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Le blog de Dasola
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grand classique
15 août 2013

Tuez Charley Varrick - Don Siegel

En ce jour du 15 août, j'ai voulu écrire un billet court. Il s'adresse plus particulièrement aux Parisiens. En ces temps de disette cinématographique, je vous conseille d'aller voir une reprise, un film qui date de 1973, Tuez Charley Varrick de Don Siegel, avec dans le rôle principal Walter Matthau. Il est projeté dans une salle à Paris avec succès.

C'est un excellent film policier, haletant. Le film commence dans une petite ville du Nouveau-Mexique, dans une succursale d'une grande banque. Suite à un braquage qui tourne mal, il y a plusieurs morts dont deux des quatre malfrats: un homme et une femme. Cette dernière, Nadine, qui attendait les autres dans la voiture (c'était la conductrice), était l'épouse de Charley Varrick. La somme dérobée, 750000 dollars, est nettement supérieure à ce qu'attendait Charley Varrick qui devine que cet argent est "sale", il appartient à la Mafia. S'ensuit une traque où Charley Varrick ne perd jamais son flegme. La fin est assez jubilatoire. Le film est assez "macho" mais pas trop. En revanche, les femmes ne sont pas que des faire-valoir et elles n'ont pas "froid aux yeux". Un film à (re)voir. Les spectateurs dans la salle du Quartier Latin où j'ai vu le film avaient l'air aussi contents que moi.

28 juin 2012

L'assassin - Elio Petri / Adieu Berthe - Bruno Podalydès

J'espère que vous aurez profité de la fête du cinéma pour aller voir un film jamais sorti en salle en France qui bénéficie d'une version restaurée remastérisée, L'assassin d'Elio Petri (1961), le premier long-métrage du réalisateur (1929-1982). Personnellement, ce fut une découverte assez enthousiasmante. Marcello Mastroianni et Micheline Presle interprètent les deux rôles principaux. Ce film est d'abord une ambiance, une musique très "jazzy années 60". Un matin de bonne heure, à Rome, Alfredo Martelli revient chez lui, prend un bain, semble insouciant. Peu après, il est arrêté pour être interrogé par des membres de la police. On l'accuse d'avoir assassiné sa maîtresse, Adalgisa de Matteis (Micheline Presle) que l'on retrouve dans des scènes en flash-back. C'est un film au rythme alerte sans temps mort. La copie restaurée est superbe et met bien en valeur les comédiens. Marcello Mastroianni est à l'aise dans un rôle inattendu, et Micheline Presle, que j'ai peu vue au cinéma, est vraiment très bien (dans ce film, ce n'est pas elle qui parle, elle est doublée en italien). Le rire de Marcello quand le film se termine est assez réjouissant. Si vous en avez l'occasion, allez le voir.

Sinon, vous pouvez à mon avis vous dispenser d'aller voir Adieu Berthe (l'enterrement de mémé) de Bruno Podalydès, qui ne casse pas trois pattes à un canard (bien que j'aie lu et entendu de très bonnes critiques). C'est une "fantaisie mortuaire" qui m'a presque ennuyée. Valérie Lemercier n'est pas drôle, surtout dans sa scène au cimetière. Bruno Podalydès est égal à lui-même en interprétant un rôle, qui lui ressemble, d'homme indécis qui n'arrive pas à choisir entre deux femmes et deux maisons dans sa banlieue proprette. Son moyen de locomotion est une trottinette, et des textos ponctuent le film. J'ai retenu que Haroun Tazieff s'appelait en réalité Haroun Taziouff (cela ne vous fait pas rire? Moi non plus). Je passe.

19 juin 2012

La colline des potences - Delmer Daves

Mon ami a voulu revoir récemment (en DVD) La colline des potences (The Hanging tree) de Delmer Daves (1959) car il gardait un bon souvenir de la chanson du générique interprétée en anglais (ou en français selon que l'on regarde le film en VO ou en VF). Cette chanson est une sorte de synthèse de l'histoire qui nous est racontée. La colline des potences qui est, selon nous (mon ami et moi), un très bon western, réunit Gary Cooper, Maria Schell, Karl Malden, et George C. Scott dans un rôle de prédicateur plus intéressé par l'or que par Dieu. L'histoire se passe en 1873 pendant la ruée vers l'or dans le Montana (The golden Trail). Le docteur Joseph Frail (Gary Cooper), arrivé en même temps que des chercheurs d'or, ouvre un cabinet de consultations. C'est un homme tourmenté qui cache un secret. Une diligence qui transporte quelques passagers voulant s'installer dans la région est attaquée par des bandits. Tous les passagers sauf un sont tués. En l'occurrence, la survivante s'appelle Elizabeth Mahler, émigrée de Suisse qui voulait s'installer dans la région avec son père. Elle n'est retrouvé qu'au bout de quelques jours, devenue temporairement aveugle à cause des brûlures du soleil. Soignée par Frail, elle décide d'acheter un bout de terrain et se met aussi à chercher de l'or. Elle est aidée dans sa tâche par un jeune homme qui est l'homme à tout faire du docteur, et par Frenchy Plante (Karl Malden) qui a des vues sur elle. Le film est une réussite grâce à la très bonne interprétation des acteurs principaux avec un Gary Cooper impérial, Maria Schell émouvante et très à l'aise et Karl Malden qui joue "le méchant" de façon convaincante. Je vous recommande La colline des potences.

