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Le blog de Dasola

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15 février 2008

La flibustière des Antilles - Jacques Tourneur

Anna of the Indies (titre original à Hollywood du film de Jacques Tourneur en 1951) est un film où le pirate... est une femme. Je ne connaissais pas cette oeuvre, mais, grâce au DVD, cette lacune est réparée. Tous les ingrédients du film de pirates y sont: la mer des Caraïbes, les beaux bateaux (pareils à celui de l'ancêtre du Capitaine Haddock), une jolie musique qui accompagne très bien l'histoire, des combats à l'épée et des abordages au canon. Je ferai un aparté sur le mot "flibustier". Selon le "Petit Robert", on a donné le nom de "flibustiers" aux aventuriers de l'une des associations de pirates qui aux 16ème, 17ème et 18ème, écumaient les côtes et dévastaient les possessions espagnoles en Amérique. Pour en revenir à l'histoire, Anne (Jean Peters), "élevée" par le pirate Barbe Noire, est le capitaine Providence du "Sheba Queen" (La Reine de Saba). Elle est la seule femme sur le bateau parmi tous ces hommes qui lui obéissent au doigt et à l'oeil. De plus, ce n'est parce qu'elle est une femme qu'elle a plus de pitié au moment des abordages et du partage des butins. Même les prisonniers qui se sont rendus sont jetés par-dessus bord. Cependant, quand elle trouve dans le dernier bateau attaqué un marin mis aux fers à fond de cale (le beau Louis Jourdan), Anne l'épargne pour cette fois car elle a le coup de foudre. C'est une première pour elle. L'espace d'une scène avec une robe jaune-doré, elle se métamorphose en vraie femme. Mais Anne connaît les affres de la jalousie (le traître faux prisonnier et vrai capitaine LaRochelle est déjà marié) et elle veut se venger... Ce film, sans autre prétention que de distraire et sans temps mort, peut être vu par tous les publics. Comme d'habitude, je ne raconterai pas la fin. En revanche, je conclurai en disant que le personnage d'Anne dans La Flibustière des Antilles a été inspiré par deux femmes-pirates qui ont réellement existé : Anne Bonny et Mary Read.

13 février 2008

Atelier d'écriture

Il y a quelque temps, j'ai vécu une expérience intéressante avec mon ami (mais je crois que je ne la retenterai pas de sitôt). Nous sommes partis à l'autre bout de Paris pour participer à un atelier d'écriture. Blogueuse depuis un an, vous pensez bien que j'étais curieuse d'apprendre (peut-être) quelques techniques qui pourraient me servir. L'écriture n'est pas un exercice facile. Je ne savais pas du tout comment cela se passait. L'expérience tentée, je me permets d'en faire état. Cet atelier se passe dans un café, une fois par semaine. Un écrivain est l'animateur en charge de l'atelier, et un responsable de l'endroit où se passe l'atelier participe à l'ensemble (lui-même rédige des articles dans un petit journal de quartier). Nous étions 8 (mon ami et moi compris). J'ai éprouvé dès le début un sentiment étrange vis-à-vis des participants. Les 4 autres personnes viennent depuis pratiquement un an mais sans que l'on sache pourquoi: pour le plaisir, pour un motif professionnel, que sais-je? En effet, mon ami et moi sommes les seuls à nous être présentés en indiquant que nous étions des néophytes. En ce qui me concerne, j'ai précisé que j'étais plus à l'aise avec une souris et un clavier d'ordinateur qu'avec un crayon. J'ai même parlé de mon blog. L'atelier dure 2h30. Au bout de la première heure, on nous a laissés écrire ce que l'on voulait pendant trois quart d'heure en s'inspirant ou non de petits papiers tirés au sort. Pour ma part, j'ai été inspirée par les mots que j'avais tirés au sort. Mais j'ai écrit des phrases sans articulation particulière et qui n'avaient surtout rien de personnel. Mon ami, lui, avait joué avec les lettres des mots pour en tirer des mots croisés. L'écrivain-animateur (gaucher comme moi) nous a dit pour sa part qu'il n'était pas arrivé à écrire. Après chaque lecture des textes, les auditeurs étaient invités à donner leurs impressions personnelles. Et alors là, je suis tombée un peu des nues. A part une dame qui a dit que les mots ne l'avaient pas inspirée, d'autres personnes avaient rédigé soit un chapitre d'un livre (une histoire très autobiographique), soit une historiette très triste (avec paraît-il rien de personnel), soit une confession d'un intime qui confinait à l'autoanalyse (la personne l'a écrite sans faire une rature). Il s'est avéré que cet atelier est plus un confessionnal qu'autre chose, ce jour-là en tout cas. J'étais presque mal à l'aise. Personnellement, je m'attendais à plus de fantaisie, à plus de ludique. Mon ami m'a fait une remarque qu'il a lue en son temps et que j'ai trouvée assez appropriée. Cela venait de quelqu'un qui parlait des cafés philo: on y arrive avec son problème, et on repart avec les problèmes de tous les autres. J'en aurai retenu en tout cas un mode d'expression sur lequel insistait l'animateur à chaque fois: quand on parlait de l'oeuvre d'un autre, ne pas la juger de manière "absolue" en disant "C'est [ceci ou cela]", mais "Je pense que c'est..." ou "A mon avis, ...", ou "Je trouve que..." (en marquant bien qu'il s'agit d'une opinion purement personnelle).

