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Le blog de Dasola

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6 octobre 2008

Impressions sur l'Est canadien (6)

Le musée des civilisations qui se trouve à Ottawa vaut absolument le détour. Au rez-de chaussée, niveau dédié aux Amérindiens, sont rassemblés de magnifiques totems (arbre qui parle) d'une hauteur que je ne m'imaginais pas. Au 1er étage, c'est le musée de La Poste (je ne l'ai pas visité). Puis, sur un étage entier, il y a ce qui s'appelle la salle du Canada, qui retrace avec des personnages en cire, des objets, des reconstitutions de maisons, etc., l'histoire du Canada des premiers habitants européens (les Vikings) jusqu'à nos jours: on déambule d'une période à l'autre dans l'ordre chronologique. Quand je me suis retrouvée au 19ème siècle, j'ai cru être dans un décor de western. L'ensemble est excellemment bien présenté et pédagogique, et je recommande cette visite aux petits et grands.

Après la visite très décevante de Toronto où sont peu nombreux les monuments et bâtiments intéressants (comme l'ancien Hôtel de ville), Ottawa a été une bonne surprise pour tout le monde dans le groupe. Et pourtant, nous sommes arrivés sous la pluie. C'est dans cette ville que se trouve le Parlement qui est un bel édifice à photographier. Ottawa a été choisie comme capitale fédérale du Canada car, se trouvant en Ontario côté anglophone, elle est juste à la frontière du Québec francophone. Ce choix stratégique s'est effectué sous la reine Victoria le 31 décembre 1857. N'oublions pas que le Canada fait partie du Commonwealth. En plus de ses nombreux musées, Ottawa possède aussi une cathédrale avec deux clochers en acier inoxydable et, pas très loin de celle-ci, une sculpture de la franco-américaine Louise Bourgeois appelée "Maman" et qui est une immense araignée dont les pattes ressemblent à des aiguilles de couturière (hommage à la propre mère de la créatrice) et dont le ventre est rempli d'oeufs en marbre de Carrare. En voici des photos:

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5 octobre 2008

Films vus et non commentés depuis le 29/07/2008 (fin)

J'expédie dans ce billet 4 films vus au mois d'août et que je n'avais pas fait l'effort de lister dans mon billet précédent.

Manipulation de Marcel Langenegger (2008). Dans ce film, Hugh Jackman joue le rôle d'un "méchant". Je suis allée voir le film parce que j'aime bien ce genre ainsi que les acteurs mais j'en ai vu de meilleurs sur ce thème de la duperie (Deception en anglais et titre original du film) comme Engrenages (D. Mamet), ou Usual Suspects (B. Singer). Petite anecdote, Micheline Presle, qui va beaucoup au cinéma, était incognito dans la salle où je l'ai vu au Quartier Latin à Paris.

Xfiles: Regeneration de Chris Carter. Où l'on retrouve Fox Mulder et Dana Scully qui ont mûri et ont pris des rides (mais cela leur va bien). Nous sommes sur la côte Est des Etats-Unis, pendant l'hiver, la neige tombe drue. Une femme disparaît, puis une autre. Des expériences à la "Frankenstein" sont pratiquées dans une clinique vétérinaire: c'est épouvantable et une fois de plus les Russes n'ont pas le beau rôle.

Be Happy de Mike Leigh: dès la première scène, j'ai senti que je n'allais pas aimer. Le personnage de Poppy avec son sourire accroché aux lèvres pendant presque tout le film ainsi que sa bonne humeur est crispant et insupportable. Poppy et le SDF, Poppy et le moniteur d'auto-école, Poppy et ses copines, Poppy au cours de flamenco, Poppy institutrice et Poppy amoureuse. J'ai été contente quand le film s'est terminé.

Comme les autres de Vincent Varenq (2008): malgré la présence de Lambert Wilson, le film n'est pas un chef-d'oeuvre. On nous montre d'une façon simplette comment un couple homo (dont l'un est stérile) peut devenir parents. Le personnage de Pascal Elbé est totalement sacrifié. La jeune femme est charmante. C'est très "bobo" bien pensant.

4 octobre 2008

Impressions sur l'Est canadien (5)

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Pour une fois, je déroge à mes habitudes de blog sans photos, car je voulais montrer celle ci-dessus, prise à l'extrême pointe est de la Gaspésie. Je l'aime beaucoup, je l'ai prise à un matin, à 06h45. J'apprécie quand le ciel se pare de teintes orangées, comme en témoigne mon unique "photo de blog" (en haut à gauche). Ici, c'est le rocher percé. Il se trouve dans le Golfe du Saint Laurent face à la ville de Percé et dans la continuation, à droite de la photo, se trouve l'île Bonaventure (où nichent les fous de Bassan).
Je l'ai contourné en bateau. Ce bloc de calcaire a 375 millions d'années (ère du Dévonien), il s'est formé sous la mer et était rattaché à la terre ferme. Le petit bout que l'on voit à droite était relié au reste du rocher par une arche qui s'est effondrée le 17 juin 1845. L'arche qui reste devrait s'écrouler dans 400 ans (selon Wikipedia) ou dans 40 000 ans selon la guide. De toute façon, on ne sera pas là pour le voir...

3 octobre 2008

Mamma mia - Phyllida Lloyd

A la base, j'aime bien la musique d'ABBA et j'avais vu la BA de Mamma Mia mais quand j'ai vu le film dans son intégralité, dès les premières images, j'ai compris le navet catastrophique que j'allais voir: c'est nul et niais, "tarte" comme disait ma maman. Seule surnarge Meryl (Streep), magnifique, impériale, sublime, géniale, bonne chanteuse [cf. mon billet sur elle du 28/03/07]. LA seule et unique raison de voir le film. J'ai trouvé le film laid à regarder. Les 3 "papas" potentiels font ce qu'ils peuvent, je me demande ce que Pierce Brosnan, Colin Firth et Stellan Skarsgard viennent faire dans cette galère. Le jeune couple est fadasse. J'arrête là mes atermoiements car le film marche et il plaît, voir Ffred. En fait, il faut surtout attendre le générique de fin pour ne pas rater quelque chose. D'aucuns trouveront le film kitsch, moi, je préfère écouter les chansons d'ABBA sur CD, et je ne m'achèterai même pas le DVD, c'est dire.

