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Le blog de Dasola

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24 août 2007

Ratatouille - Brad Bird

N'étant pas toujours une grande fan des dessins animés sortis ces dernières années, je ferai une exception avec Ratatouille de Brad Bird, dernier-né des studios Pixar. C'est magistralement fait. L'histoire, pas niaise du tout, tient la route, c'est drôle et enlevé et comme l'ont dit certains critiques, le film est un bel hommage de l'Amérique à la France de la baguette de pain et d'une certaine douceur de vivre. Rémy, un rat des champs appréciant la bonne cuisine, se retrouve à Paris, par un concours de circonstances que je ne décrirai pas, dans les cuisines d'un restaurant étoilé dont le chef est mort. Il improvise avec un grand talent des recettes dont la ratatouille remise au goût du jour. Pour ce faire, il devient une sorte de marionnettiste en manipulant, au sens propre du terme, Linguini, jeune aide-cuisinier complètement nul en cuisine lui-même. Cela fait penser à Gepetto et Pinocchio. Un petit méchant moustachu, une jeune aide-cuisinière amoureuse, un critique onctueux et tout en longueur et la famille de Rémy complètent la distribution haute en couleur. A voir et à déguster toutes affaires cessantes.

23 août 2007

Disparition d'Ingmar Bergman

Le même jour, le 30 juillet 2007, on apprenait deux décès qui endeuillent le cinéma français et mondial. Quelques heures après Michel Serrault, le cinéaste suédois Ingmar Bergman disparaît à 89 ans. Son oeuvre n'est pas toujours accessible au grand public de par les sujets traités (les rapports difficiles dans le couple, la maladie, la mort), le langage et les situations parfois très crus. Je ne considère pas qu'il était un cinéaste féministe mais plutôt féminin. Il a fait tourner des actrices sublimes de beauté et de talent dont Ingrid Thulin, Liv Ullman, Bibi Andersson, Harriet Andersson, Gunnel Lindblöm, Ingrid Bergman. Il était très fidèle à ses comédiens. Il faisait souvent tourner les mêmes. Parmi les acteurs hommes, le plus connu est Max Von Sidow. Son fidèle chef-opérateur Sven Nykvist a mis en image tous ses films ou presque et c'est magnifique. En ce qui me concerne, je conseille de voir Monika (1953), Le Silence (1963), Persona (1966), Cris et Chuchotements (1973), l'Oeuf du serpent (1977), Sonate d'Automne (1978),  et Fanny et Alexandre (1982).

22 août 2007

Bullitt - Peter Yates (billet N°1)

Emblématique des films de la fin des années 60, Bullitt de Peter Yates (1968), que je viens de revoir récemment en DVD, est resté célèbre pour la poursuite en voiture dans les rues de San Francisco et aux alentours. Pas d'effets spéciaux, seulement deux voitures. Dans l'une, Frank Bullitt (Steve Mc Queen), et dans la seconde deux hommes, tueurs professionnels qui n'échangent pas une parole. La séquence qui dure plus de 5 minutes est passionnante et haletante. Sinon comme me l'a fait remarquer mon ami, la caméra s'attache beaucoup aux regards échangés entre les protagonistes. Je pense que l'on n'ose plus faire des films comme cela avec ce minimum de dialogues. Pendant la séquence finale dans l'aéroport, cette chasse à l'homme dégage de la tension sans qu'une parole soit échangée mais le regard traqué du fugitif en dit très long. Steve Mc Queen et Robert Vaughn (Chalmers) sont parfaits et Jacqueline Bisset donne la touche féminine indispensable.

