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Le blog de Dasola
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7 juin 2010

Voyage à New York

Comme mes fidèles lecteurs l'avaient lu, je suis partie et revenue d'un séjour de 7 jours dans ma ville de prédilection après Paris: New York. Cela faisait la 16ème fois que j'y allais (après une interruption de presque 5 ans). Ma première incursion dans la "grosse pomme" remonte à 1988. Cette année (2010), j'ai profité pleinement de mon séjour. J'ai eu la chance d'avoir un temps et une température (presque) idéaux. Que dire de New York et plus précisément de Manhattan qui est une île? C'est une ville vivante qui ne dort jamais (preuve en est Times Square illuminé toute la nuit). J'arrive toujours à découvrir des endroits que je ne connais pas. J'ai été aidée pour ce faire par un petit guide Gallimard (Cartoville New York): clair, concis et fiable. J'apprécie les grands trottoirs pour marcher. New York se visite le mieux à pied. Je ne suis pas retournée dans les musées déjà visités comme le MoMa (Museum of Modern Art) ou le Met (Metropolitan Museum of Art). Mais j'ai découvert le musée de Brooklyn qui possède une belle collection d'objets africains et d'antiquités égyptiennes. Attenant à ce lieu, vous pouvez aller au jardin botanique très beau en cette saison: je conseille le jardin Shakespeare et la roseraie. Dans Manhattan même, je ne suis pas retournée à Soho, Tribeca et Greenwich village mais j'ai flâné dans le quartier chinois (Canal Street) et Little Italy (Mulberry Street). Je reviens systématiquement sur Union Square (Broadway et 14ème rue). J'ai pris à nouveau beaucoup de photos d'immeubles caractéristiques et dans la 61ème rue est, j'ai visité une maison construite en 1799 (année de la mort de G. Washington) qui est devenue musée en 1988: Mount Vernon Hotel (Un musée de 9 pièces au mobilier du XIXème siècle dans une ancienne auberge qui est l'une des plus belles demeures new-yorkaises encore intacte). J'en ai profité pour admirer le pont de Queensboro (l'un des célèbres ponts P1000890 (avec ceux de Brooklyn et Manhattan) qui relient Manhattan au continent). Je ne me lasse pas de voir le "Flatiron" P1000811, immeuble en forme de fer à repasser qui fait l'angle de Broadway et de la 5ème avenue. Et l'Empire State Buiding n'en finit pas de dominer le "midtown" de Manhattan. Concernant "Ground Zero", un chantier a repris: c'est impraticable. On ne voit rien. Depuis 9 ans, la station de métro"Cortland" qui desservait les Tours est "temporairement" fermé au public. La salle des marchés dans Wall Street n'est plus accessible au grand public. Tout est barricadé avec contrôle sévère. P1000854 Pour les néophytes, le métro de New York est rapide et on se repère facilement pour les directions quand on sait que "uptown" veut dire que les rames vont vers le Nord de l'île ou le quartier du Queens et que "downtown" signifie que les rames se dirigent vers le sud de l'île de Manhattan et Brooklyn. J'ai même fait un long parcours jusqu'à Coney Island au sud de Brooklyn: la plage à New York où l'on trouve la célèbre roue "Wonder Wheel" qui vient de fêter ses 90 ans, rendue célèbre grâce au film The Warriors (Les guerriers de la nuit) de Walter Hill. P1000901 Le quartier est en pleine rénovation, mais pour le moment, il donne une impression d'abandon: dommage!

Je voudrais ajouter que New York est une ville chère. J'ai vraiment trouvé une augmentation significative de chaque chose. Le prix d'entrée des musées oscille entre 10 et 20 dollars. On ne peut pas vraiment manger à moins de 10 dollars pour un simple sandwich, une salade et une boisson, et il faut systématiquement ajouter à la facture la "taxe" de la ville qui se monte à plus de 8%. Cet inconvénient mis à part, New York vaut vraiment la peine d'être visitée, sans oublier qu'il faut assister au moins une fois à un spectacle de Broadway comme ce fut mon cas: j'ai eu le plaisir de voir Christopher Walken dans une pièce de théâtre, A behanding in Spokane. Très bien. Je compte bien revenir à New York une dix-septième fois. Voici, pour finir, le Carnegie Hall, grande salle de spectacle s'il en est. P1000884


13 mai 2010

Sur la trace du Méridien de Paris - Hommage à Arago

Avec mon ami, nous avons passé dernièrement deux dimanches après-midi à arpenter Paris d'une manière originale, c'est-à-dire en suivant une "oeuvre d'art" dans le champ de l'Art Street, conçue par l'artiste néerlandais Jan Dibberts dans le cadre du bicentenaire de la naissance d'Arago (cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Hommage_a_Arago). En fait, je ne connaissais pas du tout cette "ligne imaginaire", mais on nous a offert récemment en cadeau d'anniversaire un livre, Le Méridien de Paris (Une randonnée à travers l'Histoire), de Philip Freriks, traduit par Kim Andringa (éditions EDP Sciences / Observatoire de Paris). Sur les 17 kilomètres entre la Cité internationale au Sud et le Nord de Montmartre, on a pu nous voir marcher en regardant par terre, tout fiers de photographier chaque médaillon (en bronze) découvert (avec son numéro que nous griffonnions à côté), ou tout déçus face à un trou (plus de médaillon!), ou, pire, à un trottoir asphalté à neuf et "désaragoïsé". Il y a 16 ans, le projet prévoyait 135 médaillons. Certains semblent ne jamais avoir été posés? L'idée a été en tout cas copiée par la "Méridienne verte" en 2000, dont certains bornes sont proches de nos "Arago". Le livre donne quelques détails historiques ou anecdotiques sur le voisinage du méridien, ou indique quelques maisons ou monuments remarquables. François Arago avait sa statue pas loin de l'Observatoire de Paris, il ne reste plus que le socle. La statue a été fondue au cours de la deuxième guerre mondiale et n'a pas été remplacée.

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Voici la façade du socle avec simplement le nom et les dates de François Arago

  P1000726 Et voici le derrière du socle où l'on aperçoit l'un des médaillons encastré au milieu.

Malgré quelques approximations qui ont fait enrager mon ami, je recommande de se munir du livre et de partir pour la balade qui s'apparente à un jeu de piste. Si l'on prévoit de faire tout le trajet en une seule fois, peut-être vaut-il mieux partir du Nord: en sens inverse, la montée est rude sur la fin. Quand le Guide indiquait que le médaillon avait déjà disparu à sa dernière édition (2007), je ne me déplaçais même plus vers la droite ou la gauche pour un simple trou ou son absence. Mais, j'ai compté, on a fait une soixantaine de photos!

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Ceux qu'on a ratés, c'était parce qu'il aurait fallu visiter le Louvre (et l'on n'était pas un dimanche gratuit), ou qu'ils devaient être sous un étal de marché ou les pieds de consommateurs à une terrasse de café. Il y en a un au pied du Moulin de la Galette à Montmartre que l'on ne peut pas voir car fermé au public. Dernière anecdote, à Montmartre, cette voiture garée sur le trottoir en "stationnement interdit" pile sur le (dernier) médaillon à observer (encore heureux, à 20 centimètres près, si le pneu avait été dessus, nous ne l'aurions même pas repéré...).

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Et c'est aussi à Montmartre, rue Lepic, que nous avons fait une halte dans une boutique qui vend des vins et spiritueux (on a pris un jus de fruit!). La boutique s'appelle "La cave de Gaston Leroux" et elle est tenue par la propre petite-fille de l'écrivain qui était toute contente de nous en parler.
Nous avons fait une agréable promenade, pas trop fatigante et ludique. Je vous la recommande avant que d'autres médaillons disparaissent.

9 janvier 2010

700ème billet - 3ème bloganniversaire

Quoi?

Mon statisticien préféré m'a littéralement harcelée pour que ce 700ème billet coïncide avec le 3ème anniversaire de mon blog. Il m'a une fois de plus fourni plein d'éléments chiffrés. Sur l'année 2009 (je parle bien de l'année civile, du 1er janvier au 31 décembre), le nombre de billets publiés sur mon blog en 2009 a été de 178, avec quelques petites périodes de ralenti ou de pause, pas intégralement compensées par mes "billets intermédiaires" de jours pairs. Cet été, le fait de publier seulement un billet tous les 4 jours (éventuellement rédigé d'avance) m'a permis à la fois de penser à autre chose, ... et de continuer à donner de l'animation à mon blog. Je vous recommande le truc! Et je dois aussi ajouter que ce total comporte, pour la première fois, 2 billets de ta d loi du cine, qui sont passés plutôt inaperçus par rapport aux miens (16 commentaires à eux deux)? Triés par catégorie, il y aura eu: 97 billets Cinéma, 55 Livres, 18 Humeur, 4 Théâtre et 4 Divers / Culture, 1 Télévision... Et c'est tout! Ni Réalisateurs ni Acteurs/actrices en 2009.

