Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Dasola
Le blog de Dasola
Archives
Derniers commentaires
Challenges terminés

Pour les challenges de l'année en cours, 
voir colonne de droite

litterature francophone
24 juin 2007

Le dictateur et le hamac - Daniel Pennac

Suite à mon billet du 18 juin 2007, je voudrais évoquer le dernier roman en date de Daniel Pennac, le Dictateur et le hamac, hommage non dissimulé au Dictateur de Charlie Chaplin, où celui-ci joue Hinkel (le dictateur) et un barbier (sosie du dictateur). Daniel Pennac, à l'occasion d'un séjour au Brésil, a pris l'habitude de se prélasser sur un hamac. Son inspiration lui fait imaginer qu'un dictateur sud-américain, dans les années 20, forme un sosie pour que celui-ci le remplace à l'occasion, et même définitivement. Ceci fait, le dictateur part en Europe. Le sosie à son tour forme un sosie à son image. Cela fait, lui aussi s'enfuit mais cette fois-ci aux Etats-Unis. En tout, il y aura 4 sosies dont des jumeaux. L'histoire est particulièrement centrée sur la vie que mènera le premier sosie qui, après un long périple pour atteindre la côte sud-américaine, s'embarquera sur un paquebot. Il fera carrière aux Etats-Unis en devenant la doublure de Rudolph Valentino. Il mourra presque heureux en assistant à une projection du Dictateur dans un cinéma de Chicago en 1940. Le périple de ce sosie n'est cependant qu'une partie du livre. De nombreuses péripéties surviennent, les histoires sont haletantes, l'écriture est toujours fluide et en ce qui me concerne, après une longue incursion dans la tribu Malaussène, j'ai découvert un autre Daniel Pennac. J'en suis ravie.

18 juin 2007

La saga Malaussène (suite et fin provisoire)

Monsieur Malaussène, Des Chrétiens et des Maures, Aux Fruits de la Passion terminent pour le moment la saga Malaussène. Beaucoup de personnages, du flic à la nonne, gravitent autour de cette famille, dans le quartier de Belleville. On est parfois dans l'invraisemblable mais c'est écrit avec une telle maestria que l'on pardonne tout à Daniel Pennac. J'ai ri toute seule et les personnages sont si attachants qu'on croirait qu'ils existent vraiment. A la dernière page, on regrette déjà de les quitter et on voudrait crier comme au spectacle : encore ! encore ! Merci M. Pennac qui a vraiment le don de raconter des histoires. J'en parlerai dans un prochain billet pour commenter un autre roman de cet écrivain.

12 juin 2007

La belle lurette - Henri Calet

Henri Calet (1904-1956) n'est pas un écrivain très connu et, après sa mort, il est tombé dans l'oubli. Dans les années 80, certains jeunes écrivains l'ont découvert ou redécouvert. Olivier Adam dans Falaises aux Editions de l'Olivier (2005) lui dédie son roman. D'Henri Calet je viens de terminer La belle lurette parue en 1935 et rééditée dans la collection L'Imaginaire Gallimard. C'est plus ou moins autobiographique. Le récit est à la première personne. Dans le roman, le narrateur Henri naît le 14 juillet 1902 d'une mère Sophie, faux-monnayeuse et, d'un père, sans boulot fixe, buvant un peu. Avec cette hérédité, souvent malade, mis en pension, il a vécu la première guerre mondiale à Bruxelles en Belgique avec sa mère, le père ayant disparu. Cette chronique, aussi misérabiliste et triste qu'elle peut paraître, ne l'est pas. Henri prend la vie comme elle vient et il profite au mieux. Le vocabulaire est souvent cru avec des tournures de phrases poétiques. J'ajouterai que la belle lurette du titre n'est pas employée pour dire "il y a bien longtemps". L'expression est employée deux fois où lurette a sa signification première d'heurette (diminutif d'heure) (Le Petit Robert). La première, au début du livre, quand les parents déménagent en pleine belle lurette et, la deuxième fois, dans la dernière phrase du livre : "Le chômage et les cris dans la crise, ce n'est plus la belle lurette". La belle lurette compte 168 pages et se lit très vite et agréablement.