11 février 2008

Lust, Caution - Ang Lee

2H30 de belles images grâce à une belle reconstitution de la Chine des années 40. J'ai entendu parler en bien de Lust, Caution d'Ang Lee, Lion d'Or à Venise 2007, c'est pourquoi je me suis décidée à aller le voir. J'ai aimé, sauf la fin que j'ai trouvée décevante. Je me suis dit "tout ça pour ça": cela finit un peu en queue de poisson. Et l'histoire avec sa chronologie un peu confuse n'est pas forcément limpide. Je n'ai pas compris le rôle exact de tous les protagonistes. Il y a des scènes de sexe bien filmées et jolies à regarder, sauf la première, quand la jeune héroïne, Wong Chia Chi (interprétée par une débutante Wei Tang), se fait pratiquement violer (consentante ou non) par Mr Yee (Mister / mystère? On ne saura jamais son prénom), joué par le toujours impeccable Tony Leung (In the mood for Love; Internal Affairs; 2046; Hero). Le film commence en 1942, à Shanghaï en Chine, Wong Chia Chi s'apprête, avec un groupe d'étudiants (je ne sais pas s'ils étaient nationalistes ou communistes), à piéger et tuer Mr Yee dans un guet-apens. Ce Mr Yee, considéré comme traître par ses compatriotes, dispose d'un poste important dans le gouvernement mais travaille pour les Japonais qui occupent la Chine depuis plusieurs années. Grâce à un retour en arrière, 4 ans plus tôt, en 1938, on voit la jeune Wong Chia Chi, étudiante et apprentie comédienne, à qui on confie la charge de séduire Mr Yee, homme intelligent et très méfiant. La pauvre est même initiée de façon maladroite aux "choses de l'amour" par le seul étudiant du groupe qui n'est plus puceau. Je n'ai pas bien compris comment on est arrivé à lui confier cette mission périlleuse. Elle est logée chez Mr Yee et sa femme, incarnée par Joan Chen (inoubliable impératrice dans le Dernier Empereur de B. Bertolucci en 1985), avec qui elle joue au mah jong. Avec Mr Yee, elle connaît le plaisir sexuel et tombe amoureuse. En revanche, pour Mr Yee, rien n'est sûr (voir la fin du film). Tout ne finit pas bien, et plutôt abruptement, d'où ma légère déception; mais à voir.

9 février 2008

Enfin veuve ! - Isabelle Mergault

Deux collègues m'en avaient parlé (mais j'ignore pour une d'entre elles si elle l'a finalement vu ou pas). Mon ami avait envie de le voir suite à la bande annonce; mais j'ai l'impression que (comme je le disais dans mon billet du 18/05/2007) la bande-annonce avait extrait le meilleur du film en quelques minutes. Car dès le début de ce film, le ton est donné: ça chantera faux! La pauvre Anne-Marie surnommée "Moumousse" (Michèle Laroque) chante (volontairement?) comme une casserole. C'est à la limite de l'insoutenable mais le pire est à venir. A part quelques rares moments qui font sourire, Enfin Veuve d'Isabelle Mergault (je vous épargnerai l'intrigue) est ce qu'on peut appeler un "navet" avec des personnages à qui on distribuerait volontiers des claques. Je donnerai une mention spéciale au fils (Tom Morton) de Michèle Laroque qui parle comme il s'adressait à des débiles mentaux. Les deux belles-soeurs (Eva Darlan et Claire Nadeau) ne sont pas mal non plus dans leur genre. Le seul que j'ai beaucoup aimé, c'est le grand caniche blanc (joué par deux chiens selon le générique de fin). Une actrice tire tout de même son épingle du jeu dans ce naufrage, c'est Valérie Mairesse, qui, entre la première et la dernière scène du film, subit une métamorphose notable. Pour résumer, économisez le prix d'une place et attendez le passage à la télé.

7 février 2008

Le Dieu du carnage - Yasmina Reza

Ecrite et mise en scène par Yasmina Reza, avec mon actrice fétiche, Isabelle Huppert, pour 100 représentations exceptionnelles dont la première a eu lieu le 25 janvier dernier, Le Dieu du Carnage m'a déçue. J'étais au deuxième rang d'orchestre et j'ai été frappée par un décor et des costumes très laids. Mais ce qui pêche le plus à mon avis, c'est la mise en scène de l'auteur. Madame Reza a montré qu'elle est une bonne dramaturge (Art ou Conversations après un enterrement, par exemple) mais je ne suis pas certaine qu'elle soit une metteuse en scène. Même Isabelle Huppert ne semble pas très à l'aise. Il m'a même semblé qu'à un moment, elle avait oublié son texte (mais je m'avance peut-être). J'ai été gênée par certains silences entre les répliques pendant lesquels les acteurs n'ont rien à faire et cela accentue l'artificialité de l'ensemble. Le sujet est banal : un petit garçon a cassé la figure d'un autre et les parents des deux essaient de trouver un arrangement à l'amiable. Cette confrontation entre gens polis tourne rapidement au vinaigre. La pièce dure 1h30, mais elle aurait pu être jouée en 1h10. Je voudrai dire quelques mots au sujet du public qui assistait à la pièce le soir où je l'ai vue: ce n'est pas un public populaire (vu le prix des places) mais issu d'un milieu socio-économique aisé. Le Dieu du Carnage est le genre de pièce dont on parle dans les dîners en ville. Cela fait bien de l'avoir vu. Pour les personnes qui aiment le bon théâtre, je leur conseille d'aller voir autre chose.