Qui?

Cette fois-ci, je ne vois pas de raison de mettre dans ce billet l'ensemble de mes statistiques nominatives par blogueur, puisqu'elles sont tenues "en temps réel" dans la colonne de droite de mon blog (pour mémoire, à ce jour, 158 blogueurs m'ont fait au moins 5 et jusqu'à 167 commentaires). Je vais seulement citer Aifelle (qui a fait 103 commentaires en 2009, en commentant très régulièrement mon billet du jour), ainsi que Tinalakiller et Coming soonn, qui avaient découvert mon blog presque en même temps (respectivement les 9 et 10 avril 2009), et m'ont fait en moins de neuf mois 81 et 89 commentaires, en allant commenter beaucoup de mes anciens billets. Voilà donc ce qui est possible, pour de nouveaux lecteurs, en un an, en terme de "records" (mais le moindre petit commentaire qui salue mon travail me fait plaisir, bien sûr - et j'apprécie également d'être lue depuis 3 ans par certains).

Où?

Pour ce qui concerne la provenance des blogueurs/euses avec lesquel(le)s je suis entrée en rapport, j'essaie d'aller un peu à contre-courant en variant les fournisseurs d'accès. Mes "commentateurs" viennent de plus d'une trentaine de plate-formes différentes, même si les 4 plus fréquentes en cumulent déjà plus de 300 sur 517 (over-blog, canalblog, allociné, blogspot). J'essaye de minorer le poids (écrasant?) d'over-blog parmi les blogueuses littéraires, en en dénichant en priorité sur hautetfort, wordpress, blogspirit [plateforme payante?]...

Comment?

J'ai visité pour la 1ère fois un peu plus de 400 blogs [408 exactement!] en 2009. Mais je n'ai pas fait un commentaire à tous! Certains ne m'inspirent pas, ou bien il faut s'inscrire chez eux ou sur leur plate-forme de blog (ce que je n'aime pas trop faire). Je suis revenue sur plus de 600 [612] déjà visités et parfois commentés antérieurement sans qu'ils m'aient fait un commentaire... Ma méthode, depuis 3 ans? La régularité! Tous les jours ouvrables, j'ai une liste de 5 ou 6 blogs à visiter (qui ne sont pas encore venus me faire de commentaires). Mais rien que 5 ou 6. Pour le reste de mon "surf" quotidien, je (re)visite ceux et celles qui m'ont déjà commentée. Si aucun billet ne m'inspire, je ne dis rien. Je commente toujours de manière individualisée sur un billet donné, sur ce que je connais (lu ou vu). Si vous vous demandez comment les chiffres sont "suivis", c'est qu'il me trace, le statisticien. Il faut que je lui fasse des "rapports d'activité" et tout et tout - avec les blogs à ne pas me redonner. Je crois que son boulot de "gestionnaire de bases de données" déteint parfois.

Pourquoi?

En tout cas, avec ce total de 1020 blogs "prospectés", je trouve que nous avons de quoi nous enorgueillir par rapport au "travail" que cela représente. Mais il paye. Et, bien sûr, je suis retournée faire des centaines de commentaires à des blogueurs qui étaient venus commenter tel ou tels de mes billets. Je vois même parfois des blogs où, mois après mois, je suis presque la seule à laisser des commentaires. Ca me fait toujours plaisir que leur propriétaire me les rende poliment; pour le reste, je suppose donc qu'il ou elle n'ont peut-être pas envie, pour leur part, de se disperser en allant en visiter d'autres qui ne commencent pas par entamer le dialogue? Dommage, car ces blogs ont ainsi peu de chance de se faire connaître, quelles que soient leurs qualités. Je vais encore ressasser ce que j'ai déjà dit pour répondre aux recherches qui tombent chez moi par "comment faire vivre un blog": ce qui fonctionne, c'est la création du "lien intellectuel" sur des intérêts communs. Personnellement, je ne vais pas m'intéresser à quelqu'un qui me dit "je t'ai mis en lien, mets-moi dans les tiens!", s'il n'a pas marqué son intérêt réel pour ce que j'écris. Et je n'apprécie pas vraiment les (rares) com' "super, ton blog! Viens vite voir le mien".

Ailleurs?

Je ne le redirai jamais assez (voir mon tag Vie du blog): tout échange passe par la réciprocité et la reconnaissance du travail d'autrui. J'en ai encore eu une preuve magnifique et qui m'a fait très plaisir, sur mon billet de "palmarès films 2009 / voeux 2010": je connaissais (virtuellement!) quasi-toutes les personnes qui s'y sont manifestées (61 à ce jour). Et, en cette année 2009, je ne me suis pas cantonnée à l'univers virtuel. J'ai reçu des livres qui m'étaient personnellement destinés, et j'en ai envoyés. J'ai aussi rencontré dans la vraie vie des blogueurs et blogueuses, dans des avants-premières, ou à l'occasion d'un salon, ainsi que des auteurs. Et aussi des acteurs, des réalisateurs et même des producteurs.

Combien?

Une fois n'est pas coutume, je vais donner quelques statistiques en provenance directe de la plate-forme canalblog: nombre de "pages vues" 2009 = 49 686 (contre 48 851 en 2008), nombre de "visiteurs" = 33 190 (contre 30 448 en 2008), mais dont "visiteurs déjà connus" 2009 = 9 777 (contre 10 186 en 2008). Y a pas photo, le nombre de commentaires, c'est bien plus intéressant et parlant!
En 2009, le total de mes commentaires s'est augmenté de 2253 (dont 33 de moi, en réponse à des questions directes en général). J'ai reçu la visite cette même année d'un total de 203 nouveaux commentateurs, dont plus de 170 blogueurs (parmi lesquels plus de 30 sont venus spontanément me faire leur 1er commentaire sans que je les ai prospectés - effet de ma citation à l'ordre du "Top 10" cinéma de Wikio...?). A ce jour (en trois ans, donc - enfin, jusqu'à hier inclus), plus de 500 personnes [517 au moins] m'ont fait près de 5200 commentaires [5191]. Les 11 plus "fidèles" (si j'exclue les miens, puisque je figure dans le "top 10", je dois statistiquement comptabiliser deux "ex-aequo" à 89) en totalisent à eux seuls 1340 (et ils m'en ont fait un total de 596 en 2009 - ça y est, mon statisticien est définitivement devenu fou...).

Quand?

Sur mes 700 [699] billets, il en reste encore 16 (même s'il n'en reste plus que 16), datant tous de 2007, qui n'ont pas encore eu un seul commentaire. Je les "repasse", une fois de plus, à la lecture - voir les liens en fin du présent billet (je me refuse à en modifier la date ou le contenu pour les faire "remonter" sur 2010).
Dans le "top 50" de mes billets les plus commentés (18 commentaires au moins) [55, en fait], il ne subsiste plus que 2 de mes billets de 2007. 32 datent de 2009, 19 de 2008, et déjà 2 de 2010. Leur total représente 1321 commentaires (les miens compris). La tendance 2009 était que chacun de mes billets est de plus en plus commenté (au minimum, 3 ou 4 commentaires...). Pour le "top 50" des journées les plus productives en commentaires (sur les 1095 jours de ces 3 ans, cela représente 44 journées avec au moins 12 commentaires, 71 si je compte les journées à 11), le total des commentaires est de 678 - ou de 975.

Et après?