[ré-évoqué le 12 janvier 2011 (décès de Peter Yates)]

21 août 2007

La nuit des tournesols - Jorge Sanchez-Cabezudo

Ne tenez pas compte des critiques des journaux pas toujours tendres pour ce film et allez le voir quand il sortira dans votre ville pour vous faire une idée par vous-même. La Nuit des tournesols de Jorge Sanchez-Cabezudo, production espagnole, se passe dans les Pyrénées. Malgré la couleur jaune ocre de la photo, le film dégage une noirceur certaine. Le film est découpé en 6 séquences qui ont chacune un titre et se chevauchent dans le temps. La première donne le ton général du film. On assiste à une agression par un violeur en série, voyageur représentant en aspirateur, marié, au physique banal. Il s'en prend à une jeune femme noire très jolie. Elle sera "sauvée" par ses compagnons que l'on entend de loin. Justement, la deuxième séquence présente la jeune femme et ses compagnons spéléologues. Un pauvre homme pris pour l'agresseur par erreur sera leur victime expiatoire dans la troisième séquence. Un jeune flic, pas très honnête, qui aimerait se sortir de sa vie médiocre, joue un rôle moteur dans la suite de l'histoire dans laquelle intervient son beau-père, flic lui aussi. Il n'y a aucun personnage véritablement sympathique. La Nuit des tournesols montre bien des personnes plutôt ordinaires voire médiocres face à une situation extraordinaire. La vie reprendra son cours pour certains mais pas pour d'autres. Tous les comédiens inconnus en France sont très bien dans leur rôle. Film à voir.

20 août 2007

Hommage à Michel Serrault

Avec la disparition de Michel Serrault le 29 juillet, après celle de Philippe Noiret, Jean-Pierre Cassel et plus récemment Jean-Claude Brialy, le bilan est lourd pour le cinéma français en l'espace de neuf mois. Né dans une famille chrétienne, Michel Serrault voulait rentrer dans les ordres après avoir été au séminaire. Sur les conseils d'un prêtre, il est devenu acteur. Mais sa foi chrétienne lui a été, à mon avis, d'une grande aide quand sa fille ainée Caroline est morte dans un accident de voiture il y a 30 ans. Je me rappelle de cette annonce à l'époque dans un journal à gros tirage. Pour moi, Michel Serrault, je l'ai beaucoup apprécié dans des rôles inquiétants comme Les fantômes du chapeliers (1982) de Claude Chabrol ou alors dans les films de Jean-Pierre Mocky comme le Miraculé (1986). Le Viager de Pierre Tchernia (1972) que j'ai vu à l'âge de 10 ans reste une référence dans la comédie française. Garde à Vue de Claude Miller (1981) est un chef-d'oeuvre : un huis-clos de 1h25 écrit par Michel Audiard et joué par Michel Serrault, Lino Ventura et Guy Marchand et avec une apparition de Romy Schneider. Dans Nelly et Monsieur Arnaud de Claude Sautet (1995), en vieil écrivain face à Emmanuelle Béart, il est magnifique. Il a tourné des "nanars" et des grands films avec beaucoup de talent. Il pouvait devenir délirant comme dans la Cage aux folles au théâtre puis au cinéma dans le rôle de Zaza. Il a accepté de jouer dans des "petits" films comme Artémisia d'Agnès Merlet (1997). Il faisait parfois des apparitions seulement comme dans Buffet froid de Bertrand Blier (1979). Il tournait dans les films de ses "potes" comme Jean-Pierre Mocky et Jean Yanne. Il été honoré de 3 Césars de meilleur acteur (La Cage aux Folles, Garde à vue et Nelly et Monsieur Arnaud). Au revoir, Monsieur Serrault.

19 août 2007

De retour

Que d'événements souvent tristes se sont déroulés pendant ma période de coupure estivale ! Pas moins de 3 disparitions dans le monde du cinéma et toujours de très grandes personnalités. Pour chacun d'eux, je publierai un billet ces jours prochains. Je remercie infiniment tous les blogueurs qui m'ont mis un commentaire pour me souhaiter de bonnes vacances et je remercie les autres (et même un auteur, cela fait toujours plaisir) pour être passés sur mon site en y commentant ou non des billets antérieurs. Me voici de retour pour un billet quotidien car cette mise en ligne journalière me manquait. Je vous en souhaite, d'avance, bonne lecture.