5 février 2008

Les faussaires - Stefan Rozowitzky

Encore un film vu en avant-première (le 21 janvier) pour une sortie demain (le 6 février 2008) dans 70 salles en France. Les Faussaires (Die Fälscher), long-métrage autrichien, raconte comment des Juifs (imprimeurs, photograveurs, dessinateurs, etc.) ont été forcés à devenir des faux-monnayeurs et fabricants de faux-papiers pour l'Allemagne dans le camp de concentration de Sachsenhausen. L'histoire (l'opération Bernhard) est adaptée d'un récit authentique d'Adolf Burger (un des héros du film, dont la profession était photograveur) qui a écrit un livre, L'atelier du Diable. Ce monsieur de 90 ans, encore très vert, était présent à la projection. Il vit à Prague mais il est germanophone. L'atelier du Diable, écrit en allemand, a été traduit en anglais et en tchèque, et on espère qu'une traduction française puisse voir le jour d'ici peu. Pour en revenir aux Faussaires, après un début un peu anecdotique (on sait que le personnage principal sort vivant de l'enfer, mais à quel prix!) et une caméra numérique qui bouge beaucoup, le réalisateur se sort plutôt bien de toutes les scènes qui se déroulent dans les camps (Auschwitz, Mathausen et enfin Sachsenhausen). Il a évité les écueils du film voyeur, larmoyant. Il s'est concentré sur le sujet de ces Juifs qui essayent de survivre. Le personnage principal, Salomon Sorowitsch (Sally), faussaire avant-guerre et très doué en dessin, est arrêté par la Gestapo et se retrouve compagnon d'infortune d'Adolf Burger (dont la femme est morte à Auschwitz) et de quelques autres. Les deux hommes vont s'affronter, car Adolf veut retarder le plus possible la fabrication de faux dollars après avoir réussi à imprimer des centaines de billets représentant plusieurs milliers de livres sterling, alors que Sally, lui, veut sauver sa vie. Il dit une phrase terrible "Vaut mieux être gazé demain que fusillé aujourd'hui car un jour est un jour". Historiquement, les livres sterling étaient tellement parfaites que même la Banque d'Angleterre n'y a vu (paraît-il) que du feu. A ce jour, on ne sait pas combien de ces Livres ont circulé dans le monde. M. Burger, pendant la séance de questions-réponses qui a suivi la projection du film, a révélé comment les fausses coupures étaient difficiles à repérer puisqu'il avait reproduit la même caractéristique que celle qui se trouvait sur les vraies coupures (un petit trou dans l'oeil de l'effigie couronnée, illustrant les Sterling de l'époque, fait avec une épingle qui tenait les billets en liasses). Les autres questions des spectateurs ont été pour la plupart assez anecdotiques. Moi-même, j'ai regretté après coup de ne pas avoir demandé ce qu'il pensait du film (son personnage à l'écran n'est pas spécialement sympathique). En tout cas, le film a suffisamment de qualités pour être vu par un large public.

3 février 2008

Reviens-moi - Joe Wright

"Pas mal mais sans plus", telle est mon impression ressentie après avoir vu Reviens-moi (Atonement) de Joe Wright. Et ne lisez pas le livre avant de voir le film, car vous risquez quand même d'être déçu par l'adaptation cinématographique du roman de Ian McEwan dont le titre français est Expiation (qui convient nettement mieux à l'intrigue). "Atonement" signifiant "Expiation" en anglais, il y a des mystères dans les traductions des titres de films qui me dépassent. Peut-être que Reviens-moi fait plus vendeur. Expiation, le livre, est remarquable (c'est le meilleur livre de Ian Mc Ewan que j'ai lu). On y ressent mieux que dans le film la cruauté du destin qui touche les deux jeunes gens, Cecilia et Robbie, à qui la vie souriait (le film passe un peu à côté de cela). La musique du film m'a aussi un peu troublée. Très envahissante, elle donne un ton romantique à une histoire qui ne l'est pas. Je m'attendais à sortir du film plus émue que je ne l'ai été. En 1935, en Angleterre, pendant l'été, Briony, âgée de 13 ans, écrivain en herbe, issue d'une famille aisée, voit par une fenêtre de la demeure où elle habite, une scène (un peu osée?) entre sa soeur Cecilia plus âgée et Robbie, fils d'une domestique. Au cours d'une seconde scène, ses doutes se confirment. Ayant un béguin pour Robbie depuis un certain temps, elle en conçoit de la jalousie. Elle ne comprend pas que Cécilia est véritablement amoureuse de Robbie. Plus tard, au cours d'une nuit mouvementée, Briony accuse Robbie d'avoir commis un viol sur une jeune fille, par vengeance enfantine et sans mesurer l'extrême gravité de cette accusation ni les conséquences qui en découlent. Quatre ans se passent, la seconde guerre mondiale est déclarée. Robbie, ayant eu le choix entre l'armée et la prison, est envoyé comme soldat en France. On le retrouve à Dunkerque où il souffre d'une blessure. Toute cette séquence est un peu longue à l'écran. La dernière partie de l'histoire se situe à Londres où Cécilia est devenue infirmière. Briony, qui est maintenant une jolie jeune femme (Romola Garai), exerce le même métier que sa soeur. Elle soigne les blessés revenant du front. Le terme "expiation" (titre du roman) se rapporte, à mon avis, à ce qu'a été la vie de Briony que l'on retrouve vieille dame, 40 ou 50 ans plus tard. Devenue un écrivain de renom, elle vient présenter à la télé ce qu'elle considère être son dernier roman, très autobiographique, dans lequel elle raconte tout ce qui s'est passé, en particulier la fin tragique de sa soeur et de Robbie dont elle se sent responsable. Toute sa vie, elle a voulu expier ce qui est arrivé par sa faute. Maintenant, elle sait qu'elle va mourir mais elle est apaisée.