Mon statisticien m'a projeté que, si je publie 180 billets en 2010, en restant sur le même nombre de commentaire moyen (soit 12,5 par billet), je devrais avoir reçu 2250 commentaires au 31/12/2010, toutes conditions égales par ailleurs... (et 200 nouveaux blogueurs?). Comme je lui rétorque toujours, on voit bien que ce n'est pas lui qui se charge de la rédaction des billets ni surtout des commentaires chez les blogueurs! Je n'ai aucune envie de devoir subir une telle pression d'obligation de résultats. Non mais! En tout cas, 2010 a commencé très fort, dopé par mon billet mixte "Palmarès cinéma / Voeux" du 1er janvier, qui a battu le record absolu de commentaires: 64 [au 08/01/2010], dont 34 le jour même (nous nous connaissions quasiment tous déjà, comme je l'ai dit plus haut)! Il devenait rêveur, là, le statisticien: 34 x 365 = 12 410...
Pour l'anecdote, fin décembre 2009 encore, je m'inquiétais pour l'avenir de Canalblog, puisque la dernière année proposée pour les dates était...2010. Mais ça y est, le choix "2011" est apparu. Les fanatiques peuvent donc commencer à programmer leurs billets pour... l'an prochain.

PS: ouf, vous êtes presque à la fin. Je suis d'accord avec vous: ce billet est bien trop long!

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Billets 2007 non encore commentés au 09/01/2010

Humeur:

10/07/2007: Billet de bonne humeur: en attendant le Christ... (1)

Théâtre:

18/03/2007: L'affaire de la rue de Lourcine - Eugène Labiche - mise en scène Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff
04/06/2007: Les temps difficiles - Edouard Bourdet

Livres:

23/04/2007: La Nuit de l'infamie - Michael Cox (1)
05/05/2007: Le Masque et la Plume - le livre
12/06/2007: La belle lurette - Henri Calet (1)
19/07/2007: A la vitesse de la lumière - Javier Cercas
08/10/2007: L'immense obscurité de la mort - Massimo Carlotto
04/12/2007: Le roi des Juifs - Nick Tosches

Cinéma:

17/02/2007: L'Italien - Andrey Kravchuk (1)
18/04/2007: Le Candidat - Niels Arestrup (1)
02/05/2007: El custodio - Rodrigo Moreno
12/05/2007:
L'Ami de la famille - Paolo Sorrentino
17/05/2007: Les Indomptables - Nicholas Ray (1)
21/06/2007: Procès de Jeanne d'Arc - Robert Bresson (1)(1)
14/12/2007:
Lumière silencieuse - Carlos Reygadas

(1) Commentaire suscité par le présent billet durant le mois où il est resté en page d'accueil de mon blog.

21 décembre 2009

Exposition Teotihuacan - La cité des dieux - Musée des Arts premiers (Quai Branly)

Tout d'abord, c'est la première fois que j'allais dans le musée du Quai Branly (inauguré en 2006) sur la rive gauche de la Seine, pratiquement au pied de la Tour Eiffel. C'est un complexe imposant de béton et de verre. Avec mon ami, on s'est contenté de voir l'exposition temporaire qui dure jusqu'au 24 janvier 2010 (j'avais acheté 2 coupe-files à la FN*C). C'est la première exposition de cette envergure consacrée à un site archéologique précolombien depuis une vingtaine d'années. La cité de Teotihuacan (nom donné par les Aztèques bien plus tard), aujourd'hui au Mexique, donne son nom à une civilisation mésoaméricaine sur laquelle on a encore peu de connaissances. Elle s'est développée entre 100 avant J.-C. et 650 après J.-C. (date où la ville a été abandonnée par ses 150000 habitants pour des raisons pas vraiment éclaircies). Ce fut un centre religieux et culturel, le plus important de son époque dans cette région. Seuls 5% des 22 km2 de la ville (qui se situe au Nord de Mexico) ont été fouillés. L'exposition présente plus de 480 objets dans un état de conservation remarquable répartis selon 6 grands thèmes dont le religieux et la construction. J'ai passé quelque temps devant 2 présentations audiovisuelles intéressantes: quel fut le plan urbain de la ville aux axes bien définis; et quels étaient ces dieux pour lesquelles des pyramides ont été érigées: celle de la lune et celle du soleil. On a découvert qu'il y avait eu de nombreux sacrifices humains pour honorer ces dieux dont les principaux étaient Quetzalcoatl (le serpent à plume), Tlaloc et le vieux Dieu ou Dieu du feu. Sinon, j'ai été fascinée par de très belles figurines anthropomorphes, ou par des poteries zoomorphes. L'exposition est bien présentée avec des textes simples et clairs. Il y a du monde mais c'est très aéré et on peut admirer les vitrines à son rythme. Avec un supplément, il y a la possibilité d'avoir une mini visite guidée avec un audiophone. A la librairie quand on sort de l'exposition, vous pouvez faire le choix du catalogue cher (42 euros) et très lourd (vous risquez une hernie), à moins que vous vous contentiez, comme nous, de deux revues qui se complètent et font une bonne synthèse de l'exposition et du contexte: Connaissance des Arts sur Teotihuacan - Cité des Dieux (HS n°424) et Dossiers d'Archéologie (HS n°17).

25 septembre 2009

Séjour en Sardaigne (mini compte-rendu)

Me voici revenue de Sardaigne où j'ai passé un séjour agréable avec un temps doux, du ciel bleu, du soleil (mais avec quelques orages quand même). J'ai séjourné à l'est de l'île à 40 km au sud d'Olbia. J'ai vu une terre sauvage où le nombre de moutons est le double de celui des habitants. Il y a beaucoup de bergers. Parsemée de chênes, chêne liège et chêne verts avec une alternance de plaines et de montagnes (jusqu'à 1800 mètres d'altitude), ces dernières sont parmi les plus vieilles d'Europe. Le granit et le schiste dominent. L'île est bordée de belles plages. La faune se compose (en plus des moutons) de vaches, de chevaux, de cochons en semi-liberté, de sangliers, de moutons, de brebis et de chèvres. Un guide m'a dit qu'il n'y avait aucun animal venimeux. La langue sarde est issue directement du latin et elle est apparentée au corse. Bien que la Sardaigne soit une île, les Sardes ne sont pas des pêcheurs, je dirais même que l'eau a une connotation négative à cause des invasions durant des siècles. Le peuple sarde est taciturne mais attachant. Sensibles aux légendes, il est attaché aux fêtes religieuses dont la plus connue est la Sagra di Sant'Efisio (Fête de Saint Ephisio) le 1er mai. A part ça, il faut goûter les fromages de brebis et toutes les charcuteries (le saucisson est très bon) sur le "pistoccu" (pain très fin à base de farine de blé dur), le tout accompagné d'eau-de-vie ou de liqueur de myrte (50°).

Pour ce qui concerne l'Histoire de la Sardaigne, j'ai appris l'existence de la civilisation des "Nuraghes" (grandes tours construites en pierres sèches quelques millénaires avant J.-C au temps de l'âge du bronze!), et du "muralisme", forme d'art figuratif peint sur les murs (né au Mexique après la Révolution de 1910, importé en Sardaigne dans les années 1970 par des Chiliens qui fuyaient le coup d'Etat de Pinochet). J'ai parcouru une rue de la ville d'Orgosolo (une des 4 villes du centre) où sont rassemblées le plus grand nombre de "murales". Il faut une journée pour tout voir et pourtant la ville n'est pas grande.

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Si un jour vous ne savez pas où aller passer vos vacances, allez visiter la Sardaigne qui est à 1h50 en avion de Paris. C'est une île qui vaut le détour et l'accueil est sympathique. Le tourisme de masse n'est pas encore de mise (et heureusement). La Sardaigne garde un air sauvage qui fait du bien.

