Les femmes du square de Julien Rambaldi est un "feel good movie", comme on dit d'un film qui fait du bien et qui rend heureux quand on en sort. "Les femmes du square" sont les nounous noires, asiatiques ou maghrébines, des employées plus ou moins déclarées pour s'occuper d'enfants des beaux quartiers de la capitale. Grâce à une voisine de son immeuble, Angèle, une femme d'origine ivoirienne avec des faux papiers, pleine de ressources avec du culot et de la tchatche, se fait embaucher et loger chez Hélène, qui est séparée de son mari. Hélène est la mère de deux enfants dont Arthur, 10 ans. Arthur et Angèle vont former un duo inséparable jusqu'à ce que le passé d'Angèle la rattrape. Angèle commence à mener un combat pour que certaines femmes du square se défendent contre les diverses mesquineries que leur font subir leurs employeurs. Et Angèle tombe amoureuse d'Edouard, un jeune avocat qui ne reste pas insensible à cette femme pleine de vie et qui fera beaucoup pour l'aider dans son entreprise. Le film est plein de gags et il est bourré d'humour, il ne tombe jamais dans la niaiserie. Le jeune Vidal Arzoni (un petit Suisse issu d'une famille d'artistes), qui interprète Arthur, est un jeune acteur à suivre, il crève l'écran. Face à lui, Eye Haïdara qui joue Angèle n'est pas en reste. Elle est de presque tous les plans. J'espère que ce film rencontrera du succès. Il le mérite. Lire le billet de Selenie.
Bonne journée !