5 juin 2007

Ouest - François Vallejo

Je m'interroge. Ouest de François Vallejo (Editions Viviane Hamy), que j'ai acheté depuis 8 mois, vient de recevoir le Prix du Livre Inter 2007, lundi 4 juin 2007. Peu après l'achat, j'en ai lu 128 pages et je me suis arrêtée. Je n'ai pas pu continuer. Ni l'histoire, ni le style ne m'ont accrochée, je ne sais pas pourquoi. J'ai même failli le revendre. Les critiques sont bonnes, il a même été en lice pour certains prix littéraires 2006. Le prix du Livre Inter est décerné par un jury de lecteurs comme vous et moi. Ouest est sur ma table de nuit depuis tout ce temps. Peut-être arriverai-je à le lire en entier cette fois-ci, rien n'est moins sûr.

5 mai 2007

Le Masque et la Plume - Le livre

Suite à mon billet du 11 février 2007, sur l'émission radiophonique Le Masque et la Plume, j'avais omis de mentionner que, pour fêter ses 50 ans, un livre hommage était paru, accompagné de deux CD sur lesquels quelques morceaux d'anthologie avaient été gravés. Notamment, l'intervention hilarante (et je pèse mes mots) du brillant et regretté Jean-Louis Bory critiquant le Livre de la Jungle de Walt Disney. Suite à cette publication, les éditeurs ont eu l'idée très sympathique de faire une édition, Le Masque et la Plume - cinéma, littérature, théâtre... Une année de passions et de polémiques (Les Arènes-France Inter), désormais annuelle, des meilleurs moments de l'émission sur l'année passée. Cela consiste à retranscrire in extenso chaque intervention des critiques sur tel ou tel film, ouvrage ou pièce de théâtre. Des encarts sont ajoutés pour mettre en exergue certains moments forts. Pour les personnes qui connaissent et aiment l'émission, cette petite piqûre de rappel ne peut être qu'un plaisir. Je conseille vivement.

25 avril 2007

Racines amères - Claude Amoz

Je viens de lire un recueil de 11 nouvelles, Racines amères de Claude Amoz (parues aux Editions de poche Rivages/noir). Cet auteur, que je ne connaissais pas, je l'ai découvert grâce à M. C. Le Nocher alias le blogueur http://suspense.aceblog.fr (1). Chaque nouvelle fait entre 5 pages (les plus courtes) et 20 pages et met en scène des gens ordinaires dont on apprend qu'ils ont un passé souvent douloureux. Les deux conflits mondiaux (1914-1918, 1939-1945) ainsi que la guerre d'Algérie ont joué des rôles importants, ou alors, au sein d'une famille, une tragédie domestique est survenue. Ces nouvelles montrent que même dans le présent, le passé est toujours là, ou bien alors, il ressurgit d'un moment à l'autre. Très bien écrit, ce recueil donne envie de découvrir d'autres oeuvres de cet auteur qui est une femme. Son nom de plume, Claude Amoz, est un pseudonyme.

(1) Ce blog ayant disparu au 3ème trimestre 2007, Claude Le Nocher en a recréé un en janvier 2008: http://action-suspense.over-blog.com.

14 avril 2007

Romans policiers (suite)