3 juillet 2009

1er salon du livre de Rouen - 27 et 28 juin 2009

Suite à l'annonce de ce salon par Aifelle, j'avais décidé de venir à Rouen (au moins une journée) pour 3 raisons: d'abord la rencontrer, puis visiter la ville que je ne connaissais pas et enfin, aller faire un tour à ce salon dont l'entrée était gratuite. Rendez-vous pris, Aifelle m'a accueillie à la gare, le samedi 27 juin, et notre rencontre fut chaleureuse avec un arrêt au café où allait Simone de Beauvoir (dixit Aifelle). Cette dernière avait apporté un plan pour que je me guide dans la ville et elle m'a indiqué quelques édifices à voir. Elle m'a aussi signalé qu'à l'Office du Tourisme (qui est installé dans une très belle maison face à la cathédrale), ils louaient des audiophones sur lesquels est enregistrée une visite guidée de la ville que l'on fait à son rythme. Elle dure à peu près deux heures. Je me suis donc baladée avant de me rendre au Salon. A la différence d'Aifelle, ma moisson de livre y fut plus modeste (c'était volontaire): un seul roman en poche, Dans l'or du temps (Editions Babel), chaudement recommandé par Aifelle et joliment dédicacé par son auteure, Claudie Gallay. Je viens d'ailleurs de le terminer [chroniqué le 17/07/2009]. Ce 1er salon du livre dans la ville où fut brûlée Jeanne d'Arc ("cramée" comme je l'ai entendu dire de la bouche de jeunes adolescents) était organisé par des librairies rouennaises indépendantes. Il s'est déroulé dans une grande halle, pas bien indiquée (et où il manquait peut-être un peu l'air conditionné), mais bien située, pas très loin de la cathédrale. Au milieu d'une grande salle étaient disposés surtout des livres de poche (je trouve que c'était une bonne idée). Seules les dernières parutions des écrivains présents (surtout des femmes jeunes) étaient en "grand format". Dans une salle au fond de la halle, des rencontres ont eu lieu pendant les deux jours entre les écrivains et le public. J'ai assisté en partie seulement à celle avec Catherine Cusset. Ensuite, après avoir pris un goûter dans un salon de thé assez chic et renommé à l'ombre de la cathédrale, Aifelle et moi, nous nous sommes dirigées vers une bouquinerie (la seule qu'elle connaisse à Rouen), où j'ai déniché trois vieux "Contes et légendes" pour mon ami qui les collectionne. Puis, après un arrêt photo dans la rue de l'Etoupée où se trouve un bas-relief, nous avons été dans un square pour finir de discuter avant que je reprenne mon train pour Paris. Le trajet direct sans arrêt dure seulement 1h10. Je remercie à nouveau Aifelle qui m'a bien parlé de sa ville où se trouvent au moins 120 maisons moyenâgeuses. Elles sont pour la plupart bien restaurées. En revanche, un horrible palais des congrès qui n'a jamais servi et qui se délabre "sur pied" fait désordre juste à côté de la cathédrale. Et j'avais cru comprendre qu'une médiathèque avait été démolie, à cause de sombres histoires politiques, alors qu'elle n'était même pas terminée (mais heureusement, j'avais mal compris cette information, voir le commentaire d'Aifelle ci-dessous). De tout ce que j'ai vu, je retiens l'Aître Saint-Maclou, du latin Atrium ou cour centrale qui désignait un cimetière au Moyen-Age: on y a brûlé les victimes de la grande Peste de 1348. C'est l'une des dernières nécropoles médiévale d'Europe en centre-ville. Aujourd'hui, c'est l'Ecole régionale des Beaux-Arts. En 1945, les Américains ont voulu le prendre pierre par pierre pour le reconstruire quelque part aux Etats-Unis. Heureusement qu'à l'époque, des personnes se soient émues et rien n'a bougé! En conclusion, j'espère qu'il y aura un deuxième salon du livre à Rouen et que les blogueu(rs)ses s'y déplaceront.

25 janvier 2009

Bertrand Tavernier en séance dédicace

Le 16 décembre 2008, j'ai eu la chance de voir Bertrand Tavernier qui dédicaçait son livre Amis américains, entretiens avec les grands auteurs d'Hollywood (Institut Lumière, Actes Sud). Cela se passait à la librairie Ciné Reflet dont j'ai déjà parlé dans mon billet du 20/05/07. La boutique est petite et ne peut contenir beaucoup de monde. Le réalisateur est arrivé avec quelques minutes de retard sur l'heure prévu. Il a embrassé deux petites filles d'une dizaine d'années dont l'une était effectivement sa petite-fille. Elle était accompagnée de la propre fille de Bertrand Tavernier. C'était touchant, car cette future cinéphile en herbe avait remarqué le coffret DVD des films de Jacques Demy sur un présentoir en disant que Peau d'Ane, c'était très bien. Le grand-père était tout attendri. Il a échangé quelques paroles avec sa fille: il revenait d'Australie et partait en thalasso pour se reposer. Puis, Bertrand Tavernier s'est installé à une table et une première dame s'est présentée avec le livre (un pavé de 996 pages, relié, qui pèse son poids en texte en photos). Cette même dame a aussi transmis des documents (je crois que c'était un scénario) qu'elle soumettait de la part de sa fille à elle. Puis, étant la plus près de la table, j'ai présenté mon exemplaire de l'édition précédente parue il y a 15 ans (Actes Sud, Institut Lumière) - après avoir demandé si je pouvais le faire - et j'ai par ailleurs acheté (de la part de mon ami) la nouvelle édition. Je suis repartie toute contente avec mes deux livres dédicacés. Monsieur Tavernier m'a paru un homme simple et accessible. Rien que pour La vie et rien d'autre, Le juge et l'assassin, Un dimanche à la campagne, Que la fête commence, Coup de torchon, je le remercie d'être un grand monsieur du cinéma.

27 décembre 2008

Tango Pasión - Ultimo Tango

Je n'ai pas pu résister à aller voir ce spectacle que j'adore (cf. mon billet du 27/11/2008). Je croyais qu'il s'agissait d'une simple reprise des spectacles précédents (le dernier à Paris a eu lieu en 2003), et bien pas du tout. Dans la très belle salle du Théâtre des Champs Elysées, avenue Montaigne, depuis le 19 décembre 2008 jusqu'au 8 janvier 2009, se déroule Tango Pasión, Ultimo tango, qui est un spectacle entièrement renouvelé par rapport à ceux auxquels j'avais assisté. J'ai été très sensible à l'homogénéité des six couples de danseurs, plus un jeune homme ainsi qu'un chanteur et une chanteuse. Ils sont accompagnés musicalement par l'orchestre Stazomayor dirigé par Luis Stazo (au bandonéon). Cet orchestre est une des nouveautés du "show". José Libertella (décédé en 2004) qui jouait aussi du bandoneon à la tête de son Sexteto mayor était le directeur musical des précédents spectacles.
Pour ceux qui peuvent, qui aiment et/ou qui passent par Paris, je vous recommande ce beau spectacle avec des costumes très seyants tant pour les femmes que pour les hommes. Malgré quelques problèmes de micro provoquant des parasites, le spectacle bien rodé est un plaisir des yeux et des oreilles. Vous pourrez entendre de l'Astor Piazzola (Adios Nonino) mais aussi des tangos plus traditionnels. Personnellement, je ne m'en lasse pas. L'un des clous du spectacle fut le couple qui a dansé sur "la Yumba" d'Osvaldo Pugliese.

27 novembre 2008

Le tango

Pour moi, le tango, c'est d'abord cette musique qui m'envoûte. Je l'ai découverte en écoutant Astor Piazzolla. J'ai écumé je ne sais combien de disquaires pour trouver certains airs. Le tango se chante aussi. Je vous conseille d'écouter Susanna Rinaldi (je ne sais pas s'il existe des CD disponibles, je l'écoutais en 33 tours) ou Roberto Goyeneche. Enfin, le tango, c'est de la danse. Et je ne désespère pas d'apprendre un jour à le danser. C'est la danse la plus sensuelle que je connaisse et qui me fait vibrer. Dès qu'un spectacle de tango est programmé, je cours le voir. Et puis, il y a quelques films comme Tangos, l'exil de Gardel (1985) et Sur (1988) de Fernando Solanas ou The Tango Lesson de Sally Potter (1997), ou Assassination Tango de Robert Duvall (2002). Plus récemment, j'ai vu le documentaire El café de los maestros, qui évoquait (un peu rapidement) différents interprètes ou musiciens de tango. Le tango, c'est aussi le bandoneon (pour le profane, cela ressemble à un petit accordéon). Il faut voir les interprètes (pas toujours très jeunes) qui jouent avec maestria de cet instrument. On a envie de se lever quand le morceau est fini. Le tango se joue aussi au violon et au piano. Le tango est né dans les bas-fonds de Buenos Aires, il y a 100 ans. L'engouement en France pour le tango perdure et c'est tant mieux. Peut-être que Carlos Gardel, un Français qui lui a donné ses lettres de noblesse, y est pour quelque chose. Pour en revenir à Astor Piazzola, tout le monde ne l'apprécie pas, mais quand j'entends "Oblivion", mon coeur chavire. Vous aurez compris que pour moi, le tango est une passion même si je n'en écoute pas tous les jours.

11 novembre 2008

Audiard par Audiard - Répliques savoureuses (suite)

Je publie aujourd'hui un billet qui aurait dû être programmé depuis un certain temps, à savoir une suite à ma 1ère sélection subjective de citations d'Audiard (mon billet du 13/06/2007). En fait, je suis retombée sur le bouquin Audiard par Audiard en rangeant mes livres, et ai décidé de ressortir, resservir, réassortir de l'Audiard. Et peut-être, comme moi, le trouverez-vous non seulement éternel, mais parfaitement d'actualité...