2 octobre 2008

Impressions sur l'Est canadien (4)

Suite à la question d'Alex sous ma chronique précédente, voici quelques aperçus sur ma culture canadienne.

Films
Je n'ai pas eu du tout le temps d'aller au cinéma durant mon voyage organisé. Mais je peux dire que j'avais vu, en son temps, Le déclin de l'empire américain (Denys Arcand). Je me rappelle que ces "prises de tête" de quadra sur la vie sexuelle me paraissaient d'autant plus lointaines, à l'époque (1986 - j'avais 24 ans), que je regrettais aussi l'absence de sous-titres: je comprenais seulement la moitié de ce qui était dit! Par contre, j'ai adoré la suite, Les invasions barbares (2003), toujours de Denys Arcand.
Par ailleurs, dans le car, nous avons eu droit à la projection d'un documentaire sur le Saint-Laurent, que j'ai vu disponible à la FNAC en DVD en France.

Chansons
Dans le car toujours, notre guide nous a passé beaucoup de musique de chanteurs et chanteuses québécoises: Félix Leclerc, Garou, Linda Lemay, Isabelle Boulay, Céline Dion (elle préférait d'ailleurs, nous a-t-elle dit, ses chansons en anglais plutôt que celles en français). Mais également de la musique "country" québécoise (ça existe!).

Librairies
Je suis entrée dans quelques librairies. A Montréal, celle que j'ai visitée appartient à la chaîne Indigo. Le rez-de-chaussée est consacré aux livres en français (des romans que l'on trouve partout en France), les trois autres étages ne comportent que des livres en anglais (Nous sommes pourtant au Québec). En revanche, dans la ville de Québec, je me suis arrêtée dans une librairie exclusivement francophone, Générale française, 10 Côte de la fabrique: un bonheur. J'ai vu des noms d'auteurs qui sont totalement inconnus de ce côté-ci de l'Atlantique et pourtant certains romans paraissent très bien. C'est vraiment dommage. Je vais m'empresser d'aller faire un tour un de ces jours à la librairie du Québec, rue Gay-Lussac dans le 5ème arrondissement de Paris, qui existe depuis 1995.

1 octobre 2008

Séraphine - Martin Provost

J'ai eu l'occasion de voir Séraphine (sorti aujourd'hui, 1er octobre) en avant-première (avant-hier) en présence des producteurs, du réalisateur et de quelques actrices dont Yolande Moreau qui tient le rôle principal avec brio. A part que Yolande Moreau a répondu au présentateur qui lui demandait ce qui l'avait attirée vers ce rôle, que c'est le fait qu'elle ne connaissait pas du tout Séraphine de Senlis, pas plus sans doute que la majorité des spectateurs dans cette salle a-t-elle ajouté, je signalerai qu'il n'y a pas eu la moindre séance de questions/réponses avec la salle. C'est un peu dommage, vu que l'équipe semblait bien représentée. A se demander pourquoi ils prennent la peine de venir: y a-t-il ensuite un "after" auquel le public n'est pas convié? Bref.
L'histoire commence à Senlis en 1914, et nous faisons la connaissance de Séraphine Louis, elle a presque 50 ans. Femme un peu fruste, elle fait des ménages chez les autres où on lui parle plus ou moins bien. On suppose qu'elle a dû vivre et travailler dans un couvent dans sa jeunesse. C'est d'ailleurs une apparition de la Vierge à l'église qui l'a incitée à peindre. Elle crée elle-même ses couleurs et ses liants (de la cire de cierges d'église). Tout le début du film m'a semblé lent. Il y a plusieurs séquences où l'on voit Séraphine aller d'une maison de maître à l'autre (elle semble avoir plusieurs employeurs). Elle est aussi lavandière mais surtout elle prend le temps de regarder la nature, particulièrement les arbres. Elle y grimpe dessus et respire, s'enivre des odeurs. Cela offre l'occasion de très beaux plans d'arbres. Séraphine marche souvent les pieds nus et elle peint la nuit dans son petit studio insalubre. C'est un collectionneur allemand, Wilhelm Uhde, qui remarque son talent. Il fait sa connaissance parce qu'il loge avec sa soeur chez des employeurs de Séraphine (vérification faite dans le Robert des noms propres, Uhde et elle se seraient connus en 1912?). Il lui conseille de travailler encore et toujours. La guerre déclarée, Uhde s'enfuit en Suisse laissant Séraphine désemparée. On la retrouve en 1927, vieillie et moins vaillante pour les durs labeurs du ménage mais son talent de peintre s'est affirmé (selon Uhde qui l'a retrouvée). Ses tableaux sont devenus de plus en plus grands et surtout colorés. Allez voir le film pour voir ce que représentent les peintures. Personnellement, je les trouve très belles avec un côté presque féérique. Mais, pyschologiquement, Séraphine semble un peu dérangée, l'argent qu'Uhde lui verse n'arrange rien. Elle meurt dans un asile d'aliénés en 1942. Séraphine Louis est connue sous le pseudonyme de Séraphine de Senlis. En ce qui concerne le film lui-même, à part quelques beaux plans (Senlis est une ville très photogénique), les arbres et la présentation des tableaux par Séraphine, la mise en scène est un peu sage, tout cela manque de fièvre alors que Yolande Moreau irradie et est "habitée" par son personnage. C'est peut-être ce qui fait que je ne considère pas ce film comme une totale réussite. 

PS: en liaison (évidemment!) avec la sortie du film, le Musée Maillol à Paris (61 rue de Grenelle dans le 7ème arrondissement) organise une exposition sur Séraphine de Senlis, du 1er octobre 2008 au 5 janvier 2009.
Cf. http://www.museemaillol.com.
PS2:
l'exposition [chroniquée le 01/01/2009] est prolongée jusqu'au 30 mars 2009.

30 septembre 2008

Impressions sur l'Est canadien (3)

Je vais dire quelques mots de la faune du Canada.

