La dernière ville sur terre - Thomas Mullen

 

La dernière ville sur terre de Thomas Mullen (Edition Rivage Noir, 545 pages) s'appelle Commonwealth dans l'Etat de Washington dans les forêts du nord-ouest Pacifique. Nous sommes vers la fin de 1918, les Etats-Unis sont entrés dans la guerre en Europe en avril 1917. Presque toute la région où se passe l'histoire est touchée par la grippe espagnole sauf justement Commonwealth, car pour y éviter la contagion, une quarantaine a été votée. Des habitants de la ville empêchent quiconque de passer par l'unique route menant à Commonwealth, qui vit grâce à l'activité d'importante acierie. Charles Worthy, fondateur de la ville, est aussi le fondateur de l'acierie. Marié avec Rebecca, il a une fille, Laura, et il a adopté un garçon cinq ans auparavant, Phlip, âgé de 16 ans et qui est le personnage principal de l'histoire. Suite à un accident où il a perdu sa mère, il a été amputé d'un pied. Lors d'un de ses tours de garde avec un autre habitant nommé Graham, ils devront faire face à un soldat venu à pied qui leur demande asile. Il faut savoir que Commonwealth se trouve à 25 km de Timber Falls, la ville la plus proche. Et là, un drame se produit et tout va déraper et la grippe espagnole va s'inviter (si je puis dire) dans Commonwealth. Le  roman m'a plu mais il est un peu trop long. II y a pas mal de digressions sur la vie de certains personnages qui n'apportent pas forcément grand-chose, et l'intervertion de notable de Timber Falls n'arrange rien. Je ne connaissais pas cet écrivain qui s'est fait connaître avec Darktown. La dernière ville sur terre est son premier roman, écrit en 2006 et qui n'a été publié en français qu'en 2023. Lire le billet d'Actu du noir qui pense, comme moi, que le roman est trop long. 

Comments

[Carole Nipette]

un peu long oui mais ça reste un très bon roman sur un sujet plutôt original

[Colo]

Et bien moi il me tente ce livre, je vois qu'il n'est pas (encore?) traduit en espagnol, mais je le trouverai en français, peut-être...

Merci, bonne journée

[Géraldine]

Entre la longueur et les digressions, je préfère passer, même si le sujet pouvait être alléchant !

[Athalie]

Je vais peut-être le tenter, malgré les longueurs pour les lectures communes de novembre " Sous les pavés, les pages" ... En tout cas, le thème me dit bien !

[Bernie]

Si la longueur nuit, je passe mon tour

[manou]

C'est intéressant mais bien dommage si les longueurs sont ressenties comme négatives. Mais il est à découvrir j'en suis certaine. Merci de nous l'avoir présenté

[Aifelle]

C'est dommage pour la longueur, le thème était plutôt intéressant. Il semblerait que les suivants sont bons (commentaire Kathel). Bon après-midi.

[Luocine]

Les romans américains ont souvent ce défaut d'être trop long. Est-ce un fait historique ?

[Kathel]

Si c'est un premier roman, on peut lui pardonner les longueurs... J'ai beaucoup aimé Darktown et Temps noirs, et pour celui-ci, je verrai en médiathèque.

[je lis je blogue]

Dommage pour les longueurs !

[La Petite Souris]

Bonjour Dasola ! J'ai lu moi aussi ce roman que je n'ai pas encore chroniqué.Pour ma part j'ai bien aimé cette atmosphère très particulière,cette schizophrénie qui prend peu à peu dans cette ville refermée sur elle même. Alors bien sûr ce n'est pas sans rappeler "la peste" de Camus, même si c'est très différent et que Camus c'est un autre qualibre . voilà un auteur que je découvre et que j'aurai plaisir à suivre !

[DocBird]

Le sujet est intéressant, mais c'est dommage que la longueur le desserve. Ça arrive parfois. Merci pour le partage de ton ressenti.