Certains romanciers français comme Thierry Jonquet, par exemple, vaudraient la peine d'être adaptés au cinéma : Moloch, Les Orpailleurs et Mon vieux (que j'ai fait connaître à un ami qui m'est très cher) donneraient d'excellents films. Et, à mon avis, beaucoup mieux que ceux de Jean-Christophe Grangé que je n'aime pas du tout. Les Orpailleurs a déjà été tourné pour la télévision dans le cadre d'un téléfilm (que je n'ai d'ailleurs pas vu), et donc pourquoi pas sur grand écran. Thierry Jonquet sait très bien se servir de situations réelles pour écrire de la fiction. L'intrigue de Mon vieux se déroule en 2003, en pleine canicule à Paris et de nombreuses personnes âgées et moins âgées ont succombé. Le père du narrateur sera l'une des victimes. De la même façon, Georges-Jean Arnaud, que j'ai découvert il y a quelques années, a situé d'excellentes énigmes policières dans le Paris de 1830. 6 volumes racontent les enquêtes des jumeaux Hiacynthe et Narcisse Roquebère. Chaque enquête pourrait faire l'objet d'un long-métrage. Le roman de Fred Vargas (1), Pars vite et reviens tard, vient juste d'être adapté à l'écran avec des critiques mitigées, du fait que l'univers particulier de l'écrivain ne se retrouvait pas à l'écran. N'ayant pas lu cet auteur, je ne peux pas juger mais, au moins, saluons Régis Wargnier d'avoir essayé. D'autant plus que le film est plutôt plaisant à regarder, l'intrigue se situant dans un Paris que je connais bien. Brigitte Aubert est une autre romancière dont un des romans, Transfixions, est devenu Mauvais genres de Francis Girod (2001) avec Robinson Stevenin. Le genre policier convient très bien au 7ème Art.

(1) Et non Maud Tabachnik comme je l'avais indiqué par erreur, j'ai corrigé suite au commentaire de Neil ci-dessous.

30 mars 2007

Daniel Pennac (suite)

Après le succès mérité d'Au bonheur des ogres, Daniel Pennac a continué d'écrire sa saga de la tribu Malaussène composée de Benjamin, Julie, Louna, Thérèse, Clara, le Petit et Julius le chien épileptique qui sent mauvais et quelques autres. Les deux opus suivants que je viens de lire sont La fée Carabine et La Petite marchande de prose (Prix du livre Inter 1990). Ce troisième volet ayant été adapté à la télévision, il est dommage que les autres ne l'aient pas été. Que dire à part que ce sont encore et toujours de vrais bonheurs de lecture! Daniel Pennac situe ses livres dans des arrondissements de Paris qu'il semble bien connaître : le 11ème et le 20ème. La famille Malaussène vit dans une quincaillerie reconvertie en habitation. Au fil des romans, des personnages viennent s'ajouter à cette famille complètement déjantée. Dans ces histoires, les héros sont confrontés à des crimes, des tentatives de meurtre, des flics. Les héros de l'histoire vont connaître l'amour tour à tour. Il y a du suspense. Le style de l'écrivain (prof de Lettres en collège jusqu'à récemment) est remarquable et ses livres se lisent sans effort. Merci Monsieur Pennac.

16 mars 2007

Comment parler des livres que l'on n'a pas lus - Pierre Bayard

Difficile de parler de Comment parler des livres que l'on n'a pas lus qui est un essai très érudit et dont le style est complexe, ce qui le rend, à mon avis, peu accessible à des lecteurs lambdas. On ne peut pas le survoler, chaque phrase et chaque mot sont importants. L'auteur, Pierre Bayard, s'appuie sur des exemples d'oeuvres littéraires différentes pour expliquer que l'on peut parler de livres que l'on n'a pas lus, que l'on a oubliés, que l'on ne connaît pas, dont on a entendu parler. Il parle de "bibliothèque collective", "bibliothèque intérieure" et "bibliothèque virtuelle", de "livres-écrans", "livres intérieurs" et "livres-fantômes". En revanche, cet ouvrage donne envie de lire ou de relire les livres évoqués comme Je suis un chat de Soseki, Illusions perdues de Balzac, le Troisième homme de Graham Greene, les livres de David Lodge, et Le Nom de la rose d'Umberto Eco.