26 juillet 2007

200ème billet - Rythme de vision de films ou de lecture et congé estival

Ce 200ème billet marque le début de ma pause estivale.
En faisant un peu un bilan pré-vacances, je m'aperçois que j'ai été 68 fois au cinéma en 2007 jusqu'à ce jour, sans même parler des films vus ou revus en DVD ou en K7. Ce qui fait 200 heures plus ou moins. Sachant que je lis en moyenne 40 pages à l'heure, cela représente donc 8 000 pages non lues. Dans ce même temps, je n'ai lu que 20 livres. Quant au théâtre, c'est une catastrophe: je n'ai vu que 4 pièces ou spectacles depuis le début de l'année. Mais on ne peut pas tout faire. Et il est vrai que ma vie a quand même changé depuis fin 2006, par ma rencontre avec quelqu'un qui disait à la fois ne pas avoir de temps disponible et lire beaucoup, ce qui m'avait intriguée et amenée à le contacter. Et ce blog lui-même me prend davantage de temps que je ne le pensais au départ.

J'ai besoin de vacances. Depuis le 100ème billet, j'ai changé de plate-forme. Aceblog, c'était bien mais depuis début juin, je n'ai eu que des problèmes techniques dont celui de ne plus pouvoir y accéder. C'était stressant et frustrant au possible.
Pendant que je faisait le copier/coller de tous les messages et commentaires d'Aceblog sur Canalblog, j'ai maintenu les deux blogs. La durée de cette opération a pris 3 semaines.
J'ai choisi Canalblog car certains de mes blogueurs préférés y sont et c'est une plate-forme assez généraliste qui me convient bien. Je peux modérer les commentaires avant publication, ce qui n'est pas possible sur Aceblog. On peut mettre les liens d'amis de Canalblog mais aussi des autres. Sur Aceblog, ce n'est pas possible. Sur Canalblog, les derniers commentaires apparaissent bien en évidence. Par contre, un des inconvénients de Canalblog par rapport à Aceblog, est que je ne peux pas faire apparaître tous les titres de mes billets à droite, seuls les dix derniers apparaissent.
En revanche, l'avantage de Canalblog est de pouvoir programmer le jour et l'heure dans le futur d'un billet rédigé qui se mettra en ligne tout seul à la date choisie.
Je reprendrai la publication d'un billet quotidien vers fin août et en attendant, je continuerai bien entendu à consulter mon blog plusieurs fois par semaine (pour publier les commentaires), et continuerai donc à "rendre" ceux que les blogueurs me font... du moins ceux qui ne sont pas, aussi, en vacances! Mais je passerai sans doute moins de temps sur internet (en temps ordinaire, je visite plus ou moins entre 15 et 20 nouveaux blogs chaque semaine).

25 juillet 2007

Ulrich Mühe - Disparition d'un acteur de talent

Je viens d'apprendre le décès d'Ulrich Mühe, à 54 ans, des suites d'une longue maladie. Cela m'attriste car il venait de connaître la célébrité dans le rôle de l'agent de la Stasi dans le film étranger oscarisé cette année : La vie des Autres (voir mon billet du 1er février 2007). Né en ex-Allemagne de l'Est, il avait été lui-même, d'après ce que j'ai lu, victime des agissements de la Stasi. J'ai découvert cet acteur la première fois dans Amen (2002) de Costa-Gavras où il jouait un médecin nazi dans le genre Mengele. Il faisait froid dans le dos par sa façon complètement détachée d'envoyer des handicapés à la chambre à gaz. Je n'ai pas vu le film de Michael Hanecke, Funny Games (1997), dans lequel il jouait le père. Sinon, en ce moment sur Arte, on peut le voir dans une série allemande, le Dernier témoin, où il joue un médecin légiste. C'est un nouveau visage du cinéma mondial plein de talent qui disparaît.

24 juillet 2007

Deux films américains sortis en salle en juillet 2007

Le Contrat de Bruce Beresford (2005). Je suis restée pour regarder le générique de fin et exceptés les acteurs et le réalisateur, toute l'équipe technique est russe ou bulgare. J'ai été très étonnée. A part ça, le paysage est magnifique, mais le film est tout à fait oubliable. Il fait partie de ces longs-métrages de fonds de tiroir que l'on sort l'été. Je préfère Morgan Freeman dans d'autres films ainsi que John Cusack.