14 avril 2012

Colonel Blimp - Michael Powell / Emeric Pressburger

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En attendant d'évoquer à nouveau de nouveaux films (rien ne me donne vraiment envie d'écrire dessus, aucune nouvelle sortie ne me tente vraiment non plus), je voudrais faire un billet sur un film ressorti le mercredi 4 avril 2012 en copie neuve restaurée en numérique. Il s'agit du Colonel Blimp de Michael Powell et Emeric Pressburger (1943), dont la trame peut faire penser de loin à La grande illusion de Jean Renoir (1937). En effet, l'histoire se déroule sur une période de 40 ans entre 1902 et 1942. Un Allemand, Théo Kretschmar-Schuldorff, et un Anglais, le colonel Clive Candy, après s'être affrontés en duel et s'être blessés, se lient d'amitié et aiment la même femme, Edith Hunter (Deborah Kerr). C'est l'histoire de deux hommes attachés à certaines valeurs et certains idéaux qui vont se trouver bafoués avec la montée du nazisme. C'est émouvant de constater que ce film a été tourné avant la fin de la seconde guerre mondiale. Le réalisateur et le scénariste ne connaissaient pas encore l'issue du conflit même si un certain optimisme se dégage. J'ai retenu le monologue dit par Theo (l'extraordinaire Anton Walbrook, vu dans Lola Montès de Max Ophüls), qui a bien compris que Hitler n'est pas un gentleman et que la guerre est faite par des êtres malfaisants qui n'ont aucune morale. Les principes de la chevalerie sont bels et bien révolus. J'ai trouvé que le film est peut-être un peu long (il dure 2H20), surtout au début qui m'a paru brouillon; mais par la suite, j'ai vraiment bien apprécié cette histoire où Deborah Kerr (qui avait 22 ans) joue trois personnages. Un film à découvrir si vous le pouvez.

26 février 2012

La rivière de nos amours (The Indian Fighter) - André de Toth / La ville abandonnée (Yellow sky) - William Wellman

Avant de reparler des dernières sorties, je vais évoquer deux "vieux" films que j'ai vus en début d'année, projetés à une semaine d'intervalle dans une salle "Art et Essais" à Paris. Ce sont deux westerns de très bonne qualité et à peu près inconnus (surtout par moi).

La rivière de nos amours, titre français sirupeux pour The Indian Fighter d'André de Toth (1955) avec Kirk Douglas (qui a produit le film), une très jolie brune italienne, Elsa Martinelli, qui joue le rôle d'une indienne, et Walter Matthau dans le rôle du méchant. On voit pas mal d'Indiens qui sont de vrais personnages. Occupant un territoire où se trouve une mine d'or très convoitée par des blancs indélicats, ils savent se défendre. J'ai retenu la séquence où les Indiens sur leurs chevaux font le siège d'un fort avec des lances enflammées. Kirk Douglas interprète un homme qui comprend les Indiens, et il tombe même amoureux d'une Indienne. Un bon western.

La ville abandonnée (Yellow sky), de William Wellman (1948), avec Gregory Peck, Richard Widmark et Anne Baxter (elle débutait). La salle, composée d'un public pas très jeune et cinéphile, était presque pleine. Le film a été tourné en en noir et blanc. On a bénéficié d'une belle copie. Pendant 1H40, j'ai été captivée par cette histoire qui se passe dans l'Ouest en 1867. Un groupe de 7 hommes attaquent une banque, puis ils sont poursuivis et se retrouvent à traverser un grand désert (cette séquence est marquante). Ils arrivent dans une ville fantôme, "Yellow sky", où une jeune femme et son grand-père les ont précédés. Richard Widmark, dont c'était le deuxième film, est un "méchant" convaincant face à Grégory Peck qui va changer au cours de cette aventure. J'avoue avoir une préférence pour ce western-ci. Voir le billet d'Eeguab.

Il faut redire que voir ce genre de film autrement que sur un écran télé est une belle expérience.