Louis de Funès - Carambolage
"- Hé bien mon petit Martin, nous sommes trahis, nous sommes torpillés! Le dernier Conseil des Ministres vient de reculer l'âge de la retraite de cinq ans. Et c'est la victoire des fossiles. Votre futur beau-père ne nous quitte plus. Vous, vous ne devenez pas chef de service et vous êtes condamné - à moins d'une épidémie de variole dans les étages - à rester l'homme le plus intelligent du rez-de-chaussée."

Jean-Paul Belmondo - La chasse à l'homme 
"- Deux milliards d'impôts nouveaux! Moi, j'appelle plus ça du budget, j'appelle ça de l'attaque à main armée!"

Micheline Presle et Jean Gabin - Le Baron de l'Ecluse 
"- Un homme qui attend deux millions d'une heure à l'autre doit pouvoir se faire prêter quelques milliers de francs non?
- A condition d'être un tapeur, ce qui n'est pas mon cas, et d'ailleurs taper qui?
- La bistrote... L'éclusier?...
- Tu n'as pas honte - hein?
- Oh je t'en prie! Je t'ai déjà vu emprunter.
- Oui, mais jamais de petites sommes, et surtout jamais à de petites gens. Quant on prête à Jérôme Antoine, on passe un ordre à son banquier, on casse pas sa tirelire. Détrousser les petits épargnants est le fait d'adolescents crapuleux ou de ministres chevronnés, ce que je n'ai jamais été ni ne serai."

Jean-Claude Brialy - Les lions sont lâchés
" - Les galas de bienfaisance sont une des bases de la chorégraphie. Le système consiste à organiser des spectacles que l'on ne rejouera jamais, en échange d'une recette que personne ne verra jamais, car depuis le temps qu'on danse pour eux les pauvres seraient riches, l'argent aurait changé de camp - ce qui est impensable".

Gert Froebe - 100 000 dollars au soleil
"- Ici c'est une grande famille. Quand un gars veut une augmentation, il vient me voir, je l'écoute et hop! Je le vire."

Dominique Davray - Les Tontons flingueurs
" - J'dis pas que Louis était toujours très social - non - il avait l'esprit de droite. Quand tu parlais augmentation ou vacances, il sortait son flingue avant que t'aies fini, mais il nous a tout de même apporté à tous la sécurité."

Jean Gabin - Le Président
" - Il y a des patrons de gauche, je tiens à vous l'apprendre.
- Il y a aussi des poissons volants, mais ils ne constituent pas la majorité du genre."

Charles Aznavour - Un taxi pour Tobrouk
" - A mon avis, dans la guerre, il y a une chose attractive: c'est le défilé de la victoire. L'emmerdant, c'est tout ce qui se passe avant. Il faudrait toucher sa prime d'engagement et défiler tout de suite. Avant que ça se gâte!..."

Michel Audiard - Vive la France
Pour rester dans le domaine des jeux de plein air, il est à noter une prédilection masochiste des Français pour deux exercices dans lesquels ils se révèlent particulièrement malchanceux: la guerre et le football.

André Pousse - Une veuve en or
" - A travers les vicissitudes de la France, le pourcentage d'emmerdeurs est le seul qui n'ait jamais baissé."

Michel Audiard - Vive la France
De 1858 à 1972, guérisons miraculeuses à Lourdes reconnues par les autorités médicales: trente-quatre. Guérisons miraculeuses constatées par les autorités religieuses: soixante-douze. Accidents mortels de circulation sur la route du pélerinage: quatre mille deux cent soixante-douze.

Dany Carrel à Jean Gabin - Le Pacha
" - Je les connais toutes les questions de la nuit. Surtout au lit. Pourquoi on s'aime? Pourquoi on s'aime pas? Pourquoi on picole? Pourquoi on tringle? Pourquoi on paye trop d'impôts? Pourquoi on a pas la Légion d'honneur?... Oh merde!".

12 octobre 2008

Rencontre avec Coumarine...

... hier, samedi 11 octobre 2008 à la mairie du XIème arrondissement de Paris dans le cadre de "Livres en fête", à un Salon dénommé "Des livres et des blogs" (12 place Léon Blum, 75011 Paris, juste à la sortie du métro Voltaire [sur la ligne 9]). Cette manifestation se passe pendant ce week-end des 11 et 12 octobre. Sont rassemblés, au deuxième étage de la mairie, dans une grande salle, de nombreux blogueurs (blogueuses) qui dédicacent leurs ouvrages parus. Comme la photo de Coumarine est affichée sur son blog, je n'ai pas eu de mal à la reconnaitre. On s'est fait la bise. J'étais avec mon ami qui avait (enfin, après un temps d'attente certain) réussi à me procurer un des livres de Coumarine Tout d'un blog. Sur place, il a acheté L'enfant à l'endroit, l'enfant à l'envers. Coumarine nous a gentiment dédicacé les deux ouvrages : un pour moi, un pour mon ami. Un peu avant, Coumarine et moi, nous avons papoté. Elle m'a expliqué que le livre L'enfant... auquel elle tient particulièrement avait provoqué une rupture entre elle et sa fratrie. Dans ce livre, elle s'adresse à ses enfants. D'autres blogueuses (que je ne connais pas) sont arrivées dans la foulée. Je suis repartie toute contente avec mon exemplaire de Tout d'un blog que j'ai commencé (qui se lit vite avec ses 116 pages). Les dédicaces ont encore lieu ce dimanche, de 14h à 18h. Pour ceux qui passent ou habitent Paris, allez-y. Merci Coumarine qui êtes venue spécialement de Belgique pour l'occasion. Rien ne vaut les rencontres "en réel". C'est quand même bien sympathique.

11 octobre 2008

Jacques Brel, il y a trente ans...

... a tiré sa révérence, le 9 octobre 1978. Je me rappelle avoir versé une grosse larme. J'avais en main son dernier disque "Les Marquises" et sa pochette bleue que ma maman m'avait acheté. Brel a été le chanteur qui m'a marquée pendant toute mon adolescence. Je connaissais beaucoup de ses chansons par coeur. Je chantais avec lui (à la manière du karaoké) en écoutant ses disques et je continue encore. Je me rappelle - plusieurs fois - ma voisine du dessus et ses coups au plafond (au plancher de chez elle) lorsque je chantais à tue-tête... Mes regrets sont de ne pas être assez âgée pour avoir entendu Brel en concert et surtout de ne pas avoir assisté à l'Homme de la Mancha. J'ai presque tous ses disques en 33 tours et en CD. Je reste une inconditionnelle. C'est un artiste intemporel qui transmettait sa fièvre, sa passion quand il chantait, rien qu'avec l'intonation de sa voix. Parmi ses chansons, je retiens: "Mathilde", "Les bonbons", "Vesoul", "Zangra", "Les vieux", "Ces gens-là", "La chanson des vieux amants", "Ne me quitte pas", "Amsterdam" (pour sa façon de la chanter), "Rosa", "Marieke", "Orly", "Les bourgeois", "Jef", "Vieillir". A la fondation Jacques Brel, à Bruxelles, j'avais découvert Far West (qui vient de sortir en DVD double avec Franz) [cf. mon billet du 25/06/2007]. Brel reste mon chanteur de prédilection.

23 août 2008

A Guédelon, ils bâtissent un...