Half Nelson de Ryan Fleck: Ryan Gosling ("nominé" aux Oscar cette année pour son rôle dans ce film) est bien, mais je dois dire que je n'ai pas été convaincue par le scénario qui n'explique rien ou pas grand-chose. Si vous êtes prof, n'allez pas voir le film, vous allez sortir déprimé. Sinon je n'ai été ni touchée, ni émue, seule la jeune Shareeka Epps, remarquable, donne un peu d'optimisme à l'ensemble. Heureusement qu'elle est là.

23 juillet 2007

Le Jardin des Finzi-Contini - Vittorio de Sica

A l'occasion de sa ressortie en salle, ces jours-ci, je conseille vivement le Jardin des Finzi-Contini de Vittorio de Sica, tourné en 1970. Il reçut l'Oscar du meilleur film étranger en 1971. Le film est adapté d'un roman de Giorgio Bassani natif de Ferrare. Le récit semble assez autobiographique. L'histoire se passe de 1938 à 1943, année de la chute de Mussolini. Les Finzi-Contini, famille juive de l'aristocratie plutôt aisée, habitent dans une magnifique demeure entouré d'un parc. La soeur, Micol (Dominique Sanda), et le frère, Alberto (Helmut Berger), derniers descendants de cette famille, vivent leurs ultimes moments d'insouciance, d'autant plus qu'Alberto souffre de phtisie. Entourés de jeunes de leur monde, leur seul souci est de gagner au tennis et d'organiser des "surprise-parties". Les tragiques événements du monde extérieur ne semblent pas les atteindre. Giorgio, juif lui aussi, jeune étudiant issu de la petite bourgeoisie, faisant partie du cercle d'amis, est amoureux de Micol qui ne partage pas les mêmes sentiments. Elle sera assez cruelle envers lui. Les lois anti-juives commencent à frapper en Italie, avec l'interdiction pour les Juifs d'aller dans certains lieux publics comme les cinémas et les bibliothèques. Certains s'enfuiront, mais d'autres, comme les Finzi-Contini, seront victimes de rafles pour être déportés. Le film, tourné à Ferrare même, bénéficie d'une belle photo. Les acteurs aussi sont très beaux, Dominique Sanda avait 20 ans à l'époque et venait de tourner Le Conformiste de Bernardo Bertolucci. Vittorio de Sica montre la fin d'une époque avec beaucoup de nostalgie. Le plan final est poignant car rien n'est montré mais ce n'est pas nécessaire.

22 juillet 2007

Le Chat - Philippe Geluck

Le Chat, grosse bête aux oreilles et queue de félin, est plutôt irrésistible. Il est le héros d'une dizaine de bandes dessinées de Philippe Geluck, dessinateur et auteur du texte, publiées aux Editions Casterman. Chaque histoire se déroule soit sur une page, soit sur une simple bande ("strip"), soit avec une seule vignette. Les dessins sont en couleur ou en noir et blanc. Les textes sont drôles, parfois grossiers mais jamais vulgaires. Ils jouent souvent sur les mots comme sur du velours. Certaines vignettes sont connues comme celle où le Chat "adopte un nouveau système de classement du travail à faire : urgent, très urgent, très très urgent, trop tard!". Une autre vignette, assez poétique, donne les origines du Chat : "Mon père est une plume et ma mère, un pot d'encre de Chine. Je suis né le jour où maman n'avait pas mis son bouchon". On rit ou sourit en lisant les pensées du Chat qui sont celles de Philippe Geluck.

