Les vieux fourneaux 7 - Chauds comme le climat - Lupano & Cauuet
Peut-être parce que cette fois-ci, les sujets abordés sont plus sérieux (les travailleurs clandestins - des ouvriers agricoles qui ne parlent pas français -, un incendie criminel, "le grand remplacement", le réchauffement climatique), j'ai trouvé ce tome des vieux fourneaux 7 - Chauds comme le climat (Dargaud, 56 pages) nettement moins amusant que les six précédents. Néanmoins, je conseille tout de même cet album paru hier 4 novembre 2022 qui doit se trouver en tête de gondole dans (presque) toutes les librairies de France. Dans l'album précédent, on avait quitté Pierrot, Antoine et Emile revenus de Guyane. Quand l'histoire commence, on est le 1er mai, Antoine et Pierrot participent aux défilés. Pierrot est avec les Anars et Antoine avec la CGT à Paris tandis que Mimile est à Montcoeur dans le sud-ouest de la France avec Sophie, la petite-fille d'Antoine où ils participent à un grand pique-nique de l'amitié et du vivre-ensemble. Tout se passe bien jusqu'à ce que Berthe, la bonne amie d'Emile, agresse une partie charnue du maire avec une pique à brochettes. On saura pourquoi à la toute fin de l'album. Pendant ce temps, lors du défilé parisien, Antoine se fait molester et se retrouve à l'hôpital. Heureusement que Pierrot vient lui remonter le moral. C'est à ce moment-là que l'on apprend le décès de Monsieur Garan-Servier père, le fondateur de l'entreprise qui fait vivre toute la région de Montcoeur et dont les bénéfices ont atteint des niveaux record. Par ailleurs, à Montcoeur, comme dans d'autres endroits, les ouvriers agricoles sans papiers sont mal vus par les autochtones. Cela va même provoquer un désastre. Dans cet album, nos trois vieux fourneaux sont plus spectateurs qu'acteurs de l'histoire. C'est peut-être pour cela que j'ai trouvé cet album moins drôle. Mais cela ne m'empêchera pas de continuer de suivre les aventures d'Antoine, Pierrot et Emile. A la fin de l'histoire, il y a bien écrit "fin de l'épisode".