Ce pays compte paraît-il 75000 ours bruns. J'en ai aperçu un seul, nous étions en car, il a semblé aussi surpris que nous. Le temps que le chauffeur effectue une marche arrière, l'ours s'était évidemment éclipsé. Quant au grand herbivore nommé orignal, je n'en ai pas vu un seul. Il paraît qu'il y a aussi 1.000.000 de castors. J'en ai aperçu... au biodôme de Montréal! Dans la nature, nous avons "seulement" vu leurs barrages ou des arbres abattus, car la bête est nocturne. N'en déplaise à Mme B*rdot, je me suis ramenée une magnifique étole en castor, très douce et très chaude. Il semble que le castor soit aujourd'hui bien davantage menacé par le rétrécissement de son habitat (urbanisation humaine) que par la convoitise pour sa fourrure. La "trappe" est très règlementée (avec des quotas de prises pour les castors, mais aussi les visons ou les rats musqués...), et il ne doit plus être possible de vivre de ce seul métier, selon le trappeur qui nous a fait une conférence (il gagne moins de 1000$ canadiens par mois, nous a-t-il dit).

Les fous de Bassan
Le Québec abrite la plus grande colonie de fous de Bassan au monde en 2008 (avant celle des îles Kilda en Ecosse) sur l'Ile Bonaventure. En pleine saison, plus de 121 000 oiseaux sont rassemblés, du côté de l'île opposé à celui où les bateaux accostent. Dans cette réserve naturelle, il n'y a ni eau courante ni électricité (mais toilettes sèches, et vaisselle et couverts recyclables dans le restaurant à touristes). Plusieurs sentiers, plus ou moins longs, permettent de se rendre vers les colonies. On entend les cris des oiseaux bien avant de les distinguer, en raison de la végétation. Ensuite, on longe à quelques dizaines de mètres, séparés par une simple barrière, ces rassemblements impressionnants. Les fous sont organisés en couples, possesseurs d'un nid qu'ils se relaient pour garder ainsi que leur unique jeune de l'année. Celui-ci doit impérativement naître au bon moment (en même temps que tous les autres), car il devra être capable de migrer pour redescendre vers le sud (ces fous-là hivernent en Floride). Et d'autre part, leur séjour sur l'Ile Bonaventure est synchronisée avec la présence des bancs de poissons dont ils se nourrissent. Quand nous sommes passés, il nous a été dit qu'une partie de la colonie était déjà partie (les derniers n'allaient pas tarder). La population croît de 3% par an sur l'île.

Les baleines du Saint-Laurent
A la frontière des eaux du lac Saguenay (eau douce) et des eaux du Saint-Laurent (eau salée), au large de la ville de Tadoussac, figurait au programme une mini-croisière d'observation des baleines en vedette. Et, effectivement, nous en avons aperçu, mais rapidement et pas de très près. D'autres les approchaient de plus près en Zodiac, mais c'était plus cher! Pour les observer, j'ai l'impression que la "noria" des embarcations n'arrêtait pas de la journée. Les guides étaient capables d'identifier chaque animal par la forme de son jet.
A ce qu'on nous a dit, il y avait 3 baleines à bosse en début de saison, mais il n'en restait plus que 2 à ce moment-là. En ce qui concerne les rorquals, on les entendait d'abord souffler, puis, quand on tournait les yeux et l'objectif dans la bonne direction, on observait comme un petit jet d'eau vaporisé (mais ça n'a pas donné grand-chose sur mes photos). Pour les belugas, on voyait leur dos émerger, ils sont blancs. Une des deux baleines à bosse nous a montré sa nageoire caudale au moment de replonger. Tout le monde a déjà vu des images spectaculaires en photo, à la télévision ou au cinéma. Les voir "en vrai", c'est quand même impressionnant. Mais cela permet de comprendre la patience (et le matériel) nécessaires pour obtenir des images impeccables.

29 septembre 2008

Paul Newman est mort...

...et je suis très triste car Paul Newman (1925 - 2008) a été le premier acteur dont j'ai été fan. J'avais 12 ans et je commençais à aller voir les films de "grandes personnes". En 1974, on a beaucoup parlé de La tour infernale de John Guillermin. J'étais bien entendu allée le voir. Cette année-là, Paul Newman avait 50 ans, ses cheveux étaient légèrement poivre et sel, il était beau et en plus, il avait du talent! A l'époque, j'ai lu une mini-biographie à son sujet et je me suis mise à voir beaucoup de ses films (au cinéma et à la télé). Je retiens dans les "vieux" films: La chatte sur un toit brûlant (Cat on a hot tin roof), Doux oiseaux de jeunesse (Sweet bird of youth), les deux réalisés par Richard Brooks, L'arnaqueur (The Hustler) de Robert Rossen dans lequel il joue le rôle d'Eddie Felson, joueur de billard "looser", Le gaucher (The Left-handed gun) d'Arthur Penn, Le plus sauvage d'entre tous (Hud) (Martin Ritt). Un tout petit peu plus récemment, Luke, la main froide (Cool Hand Luke) de Stuart Rosenberg [chroniqué le 27/01/2021], Butch Cassidy et le Kid et L'arnaque (The sting) de George Roy Hill (les deux). Le rideau déchiré (Alfred Hitchcock), Verdict (Sidney Lumet), Absence of malice (Sydney Pollack), La couleur de l'argent (The color of money) (Martin Scorsese) où il reprend son rôle d'Eddie Felson, joueur de billard professionnel dans L'Arnaqueur, un quart de siècle plus tard. Il a réalisé quelques films avec Joanne Woodward (sa femme pendant 50 ans) dont un qui vient de ressortir en salle à Paris, "De l'influence des rayons gammas sur le comportement des marguerites" (dans une salle "art et essai" parisienne, j'ai justement remarqué, samedi 27/09 après-midi, qu'il y avait une grande affluence dans la salle où il passait, et je ne comprenais pas pourquoi!). Les autres films en tant que réalisateur sont Rachel, Rachel, mais aussi Le clan des irréductibles et plus récemment la Ménagerie de verre ainsi que l'Affrontement (Harry and Son). A part le cinéma, il a été un coureur automobile passionné et a beaucoup oeuvré pour des oeuvres caritatives (maison pour enfants leucémiques). Tout cela pour dire que c'est encore une légende du cinéma américain qui disparaît.