4 mars 2007

Henri Troyat

Henri Troyat, disparu vendredi soir, 2 mars 2007, à l'âge de 95 ans, est un écrivain que j'ai découvert sur les conseils de ma mère, il y a plus de vingt-cinq ans. Je ne connaissais pas toutes ses oeuvres mais je conseille à toutes et tous de lire ses cycles romanesques : Tant que la terre durera (1947), Les Semailles et les moissons (1953), La lumière des Justes (1959) et les Eygletières (1965). Ils sont disponibles aux éditions Pocket. Ce sont des livres que l'on lit d'une traite, ils sont tous très bien écrits. Ils font aimer la lecture. A recommander à toutes les générations. 

2 mars 2007

Au bonheur des ogres - Daniel Pennac

Quelqu'un qui m'est très cher m'avait offert, il y a quelques mois, Au bonheur des ogres de Daniel Pennac (1985) collection Folio Gallimard, que j'avais commencé à lire et que j'avais laissé tomber au bout de vingt pages ; je ne comprenais pas ce que je lisais. Je viens de le reprendre et miracle, j'ai lu les 286 pages en 5 heures. J'ai énormément aimé. Le style et la langue peuvent au début, comme pour moi, décontenancer mais au fur et à mesure, le talent de Daniel Pennac est évident dans son écriture de la langue française en jouant avec les mots. Le style est fluide. On est captivé par l'histoire de Benjamin Malaussène et de ses différents demi-frères et soeurs de la même maman mais de papas tous différents et inconnus. Ben est "bouc émissaire" dans un grand magasin: officiellement au contrôle technique et il est en fait payé pour se faire "engueuler" quand un client a eu un problème avec un produit acheté dans le grand magasin. Des attentats à la bombe se produisent dans ce lieu et il est chaque fois aux premières loges et parfois blessé. De témoin, il devient suspect. Après 6 attentats, l'affaire sera résolue, Ben disculpé. On apprendra que ces attentats ont une origine lointaine remontant à la seconde guerre mondiale. Les ogres du titre ont une importance. Les ogres sont connus comme mangeurs de petits enfants. Ici les victimes des attentats ont été des ogres mais d'une autre manière, plus sordide. Puis, je suppose que le titre fait référence au roman d'Emile Zola Au bonheur des Dames qui se passe aussi dans un grand magasin. Enfin Ben, pour endormir son petit frère, lui invente des histoires d'ogres. Je recommande vivement ce roman qui garde son suspense jusqu'au bout.

16 février 2007

Lignes de Faille - Nancy Huston

Je viens juste de terminer Lignes de Faille de Nancy Huston, prix Fémina 2006 (Prix mérité). C'est un très beau roman bien écrit en 4 chapitres, chaque narrateur a entre 6 et 7 ans avec le langage d'enfant de cet âge. On remonte le temps : 2004, 1982, 1962 et enfin 1944-45. Chaque narrateur est fils ou fille du narrateur suivant. C'est un livre sur le souvenir et la mémoire avec le passé douloureux de la 2ème guerre mondiale (je ne dirai rien de plus). J'avais beaucoup apprécié du même auteur Instruments des ténèbres paru en 1996 et prix Goncourt des lycéens. Je le recommande vivement.