1 février 2008

L'échelle de Dionysos - Luca di Fulvio

Roman policier italien, L'échelle de Dionysos (Editions Albin Michel) débute le 31 décembre 1899 et se termine dans les premiers mois de 1900 dans un quartier surnommé "La Mignatta" (la sangsue) mais sans que l'on sache dans quelle ville l'action se situe. La seule chose connue sur cette ville est qu'il fait froid et qu'il pleut en hiver. Milton Germinal, policier héroïnomane, enquête sur des crimes affreux perpétrés sur des femmes de riches nantis. Elles ont été massacrées avec un instrument métallique non déterminé. Des domestiques présents considérés comme des témoins gênants sont supprimés. Leurs corps servent comme objets de décoration sur les scènes de crimes successifs. Des personnes comme un médecin légiste phocomèle, Noverre (né sans bras et avec un visage difforme), ainsi que son assistant Zòla (un géant simple d'esprit), un homme Stigle (surnommé "le chimiste"), une très belle jeune femme (Inès), un directeur de cirque ancien médecin (Sciron), un nain (Tristante), croiseront le chemin de l'inspecteur. Enfin, un "Homme Mécanique" joue un rôle dans l'histoire. En ce tournant de siècle, à la Mignatta, les maisons sont lépreuses et les hommes et femmes qui y vivent travaillent pour un salaire de misère dans une grande usine de sucre implantée dans le quartier. Les conditions de travail sont épouvantables. Les morts ou blessés sont nombreux à cause des accidents du travail. Ils sont malnutris et s'enivrent souvent. La révolte gronde et on évoque même la grève. Et Dionysos, me direz-vous? A part que c'est un Dieu grec, c'est le vrai prénom du meurtrier, qui se prend pour ce dieu, et qui a préparé pendant seize ans sa vengeance. Les cent dernières pages dévoilent des faits qui ont abouti à comprendre pourquoi les crimes ont été commis et surtout le lien entre les victimes. Les 480 pages de L'échelle de Dionysos se lisent vite. Ce roman sort un peu de l'ordinaire. Cela se passe en Italie mais pourrait se passer dans n'importe quelle autre ville d'Europe ou même d'Amérique à cette époque. Les crimes et l'enquête ne sont qu'un prétexte pour brosser la mutation de cette société d'il y a un siècle en pleine révolution industrielle, avec d'un côté les riches et de l'autre les pauvres (ouvriers ou non), et la condition des femmes enceintes sans être mariées. Livre captivant.

31 janvier 2008

XXY - Lucia Puenzo

Ce film argentin m'a été recommandé par une collègue, et je n'ai pas été déçue. XXY parle de la vie difficile d'une jeune fille de 15 ans, Alex, née hermaphrodite. Elle arrive à un âge où elle doit peut-être faire le choix de rester une fille en prenant des médicaments et en se faisant opérer car sinon, Alex va se masculiniser. Elle décide de ne plus prendre les médicaments (pour le moment). Elle est très protégée par ses parents (même si sa mère se sent responsable de l'état de sa fille) qui ont fui la ville pour se réfugier au bord de la mer à la frontière de l'Uruguay. Là, le père s'occupe de grosses tortues en détresse. La rencontre d'un jeune homme de son âge, venu avec ses parents à l'occasion d'un séjour, la bouleverse. Elle en tombe amoureuse. Mais rien n'est simple. Alex est considérée comme un anomalie de la nature. C'est un film qu'il faut voir pour le sujet délicat traité avec beaucoup de finesse. Les acteurs sont tous excellents avec une mention spéciale pour la jeune actrice aux beaux yeux bleus qui joue Alex (Inés Efron) et Ricardo Darin (9 Reines et El Aura) qui interprète le père.