28 septembre 2008

Impressions sur l'Est canadien (2)

Au Québec, il existe certaines recettes culinaires que j'ai pu tester, sauf la poutine qui désigne communément un mets d’origine québecois traditionnellement constitué de frites et de fromage en grains de cheddar frais que l’on recouvre d’une sauce espagnole chaude de type «barbecue» faisant fondre en partie le fromage, le ramollissant un peu.
En revanche j'ai goûté le fromage en crotte, l'autre nom du fromage en grains, cela fait comme du caoutchouc sous la dent mais ce n'est pas mauvais du tout.

"Du singe"
Ce n'est pas du vrai quadrumane comme je le croyais, c'est un surnom pour un genre de "corned beef". Croyez-moi si vous voulez, il a fallu que j'aille jusqu'à Montréal (où c'est un plat typique) pour l'apprendre! Personnellement, cela m'a beaucoup fait penser au sandwich au pastrami que l'on trouve dans les "delicatessen" de New-York. Le "corned-beef" est fumé et assaisonné avec des épices et accompagné d'un cornichon et d'une salade de chou.

Des bisons à la ferme
"La Bisonnière" que nous avons visitée près du village de Saint-Prosper, en Mauricie, est d'abord une aventure humaine. Un couple de passionnés (infirmière et informaticien) qui ont entraîné leurs parents et leurs 4 enfants dans l'élevage de ces animaux, et qui ont fini par arriver à en vivre. Récemment, ils ont vécu un "coup dur" (incendie d'une partie de leurs bâtiments et matériel), ont envisagé un moment d'abandonner l'aventure, et se sont aperçu que la solidarité n'est pas un vain mot au Québec: leurs voisins et amis sont venus les soutenir, les aider à reconstruire et à passer ce cap difficile. Leur ferme est organisée pour recevoir des groupes de touristes (particulièrement français, belges, suisses...), et leur présenter l'animal. Sortant de la période de reproduction, le "mâle dominant" de leur harde avait perdu 150 kg dans l'accomplissement consciencieux de ses obligations de reproducteur, nous a-t-on dit. Ils possèdent entre 150 et 200 têtes (ils en abattent une cinquantaine par an pour la chair - 2 par semaine en saison touristique!). La viande de bison est paraît-il une des meilleures qui soient (moins grasse que la viande de boeuf, pas de cholestérol), en tout cas, c'est goûteux, ai-je trouvé! J'ai dégusté un délicieux ragoût de bison (mijoté depuis la veille), mais ai été moins convaincue par la tourte au bison. Je n'ai pas testé les saucisses de bison. Quant au "pudding chômeur", c'est du pain rassis qui ne contient pas de bison mais est recouvert de sirop d'érable, le type même du dessert roboratif.
Quand j'ai parlé de cette visite à mon ami en France, il a jeté un coup d'oeil sur le net, et m'a informé avec surprise qu'il existait une "Association des éleveurs de bisons" en France, regroupant plusieurs dizaines d'exploitation et totalisant 1500 têtes, et, évidemment, en conformité avec la norme "Bisons" du Ministère de l'agriculture!

Du sirop d'érable
Pour les quelques personnes qui l'ignorent encore, la feuille d'érable est le symbole du Canada. Elle devient rouge à l'automne et non marron clair comme les autres feuilles d'arbres. Pour l'anecdote, les quelques petits pots ou flacons que je tenais absolument à ramener de là-bas m'ont coûté fort cher: je ne les avais pas mis dans mes bagages mais les avais avec moi. A l'aéroport, pour le retour, la douane a refusé que je les prenne parce qu'ils contenaient chacun plus de 100 ml. Comme je ne voulais pas y renoncer, pour les enregistrer comme bagage, il a fallu que je m'achète dans ledit aéroport un sac de voyage supplémentaire (22$ canadiens, grrr!). L'authenticité a un prix! Si cette expérience peut éviter à d'autres de se faire "piéger" comme moi... A part ça, le prix des produits de l'érable, c'est comme le pétrole, il a augmenté car cette année, il a beaucoup plu et les arbres ont produit beaucoup moins de sirop d'où une hausse certaine, environ 8 $ canadiens les  250 ml. Au Canada, le prix des produits de l'érable est net de taxes, à la différence des autres biens de consommations auxquels il faut ajouter environ 15% de taxe au prix affiché.

27 septembre 2008

Films vus et non commentés depuis le 29/07/2008

Comme billet pour mon retour, je fais dans le "pas très récent" mais je tenais à parler des trois films ci-dessous vus il y a un certain temps.

D'abord, La soledad de Jaime Rosales. Certains blogueurs ont aimé (Ffred, PierreAfeu). La soledad (solitude) trace deux beaux portraits de femme, une jeune et une plus âgée, qui ne se connaissent pas, confrontées, l'une à la mort de son fils, et l'autre à la maladie de sa fille. Tout le film est en plans fixes avec des "split screen" par le milieu de l'écran. J'ai été touchée par ce film sans aucun pathos, pas forcément facile de par sa conception, mais certaines scènes sont inoubliables, par exemple, la dernière qui est un bon résumé du titre: on meurt dans la solitude même en ayant une famille proche.

Dans My name is Hallam Foe de David Mackenzie, Jamie Bell qui jouait dans Billy Elliot (de Stephen Daldry en 2000) a bien grandi. Il interprète Hallam, jeune homme perturbé suite au décès de sa mère. Il accuse sa belle-mère (la toujours jolie Claire Forlani) de l'avoir tuée. Cela se passe en Ecosse, d'abord dans la grande demeure familiale avec un petit lac (dans lequel la mère s'est noyée) puis à Edimbourg (dont j'ai toujours entendu parler en termes flatteurs, et ce film conforte mon envie d'y aller). Le "vilain" défaut d'Hallam est de "mater" les gens souvent dans des situations très privées. Il avait commencé avec son père et sa belle-mère et il continue cette coupable activité avec la charmante DRH (qui ressemble de façon frappante à sa défunte mère) qui vient de l'engager dans l'hôtel de luxe où elle travaille. Son expérience de la ville va permettre à Hallam de mûrir. Film léger mais qui ne m'a pas laissé beaucoup de souvenirs.

