Je n'ai pas lu la trilogie de Pierre Lemaitre dont Couleurs de l'incendie est le deuxième volet. Après Au revoir là-haut réalisé par Albert Dupontel, c'est Clovis Cornillac qui a réalisé Couleurs de l'incendie. Pierre Lemaitre a écrit l'adaptation et les dialogues de son propre roman. Le film débute en 1927 par des obsèques, celles de Marcel Péricourt, père de Madeleine (Léa Drucker), héritière de la banque fondée par son père. Ce même jour, une tragédie frappe Madeleine: son fils Paul, âgé d'environ 10 ans, se jette du haut d'une fenêtre de l'hôtel particulier familial. Il atterrit sur le cercueil de son grand-père. Cette chute le laisse hémiplégique des membres inférieurs. Devenue riche par héritage, Madeleine ne va pas en profiter longtemps, à cause de Gustave Joubert (amoureux de Madeleine sans que cela soit réciproque), devenu président de la banque. On se rend compte que c'est un vrai "salaud" qui ambitionne de voler par ruse l'héritage de Madeleine et de Paul. Charles Péricourt (Olivier Gourmet), l'oncle de Madeleine, homme politique en vue, va s'allier à Joubert aux dépens de sa nièce. Charles est obnubilé par le besoin de récupérer de l'argent pour que ses deux filles fassent de beaux mariages. Et André Delcourt (Jérémy Lopez), l'ancien précepteur de Paul dont on découvre les penchants peu avouables, devient (grâce à Madeleine) journaliste dans un journal qui va soutenir les actions de Joubert. A partir de là, Madeleine a l'idée d'une vengeance contre les trois hommes. Elle se fait aider dans son entreprise par Lucien Dupré (Clovis Cornillac), l'ancien chauffeur de Marcel Péricourt. Pendant que les années passent, Paul grandit et devient un jeune homme amoureux de la voix d'une cantatrice (Fanny Ardant) dont il écoute les disques 78 tours. Cela va emmener la famille jusqu'à Berlin en 1934. Je ne vous dévoilerai rien d'autre du plan échafaudé par Madeleine pour se venger. Comme Pascale l'écrit, le film manque d'émotion mais cela ne m'a pas gênée. Et puis les relations entre Paul et sa nounou et celles entre Paul et la cantatrice m'ont émue. Un film de plus de deux heures qui se laisse voir agréablement. Lire les billets de Selenie et Henri Golant.
Commentaires sur Couleurs de l'incendie - Clovis Cornillac
- ce n'est pas ce tome 2 que j'ai préféré, tu verras le 3!
- J'ai lu la trilogie et cette semaine j'ai vu le film "Au revoir là-haut" qui est passé à la TV. Et tu sais quoi, je l'ai préféré au livre, c'est la première fois que ça m'arrive...vu que j'avais été pas mal traumatisée par le premier tome de cette trilogie. Du coup si ce second opus passe près de chez moi cela me donne envie de le découvrir à son tour...de toute façon c'est le troisième qui est mon préféré ! Merci pour ton ressenti
- Bonjour Dasola,
Tu devrais te précipiter sur les livres de Pierre Lemaître.
En ce qui concerne le film, j'ai beaucoup aimé la Nounou. Elle est tellement drôle et "pure".
L'émotion entre Paul et Solange ne passe pas à l'écran je trouve.
Mais le film est une belle réussite (moins que Au revoir là haut). - Je n'ai pas été gênée par le manque d'émotion, je me suis laissée porter par l'histoire et j'ai bien apprécié. La reconstitution des décors et des costumes m'a ravie même s'il n'y a pas la brillance et la folie du film de Dupontel. Je n'ai pas encore lu le tome 3 mais si j'en crois les commentaires à ton billet, je manque quelque chose !
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