29 janvier 2008

Garage - Lenny Abrahamson

J'aime bien ce genre de "petit" film qui raconte des histoires simples. Garage de Lenny Abrahamsonn est l'histoire de Josie, l'"idiot du village" dans un coin reculé d'Irlande. Employé dans une station-service aux abords d'un village, il fait son travail consciencieusement. Afin que ce garage fasse un meilleur chiffre d'affaires, le gérant lui adjoint un de ses jeunes parents, David, pour tenir avec lui la station-service les soirs de weeks-ends. Josie n'a pas une vie exaltante mais il est heureux et ne demande rien à personne. Au pub, on le charrie en lui disant qu'il se fait exploiter par son patron mais il n'en prend pas ombrage. Il donne des pommes à un cheval du voisinage, il est près de la nature. Mais il mène une vie solitaire. Grâce à David qui est encore mineur, il rencontre des jeunes à qui il paye des bières mais cela ne va pas plus loin. Par petites touches, un drame se dessine. Une cassette "porno" lui ayant été passée par un ami routier, Josie en montre quelques minutes à David. Quelques jours après, Josie est arrêté pour cet acte délictueux suite à une plainte déposée par un adulte. La fin est brutale et paraît disproportionnée par rapport au délit. Mais cela se passe dans l'Irlande traditionnaliste et bien-pensante. Josie n'avait pas pensé avoir mal agi mais tout s'écroule, même le cheval l'a abandonné. Je ne connais pas l'acteur principal, Pat Shortt (célèbre en Irlande). Il est remarquable avec sa silhouette ronde et sa casquette, son jeu est tout en sobriété. En revanche je suis sortie de la séance un peu déprimée tant par l'histoire que par la couleur du film dans les tons bleus gris.

27 janvier 2008

Louis de Funès - Génie comique ?

Je viens de revoir récemment trois films joués par Louis de Funès qui est mort il y a juste 25 ans aujourd'hui, le 27 janvier 1983. Cet acteur a bercé ma jeunesse. Jo de Jean Girault (1971) est le premier film (pour grandes personnes) que j'ai vu au cinéma avec une vieille dame qui me gardait, j'avais 9 ans. Je me rappelle que j'étais tellement enthousiaste que j'avais raconté l'histoire à ma maman et j'étais retournée le voir avec elle. Je dois dire que ma mère n'aimait pas Louis de Funès, elle ne supportait pas ses grimaces (elle n'a pas aimé Jo). Ceci étant dit, j'aimais beaucoup cet acteur clownesque jouant souvent des rôles de colérique et qui trouvait toujours des souffre-douleur pour exercer sa tyrannie (par exemple Bourvil dans la Grande vadrouille). Les trois derniers films que je viens de revoir en DVD  et que je voudrais évoquer sont :

Le grand restaurant de Jacques Besnard (1971) dans lequel L. de Funès joue M. Septime, patron d'un grand restaurant tyrannisant ses employés et qui se retrouve au coeur d'un kidnapping d'un homme d'Etat. Le scénario est un peu n'importe quoi. Ce n'est pas son meilleur film, mais je suis indulgente. Rien que la scène de répétition d'entrée et sortie des plats vaut la peine.

La folie des grandeurs de Gérard Oury (1971) : libre adaptation de Ruy Blas de Victor Hugo avec le duo De funès / Montand et la grande Alice Sapritch. Un régal. Les répliques "Il est l'or, Monseignor", "Il en manque une" sont devenues des classiques.

Enfin, je n'ai pas besoin de présenter en détail Les aventures de Rabbi Jacob de Gérard Oury (1975), classique du comique français, comédie géniale où chaque scène est hilarante : le bain dans le chewing-gum vert, la lecture de la Torah, la danse de Rabbi, etc.

Et si je devais en citer encore? A part les 4 dont j'ai parlé ci-dessus, je ferais une mention spéciale à La Grande vadrouille (1966) et Le corniaud (1965), deux films réalisés aussi par Gérard Oury, qui ont permis à Louis de Funès et Bourvil de former un duo inoubliable.

25 janvier 2008

Petit coup de chapeau amical...

... pour saluer le retour sur la Toile de M. Claude Le Nocher, qui était hébergé jadis comme moi chez aceblog, et dont le blog y a donc connu les mêmes soucis que moi (jusqu'au "scratch" final). C'était un des premiers blogs avec lesquels j'avais noué relation (visite, lecture, commentaire réciproques). J'y avais découvert deux livres lus avec plaisir (mes billets du 25/04/2007 et du 12/07/2007). Et bien, il re-naît courageusement sur over-blog. Il s'agit toujours d'un blog spécialisé sur les polars et la littérature "de suspense".

Extraits des couriels reçus:
"Bonjour à toutes et à tous !
Mon premier blog a "explosé". Renoncer ? Ce serait mal connaître la fierté d'un pur Breton. Je vous invite donc à découvrir ma nouvelle adresse blog (et à la référencer dans vos favoris) : http://action-suspense.over-blog.com/ (...). Cette nouvelle adresse sera toujours une source d'infos sur la Littérature Policière d'aujourd'hui (et un peu d'hier), avec des "coups de coeur" et autres articles divers. N'hésitez pas à le visiter et à la faire connaître autour de vous. (...).
Amitiés,
Claude LE NOCHER"

Tous mes voeux de bonne continuation pour l'année 2008 et les années qui suivront!