100ème film (argument publicitaire!) du réalisateur d'Ivre de femmes et de peinture (Im Kwon-Taek), Souvenir (Cheonnyeonhak) rend hommage au Pansori, poème traditionnel chanté coréen accompagné par le tambour. Il faut tout de suite dire que nos oreilles occidentales ne sont pas familiarisées avec les sons que l'on entend dans le film. C'est à la limite du discordant (enfin en ce qui me concerne). L'histoire commence en 1956 et se termine en 1982, un homme professeur de chant enseigne son art, avec sévérité, à sa fille adoptive Song-hwa, et le tambour à son fils adoptif Dong-ho. Les temps sont durs, le trio vit dans la misère en allant d'un village à l'autre. Devenu adulte, Dong-ho quitte son père et sa demi-soeur pour vivre sa vie (il se marie et a un fils). Song-hwa continue son apprentissage de chant mais elle devient aveugle. Les années passant, Dong-ho, qui est amoureux depuis toujours de Song-hwa, part à sa recherche. Ils n'arrêtent pas de se retrouver et de se perdre. L'actrice coréenne a des mains et des dents magnifiques. Elle a un côté aérien qui donne toute la beauté au film.

(à suivre) >>                                                                                        

<<  (billet précédent dans la série "films vus et non commentés")

26 septembre 2008

Impressions sur l'Est canadien (1)

Toronto et son Festival de cinéma
Toronto est presque devenu un passage obligé pour des films venus du monde entier afin d'avoir une chance d'être acheté par un distributeur américain et d'y faire carrière. Ce festival est ouvert au grand public. Quelle différence avec Cannes! Les projections se font dans différents cinémas de la ville. J'ai pu voir des queues de personnes qui attendaient pour assister à une séance. A part cela, Toronto est une ville laide du point de vue architecture mise à part deux ou trois édifices dont le vieil hôtel de ville. Les immeubles d'habitations semblent être en préfabriqués, les autres bâtiments hébergent, pour la plupart, les deux pôles d'activités de cette ville anglophone: les banques et les sociétés d'assurances. 

Les Chutes du Niagara
Notre périple a commencé par une excursion là-bas, à 1h30 de route de Toronto. Surtout si vous allez aux Chutes du Niagara, faites-les AVANT Iguaçu (je ne connais pas les chutes Victoria au Zambèze) sinon vous serez déçu. Niagara ce sont deux belles chutes (surtout celle côté canadien) mais c'est tout. Nous avons pris un bateau "The maid of the mist" qui s'approche de très près et cela a été l'occasion de prendre une bonne douche. La ville de Niagara reste une destination pour jeunes mariés (surtout américains?) avec une partie de la ville formatée à cette intention, style Disneyland en plus hideux. En revanche, près de Québec, vous avez les chutes Montmorency dont je n'avais jamais entendu parler et que j'ai vues de loin car les deux fois où on aurait dû y aller, il a fait mauvais temps.

Les phares de Gaspésie
Cette région visitée vers la mi-séjour m'a rappelée la Bretagne, avec ses phares en bord de mer (il s'agit de phares côtiers et non sur îlots). Je suis montée sur l'un d'eux (150 marches). Certains sont toujours en état, mais surtout dans un but de conservation du patrimoine: aujourd'hui, ces phares sont supplantés par la navigation au GPS. D'autres ont été transformés en auberge ou en musée. Nous n'avons pas pu malheureusement bénéficier d'une visite guidée car notre temps de visite était mesuré. Comme bâtiments, ils ont des formes et des couleurs variés. Le plus ancien remonte à 1858. Je ne vous infligerai pas les miennes, mais vous trouverez quelques photos sur internet

25 septembre 2008

Une brève histoire du tracteur en Ukraine - Marina Lewinka

J'ai acheté Une brève histoire du tracteur en Ukraine de Marina Lewinka à cause du titre qui m'a intriguée et qui était classé dans les romans. Après avoir lu la 4ème de couverture, j'ai vraiment eu envie de le lire vite. En Angleterre, deux soeurs d'origine russe (comme l'auteure du roman), qui ne s'entendent pas, s'allient pour éviter qu'un événément cataclysmique ne provoque le chaos: leur père de 84 ans se marie avec une Ukrainienne de 36 ans à la poitrine en ogive nucléaire. Nadia, la plus jeune (la cinquantaine), est mariée avec Mike et a une fille. Vera, l'aînée, divorcée, a deux filles. Elles ont dix ans d'écart et les questions d'héritage (suite au décès de la mère) et d'autres plus anciennes (qui remontent à la 2ème guerre mondiale) les séparent. Mais là, l'ennemie est à leur porte en la personne de Valentina (accompagnée de son jeune fils), qui, par le mariage, espère obtenir leur naturalisation anglaise et obtenir de l'argent de Nikolaï. Le père de Véra et Nadia, veuf depuis 2 ans et ancien ingénieur, écrit sur une histoire du tracteur en Ukraine. Tout ne se termine pas si mal. J'ai été un peu freinée dans ma lecture par le dialogue oral qui contient des erreurs syntaxiques volontaires prononcées par certains personnages principaux qui appréhendent mal la langue anglaise (la traductrice a fait de son mieux pour cette retranscription en français). Ceci mis à part, ce roman est une agréable découverte.