8 juillet 2011

Reprises de films

Ca fait longtemps que je n'avais pas rédigé de petit billet "généraliste" sans faire la critique de tel ou tel film ou livre. J'en avais rédigé pas mal lors de la 1ère année de mon blog (en 2007 - déjà), parce que j'avais tout un "stock" de réflexions accumulées à faire partager. Par ces temps estivaux, c'est le moment de renouer avec une forme d'expression qui ne m'oblige pas à trop d'efforts intellectuels.
Pendant des années, l'été était l'occasion de (re)découvrir des films en reprise sur grand écran (West Side Story, Lawrence d'Arabie, Autant en emporte le vent, etc.). Cela existe encore (à Paris et peut-être ailleurs) mais on en parle moins. Et pourtant le DVD ou le Blu-Ray ne remplaceront jamais le plaisir que l'on peut éprouver de voir un film en grand large avec des spectateurs ravis. Comme je l'ai déjà mentionné, cet été 2011, il faut voir ou revoir Il était une fois en Amérique de Sergio Leone, mais aussi deux films de Bunuel, Le charme discret de la bourgeoisie et Le journal d'une femme de chambre (13 juillet), sans parler de différents cycles comme un hommage à Don Siegel ou aux studios de la RKO: que du bonheur!

12 janvier 2011

Bullitt - Peter Yates (billet N°2)

Venant d'apprendre le décès du réalisateur Peter Yates survenu le 9 janvier 2011, j'en profite pour écrire un mini-billet sur son film le plus célèbre, Bullitt (1969), avec le regretté Steve Mc Queen (je n'ai pas vu les autres ou alors, ils ne m'ont pas laissé de souvenirs précis). Ce film devenu un classique n'avait d'autre but que de distraire. C'est un très bon film policier avec beaucoup de suspense. La musique de Lalo Schifrin joue un grand rôle. Le film permet d'admirer les rues de San Francisco, la célèbre poursuite en voiture dans la ville est devenue une référence en la matière. Et puis il y avait Steve Mc Queen (dans le rôle de Bullitt), au faite de sa gloire, mort sans héritier cinématographique. Jacqueline Bisset, toute jeunette, joue les utilités avec talent. Bullitt est le genre de film que l'on revoit toujours avec plaisir (il existe en DVD à petit prix). Il dégage un charme certain qui donne la nostalgie de la fin des années 60. [film déjà chroniqué le 22 août 2007]

27 décembre 2010

Le narcisse noir (Black Narcissus) - Michael Powell & Emeric Pressburger

Ressorti le 15 décembre dernier dans trois salles à Paris en version restaurée, Le narcisse noir de Michael Powell et Emeric Pressburger (1947) était un film que je n'avais jamais vu (cet oubli est enfin réparé). Pendant 100 minutes, on admire une image en technicolor qui a fait date. Cinq religieuses, qui doivent renouveler leurs voeux tous les ans, sont envoyées dans un ancien harem situé sur les contreforts de l'Himalaya pour le transformer en dispensaire. Un certain Mr Dean, vivant sur place depuis des années, prédit qu'elles ne resteront pas longtemps (juste avant la saison des pluies) tout comme les religieux venus avant elles. Ce lieu où souffle un vent incessant fait naître des tensions où le corps et l'esprit sont mis à rude épreuve. Le film est l'occasion de voir Deborah Kerr, David Farrar et Jean Simmons dans un petit rôle muet, et aussi une actrice dont le visage ne me disait rien: Kathleen Byron (Soeur Ruth), dont le visage ravagé par la colère et la jalousie vous hante longtemps. On devine assez vite que l'endroit (un à-pic vertigineux) où se trouve la cloche que les soeurs font sonner régulièrement va jouer un rôle tragique. Le film considéré comme un chef d'oeuvre à juste titre déroule une histoire où tous les plans sont importants et d'où se dégage une atmosphère pareille au parfum envoûtant du narcisse noir. Du grand art. Deborah Kerr avec sa belle voix rauque, et face à elle David Farrar en short et chemise ouverte (la virilité personnifiée), ont trouvé un de leurs meilleurs rôles. A voir absolument.