21 juillet 2007

Samedi - Ian Mc Ewan

Ayant beaucoup aimé le roman précédent de Ian Mc Ewan, Expiation (Atonement) (2001), je viens de lire avec grand plaisir son dernier en date, Samedi (Saturday) (2006). Passionnant de bout en bout, ce roman de 350 pages se déroule pendant une seule journée, un samedi, en février 2003 à Londres, juste avant l'entrée en guerre des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne en Irak. Ce samedi sera particulier dans la vie d'Henry Perowne, neurochirurgien de profession. Marié avec une juriste, il est père de deux enfants, Théo qui veut devenir musicien, et Daisy, une apprentie poète vivant à Paris depuis 6 mois. Réveillé sans raison précise, aux premières lueurs de l'aube, Henri est témoin, de la fenêtre de sa chambre, d'un atterrissage forcé sur une piste de l'aéroport d'Heathrow. Ce qu'il croit être un crash ne l'est pas. L'information continue à la télévision le confirme. Dans Hyde Park, une manifestation anti-guerre va commencer. Parti, dans la matinée, faire sa partie de squash hebdomadaire dans sa belle Mercedes, Henry est victime d'un accrochage. Mais tout semble rentrer dans l'ordre. La partie de squash avec un collègue anesthésiste achevée, il effectue des courses pour le dîner car il doit recevoir sa fille et son beau-père pour dîner. Il rend visite à sa mère victime de la maladie d'Alzheimer. Il se remémore son enfance. Il assiste à une répétition de son fils. Plus tard, de retour chez lui, il prépare la matelote de lotte. Et dans les 100 dernières pages, un drame est évité de justesse. Je vous laisse le découvrir. Je suis admirative pour les descriptions précises de Ian Mc Ewan, en particulier la recette de la matelote, la partie de squash, et, à la fin de l'histoire, tous les termes pour décrire une opération d'ablation d'un hématome sous-dural suite à un traumatisme crânien. Je le répète, le roman est passionnant et la famille Perowne nous est devenue très proche à la fin du roman.

20 juillet 2007

Il était une fois dans l'Ouest - Sergio Leone

Réalisé en 1969 et difusé mardi dernier 17 juillet 2007 à la télévision, Il était une fois dans l'Ouest de Sergio Leone est un film que j'ai vu pour la première fois, il y a quelques semaines, en DVD, grâce à mon ami qui voulait le revoir, lui. Il dure presque trois heures et pourtant, je ne me suis pas ennuyée une seconde. Henri Fonda joue pour la première fois un rôle très antipathique. Claudia Cardinale est la touche féminine du film. Charles Bronson est l'homme à l'harmonica. Le film est violent mais très stylisé et Ennio Morricone a fait une musique inoubliable. Sergio Leone a vraiment remis au goût du jour le western qui était un genre moribond. Par la suite, Clint Eastwood dont la carrière d'acteur doit beaucoup à Sergio Leone a en quelque sorte repris un peu le flambeau en devenant à son tour réalisateur de western. On lui doit L'Homme des hautes plaines en 1972, Pale Rider en 1985 et aussi Impitoyable en 1992 qui a obtenu 4 Oscars dont celui de meilleur réalisateur. Qu'en aurait pensé Sergio Leone, qui lui ne l'a jamais eu?

19 juillet 2007

A la vitesse de la lumière - Javier Cercas

Roman espagnol recommandé en 2006 par les libraires de la FNAC, A la vitesse de la lumière de Javier Cercas (Actes Sud) est un très beau roman, bien écrit et qui se lit assez vite. Un Catalan rêvant d'acquérir le statut d'"écrivain raté", qui porte le même prénom que l'auteur, connaît la notoriété suite à un concours de circonstances qui lui fait rencontrer un Américain, Rodney Falk, vétéran du Vietnam, dans une université près de Chicago. Rodney Falk lui avoue avoir été responsable, à la fin des années 60, dans un village vietnamien, d'un massacre de plus de 50 personnes. Il ne s'en est jamais remis. Javier lui-même (le personnage) vit un drame personnel qui le change à jamais. Il se sent coupable de l'accident de personnes très proches. Une grande partie du roman tourne autour du sentiment de culpabilité. Mais la rédemption vient grâce à l'écriture. Achetez A la vitesse de la lumière ou empruntez-le en bibliothèque.