24 septembre 2008

Préambule à mes chroniques canadiennes

J'entame dès aujourd'hui une petite série de billets sur mon séjour au Canada (en voyage organisé, avec une femme guide et un chauffeur québecois). Rassurez-vous, je n'ai pas l'intention de vous en infliger un compte-rendu exhaustif! Mais réellement, divers thèmes, plusieurs lieux remarquables, méritent le voyage. Après presque 8 heures de vol, me voici arrivée (le jeudi 4 septembre 2008) à Toronto où débute le même jour le Festival International du Film. Cet arrêt dans la capitale financière du Canada permet d'excursionner une journée aux Chutes du Niagara. Puis, en quittant Toronto, petite croisière de 1h30 sur le Saint-Laurent aux 1000 îles (1865 plus exactement qui appartiennent à des particuliers plutôt aisés; elles peuvent avoir une superficie de 100 km2 ou quelques mètres carré, il faut qu'il y ait au moins un arbre ou un arbuste). Les jours suivants, direction vers le Nord, le long du Saint-Laurent en car. Nous avons fait un crochet par Ottawa une journée, puis à nouveau vers le fleuve, arrêt à Montréal qui se trouve sur une île, pour enfin faire un tour en Gaspésie grâce à un laquier avant de revenir sur Québec qui vient de fêter ses 400 ans. Le voyage s'est terminé au Lac Taureau dans la Lanaudière après s'être arrêté dans un élevage de bisons en semi-liberté. 
Et (soupir) j'ai repris le boulot cette semaine après avoir encaissé le décalage horaire du retour à Paris. Voilà pour commencer. J'intercalerai la suite de mes chroniques canadiennes les jours pairs, tout en reprenant le cours normal de mon blog les jours impairs.

3 septembre 2008

Passage en pause

Ayant maintenu mon blog actif durant les deux longs mois d'été (oui, même au mois d'août, où l'activité de la part de pas mal de blogueur(euse)s s'est maintenue), je pars au Canada pour deux semaines de vacances. Pendant cette période, je vais m'éloigner d'internet et du blog. Je le reprendrai au plus tard le 27 septembre 2008. Ma pause estivale durera donc jusqu'à l'automne! Alors, pour ne pas laisser sur leur faim les visiteurs venant chez moi, je profite de cette occasion pour remettre à l'honneur 45 billets datant tous de 2007 (que les blogueurs venus en 2008 n'ont pas forcément lus), et qui ont pour caractéristique de n'avoir eu aucun commentaire.
Bonne lecture!

Janvier 2007
Divers - culture - Tintin - Hergé (11/01/2007) (1)(1)(1)(1)
Livres - Les Thibault - Roger Martin du Gard (20/01/2007)

Février 2007
Livres - Une exécution ordinaire - Marc Dugain (08/02/2007)
(1)(1)
Divers - culture - Le masque et la plume - Emission sur France Inter (11/02/2007) (1)(1)
Cinéma - L'Italien - Andrey Kravchuk (17/02/2007)

Mars 2007
Divers - culture - Les bouquinistes, quais de la Seine à Paris (11/03/2007) (1)(1)
Humeur - Distribution des films - Remarques (14/03/2007)
Acteurs/Actrices - Cécile de France - Marion Cotillard (15/03/2007) (1)(1)
Livres - Comment parler des livres que l'on n'a pas lus - Pierre Bayard (16/03/2007)
Cinéma - Open Hearts - Brothers - After the wedding - Suzanne Bier (17/03/2007) (1)
Théâtre - L'affaire de la rue de Lourcine - Eugène Labiche - Mise en scène Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff (18/03/2007)
Cinéma - Studio Ealing (19/03/2007)
Humeur - Retour (22/03/2007) (1)
Cinéma - Coups de feu dans la Sierra - Sam Peckinpah (27/03/2007)

Avril 2007
Divers - culture - Lire à Limoges - 30 mars au 1er avril 2007 (01/04/2007)
Cinéma - En la Cama - Mathias Bize (05/04/2007)
Cinéma - Le Candidat - Niels Arestrup (18/04/2007)
Cinéma - Musiques ou chansons dans les films (22/04/2007) (1)(1)
Livres - La Nuit de l'infamie - Michael Cox (23/04/2007)

Mai 2007
Cinéma - El custodio - Rodrigo Moreno (02/05/2007)
Livres - Livres audio (03/05/2007) (1)
Livres - Livres audio (suite) (04/05/2007)
Livres - Le Masque et la Plume - Le livre (05/05/2007)
Théâtre - Délit de fuite - Jean-Claude Islert (08/05/2007)
Cinéma - L'Ami de la famille - Paolo Sorrentino (12/05/2007)
Cinéma - Les Indomptables - Nicholas Ray (17/05/2007)
Cinéma - La Femme des sables - Hiroshi Teshigahara (23/05/2007)

Juin 2007
Acteurs/Actrices - Jean-Claude Brialy (01/06/2007) (1)
Cinéma - 13 Tzameti - Géla Babluani (02/06/2007)
Théâtre - Les temps difficiles - Edouard Bourdet (04/06/2007)
Livres - La belle lurette - Henri Calet (12/06/2007)
Humeur - Rubrique cinécrologique (16/06/2007)
Cinéma - Jeanne d'Arc - Robert Bresson (21/06/2007)
Humeur - Dates de sortie des films (suite) (28/06/2007)

Juillet 2007
Humeur - Billet de bonne humeur: en attendant le Christ... (10/07/2007)
Livres - A la vitesse de la lumière - Javier Cercas (19/07/2007)

Septembre 2007
Divers - culture - Un guide inspiré à la Maison Jacques Coeur - Bourges (01/09/2007) (1)

Octobre 2007
Livres - L'immense obscurité de la mort - Massimo Carlotto (08/10/2007)
Humeur - UGC + MK2 vs Gaumont (10/10/2007) (1)
Divers - culture - Spectacle au Palais Garnier à Paris (12/10/2007)

Novembre 2007
Cinéma - Seraphim falls - David Van Hancken (02/11/2007)

Décembre 2007
Cinéma - Bijoux de la comédie américaine (3) (01/12/2007)
Livres - Le roi des Juifs - Nick Tosches (04/12/2007)
Cinéma - Films vus et non commentés depuis le 31 octobre 2007 (08/12/2007)
Cinéma - Lumière silencieuse - Carlos Reygadas (14/12/2007)

(1) Commentaire suscité par le présent billet durant les quelque 6 semaines où il est resté en page d’accueil de mon blog.