5 janvier 2010

Coffret DVD - Allan Dwan

Deux rouquines dans la bagarre, titre français parfaitement crétin pour Slightly Scarlet d’Allan Dwan, est un des films qui fait partie du magnifique coffret publié aux éditions Carlotta, où sont rassemblés, en plus de ce titre, six autres films, cités plus bas (tous tournés entre 1954 et 1956), de ce réalisateur qui a donné ses lettres de noblesse au genre "série B". Malheureusement, de nos jours, Allan Dwan (1895-1991) est un peu oublié. Ayant commencé sa carrière pendant la période du muet, il est l'auteur de plus de 400 films (la plupart disparus et c'est bien dommage semble-t-il). Il a fait tourner des acteurs connus ou non comme Stuart Whitman, John Payne (ne pas confondre avec John Wayne), Harry Carey Jr et même un certain Ronald Reagan. C'est un réalisateur qui a abordé beaucoup de genres, dont le western: Quatre étranges cavaliers (Silver Lode), La Reine de la prairie (avec Barbara Stanwick), Le mariage est pour demain (Tennessee's partner) et Tornade (Passion), avec Cornel Wilde, Yvonne de Carlo et Raymond Burr; l'"exotique kitsch" (selon moi): Les Rubis du prince birman (Escape to Burma), avec encore Barbara Stanwick et Robert Ryan, et la Perle du Pacifique sud (Pearl of South Pacific), avec Virginie Mayo; le "film noir": Deux rouquines dans la bagarre (Slightly Scarlet) adapté d'un roman de James M. Cain. J'ai particulièrement aimé ce dernier film avec deux actrices rousses: Rhonda Fleming et Arlene Dahl. L'une, Arlene Dahl, joue Dorothy, une kleptomane sortie de prison, l'autre, Rhonda Fleming, est June, sa soeur protectrice, secrétaire et maîtresse d'un candidat à la mairie. Ce dernier veut se débarrasser de la pègre de la ville. C'est compter sans un dénommé Ben Grace (un petit truand), interprété par John Payne, qui va se servir des deux soeurs pour son propre compte. Les 7 films sont éclairés magnifiquement (en superscope et technicolor) par John Alton, chef opérateur attitré d'Allan Dwan, et les films sont tous produits par Benedict Bogeaus (un monsieur dont j'ignorais l'existence jusqu'à maintenant). Ce coffret vaut vraiment le coup, d'autant plus qu'en complément de chaque film, on a droit à des bouts d'un entretien sonore (plus d'une heure en tout) qui s'est déroulé en novembre 1968 entre Allan Dwan et Peter Bogdanovch. Allan Dwan évoque des anecdotes sur le tournage de ces films (il avoue parfois qu'ils ne sont pas très bons). Et il y aussi deux courts-métrages du réalisateur tournés en noir et blanc pour la télévision. Ce coffret n'offre que du bonheur et m'a permis de compléter ma culture cinématographique. Vincent a chroniqué les 7 films du coffret ici, ici, ici, ici, ici, ici et enfin ici, sans oublier un billet sur Allan Dwan lui-même.

31 octobre 2009

Le démon des femmes - Robert Aldrich

J'ai enfin revu un film longtemps invisible qui m'avait marquée il y a plus de 25 ans (il date de 1968). C'était au temps du cinéma de minuit sur France 3. The legend of Lylah Clare (titre original et plus parlant que "Le démon des femmes") est un des trois films qu'Aldrich a consacré à l'univers impitoyable du cinéma en général et d'Hollywood en particulier (Les autres sont The big Knife et What happened to Baby Jane?). Lylah Clare, grande star d'Hollywood, est morte il y a plus de 20 ans sous les yeux de son mari et réalisateur Lewis Zarkan. Ce dernier, qui vit retiré, rêve de faire un film sur elle. Un impresario trouve un sosie de Lylah en la personne d'Elsa Brickman (qui est rebaptisée Elsa Campbell), jeune actrice pleine de fraîcheur, d'espoirs et d'illusions (Kim Novak, magnifique, tient les deux rôles: des flash-back ponctuent l'histoire). Le tournage va pouvoir se faire. Elsa, amoureuse de Zarkan, ira jusqu'au bout de l'expérience... Bien sûr, le spectateur saura, au fur et à mesure, comment est morte Lylah Clare. Ce n'est pas un film confortable, il prend à rebrousse-poil, il est dense et étouffant. Il y a pas mal de personnages tous plus monstrueux les uns que les autres, avec la femme à la jambe artificielle rapporteuse de ragots, l'impresario mourant, le producteur avide (Ernest Borgnine), le réalisateur égocentrique et l'actrice lesbienne disparue. Aux Etats-Unis, lors de sa sortie, le film fut un échec critique et donc commercial cuisant. Il faut dire que la fin, par exemple, atteint un niveau de cynisme rarement vu: une pub télé pour pâté pour chien "barkwell" (aboie bien) qui vient juste après l'annonce d'un décès. Je vous conseille de voir ce film pour les comédiens, pour la re-création de l'univers hollywoodien d'antan (comme on peut éventuellement l'imaginer), et pour le scénario riche. Je ne regrette pas de l'avoir revu. Comme Victime, il est projeté dans une seule salle. Dans le même ordre d'idées, il y a en ce moment à Paris une rétrospective Robert Aldrich à la cinémathèque française. J'espère que cela annonce de prochaines (re)sorties en DVD.