23 janvier 2008

Quatre minutes - Chris Kraus

Je n'avais jamais entendu parler ni du réalisateur ni des actrices, et bien c'est un tort. Après La vie des autres [cf. mon billet du 01/02/07], voici un nouveau film allemand, Quatre minutes (Vier minuten), à voir pour les 4 dernières minutes (je vous garantis que vous n'avez jamais vu et entendu jouer du piano comme ça) - et pour toutes les autres minutes d'avant. Traude Kruger, vieille dame de 80 ans, donne des cours de piano à des détenues dans une prison pour femme. D'ailleurs, son logement n'est pas éloigné de la prison, et elle y a toujours vécu. Elle remarque une jeune femme, Jenny, qui a des dons musicaux, et entreprend de s'occuper d'elle. Cette Jenny est une meurtrière condamnée à une longue peine pour avoir tué un homme. La confrontation est souvent brutale, elles ne se font pas de cadeau. Des flashs-back montrent que Traude, jeune femme, a passionnément aimé une jeune militante communiste (pendue par les nazis dans cette même prison) pendant la seconde guerre mondiale. Tout le film est baigné par la musique classique (surtout Schumann et Beethoven) ou plus contemporaine, et c'est un régal. Je pense qu'il y a des imperfections dans le scénario et la mise en scène mais les actrices sont sensationnelles. Je recommande, même si mon billet n'est pas très long.

21 janvier 2008

Détention secrète - Gavin Hood

2ème film vu en 2008 (j'ai eu quelques contretemps), Détention secrète (Rendition) de Gavin Hood (réalisateur de Mon nom est Tsotsi) m'a bien plu. Les acteurs les plus connus (américains) ne sont pas forcément mis en avant (Reese Witherspoon par exemple ou Jack Gyllenhaal avec un personnage presque en retrait) ou n'interprètent pas les rôles les plus sympathiques (Meryl Streep, glaçante). Ca commence un peu comme Le Royaume (signalé le 08/12/2007), mais le thème du film est différent. Un attentat vient d'être commis dans un pays d'Afrique du Nord, bilan 19 morts dont 1 américain. Un Egyptien, Anwar, revenant d'Afrique du Sud après un congrès professionnel, est pressé de rentrer aux Etats-Unis où il vit avec sa femme enceinte et son petit garçon. Malheureusement pour lui, à cause de l'intervention de Corrine Whitman (Meryl Streep), il est intercepté et mis au secret pour être interroger (on le soupçonne d'avoir des accointances avec les responsables de l'attentat). C'est l'opération "extrordinary rendition" créée sous Clinton qui désigne une action présumée de la CIA. Des personnes sont enlevées et transportées clandestinement afin de subir la torture et être interrogées. C'est une sorte d'''externalisation" de l'interrogatoire. L'histoire alterne les scènes du combat de l'épouse d'Anwar (Reese Witherspoon) aux Etats-Unis cherchant à savoir ce qu'est devenu son mari, celles d'interrogatoire menées par un chef de la police Abasi Fawal interrogeant de façon brutale Anwar assisté de Douglas Freeman (Jack Gyllenhaal) comme témoin et celles où, un jeune mulsuman tombe amoureux d'une jeune fille et mène un combat. Quand l'histoire se termine, on sait que certains protagonistes sont responsables de ce qui est arrivé. On sent un gachis monumental. Une simple vengeance provoque un carnage. Des vies sont anéanties. Anwar, libéré, souffrira-t-il de séquelles? Dans Détention secrète comme dans le Royaume, les Américains n'ont vraiment pas le beau rôle. Tout n'est pas blanc ou noir. Chacun croit être dans son bon droit. Chacun fait son travail. Mais pour quels résultats? Car les vrais coupables ne sont pas inquiétés et arrivent à trouver des gens jeunes ou vieux qui se sacrifient pour une cause ou une autre.