1 septembre 2008

Le silence de Lorna - Luc et Jean-Pierre Dardenne

Le nouveau film des frères Dardenne, Le silence de Lorna, est avant tout le portrait d'une jeune femme volontaire, Lorna (Arta Dobroshi est une révélation), d'origine albanaise, qui vient de contracter un mariage blanc moyennant finances avec un jeune drogué, Claudy (Jérémie Rénier). De prime abord, Lorna ne m'a pas semblé très sympathique vis-à-vis de son mari. Il s'accroche à elle comme si c'était sa mère, elle le repousse. Le rêve de Lorna est d'ouvrir un snack avec l'homme qu'elle aime, Sokhol, albanais comme elle, qui fait un travail dangereux, loin de Belgique. Le mariage blanc (qui lui a donné la nationalité belge) a pu se faire par l'entremise de Fabio, chauffeur de taxi et surtout en cheville avec le milieu. A partir de là, le dilemme de conscience de Lorna commence. En effet, elle doit devenir veuve le plus vite possible pour épouser un Russe qui désire lui aussi obtenir la nationalité belge. Lorna devient plus humaine, elle ne conçoit pas que Claudy disparaisse. Pourquoi ne pourrait-elle pas divorcer? Mais la machine mafieuse est en marche. Le film a été primé à Cannes pour le scénario (c'est mérité). Les frères Dardenne travaillent dans l'ellipse tant pour les séquences que pour le scénario. Leur caméra, qui bouge moins que dans leurs films précédents, ne quitte pas Lorna que l'on voit de la première à la dernière image. La fin est ouverte (un peu décevante à mon avis). Pour ceux qui ont vu le film, une question me turlupine: pourquoi, quand elle s'enfuit, laisse-t-elle son sac dans la voiture? La panique n'explique pas tout.

31 août 2008

Films deux par deux (7)

Pour clore ma série estivale, voici deux oeuvres françaises à voir. Je me réjouis que de si bons films existent et puissent rencontrer leur public (surtout le premier).

Versailles de Pierre Schoeller (dont c'est le premier film en tant que réalisateur) vaut plus que le détour. Pierre Schoeller est aussi le scénariste de ce film qui aurait gagné à être un tout petit peu plus court (un quart d'heure de moins) mais je le conseille pour Guillaume Depardieu, comédien rare qui joue un rôle de marginal qui lui va comme un gant, pour Judith Chemla qui interprète la mère et je le recommande surtout pour le petit garçon, Enzo, dans le film, époustouflant de naturel. L'histoire ne tombe jamais dans le larmoyant ni le misérabilisme. Cela se passe à Paris (au début), on voit une mère avec son enfant dans la rue. On devine vite qu'ils sont SDF. Ils ont faim et froid. Un soir le Samu social les recueille et leur trouve un lit dans un foyer à Versailles. De fil en aiguille, Enzo et sa maman se retrouvent dans les bois pas très loin du château. Ils rencontrent un homme jeune, Damien (G. Depardieu) qui vit en marge de la société (mais qui se rappelle à un moment donné qu'il a une famille). Il y a quelques invraisemblances scénaristiques dont une fin un peu trop "deus ex-machina" mais ce n'est pas grave. Un film vraiment maîtrisé. Un réalisateur à suivre.

Après Entre ses mains (2005), très bon thriller psychologique, Anne Fontaine nous emmène avec La Fille de Monaco dans la Principauté où Fabrice Luchini (aussi bon que dans Confidences trop intimes (2004) de Patrice Leconte) joue Bertrand Beauvois, un avocat d'assises qui doit défendre une femme, plus toute jeune, meurtrière d'un amant de passage d'origine russe et mafieux. Le procès s'annonce explosif et dangereux. Bertrand se retrouve à être protégé par un garde du corps en la personne de Christophe Abadi (Roschdy Zem), impassible mais au regard qui en dit parfois long. L'avocat se trouve aussi à croiser une présentatrice de la météo locale, Audrey (Louise Bourgoin), dont il tombe amoureux instantanément et pour son malheur. Ce personnage d'Audrey fait bien évidemment penser à celui que joue Brigitte Bardot dans En cas de malheur de Claude Autant-Lara (1958) - d'ailleurs la chanson du générique est chantée par Bardot -, avec le même côté vulgaire qui convient bien. Le film vire au noir mais reste léger. Si vous êtes allergique à Luchini, passez votre chemin, pour les autres, allez-y, on passe un bon moment.

29 août 2008

La Dame sans terre - Andrea H. Japp

Je me suis retrouvée au temps de Philippe IV le Bel, en 1304,  grâce à la Dame sans terre d'Andrea H. Japp, publié en livre de poche, en 3 volumes (dont les sous-titres sont Les chemins de la bête, Le souffle de la rose et Le sang de grâce). Agnès de Souarcy, jeune veuve qui s'occupe d'un petit domaine dans le Perche, se trouve impliquée à son corps défendant dans une histoire mystérieuse où le Vatican, les Templiers, les Hospitaliers, l'Inquisition médiévale (différente de l'Inquisition espagnole plus sanglante) et un couvent proche jouent un rôle. Dans cette abbaye de femmes de Clairets se trouve une bibliothèque secrète (connue de la seule abbesse) qui contient des merveilles parfois dangereuses et des révélations cosmiques et astrologiques qui peuvent ébranler les fondements de l'Eglise. Agnès a une fille, Mathilde, 11 ans et demie (qui cherchera à lui nuire), ainsi qu'un fils, Clément, 10 ans, qu'elle a recueilli après que la mère (suivante d'Agnès) soit morte en couches. Agnès est harcelée par Eudes, son demi-frère et suzerain direct, à l'attitude incestueuse (c'est d'ailleurs lui qui la fait se retrouver dans une des prisons de l'inquisition dans l'attente d'être interrogée par le grand inquisiteur, Nicolas Florin). Pendant cette année-là, le pape Benoît XI vient de mourir au bout de 8 mois de pontificat (empoisonné par des dattes et des figues). La succession est ouverte. Le roi Philippe IV le Bel (avec l'avis de son conseiller Guillaume de Nogaret) désire donner son avis sur le successeur papal quitte à faire élire quelqu'un "à sa botte" (Ce sera d'ailleurs le cas avec Bernard de Got - devenu Clément V). Car il ne veut plus d'un pape comme Boniface VIII (prédécesseur de Benoît XI) qui souhaitait élever la puissance spirituelle au-dessus de la puissance temporelle, et prétendait disposer des trônes. Pendant ce temps, toujours à Rome, le camerlingue Honorius Benedetti (qui n'est pas étranger à la mort du défunt pontife), se croit chargé d'une mission divine. Pour ce faire, il se sert des talents de meurtrière et d'empoisonneuse ("enherbeuse" selon le terme médiéval) d'une femme à la beauté époustouflante, Aude de Neyrat (qui fut sa maîtresse), pour éliminer Agnès de Souarcy, et par la même occasion récupérer certains manuscrits de l'abbaye. Heureusement qu'Agnès a des alliés précieux: Artus, comte Authon, veuf, suzerain d'Eudes (et arrière-suzerain d'Agnès) qui tombe raide amoureux de cette dernière; Francesco Leone, chevalier hospitalier; et même Clément.
Pendant les trois volumes, on apprend à connaître les personnages et les liens qui les relient. J'ai beaucoup appris sur les poisons. Andrea H. Japp a dû prendre du plaisir à en parler, elle est toxicologue de formation. A la fin de chaque volume, une brève annexe historique (passionnante) parle de certains événements ou personnages évoqués tandis qu'un glossaire rappelle certains termes de poids et mesures. A la fin du 3ème volume s'ajoute une bibliographie des livres les plus souvent consultés. Les trois romans forment un tout indissociable et il faut les lire dans l'ordre. J'ai été tentée de lire cette trilogie car cela se passe à une époque passionnante de l'histoire de France que j'ai découverte avec les Rois Maudits de Maurice Druon et la série télé de Claude Barma. C'est le premier roman que je lis de cette auteure qui situe en général ses intrigues de nos jours. Son incursion dans le passé est une réussite.