27 juin 2009

Du Riffifi chez les hommes - Jules Dassin

Avant de continuer de chroniquer les films sortis en salle, cette année, je veux évoquer le film Du Riffifi chez les hommes, qui vient de sortir en DVD dans une belle édition. Réalisé par le réalisateur américain Jules Dassin (1955), qui a aussi participé au scénario avec Auguste Le Breton (auteur du roman), je ne l'avais jamais vu: cette grave lacune est réparée. Jean Servais interprète un truand, Tony le Stéphanois, qui vient de sortir de taule. Après avoir réglé un petit compte avec son ancienne maîtresse, il renoue avec deux comparses: Joe le Suédois (marié et père d'un petit garçon) et Mario. Ensemble, ils décident de cambrioler une bijouterie et pour ce faire, ils recrutent un perceur de coffre-fort de grand talent, César le Milanais, Don Juan à ses heures - ce qui le perdra (c'est Jules Dassin lui-même qui joue le rôle). Mais d'autres truands sont à l'affût (dont Robert Hossein, tout jeunot), qui vont tout faire pour récupérer les bijoux volés, même kidnapper le garçonnet du Suédois. On retient de ce film, entre autre, toute la partie cambriolage, qui dure presque vingt minutes sans qu'une parole ne soit échangée, où l'on voit comment un parapluie peut jouer un rôle important. Mon ami m'a dit que cette séquence lui avait fait penser à des scènes du Trou de Jacques Becker (1960). On entrevoit aussi un Paris disparu avec les gendarmes à bicyclettes, les anciennes stations de métro, une atmosphère générale. Jules Dassin venait de fuir les Etats-Unis, il fut une des victime du McCarthysme. Il a une manière bien à lui de filmer ce film noir à l'américaine. La mise en scène est nerveuse sans temps mort. La musique de Georges Auric complète l'ensemble. Les comédiens plus très connus du grand public de nos jours sont tous très bien. Je vous recommande de louer ou d'acheter Du Riffifi chez les hommes qui n'est pas qu'un film de gangster.

19 janvier 2009

Les Implacables - Raoul Walsh

Vu dans le cadre d'un cycle western à l'Action Christine, The Tall Men (en VO) est un film de 1955 que je ne connaissais pas. Petite anecdote en passant, Clark Gable, qui partage l'affiche avec Robert Ryan et Jane Russell, ne me semblait pas grand. Il m'a paru même être très petit. Je ne sais pas si la position de la caméra en est la cause, mais ce détail m'a frappée. Je reprends. Peu après la fin de la guerre de Sécession, dans le Montana, deux frères texans, un peu voleurs, Ben (Clark Gable) et Clint (Cameron Mitchell), acceptent la proposition d'un homme (Robert Ryan), à qui ils ont dérobé beaucoup de pièces d'or, de l'aider à convoyer un très important troupeau de bétail (avec chevaux et chariots) du Texas vers le Montana. La première partie du film voit les trois hommes chevaucher vers le Texas. Sur leur route, ils croisent le chemin de Nella (Jane Russell) en la sauvant d'une attaque des Indiens. Elle rêve d'une vie tranquille dans le sud. Ben et Nella tombent amoureux l'un de l'autre mais n'osent se l'avouer. Nella décide d'accompagner les trois cavaliers. Durant la seconde partie du film, nous assistons au convoyage proprement dit. Des Mexicains qui sont tout dévoués à Ben sont aussi du voyage. Le film fait la part belle aux paysages grandioses, à la vie rude des hommes. Un film distrayant et agréable à voir. Je remarque une fois de plus que le public qui vient aux projections paraît être constitué de connaisseurs. Il y a des femmes (comme moi), la moyenne d'âge est la quarantaine. C'est bien, les westerns sur grand écran!

3 janvier 2009

Trois courts-métrages d'Harold Lloyd

Si vous passez par Paris, que vous soyez petits ou grands, allez voir trois courts-métrages d'Harold Lloyd qui sont projetés dans une belle salle Art et Essais, le "Grand Action" dans le 5ème arrondissement. Les 3 films, Get out and Get under (1920), The Eastern Westerner (1920) et Never Weaken (1921) narrent des aventures délirantes bourrées de gags visuels dans lesquelles the Boy (le garçon) (Harold Lloyd) est le héros récurrent. Il y a aussi the Girl (la fille) (Mildred Davis). Chaque aventure dure environ une vingtaine de minutes. Dans Get out and Get under, the Boy, acteur amateur, doit rejoindre un théâtre le plus vite possible (car il est en retard). Il doit jouer le rôle principal. Pour ce faire, il prend une voiture (genre torpédo d'époque) légèrement récalcitrante. Dans the Eastern Westerner, il est envoyé dans l'ouest du far west: the Boy est en costume de ville. Il sauve une jeune fille des griffes d'un homme, croise des "méchants" portant cagoules genre KKK, mais triomphe de toutes les embûches qu'on lui tend. Dans Never Weaken, à New-York ou une autre grande ville qui lui ressemble, the Boy veut se suicider croyant que sa belle est prête à convoler avec un autre. Il occupe un bureau dans un étage élevé d'un building, et on assiste pendant tout le film à ses tentatives ratées qui l'entraînent à des acrobaties vertigineuses. Je ne connaissais pas du tout, et cela a vraiment été une belle découverte. La salle était réceptive à ce qu'elle voyait à l'écran, les adultes comme les enfants. Harold Lloyd a un physique de "jeune premier" avec des lunettes, est plutôt bien habillé, et durant toutes ses (més)aventures, il ne perd rien de son assurance. Il n'est jamais une victime, il ne se laisse pas "démonter" comme on dit. Il se tire avec brio de toutes les situations. Harold Lloyd a créé un personnage très différent de Chaplin, de Buster Keaton ou de Laurel et Hardy.