19 janvier 2008

Je te retrouverai - John Irving

Je viens d'arriver à bout d'un gros pavé de 850 pages, écrit serré avec peu d'interligne (et cela ne va pas être simple d'en faire un billet d'une vingtaine de lignes). Je te retrouverai de John Irving (édition du Seuil, 2006), qui faisait partie de ma PAL depuis un an, est un roman qui se passe de 1969 à 2003. Le livre est composé en 5 parties. L'histoire commence dans les ports de la Mer du Nord et de la Baltique. Jack Burns, âgé de 4 ans, né à Halifax en Nouvelle-Ecosse, accompagne sa maman de port en port. Alice Burns est tatoueuse et son talent est reconnu, en particulier pour sa "Rose de Jéricho" qui a fait sa réputation. Mais le vrai but d'Alice Burns, selon les souvenirs de son fils, est sa recherche de William Burns, père de Jack, qui les aurait laissés tomber pour d'autres femmes. C'est un grand organiste qui s'est fait tatouer des partitions de musique dans chaque ville où il est passé. A part les mains, les pieds et le visage, il a des tatouages sur tout le corps. La recherche d'Alice reste infructueuse. Après leur retour au Canada, à Toronto, Jack grandit sans père. Il s'initie très tôt au théâtre et aux filles. Toute sa vie, il sera attiré par des femmes plus âgées. En revanche, avec sa meilleure amie, Emma Oestler, sa relation restera chaste, alors que les mères de Jack et d'Emma se mettront en ménage. Adulte, il s'expatrie à Hollywood avec Emma et devient acteur de cinéma. Il se spécialise dans les rôles de travestis. Emma, elle, devient écrivain et scénariste. Comme beaucoup de gens du spectacle, Jack suit une analyse. Le titre "Je te retrouverai" se rapporte au fait que Jack ne perd pas espoir de retrouver son père un jour, surtout après que sa mère soit décédée d'une tumeur au cerveau. Il refera le périple comme avec sa mère dans des villes telles qu'Oslo, Stockholm et même Amsterdam. Il apprendra que l'histoire n'est pas celle qu'il croyait, et que ses souvenirs d'enfant de 4 ans ne reflètent pas toute la vérité. Il retrouve son père et se découvre une soeur. Sa mère n'était pas tellement victime, mais a été plutôt bourreau. Rien n'est simple. En tout cas, le roman se lit bien mais il comporte (pour moi) des longueurs à la fin (une centaine de pages auraient pu être supprimées). Quand j'ai refermé le livre, je me suis interrogée sur les 850 pages décrivant 40 ans de la vie d'un homme. Je n'ai été ni émue ni touchée. En revanche, on en apprend beaucoup sur le tatouage et ses techniques. A ce point de vue, le sujet est original. Mais, de John Irving, j'avais préféré Une veuve de papier.

17 janvier 2008

Gone Baby Gone - Ben Affleck

Il s'agit du premier film de l'acteur Ben Affleck qui a pris comme acteur principal son frère Casey Affleck. Adapté, comme Mystic River, d'un roman de Dennis Lehane, Gone Baby Gone est une histoire très noire. Une petite fille est enlevée. Elle a été victime d'un rapt crapuleux à cause d'un vol d'argent sale (de la drogue). La mère de cette gamine est cocaïnomane et impliquée dans cette histoire. Un baron de la drogue veut échanger la gamine contre l'argent. La transaction se passe mal. La petite fille meurt noyée. Fin de la première partie (la meilleure). Le film aurait pu s'arrêter là. Car après, à mon avis, cela se gâte avec les flics justiciers qui croient en leur bon droit (Ed Harris et Morgan Freeman). Ils pensent avoir raison quand ils décident d'enlever une gamine à sa mère biologique (droguée) pour la confier à une famille d'adoption qu'ils trouvent plus adaptée. Par ailleurs, un pédophile est abattu de sang-froid par le détective Patrick Kenzie (Casey Affleck). Envahi par un remord de conscience, il commettra un acte que sa petite amie (détective aussi) ne lui pardonnera pas. Je pense n'avoir pas tout dévoilé de l'histoire. En revanche, la grande qualité de ce film est la façon dont le réalisateur Ben Affleck a su trouver des figurants obèses et avec des trognes indescriptibles qui incarnent à merveille l'Amérique dite profonde, gangrenée par la misère du chômage et de la "mal bouffe". On est loin du rêve hollywoodien.

15 janvier 2008

Les romans n'intéressent pas les voleurs - Alain Rémond

Livre de 200 pages que j'ai lu en 3 heures chrono, Les romans n'intéressent pas les voleurs d'Alain Rémond (aux éditions Stock) est un pur bonheur. Le métier de Jérôme Aramont consiste en la réécriture des romans complètement nuls d'un dénommé Bannister, auteur "maison" des éditions Hurtebise. Bien que cette occupation soit son gagne-pain, Jérôme est désabusé devant de telles inepties. Le dernier livre en date qu'il doit réécrire a comme titre "Galopades aux Galapagos". Heureusement qu'avec un ami journaliste, Jean-Paul, il poursuit un rêve : retrouver un écrivain, Santenac, auteur de trois romans, mais qui s'est volatilisé sans laisser de traces après la publication du troisième. Ces oeuvres, écrites dans les années 60, ont marqué à tout jamais Jérôme et Jean-Paul (et quelques autres lecteurs), qui connaissent chaque phrase des trois romans par coeur. Jérôme, qui n'a pas connu son père, et dont la mère (travaillant dans la pub) était toujours absente, a rêvé d'avoir une famille comme celle que décrivait Santenac. Enfin, le but est atteint, grâce à un ami libraire de la région de Millau: ils retrouvent la trace de Santenac, devenu ermite dans une bicoque. Il a fui les lecteurs qui le harcelaient, il vit sous un faux nom et touche le RMI. La déception est grande pour Jérôme et Jean-Paul. Mais les apparences sont trompeuses. Je ne vous dévoilerai bien évidemment pas la suite et la fin de ce roman si ce n'est que l'on comprend la signification du titre dans les dernières pages. Il y a du suspense et des rebondissements. Le livre est très bien écrit et donne un grand plaisir de lecture.