... château-fort. Invitée quelques jours dans la Nièvre, j'ai visité un chantier de construction peu ordinaire qui, lui, se trouve dans l'Yonne, département voisin: celui d'un château-fort du type standardisé par Philippe II Auguste au début du XIIIe siècle. Le site, qui n'est accessible qu'en voiture parce qu'un peu loin de tout (le parking fut créé en tout premier), a été choisi en raison de la carrière de pierres à proximité et de la forêt de chênes autour. L'idée originale de se lancer dans un tel projet remonte à 1997. Elle a été portée par un propriétaire de château de la région. Il a fallu demander le permis de construire ad hoc auprès de la mairie voisine, etc. Trouver les premiers financements publics et privés ne fut pas une mince affaire. D'ailleurs c'est grâce à la curiosité dès la première année de 50 000 personnes, qui ont payé alors qu'il n'y avait rien (ou pas grand-chose) à voir, que le projet a pris de l'ampleur. Ce chantier a créé des emplois (5 salariés et 30 bénévoles dès la 1ère année). Et d'année en année, pierre par pierre, le château a commencé à sortir de terre. Aujourd'hui, les travaux en sont à peu près aux 2/5 des prévisions (l'achèvement est prévu entre 2022 et 2025). Les quelques 250 000 visiteurs par an (9 euros l'entrée adulte individuelle plus 2 euros pour la visite guidée par personne) permettent désormais au chantier de s'autofinancer et de salarier près d'une cinquantaine de personnes à l'année. Quand le visiteur arrive, il est accueilli, pour la visite guidée, par quelqu'un habillé à la mode du Moyen-Age. En l'occurrence, il s'agissait, pour nous, d'un jeune archéologue (Franck). Il nous a fait un véritable cours sur le contexte historique et technique, entrecoupé de questions pour voir si on suivait bien! Parmi les renseignements qu'il nous a donnés, il nous a signalé qu'il n'avait pas été simple de savoir quelle était l'épaisseur d'une porte de cuisine à cette époque. A chaque fois, des questions de détails de ce genre provoquent un débat qui va aboutir, dans quelques mois ou dans 5 ans voire plus, auprès des archéologues qui trancheront. Toutes les mesures sont en toises et en pieds car les autres ont été abandonnées (la coudée, la paume, le pouce, etc.): c'était trop compliqué pour s'y retrouver. Le chantier se présente avec le château au milieu et tout autour les ateliers pour les corps de métier qui sont nécessaires à la construction: les forgerons, les tailleurs de pierre, le four en briques (20ème siècle) pour cuire les tuiles (faites main), les charpentiers, le cordier. Nous avons vu aussi des animaux comme les chevaux, les ânes, les cochons, les moutons. Pendant les périodes de vacances scolaires, le chantier tourne au ralenti car avec le flot de visiteurs qui posent des questions diverses et variées aux ouvriers, ces derniers sont souvent interrompus pour y répondre. Comme échafaudage, une grande "roue à écureuil", mue par un homme pour hisser les blocs de pierre, a été installée au bas de l'édifice. Les conditions de sécurité sont draconiennes: le mortier qui sert de liant pour assembler les pierres est fait avec de la chaux qui arrive sur le chantier sous forme éteinte, et non de la chaux vive (comme dans les temps médiévaux), car nocive et dangereuse. Chaque matin, les bénévoles (qui peuvent venir travailler de 3 jours à 2 semaines) commencent par "gâcher" le mortier nécessaire à la journée de travail. Le château terminé, on le fera visiter et les gens pourront, entre autre, admirer les trois endroits qui caractérisent le château-fort philippien: la aula (grande pièce du logis, qui a donné "hall"), la camera (la chambre du seigneur, dans le donjon) et la capella (la chapelle, dans une autre tour).
L'adresse du site internet de Guédelon comporte beaucoup de renseignements bien intéressants. "Guédelon, chantier médiéval" est une marque déposée à l'INPI, Institut national de la propriété industrielle. Plus d'un million de personnes sont déjà venues ou revenues voir le chantier. Dans notre groupe, 2 personnes étaient déjà venues, 3 et 7 ans auparavant. Pour ma part, je pense bien y revenir d'ici 5 ans pour voir l'évolution des travaux. [Billet le 2 juin 2022 sur autre visite du 28/05/2022 - avec photos]

5 août 2008

Serge Gainsbourg aurait eu 80 ans...

... cette année (il était né le 2 avril 1928 pour être précise). Cela ne nous rajeunit pas. Avant que j'oublie et que l'année s'achève, je voudrais rendre hommage à l'homme à la tête de chou, Gainsbarre. Je l'avais vu en concert au Casino de Paris peu d'années avant sa disparition le 2 mars 1991. C'était l'époque de la Guerre du Golfe et moi je travaillais dans une maison d'édition qui a maintenant disparu. Ce n'était pas mon chanteur préféré mais je reconnais qu'il était un très bon musicien. Provocateur: il a brûlé un billet de 500 francs (à l'époque) devant une caméra de télévision, mais à côté de cela, il s'était montré ému quand sa fille Charlotte a reçu un César pour l'Effrontée. Gainsbourg s'était créé un personnage public qui devait cacher un homme timide et pudique. Pour en revenir au concert auquel j'avais assisté, son petit Lulu était venu sur la scène: touchant. Gainsbourg avait chanté ses classiques comme La Javanaise que le public connaissait par coeur. Cinéaste un peu sulfureux: Je t'aime moi non plus (1976) ou Equateur (1983), il a même été acteur chez Claude Berri dans Je vous aime (1980) ou dans quelques puplums des années 60. Ses chansons ont été reprises depuis par de nombreux musiciens et chanteurs. 17 ans après sa mort, Gainsbourg est toujours bien vivant.

23 juillet 2008

Bibliothèques pour tous

Suite au commentaire de Sylire sur mon billet du 11/06/2008, je suis passée l'autre jour à la Bibliothèque pour tous qui n'est pas loin de chez moi. Je la connaissais seulement parce que j'avais été y donner quelques livres, au lieu de les revendre chez Gibert. Ils m'avaient dit qu'eux-mêmes vendaient ce qu'on leur donnait, afin d'en racheter des neufs dont ils sont sûrs qu'ils plaisent à leur public. La personne qui était à l'accueil a d'abord cru que je venais rendre les livres que j'avais sous le bras, et que je venais d'emprunter à ma bibliothèque municipale, à quelques centaines de mètres. Ensuite, à ma demande, elle m'a donné quelques informations sur leur fonctionnement (cf. site http://www.uncbpt.com). Il existe un millier de BPT, fonctionnant essentiellement avec des bénévoles (souvent des retraitées), qui suivent une formation (qualifiante et reconnue par le Ministère du travail) de bibliothécaire pendant un an avant d'exercer, l'Union nationale Culture et bibliothèque pour tous étant, elle, reconnue d'utilité publique depuis 1999. Il y en a plusieurs dans mon arrondissement, mais aucune dans celui de mon ami. Je ne sais pas à quoi est due cette répartition dans Paris? Chaque bibliothèque dispose de quelques titres en gros caractères, mais cela dépend du profil de leurs inscrits (1 ou 2 seulement dans celle près de chez moi). Du coup, ils "font tourner" entre les bibliothèques ces livres, achetés de manière centralisée. Contrairement à une bibliothèque municipale, ce n'est pas gratuit: l'inscription annuelle (valable dans toute la France) coûte 18 euros, puis 1,50 euros par livre emprunté. Je me suis dit que, quand je serai à la retraite, ça ne me déplairait pas du tout de faire du bénévolat de cette manière, après avoir eu la formation de bibliothécaire!

29 juin 2008

Silex taillé - XXIème s. après J.-C.