27 juin 2008

La femme aux cigarettes - Jean Neguslesco

J'ai vu récemment La Femme aux cigarettes (Road House) (1948) de Jean Negulesco dans le cadre d'un hommage à Richard Widmark (récemment disparu, voir mon billet du 03/04/08). Très beau film noir en noir et blanc avec dans les rôles principaux Ida Lupino et sa belle voix rauque, Cornel Wilde, Celeste Holm et Richard Widmark. Jefty (Richard Widmark) est propriétaire d'un bar relais avec bowling et cabaret dans la région de Chicago, pas très loin de la frontière canadienne. Après quelques jours d'absence, il revient en compagnie de Lily Stevens (Ida Lupino) qui est chanteuse occasionnelle. Il est tombé amoureux de cette femme, qui en préfèrera un autre en la personne de Peter Morgan (Cornel Wilde), gérant du bar et ami de Jefty. D'ailleurs, on peut dire de façon triviale qu'elle le drague au cours d'un pique-nique. Avant de succomber aux avances de Lily, Peter essaie de la convaincre de repartir d'où elle est venue car Jefty est coutumier du fait de ramener avec lui des jeunes femmes dont il tombe (éventuellement) amoureux et cela risque de mal finir. Mais ça y est, Lily et Peter décident de s'enfuir tous les deux lors d'une absence de Jefty. Celui-ci voulait justement faire sa demande en mariage à Lily. Fou de rage et réagissant comme un enfant gâté, Jefty fait croire que Peter lui a dérobé 2000 US dollars et le fait arrêter par la police. Avec Lily, Peter se retrouve dépendant de Jefty, qui se porte garant de lui pour lui éviter la prison mais surtout pour le contrôler et l'humilier. Bien entendu, Lily et Peter ne peuvent supporter longtemps cette situation et avec l'aide de Susie Smith (Celeste Holm), la comptable du bar, ils décident de partir au Canada. Jefty les poursuit et cela finira mal pour l'un d'entre eux. Je voudrais faire une remarque sur Ida Lupino et son rôle dans le film. C'est la deuxième fois que je la voyais en tant qu'actrice. J'ai aussi entendu parler d'elle comme réalisatrice, elle a été une des pionnières à Hollywood. Pour en revenir au rôle, cela m'a fait une étrange impression.  On sent que l'actrice est une femme forte qui serait capable de se défendre toute seule alors que dans le film, elle subit son sort pratiquement sans réagir. C'est le rôle qui le veut mais j'aurais aimé que ce soit elle qui affronte Jefty. Cornel Wilde (Peter Morgan) paraît terne à côté d'elle. Et puis, moi qui suis très sensible aux intonations de voix, Ida Lupino en avait une, grave et très sensuelle. Quant à Richard Widmark, il joue le genre de personnage anthipathique et dérangé qui l'a rendu célèbre dans Carrefour de la mort d'Henry Hathaway (1947).

1 juin 2008

L'or du Hollandais - Delmer Daves

Ce film dont le titre original est "The badlanders" (1958) vient de ressortir à Paris dans une salle. Pour ma part, je ne le connaissais pas. Mais après vérification, j'ai constaté qu'eeguab l'avait chroniqué dans un billet. L'histoire commence au pénitentier de Yuma en Arizona en 1898. Grâce à un concours de circonstances, Mc Bain (Ernest Borgnine) qui avait commis un meurtre et Peter Van Hoeck, "le Hollandais" (Alan Ladd) sont libérés le même jour. Van Hoeck propose à Mc Bain de l'accompagner dans une ville (Prescott) que tous les deux connaissent, l'un parce qu'il y a été spolié de ses terres, l'autre parce qu'une mine d'or l'attend. Ce film est a posteriori un "remake" d'Asphalt Jungle (Quand la ville dort) de John Huston (tourné en 1951, avec Marilyn Monroe qui débutait, Sam Jaffé et Sterling Hayden). Adapté d'un roman de William Burnett, et malgré les réserves d'eeguab, je trouve l'Or du Hollandais, bien que film mineur, très sympathique. Les deux héros (l'un géologue et l'autre fermier) vont escroquer des plus malhonnêtes qu'eux. Et ils y arrivent. Cela finit très bien pour eux. Je suis d'autant plus indulgente pour ce film distrayant sans temps mort que je venais de voir pendant 3h30, deux des trois parties (j'ai "zappé" la troisième) de l'Orestie d'Eschyle au théâtre de l'Odéon, mise en scène par Olivier Py, avec Agamemnon qui arrive en DS et des acteurs qui crient (plutôt que disent) leur texte. L'or du Hollandais a été ma bouffée d'oxygène et cela m'a bien reposée.

