L'hallali - Nicolas Lebel
Après Le gibier (que je n'ai pas lu), La capture (que l'ai lu mais pas chroniqué), voici L'Hallali, le troisième volet d'une série écrite par Nicolas Lebel. Je pense qu'il pourrait y en avoir un quatrième. Dans l'Hallali, coemme dans les deux précédent, le personnage prinicipal s'appelle Yvonne Chen. Ex-flic, elle est désormais agente infiltrée de la DGSI. Depuis plusieurs mois, elle est à la poursuite de trois tueurs, les furies dont le chef a comme pseudonyme Alecto. Les deux autres s'appellent Megara et Tisiphone (d'après le nom des déesses grecques de la vengeance). Megara est une femme. Ce sont des tueurs rusés et sans foi ni loi. Dans l'Hallali (Editions du Masque, 278 pages), Alecto et ses comparses doivent se rendre dans les Vosges dans un domaine viticole qui produit du vin de glace (un vin fait à partir de raisins vendangés gelés). Ce domaine appartient à deux frères. L'un des deux veut prendre le contrôle seul. L'autre doit disparaître. Les Furies sont chargés de l'eliminer et par ailleurs, Alecto cherche à recruter Yvonne pour cette mission. A la moitié du roman, il y a un coup de théâtre inattendu qui change la donne et fait bifuriquer le récit. Je ne vous dévoilerai rien de plus. C'est un roman agréable à lire dans un décor de château sous la neige. Je l'ai préféré à La capture qui se passait dans une île bretonne. De Nicolas Lebel, j'ai lu tous ses romans avec le commissaire Mehrlicht, que je vous conseille.