18 juillet 2007

Séries policières anglaises en DVD

Hercule Poirot, Miss Marple, Sherlock Holmes, sont des héros de romans policiers anglais très connus. Hercule Poirot, célèbre détective belge avec une tendance à l'embonpoint, mène l'enquête dans une quarantaine de romans et nouvelles d'Agatha Christie (1890-1976). Miss Marple, elle, met son grain de sel dans une dizaine de romans, toujours d'Agatha Christie. Sherlock Holmes, vivant à Baker Street, violoniste à ses heures et détective à plein temps, est le personnage central d'une vingtaine de romans et nouvelles de Sir Arthur Conan Doyle (1859-1930). Les anglais ont eu la bonne idée d'en faire des adaptations télévisuelles. Quel bonheur. J'ai une tendresse pour David Suchet dans le rôle d'Hercule Poirot et Jeremy Brett dans le rôle de Sherlock Holmes. Pas un bouton de bottine ne manque. Les DVD sont édités en VOSTF (pour réviser votre anglais) et en VF. Le charme surranné qui se dégagent de l'ensemble de ces séries est indéniable. Viennent de se rajouter Tommy et Tuppence, un couple de détectives amateurs dans quelques autres romans d'Agatha Christie. Et en outre, dans les séries qui se passent de nos jours, nous avons l'Inspecteur Morse et Suspect n°1 avec LA Mirren, à ne manquer sous aucun prétexte.

17 juillet 2007

Délice Paloma - Nadir Moknèche

J'avais beaucoup aimé le film précédent de ce réalisateur, Viva Laldjerie (2004) avec déjà Biyouna dans un petit rôle. Dans Délice Paloma, elle tient le rôle principal et elle est sensationnelle. Délice Paloma, dans le film, est le nom d'un dessert à base de glace au jasmin et amandes pilées. Mais ce n'est pas du tout un film culinaire. L'histoire se situe à Alger de nos jours. Mme Aldjeria (Biyouna) sort de prison après trois ans de détention. Elle raconte comment elle en est arrivée à ce qu'on la surnomme "la bienfaitrice nationale". Elle rend des services, fournit des permis de construire grâce à des chipas (pots-de-vin), provoque des flagrants délits pour adultère, fait fermer temporairement des salons thé-glaciers pour favoriser la concurrence, sert d'entremetteuse, etc. Elle a un fils Riyad qui élève des oiseaux en cage, une soeur sourde et muette et une collaboratrice zélée, Shérazade. Elle accumule un joli pactole. Cet argent doit lui servir à acquérir un établissement thermal qui tombe en ruine appelé "Les Thermes de Caracalla" à Fouka (près d'Alger). Elle y venait petite fille. Cela sera l'affaire de trop. Le film est chatoyant et plein de soleil. On peut admirer Alger en panoramique. Je recommande Délice Paloma car l'Algérie décrite est y chaleureuse loin des drames liés aux faits divers tragiques provoqués par les islamismes intégristes.

16 juillet 2007

Le pépin perdu et retrouvé

L'autre jour, j'ai bêtement oublié mon parapluie (mouillé) dans la salle de cinéma où j'étais entrée. Je n'y ai pas fait attention à la sortie (il ne pleuvait plus - ah ce temps inconstant!). Le lendemain, je suis retournée candidement au cinéma demander s'ils ne l'avaient pas retrouvé. Un charmant jeune homme a posé la question à son talkie-walkie. Une voix hachée à l'autre bout a mis du temps à répondre qu'elle l'avait. La voix, celle d'une femme, a continué en disant de venir le chercher. De nouveau, l'homme charmant m'a indiqué que la dame et le pépin attendaient devant une porte sous un escalier. Je n'ai pas vu immédiatement ni la porte ni la dame, à cause d'un angle de mur, mais un bras qui tenait ledit pépin. Je me suis approchée et il aurait fallu voir l'air dégoûté avec lequel la dame m'a tendu mon pépin : à bout de bras, presque comme si elle le tenait avec des pincettes, sans un sourire avec un air d'ennui profond. Et pourtant il est beau et pas encombrant mon pépin! Bleu turquoise et pliant. Qu'est-ce qu'elle lui trouvait? Je crois qu'elle a vraiment joué à ce que mes collègues de bureau appellent, entre elles, "faire la pétasse".