7 mai 2008

Monkey Business - Norman Mc Leod

J'ai vu Monkey Business (Monnaie de singe, 1931), mon premier film avec les Marx Brothers, avec mon ami, parce qu'il fallait que nous utilisions des places de cinéma du réseau Action avant leur date de péremption. Franchement, je trouve que ce film a mal vieilli. Et puis, il faut vraiment être anglophone pour pouvoir savourer les jeux de mots: les dialogues vont à toute allure, bien trop vite pour que les sous-titres traduisent tout. L'histoire se résume à une suite de saynètes: 4 passagers clandestins sur un bateau de croisière (Groucho, Harpo, Chico et Zeppo Marx) vont y semer le trouble. Le film se finit en queue de poisson plutôt abruptement dans une grange avec une vache (je n'exagère pas). Les deux seuls moments de grâce sont les deux prestations musicales d'Harpo et Chico (à la harpe et au piano): quel talent! A part ça, je dirais qu'aujourd'hui, c'est plutôt un film pour cinéphiles qui veulent compléter leur connaissance du cinéma qu'autre chose.
Petite anecdote: il n'y avait pas beaucoup de monde dans la salle - dernière nous, une petite famille dont j'ai l'impression qu'au moins l'un des jeunes enfants s'est endormi pendant le film, et presque personne n'a ri.

19 février 2008

Assurance sur la mort - Billy Wilder

Barbara Stanwick et Fred Mc Murray sont les héros de ce film (récemment chroniqué par Jade). Assurance sur la mort (Double indemnity) de Billy Wilder (1944) est tiré d'un roman de James M. Cain qui est aussi l'auteur du Facteur sonne toujours deux fois. Dès que le film commence, on sait déjà comment il finit. Walter Neff (Fred Mc Murray), agent d'assurances depuis au moins 11 ans, raconte sa mésaventure sur un magnétophone à l'intention de son collègue Barton Keyes (Edward G. Robinson). Neff a tué un homme pour s'assurer et une femme et de l'argent (100 000 dollars). Au bout du compte, il ne récupère ni l'une, ni l'autre (là, nous en sommes dans les 6 premières minutes du film). L'histoire est un long flash-back. Neff, à l'occasion d'un démarcharge à domicile pour renouveler une assurance, tombe instantanément amoureux d'une femme, Phyllis Dietrichson (Barbara Stanwick), blonde fatale s'il en est. Elle est mariée à un homme qu'elle n'aime pas (dit-elle). Avec sa complicité, Neff échafaude un plan pour se débarrasser du mari en faisant croire à un accident de chemin de fer. En effet, le mari (pas sympathique, il est vrai) a contracté, "à l'insu de son plein gré", une assurance avec une clause de double indemnité en cas d'accident (de train par exemple). Malheureusement, le crime commis (hors champ), Neff a le pressentiment que tout va aller mal. Et effectivement, il se retrouve le dindon de cette farce tragique où l'on se rend compte que Phyllis est une "garce" et que Neff, lui-même, est un meurtrier de sang-froid. La réalisation de Billy Wilder (auteur aussi du scénario adapté) fait de ce long métrage un des chefs-d'oeuvre du 7ème art. Les réalisateurs d'aujourd'hui devraient s'en inspirer. A la différence du crime commis, la mécanique du scénario est sans défaut, tout va à toute allure sans temps mort. La superbe musique de Milos Rosza complète la qualité de l'ensemble. Merci à Jade de m'avoir fait penser à revoir ce film.