8 février 2007

Une exécution ordinaire - Marc Dugain

Après la Malédiction d'Edgar, roman qui relatait une histoire de l'Amérique sous le règne, si je puis dire, du redoutable Edgar J. Hoover, patron du FBI pendant plus d'un demi-siècle, dans Une exécution ordinaire, Marc Dugain nous plonge dans l'histoire de la Russie depuis juste avant la mort de Staline jusqu'à nos jours en mettant en scène une famille, sur trois générations voire quatre. Le récit commence en 1952, la mère du narrateur est urologue et elle a un don de guérisseuse avec les mains. Sa réputation arrive jusqu'à Staline qui n'a plus que deux ans à vivre. Les grandes "purges" ont déjà eu lieu. Par force, elle devient la guérisseuse du chef d'Etat mais dans le plus grand secret. Sa vie est bouleversée. Elle se sépare de son mari. Le narrateur ne naîtra que bien des années après ces événements, sa mère s'étant réconciliée entre-temps avec son mari. Ce même narrateur, Pavel, est devenu professeur à l'âge adulte. Il s'est marié et a deux enfants: un garçon et une fille. Le récit continue et on apprend que Pavel va toucher une grosse indemnité, qu'il a le droit à un grand appartement à Saint-Pétersbourg et qu'il prend sa retraite alors qu'il est encore très jeune. Pourquoi ? C'est vers la fin du livre que l'on apprend qu'une tragédie a eu lieu. Marc Dugain s'est inspiré de l'histoire du Koursk, Oskar dans le livre, le sous-marin nucléaire dans lequel plus de 120 jeunes sous-mariniers sont morts suite à une explosion non identifiée de l'avant du bateau en 2000. Il semble qu'ils auraient pu être sauvés, mais les autorités russes ont refusé pendant plusieurs heures que des sous-marins occidentaux s'approchent de l'épave. Plusieurs versions ont circulé: une torpille a explosé, un sous-marin américain a percuté Oskar. Il semblerait plutôt que c'est le manque d'entretien des pièces du sous-marin, les fuites diverses et variées qui ont provoqué le drame. Poutine, Plotov dans le livre, est décrit comme responsable du fait que l'on ne porte pas secours assez vite aux éventuels survivants, il ne faut pas de témoins. La Russie, après avoir connue le communisme pendant plus de 70 ans, vit dans un régime où la corruption est partout, tout est à vendre et à acheter même les pièces détachées de sous-marins. Le constat que Marc Dugain fait de la Russie actuelle semble assez consternant. 

PS du 19/02/2010: Marc Dugain vient d'adapter lui-même une partie de son livre au cinéma (cf. mon billet de ce jour).

20 janvier 2007

Les Thibault - Roger Martin du Gard

Certaines personnes doivent avoir peur de la longueur du roman Les Thibault de RMdG, et bien ils ont tort. Quand on commence à le lire, on ne lâche plus. L'histoire se déroule de l'été 1914 et se conclut à la fin de 1918. Ce livre, pendant les deux tiers, est d'abord un excellent témoignage sur les prémices de la Grande Guerre, nous avons l'impression d'être les acteurs des événements qui se déroulent, RMdG a un grand talent de raconter une petite histoire dans la grande et quelle écriture! Les personnages du père, et des deux fils Antoine et Jacques aussi antinomiques que peuvent l'être deux frères sont attachants, nous nous sentons proches d'eux. Livre magnifique des années 20-30 que l'on relit très volontiers (ce qui a été mon cas).

10 janvier 2007

Jonathan Littell et les Bienveillantes

Je fais partie des lecteurs (trices) des 900 pages des Bienveillantes que j'ai lues en 3 semaines. Pendant cette période, le 5 octobre exactement, j'ai eu l'immense plaisir d'avoir une dédicace de l'auteur qui faisait une des 5 séances signatures faites en France. Cela s'est passé au Virgin Megastore, il y a eu une brève présentation par Laurent Bonnelli (disparu récemment), libraire au Virgin. Il y avait très peu de monde. J'ai été très étonnée ne m'attendant pas à avoir une dédicace si facilement. M. Littell est un monsieur très sympathique et simple, et quand je lui ai parlé, j'en étais à peu près vers les pages 300 de son roman au moment où il parle des langues du Caucase, je lui ai dit que je trouvais cela passionnant, il m'a répondu qu'il adorait ce sujet. Tout cela pour dire que son roman n'est pas parfait, il est peut-être trop touffu mais rien que pour les 20 premières pages qui sont absolument prodigieuses, c'est un livre qu'il faut avoir lu. Et j'ai appris beaucoup de choses. J'ai malheureusement découvert la "shoah" par balles. Il ne faut pas oublier que c'est un roman, et seulement un roman.