15 juillet 2007

L'homme qui tua Liberty Valance - John Ford

A l'occasion cette année du centenaire de la naissance de John Wayne, je voudrais évoquer un de ses meilleurs films, L'homme qui tua Liberty Valance de John Ford, qui date de 1962. Il partageait l'affiche avec James Stewart et le rôle de Liberty Valance est tenu par Lee Marvin. L'histoire est un long flash-back raconté par Ransom Stoddard (James Stewart) devenu Sénateur de l'Etat. Il vient assister à l'enterrement de Tom Doniphon (John Wayne), accompagné par sa femme Hallie (Vera Miles). Il se remémore les événements qui lui ont fait rencontrer Tom. Attaqué au cours d'un voyage en diligence par la bande à Liberty Valance, Stoddard est laissé pour mort. Il sera recueilli et soigné dans une ville voisine. Parmi ses sauveteurs figure Tom Doniphon. On ne saura qu'à la toute fin qui a tué Liberty Valance. Ce n'est pas très important. En revanche, Tom Doniphon aime Hallie mais il la laisse partir car elle est tombée amoureuse d'un autre, Ransom Stoddard qui lui apprend à lire. Beau film classique qui mérite d'être acheté en DVD. D'ailleurs, un grand nombre de films de John Wayne viennent de paraître en DVD. Même si je ne suis pas une immense fan de cet acteur, il faut reconnaître qu'il a tourné dans des films qui appartiennent à la légende du 7ème Art, comme la Chevauchée Fantastique de John Ford (1939).

14 juillet 2007

Films vus au Cinéma et en DVD non commentés depuis le 28 avril 2007

[ce billet fait suite à celui du 28/04/2007]

Troie de Wolfgang Petersen en DVD (2004) : relisez plutôt l'Illiade d'Homère c'est beaucoup mieux et nettement moins ridicule.

Lucky you de Curtis Hanson (2007) : très regardable mais il faut aimer le poker.

La maison dans l'Ombre (On Dangerous Ground) de Nicholas Ray (1952) : film méconnu du grand Nicholas, a beaucoup vieilli malgré la présence d'Ida Lupino et Robert Ryan.

Delirious de Tom DiCillo (2006) : le film est bruyant, "trash", l'image est surexposée exprès, cette laideur esthétique reflète peut-être le monde des Paparazzi. En tout cas, la fin aurait pu être saignante et sauver le film, elle n'est que banale. Un gâchis !

The Lookout de Scott Frank (2007) : un peu flemmarde pour en faire un billet, je recommande ce bon petit polar très bien mené au scénario original avec Joseph Gordon-Levitt. A voir.

13 juillet 2007

The Bubble - Eytan Fox

A ne pas confondre avec Bubble de Steven Soderbergh (cf. billet du 22/06/2007), The Bubble (surnom donné à la ville de Tel Aviv), le nouveau film du réalisateur du très remarqué Tu marcheras sur l'eau, est une oeuvre très recommandable. Pour ceux qui se diraient que c'est encore une histoire d'amour homosexuelle, ils auraient raison, mais on peut élargir le propos en disant qu'un jeune et beau Palestinien tombe amoureux d'un jeune et bel Israélien, et malheureusement cela va mal finir. Ils s'éclateront au sens propre et figuré. L'histoire se passe à Tel Aviv où les habitants vivent repliés sur eux-mêmes avec leurs problèmes de coeur ou peut-être d'argent. Le conflit israélo-palestinien n'est pas leur préoccupation première. Et pourtant, la scène d'ouverture est très symbolique. A la frontière israélo-palestinienne, lors d'un des nombreux contrôles d'identité, une femme très enceinte perd les eaux et malheureusement le bébé par la même occasion car elle n'a pas pu arriver à temps à l'hôpital. C'est là que Noam l'Israélien et Ashraf le Palestinien se rencontreront pour la première fois. Le film est gai et triste à la fois et quand il se termine, il laisse un goût amer car le conflit n'est pas près d'être terminé.

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