15 février 2008

La flibustière des Antilles - Jacques Tourneur

Anna of the Indies (titre original à Hollywood du film de Jacques Tourneur en 1951) est un film où le pirate... est une femme. Je ne connaissais pas cette oeuvre, mais, grâce au DVD, cette lacune est réparée. Tous les ingrédients du film de pirates y sont: la mer des Caraïbes, les beaux bateaux (pareils à celui de l'ancêtre du Capitaine Haddock), une jolie musique qui accompagne très bien l'histoire, des combats à l'épée et des abordages au canon. Je ferai un aparté sur le mot "flibustier". Selon le "Petit Robert", on a donné le nom de "flibustiers" aux aventuriers de l'une des associations de pirates qui aux 16ème, 17ème et 18ème, écumaient les côtes et dévastaient les possessions espagnoles en Amérique. Pour en revenir à l'histoire, Anne (Jean Peters), "élevée" par le pirate Barbe Noire, est le capitaine Providence du "Sheba Queen" (La Reine de Saba). Elle est la seule femme sur le bateau parmi tous ces hommes qui lui obéissent au doigt et à l'oeil. De plus, ce n'est parce qu'elle est une femme qu'elle a plus de pitié au moment des abordages et du partage des butins. Même les prisonniers qui se sont rendus sont jetés par-dessus bord. Cependant, quand elle trouve dans le dernier bateau attaqué un marin mis aux fers à fond de cale (le beau Louis Jourdan), Anne l'épargne pour cette fois car elle a le coup de foudre. C'est une première pour elle. L'espace d'une scène avec une robe jaune-doré, elle se métamorphose en vraie femme. Mais Anne connaît les affres de la jalousie (le traître faux prisonnier et vrai capitaine LaRochelle est déjà marié) et elle veut se venger... Ce film, sans autre prétention que de distraire et sans temps mort, peut être vu par tous les publics. Comme d'habitude, je ne raconterai pas la fin. En revanche, je conclurai en disant que le personnage d'Anne dans La Flibustière des Antilles a été inspiré par deux femmes-pirates qui ont réellement existé : Anne Bonny et Mary Read.

1 décembre 2007

Bijoux de la comédie américaine (3)

Pour finir ma trilogie subjective, "the Last but not least", La Garçonnière (The Apartment) de Billy Wilder (1906-2002), film en noir et blanc de 1960 avec les décors d'Alexandre Trauner, est un chef-d'oeuvre (je ne lésine pas sur le terme). C.C. "Bud" Baxter (Jack Lemmon), employé dans une grande entreprise située dans un building de New-York, est amené à prêter son appartement (sa garçonnière) à des supérieurs hiérarchiques qui lui promettent monts et merveilles, en particulier de l'avancement. Il doit gérer un agenda pour ne pas commettre d'impairs. Et bien évidemment, le pauvre Bud se trouve souvent à la porte dehors, le soir, quand ce n'est pas la nuit, pendant que ses "chefs" prennent du bon temps avec des représentantes du sexe féminin. Et on ne peut pas dire qu'il en soit remercié. Dans cette société, les ascenseurs jouent un certain rôle grâce à une liftière, Fran Kubelik (Shirley Mc Laine). Cette charmante jeune femme va croiser de plus en plus le chemin de Bud. Je ne dévoilerai pas la fin que tout le monde devinera peut-être. Mais avant d'y arriver, on aura pu admirer la superbe mécanique bien huilée du scénario et la mise en scène à la hauteur de Billy Wilder. Un classique à voir et à revoir. On ne s'en lasse pas.
J'ai choisi ces trois films sans raison particulière (mais les ai rangés dans un certain ordre), les trois histoires se passent à New-York, ville que j'adore, et j'aime beaucoup tous les acteurs. Ces films sont sans prétention et ne sont là que pour distraire.

28 novembre 2007

Les bourreaux meurent aussi - Fritz Lang

Ressorti dans une salle à Paris, le 24 octobre dernier, je viens de voir Les bourreaux meurent aussi (Hangmen also die) de Fritz Lang, aussi scénariste du film avec Bertold Brecht. Le film date de 1943 et raconte la traque de l'assassin de Reinhard Heydrich, protecteur de Bohême-Moravie, dauphin d'Hitler. Dans la réalité, le meurtre fut commis le 27 mai 1942 par la Résistance Tchèque. Filmé en noir et blanc avec des vues de Prague de cette époque, les Allemands parlent allemand et les Tchèques (joués par des acteurs anglo-saxons) parlent anglais. L'histoire commence juste avant que Reinhard Heydrich, surnommé "Le bourreau", ne soit assassiné (même le bourreau meurt). L'acteur qui joue Heydrich est une caricature du vrai, accentuée par des lèvres que l'on devine écarlates comme s'il avait mis du rouge à lèvres. Les autres Allemands, la plupart de la Gestapo, ont vraiment la tête de l'emploi. Suite à l'attentat, des Tchèques sont pris en otages et fusillés les uns après les autres en attendant que le vrai meurtrier soit arrêté. Ce dernier est un chirurgien que l'on voit dès le début du film en train de fuir. Il est recueilli par une famille. Il se fait appeler Vanek mais son vrai nom de famille est Svoboda (Liberté) en langue tchèque. Tout un symbole. Grâce à la population praguoise, un autre Tchèque, qui s'avère être un traître à son peuple, servira de bouc-émissaire et sera exécuté. Tout est bien qui finit (presque) bien pour Fritz Lang. Dans la réalité, le village de Lidice sera rasé de la carte. Toute la population sera exécutée ou déportée. Puis d'autres représailles suivront: plus de 1000 personnes en seront les victimes. Quand Fritz Lang a réalisé le film, la Seconde Guerre Mondiale allait durer encore deux ans.

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