9 janvier 2007

L'élégance du hérisson - Muriel Barbery

L'élégance du Hérisson de Muriel Barbery qui se "dévore" en 2 jours max est un petit bijou à découvrir d'urgence. Sur le 1er bandeau de présentation il y avait inscrit le "QI de la concierge", ce qui est d'une bêtise crasse: c'est terrible de toujours associer le QI avec la culture. Maintenant, le bandeau indique seulement qu'il a eu le prix Georges Brassens 2006. Il aurait mérité un prix de plus. L'écriture et l'histoire sont une merveille d'intelligence et de sensibilité. Je ne dirai rien de l'histoire, c'est aux lecteurs de la découvrir. Il y avait longtemps que je n'avais lu un livre aussi bien écrit avec un style très fluide. A recommander absolument (Ed. Gallimard).

<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Le blog de Dasola
  • CINEMA, LIVRES, DVD, SPECTACLES, TV - BILLETS DE BONNE ET (parfois) MAUVAISE HUMEUR. Critiques et opinions sur films, livres et spectacles. [Secrétaire de rédaction et statistiques: "ta d loi du cine" (215 commentaires, du 17/01/07 au 14/04/24)].
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Newsletter
83 abonnés
Liens (en cours de mise à jour)

** INDEX AUTEURS (LITTÉRATURE), FILMS & REALISATEURS (CINÉMA) **

*** CHALLENGES DE L'ANNEE EN COURS ***


** LE SITE DU STATISTICIEN **


*** LIENS ***
(BLOGUEURS COMMENTANT SOUVENT LE MIEN)

  • = Dix blogueuses et blogueurs ayant fait au moins 500 commentaires chez dasola se présentent =
  • On crée un lien lorsqu'un blogueur a commenté au moins cinq billets en venant à (au moins) deux dates différentes sur ce blog. 
  • Une adresse de mail (xxx@yyy.fr ou com...) [non publiée!] est exigée par Canalblog pour enregistrer votre commentaire. 
  • Vous ne voyez pas tout de suite apparaître votre commentaire, car je dois d'abord le valider (cela peut prendre quelques heures)
CINÉMA (22 blogs en activité)

DIVERS - CULTURE (57 blogs en activité)

LIVRES (69 blogs en activité)

QUELQUE TRISTESSE

QUELQUES BLOGS DÉSORMAIS EN PAUSE (À MON GRAND REGRET)

QUELQUES INFIDÈLES (NE ME RENDENT PLUS MES COMMENTAIRES...)

QUELQUES INTROUVABLES (BLOGS SUPPRIMÉS OU DISPARUS?)

SANS BLOG (COMMENTATEURS SUR LE MIEN)

STATISTIQUES, INFORMATIONS, RECORDS (DEPUIS LA CRÉATION DU BLOG)

  • * Blog créé le 09/01/2007, transféré sur Canalblog en juin 2007, migré à l'insu de son plein gré sur l'outil Overblog en février 2024 *
  • 2707 billets (au 28/04/24), dont tous ont eu au moins un commentaire
  • 33 176 commentaires (au 27/04/24 [+ 6 [anciennement 203] "égarés" lors de la migration"]) [dont 261 dasola] par au moins 1276 personnes, dont 106 (re)venues en 2024
  • 407 blogueurs [dont 156 actifs en 2024] m'ont fait au moins 5 et jusqu'à 1210 (au 22/04/2024) commentaires (voir ci-dessus)
  • Abonnés (être prévenu à chaque nouveau billet publié sur le blog): 77 au 07/03/2024 (via "Newsletter" ci-dessus)
  • Billet commenté par le plus de personnes: 77 commentaires par autant de commentateurs/trices (billet du 09/01/2014)
  • Billet comptant le plus de commentaires: 123, par 46 commentateurs/trices différent(e)s (billet du 10/06/2023)
  • Record de commentaires en 1 an de date à date par 1 même blogueur-euse: 146 par DocBird (du 15/07/22 au 14/07/23)
  • Record de commentaires en un mois: 355 en janvier 2014
  • Record de commentaires en une année civile (même blogueur-euse): 143 par Manou en 2023
  • Record de commentaires en une journée: 44 le 09/04/2009
  • Records de nouveaux commentateurs en un mois: 24 (dont 22 blogueurs) en mai 2008 et mars 2009
Pages