13 janvier 2008

La visite de la fanfare - Erin Kolirin

Je dois (désormais) préciser que j'ai vu ce film en 2007. Un film israëlien de plus me direz-vous ? Et bien oui, La visite de la fanfare est un petit bijou qui vaut largement le déplacement. Une fanfare de 8 musiciens, venus d'Alexandrie en Egypte, arrive en Israël pour inaugurer un centre culturel arabe dans la ville de Petah Tiqva. Suite à une mauvaise compréhension de l'hébreu à la gare routière, ils sont débarqués d'un autobus à Beit Tiqva, ville perdue au milieu de nulle part où ne s'arrête qu'un autocar par jour. La seule animation de cette ville semble être un café-bazar tenu par une femme, Dina, qui les observe en compagnie de deux habitués. En attendant le lendemain pour qu'ils reprennent un car les amenant enfin à destination, les musiciens sont accueillis par Dina et les deux habitués; ils vont même les nourrir et les loger pour une nuit. Le chef de la fanfare, Tewfiq, ainsi qu'un grand et beau ténébreux, Haled, vont loger chez Dina. Cette rencontre entre Israëliens et Egyptiens donne l'occasion de voir de très jolies scènes pleines de poésie et très souvent drôles. Celle que j'ai baptisée "la scène de drague au dancing" est hilarante. Haled l'Egyptien montre à Papi l'Israëlien comment faire pour arriver à embrasser une fille renfrognée qui ne se laisse pas faire. Dans une autre scène, Haled dit en arabe (non sous-titré) ce qu'est l'amour physique. Magnifique. La visite de la fanfare peut sembler un peu languissant par certains côtés, mais il se regarde avec plaisir.

11 janvier 2008

Un monde fou - Becky Mode

En ce début d'année, je profite d'un peu de temps pour aller au théâtre (j'habite Paris). Des pièces à l'affiche depuis septembre dernier donnent leurs dernières représentations en ce début d'année 2008. C'est le cas d'Un monde fou de Becky Mode, adaptation et mise en scène de Stephan Meldegg, qui s'est terminé le 5 janvier 2008. La pièce durait 1h45 avec un seul acteur en scène. Eric Métayer, fils d'Alex, joue Sam et 32 autres personnages dans cette pièce d'une auteure américaine, Becky Mode. Sam est un acteur au chômage qui travaille comme standardiste dans LE restaurant à la mode du moment. Les autres employés sont soit absents, soit aussi débordés que lui. Il prend les réservations d'hommes et de femmes de conditions sociales et d'âges différents. Eric Métayer, grâce à son grand talent pour changer l'intonation de sa voix, interprète presque simultanément Sam et le cheik arabe, Sam et la grande bourgeoise, Sam et son père, etc. Il joue aussi les autres employés du restaurant et même le chef. Il fait très bien les bruitages dont ceux du standard téléphonique. En ce qui me concerne, je n'avais pas entendu parler de cette pièce jusqu'à ce que je parcoure Pariscope. J'ai décidé sur une impulsion de m'y rendre car j'avais beaucoup apprécié Eric Métayer dans deux pièces : Stationnement alterné (pièce de pur boulevard) et, précédemment, Des cailloux plein les poches de Mary Jones, à l'affiche du théâtre La Bruyère tout comme Un monde fou. Eric Métayer avec son partenaire Christian Pereira interprétaient, à eux deux, plusieurs personnages. C'était époustouflant. En revanche, Un monde fou m'a un peu déçue. Je m'attendais à rire beaucoup plus. Eric Métayer n'est pas en cause mais je pense que c'est la pièce qui arrive à être un peu répétitive même s'il y a une progression dramatique. En tout cas, je rends hommage à Stephan Meldegg, directeur du théâtre La Bruyère jusqu'à la fin de l'année dernière, qui a toujours fait une programmation de grande qualité. Il vient de renoncer à son métier de directeur de théâtre pour ne plus se consacrer qu'à la mise en scène.

9 janvier 2008

Premier anniversaire

Cela fait déjà un an, le 9 janvier 2007, que j'ai créé ce blog. A l'époque, j'étais souffrante, et même en arrêt maladie chez moi, ce qui m'arrive très rarement (heureusement que mon état s'est amélioré assez vite). Je n'avais pas d'idée précise sur les sujets que je voulais aborder. Au début, j'ai surtout voulu parler de mes coups de coeur des mois précédents sur le cinéma, la littérature, le théâtre, etc. Le rythme d'un billet par jour n'était pas une évidence pour moi. Avec l'enthousiasme de la débutante, j'en ai même rédigé deux, parfois trois, dans une même journée. C'est mon ami qui m'a suggéré de publier un billet par jour, et de m'y tenir. Et voilà. J'y suis arrivée. Pour 2008, comme je l'avais annoncé dans mon 300ème billet, j'ai décidé de ralentir la cadence (le manque de temps, faire des commentaires chez les autres blogueurs, la panne d'inspiration, etc.). C'est pourquoi je publie, pour le moment, un billet tous les jours impairs ce qui fera deux billets d'affilée quand les mois seront de 31 jours (ou de 29).

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