Mon ami m'a entraînée hier samedi 28 juin 2008 à une "journée Portes ouvertes" sur un chantier archéologique à quelques stations de métro de chez moi, dans le 15ème arrondissement de Paris. Rue Henry Farman, les archéologues de l'INRAP, intervenant en archéologie préventive avant la construction d'un centre de tri sélectif des déchets, ont pu "fouiller dans les poubelles" d'un campement provisoire de chasseurs-cueilleurs remontant au Mésolithique (9000 à 6000 avant J.-C.). Seuls les piliers de fondation de l'ancien bâtiment qui a été démoli ont perturbé le site. Sur ce chantier de fouilles débuté depuis février et qui se terminera fin juillet, la journée Portes ouvertes, annoncée par voie de presse, était prévue de 10 à 12 h et de 14 à 18 h. Arrivés à 11 h, nous avons découvert une longue queue d'attente. Mais finalement, ils prenaient des groupes de 30 personnes toutes les 7 minutes. J'ai entendu une archéologue se réjouir qu'il y ait tant de monde manifestant un intérêt pour ce patrimoine archéologique. Une fois à l'intérieur, nous passions d'archéologue en archéologue, chacun expliquant un aspect (contexte préhistorique, stratigraphie, méthodes de fouilles...). La première intervenante nous a expliqué qu'ils ont d'abord ouvert une tranchée pour le diagnostic, fouillé rapidement un niveau "premier âge du fer" (-800 -500 av. J.-C.), puis décapé près de la surface de cette fameuse couche mésolithique (la plus intéressante, seulement la 2ème fouillée en Ile-de-France) à la pelle mécanique, avant de réaliser des sondages d'un mètre carré chacun. Je me suis un peu ennuyée ensuite durant la partie stratigraphie (devant une paroi de terre marron-grise séchée): c'était un peu aride, je n'y voyais rien, l'intervenant ne parlait pas assez fort, c'était un peu l'anarchie. Je me suis dit après coup qu'il aurait pu décaper un peu la terre desséchée devant nous et rafraîchir la coupe à la truelle, on aurait sans doute davantage apprécié les différences de couches. Pour l'aspect "exemple de fouilles", deux jeunes femmes, à genoux, remplissaient de terre des seaux en plastique, après avoir décapé délicatement presque à la petite cuillère quelques décimètres carrés, pendant qu'une autre parlait, parlait, parlait... L'équipe a dégagé plus particulièrement quelques emplacement où la densité de "microlithes" (petites lames de silex destinées à des pointes de flèches) était plus importante. Ils ont trouvé des ossements, des coquilles d'escargots. Les trouvailles seront examinées plus à fond dans quelques mois. Mon ami, lui, a été fasciné par l'atelier final, où avaient lieu des démonstrations d'allumage de feu par frottement de bois, du lancer de javelot, de sagaie avec un propulseur, de tir à l'arc, le tout par un excellent intervenant, très pédagogue, attentif aux enfants qui se trouvaient dans l'assistance... Sa maîtrise du sujet, de l'oral, m'a fait repenser au guide de Bourges qui m'avait bien plu l'an dernier (cf. billet du 01/09/07). Pour en revenir à Paris, j'ai appris des choses intéressantes et que j'ignorais, mais, au bout de presque trois heures de station debout, je commençais à trouver le temps long, et le soleil à taper... J'ai "zappé" le dernier atelier, la taille du silex (il faut choisir des nuclei qui ne soient pas gélifs!). Et il y avait encore un groupe derrière nous! J'ai peur que les archéologues n'aient pas disposé des deux heures de coupure de repas qu'ils avaient prévu. En tout cas, je n'aurais pas voulu être à leur place, au printemps, sous la pluie et dans le froid, pour dégager ces mètres carrés et cubes de terre!

23 mai 2008

400ème billet - Plein de lettres et pas mal de chiffres

Voici enfin complétée ma quatrième centaine. Il est vrai que j'ai ralenti le rythme de publication en 2008 (seulement les jours impairs). C'est encore une fois (après mes 100ème billet, 200ème billet, 300ème billet et 1er anniversaire) l'occasion d'un Bilan.

Comme je l'avais déjà indiqué dans mes "centaines" précédentes, je ne prête pas attention au "nombre de visiteurs" (basé sur l'adresse IP?) ou au total des pages vues (dont beaucoup arrivent au hasard de Google, sans même forcément lire). Ce qui est quantifiable, c'est le nombre de commentaires, dont mon total dépasse les 1600 (1633 arrêtés à hier, les 61 miens y compris, il est vrai). On peut dire que, en moyenne, j'ai donc un peu plus de 4 commentaires par billets. Ou, toujours en moyenne, que j'ai eu entre 3 et 4 commentaires par jour en un peu plus de 500 jours (depuis la création de mon blog). Mais évidemment, comme toutes moyennes, celles-ci ne veulent rien dire, au contraire des "valeurs absolues" des petites statistiques ci-dessous. Au mieux, une moyenne aurait un sens en la comparant à celle d'autres canalblog qui auraient aussi pas loin de 18 mois de durée, avec un rythme de publication hebdomadaire d'entre 3 et 7 billets.
Quelques données chiffrées sur mes billets et leurs commentaires:
Mes 10 billets les plus commentés totalisent à eux seuls 210 commentaires. Face à cela, 50 billets (remontant tous à 2007) n'ont eu encore aucun commentaire (je dis "encore", car ils étaient près de 60 dans ce cas au début de 2008).
Si je prends le total des 53 qui ont eu au moins 9 commentaires (c'est un "seuil" statistique arbitraire: j'ai arrêté récemment de prendre en compte ceux qui en avaient "seulement" 7, puis 8; et à ce jour, 41 billets ont au moins 10 commentaires), j'obtiens un total de 690 commentaires pour, donc, un peu plus de 12,5% de mes billets. 297 billets se partagent ensuite les 943 commentaires restants, avec de 1 à 8 commentaires chacun. Et je ne vais pas détailler davantage sous cet angle (on pourrait regarder quels sont les billets - cinéma, livres, etc. - qui sont les plus commentés!). Par contre, je sais bien qu'un comptage seulement quantitatif passe à côté d'autres aspects, car il met sur le même plan quelques mots signalant une intention de lire ou voir l'oeuvre dont parle mon billet (ce qui fait tout de même plaisir, je le précise!) et d'autres commentaires, longuement développés, générant des questionnements ou suscitant parfois des débats.
J'aborde maintenant les chiffres côté commentateurs:
Je viens tout juste de passer le cap des 200 personnes identifiées (201 au 22 mai) qui m'ont fait au moins un commentaire. Parmi elles, 33 n'ont pas de blog (ou je n'ai aucun moyen de l'identifier si elles ne l'ont pas laissé). Du côté des presque 170 blogs correspondants, une demi-douzaine sont aujourd'hui introuvables en ligne. Entre ceux qui existent toujours, 69 (au 22/05/2008) se sont signalés au moins 5 et jusqu'à 78 fois, ce qui justifie que je les ai mis en lien (colonne de droite: commentaires sur 5 billets différents et en venant au moins 2 jours différents). Seulement 4 de ces blogueurs multirécidivistes (à 69, ils totalisent 1340 commentaires, dont 566 rien que par les 10 plus prolixes) ne sont plus guère vaillants en 2008. En juillet 2007, ma liste de liens de blogs comportait une quinzaine d'items, elle s'est allongée peu à peu. Il peut s'écouler seulement quelques jours comme de longs mois avant qu'arrive le "fameux" 5ème commentaire catalyseur. Ensuite, je les visite régulièrement et c'est en général réciproque (au moins une fois par mois). Je repasse chez chacun à son tour, et y laisse un commentaire lorsque un de leurs nouveaux billets m'inspire: échange de bons procédés... S'ils cessent d'être actifs, j'en tiens compte. 
J'en arrive en dernier à ce que j'appelle la "prospection".
Comment se fait-il que près d'une vingtaine de nouvelles personnes par mois découvrent mon blog, me demanderez-vous? Bien entendu, cela fait longtemps que j'ai compris qu'elles arrivaient rarement par hasard, et en tout cas ne revenaient pas si le commentaire fait n'était pas rendu (je parle de celles qui indiquent leur propre blog). Evidemment, j'ai parfois tendance à trouver que ce résultat (entre 15 et 20 nouveaux commentateurs par mois, dont quelques-uns se fidéliseront alors que d'autres ne récidiveront pas) ne récompense pas assez mes efforts. C'est bien simple, depuis mes débuts de blogueuse, je m'astreins à en visiter chaque semaine de nouveaux (tous les jours, j'en cherche 6 qui ne m'ont pas encore fait de commentaire). Entre janvier et fin avril 2007, j'en avais visité 360 (dont 20 deux fois). A partir de mai 2007, j'ai commencé à retourner voir un de ceux-ci (parmi mes 6 "prospects" du jour), puis je suis passé à deux en novembre. Je vais monter à 3 en juin 2008, car il y en a certains que je n'ai plus visités depuis un an! Ce que je peux rajouter comme précisions (statistiques) sur les 360 de mes débuts ci-dessus, que j'ai tous visités et revisités ou essayé de revisiter, c'est que mes efforts ont été fructueux pour 40 d'entre eux (qui m'ont fait au minimum 1 commentaire). Mais pour les autres, au moins 75 de ces "vieux" blogs ont aujourd'hui disparu ou ont cessé d'être actifs.
Mes petits pointages et croisements me montrent également que plus de 120 des quelque 170 blogs commentateurs avaient été visités par moi auparavant. Le "rendement" (quel concept affreux!) est cependant faible, puisque c'est bien un total de plus de 1200 (mille deux cents) blogs différents que j'ai parcourus depuis mes débuts. 
Je pense tout de même que la "notoriété" est cumulative sur la durée d'activité d'un blog. Certains blogueurs arrivent maintenant chez moi par le biais d'un de mes commentaire laissé chez un autre. Et, en cherchant "dasola" sur Google, j'obtiens dorénavant plus de 300 résultats (je parle des vrais résultats en allant jusqu'à la dernière occurrence (page) unique possible, pas du nombre "brut" de je ne sais combien de milliers qui, là encore, ne veut strictement rien dire).
Pour finir, je reviens sur une remarque que j'ai déjà faite précédemment: c'est fou le nombre de blogs que l'on voit tomber à l'abandon sans savoir pourquoi (alors qu'un blog ne conserve d'intérêt que pour autant qu'il soit alimenté régulièrement). Si jamais je suspendais le mien, par manque d'inspiration, ou par manque de l'aiguillon qui me pousse à le continuer, je pense que, moi, je m'en expliquerai au moins auprès de mes lecteurs. Mais, je vous rassure, ce n'est pas à l'ordre du jour!
PS
: les quelques chiffrages de ce billet sont l'oeuvre de mon ami, qu'il en soit remercié.

5 mai 2008

Exposition "Le mystère Lapérouse" - Musée de la marine (Paris)

J'ai entendu parler pour la première fois de Jean-François Galaup de la Pérouse lors d'un séjour à Albi (où il est né en 1741). D'ailleurs, un petit musée lui est consacré dans cette ville. Pour les parisiens et tous les autres (si vous passez par Paris), allez voir l'exposition Le mystère Lapérouse qui a lieu au musée de la marine (au Trocadéro) jusqu'au 20 octobre 2008. L'exposition se passe dans un sous-sol qui doit presque faire toute la surface du Musée que l'on traverse. Pour ceux qui ne connaissent pas le musée, y sont rassemblées un nombre impressionnant de maquettes plus ou moins grandes de bateaux français et étrangers (une des plus belles collections au monde). A l'entrée de l'exposition proprement dite, sont proposés des audiophones (sans supplément de prix) qui permettent d'avoir les explications nécessaires et de bien comprendre l'expédition qu'effectuèrent le capitaine Lapérouse et 226 hommes répartis sur deux flûtes à coques larges, "la Boussole" et "l'Astrolabe", pendant plus de trois ans entre le 1er août 1785 et le 10 mars 1788 (date des dernières nouvelles de l'expédition). Des cartes maritimes, des textes, des lettres, des grands panneaux où sont inscrites les dates importantes des escales, des objets recueillis dans les épaves ou alors des instruments scientifiques similaires à ceux embarqués, permettent de retracer le long périple semés d'embûches et qui s'est tragiquement terminé près de l'île de Vanikoro au large de l'Australie. Cette expédition à caractère scientifique et géographique devait durer quatre ans, jusqu'en 1789. C'était une sorte de continuation des explorations de James Cook (tué par des indigènes à Hawaï en 1779). Les Français ont permis de faire et de confirmer la cartographie de la côte nord-ouest de l'Amérique et de la côte nord-est de l'Asie. Cette exposition prend en compte les découvertes archéologiques sur l'île de Vanikoro, y compris lors des dernières expéditions en 2005. Je déconseillerais aux personnes intéressées d'emmener de très jeunes enfants (comme c'était le cas le jour où j'y suis allée), ils se lassent vite et ont du mal à se concentrer sur les explications audiophoniques. Les personnes ayant des problèmes avec la station debout prolongée doivent savoir que, pour bien profiter de l'exposition, il faut rester presque deux heures, à cause de la longueur des commentaires à écouter devant chaque vitrine. Pour éviter de se ruiner dans l'achat du très beau livre aux Editions Musées Nationaux, achetez le petit fascicule à 6 euros à l'entrée du musée qui est très bien fait et l'essentiel y est.

13 mars 2008

Le Guide Rouge Michelin

Je profite du fait que Tietie007 a écrit récemment un billet sur la dégustation de la grande cuisine chez des chefs étoilés pour parler de mon expérience personnelle sur la mise à jour du guide. En effet, il y a 15 ans, je travaillais en intérim et j'ai eu une mission de deux mois à Paris, au siège de Michelin, pour faire une mise à jour du Guide Rouge entre septembre et novembre 1993. Cela consistait à saisir informatiquement une centaine de fiches par jour sur lesquelles étaient indiquées le nom, le lieu, le prix de menu, les prix des chambres, etc. Nous avions passé un test de vitesse de saisie et 4 heureux "élus" dont je faisait partie ont été choisis. Nous travaillions dans une grande salle où plusieurs autres personnes (uniquement des messieurs) remplissaient des fiches papier et nous les communiquaient. Employés par Michelin, ils étaient tous issus d'écoles hôtelières diverses. J'ai discuté avec eux. Ils me disaient qu'ils partaient sur les routes de France pour des missions de trois semaines chaque fois, sans revenir chez eux, en mangeant et couchant dans les hôtels qu'ils recensaient et notaient. Inutile de vous dire que quand ils revenaient, ils allaient à la cantine et c'était régime "jambon/coquillettes". Pendant leur tournée, ils essayaient de se modérer le plus possible pour le vin, les plats, etc. D'ailleurs, ceux que j'ai vus étaient tous minces. En ce qui concerne les restaurants "étoilés", ils alternaient pour avoir le privilège de manger à une "grande table". Quand j'ai terminé ma période de deux mois, les responsables de l'équipe allaient se réunir dans les jours qui suivaient pour décerner ou enlever les étoiles tant convoitées. Chaque inspecteur faisait son travail avec méthode et conscience, mais, de mon point de vue, on doit s'en lasser au bout d'un certain temps.

13 février 2008

Atelier d'écriture

Il y a quelque temps, j'ai vécu une expérience intéressante avec mon ami (mais je crois que je ne la retenterai pas de sitôt). Nous sommes partis à l'autre bout de Paris pour participer à un atelier d'écriture. Blogueuse depuis un an, vous pensez bien que j'étais curieuse d'apprendre (peut-être) quelques techniques qui pourraient me servir. L'écriture n'est pas un exercice facile. Je ne savais pas du tout comment cela se passait. L'expérience tentée, je me permets d'en faire état. Cet atelier se passe dans un café, une fois par semaine. Un écrivain est l'animateur en charge de l'atelier, et un responsable de l'endroit où se passe l'atelier participe à l'ensemble (lui-même rédige des articles dans un petit journal de quartier). Nous étions 8 (mon ami et moi compris). J'ai éprouvé dès le début un sentiment étrange vis-à-vis des participants. Les 4 autres personnes viennent depuis pratiquement un an mais sans que l'on sache pourquoi: pour le plaisir, pour un motif professionnel, que sais-je? En effet, mon ami et moi sommes les seuls à nous être présentés en indiquant que nous étions des néophytes. En ce qui me concerne, j'ai précisé que j'étais plus à l'aise avec une souris et un clavier d'ordinateur qu'avec un crayon. J'ai même parlé de mon blog. L'atelier dure 2h30. Au bout de la première heure, on nous a laissés écrire ce que l'on voulait pendant trois quart d'heure en s'inspirant ou non de petits papiers tirés au sort. Pour ma part, j'ai été inspirée par les mots que j'avais tirés au sort. Mais j'ai écrit des phrases sans articulation particulière et qui n'avaient surtout rien de personnel. Mon ami, lui, avait joué avec les lettres des mots pour en tirer des mots croisés. L'écrivain-animateur (gaucher comme moi) nous a dit pour sa part qu'il n'était pas arrivé à écrire. Après chaque lecture des textes, les auditeurs étaient invités à donner leurs impressions personnelles. Et alors là, je suis tombée un peu des nues. A part une dame qui a dit que les mots ne l'avaient pas inspirée, d'autres personnes avaient rédigé soit un chapitre d'un livre (une histoire très autobiographique), soit une historiette très triste (avec paraît-il rien de personnel), soit une confession d'un intime qui confinait à l'autoanalyse (la personne l'a écrite sans faire une rature). Il s'est avéré que cet atelier est plus un confessionnal qu'autre chose, ce jour-là en tout cas. J'étais presque mal à l'aise. Personnellement, je m'attendais à plus de fantaisie, à plus de ludique. Mon ami m'a fait une remarque qu'il a lue en son temps et que j'ai trouvée assez appropriée. Cela venait de quelqu'un qui parlait des cafés philo: on y arrive avec son problème, et on repart avec les problèmes de tous les autres. J'en aurai retenu en tout cas un mode d'expression sur lequel insistait l'animateur à chaque fois: quand on parlait de l'oeuvre d'un autre, ne pas la juger de manière "absolue" en disant "C'est [ceci ou cela]", mais "Je pense que c'est..." ou "A mon avis, ...", ou "Je trouve que..." (en marquant bien qu'il s'agit d'une opinion purement personnelle).

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