27 août 2008

Films deux par deux (6)

Le point commun de ces deux films (poursuite de ma série), c'est qu'il n'y en a pas, à part, peut-être, le thème de la fuite. Dans le premier, c'est un fantasme, c'est l'idée fixe du père qui se croit poursuivi. Dans le deuxième, la fuite est pour échapper à la mort.

Dans Un monde à nous, de Frédéric Balekdjian, Edouard Baer (remarquable) joue Marc, le père d'un petit garçon de 10 ans, Noë (Anton Balekdjian, propre fils du réalisateur). Dès le début du film, on sent une atmosphère étrange, Marc, l'air autoritaire, vit avec son fils. Il l'entraîne à se battre (comme un boxeur) et à parer les coups. De temps en temps, Marc simule une attaque contre Noë pour qu'il se défende. Le père et le fils fuient quelque chose. Ils semblent être poursuivis. Ils emménagent dans une maison à l'aspect abandonné sans meubles. Ils vivent de façon spartiate. Noé dort dans le lit à même le matelas. A l'école, il devient le souffre-douleur d'un groupe de petits durs (il ne montre pas qu'il peut se défendre), en revanche, une jeune fille noire le prend en amitié. Ce film de Frédéric Balekdjian comporte des maladresses dans le scénario mais le suspense se maintient jusqu'au bout et il vaut vraiment la peine pour voir Edouard Baer dans un registre qui lui convient bien. J'espère le revoir dans un rôle dramatique.

Les proies de Gonzalo Lopez-Gallego. Le titre original de ce film est "El rey de la montana". J'ai cru tout d'abord qu'il s'agissait du qualificatif du chasseur (on apprend vers la fin que c'est le nom d'un jeu). Dans les critiques que j'ai lues, il est écrit que cela rappelle Duel de Spielberg, cela m'a rappelé aussi un film plus récent mais pas totalement réussi: Ils de Xavier Palud (2006). Mais dans Les proies, au lieu d'une maison isolée en Roumanie, l'histoire se passe dans un paysage grandiose de montagnes et d'arbres (en Espagne?) où il n'y a signe de vie, nulle part. Tout commence dans une station service (sur une route déserte), un homme fait le plein d'essence. Peu après, une jeune femme arrive. Dans les toilettes, ils font l'amour et se séparent. Il la poursuit après avoir constaté qu'elle lui a volé son portefeuille et son briquet. C'est là que ses ennuis commencent: on tire sur sa voiture et une chasse à l'homme commence. Entretemps, il retrouve la jeune femme et leur course pour fuir l'ennemi invisible les mènera au bout de l'enfer. C'est un film qui met les nerfs du spectateur à rude épreuve jusqu'à ce que l'on découvre qui est (sont) le(s) chasseurs. Et là, curieusement, la tension se relâche (en ce qui me concerne) et pourtant la conclusion est épouvantable. Film de genre dont on se souvient mais que je ne reverrai pas.

25 août 2008

Kafka sur le rivage - Haruki Marukami

Et un de plus que je viens de finir de ma PAL. Kafka sur le rivage est le titre du roman (plus de 600 pages) ainsi que le titre d'une chanson évoqué dans ce roman, et un des deux personnages principaux de l'histoire (un jeune homme de 15 ans) se prénomme Kafka. C’est la première fois que je lis un roman de Haruki Marukami, écrivain japonais, dont un grand nombre de blogueur(se)s ont parlé. Faire un billet sur ce livre n’est pas vraiment simple. Il faut, avant lecture, oublier notre côté cartésien français. Nous avons deux récits en parallèle. Dans le premier, Kafka Tamura vient de faire une fugue. Il s’est enfui de la demeure familiale à Tokyo où il vit avec son père (sculpteur de renom), qui lui a prédit une malédiction, celle d'Oedipe. Dans le deuxième, un certain Nakata (existe-t-il ?) est un vieil homme septuagénaire qui, dans sa jeunesse, en 1944, est tombé dans l'inconscience pendant une cueillette de champignons avec 15 autres enfants de son école. Quand il s'est réveillé (bien après tous les autres), il était devenu idiot comme il dit. Il ne savait plus lire, ni écrire mais quand le roman commence, il parle aux chats qui le comprennent en retour (c’est d’ailleurs son occupation favorite, retrouver les chats perdus), il peut aussi faire tomber du ciel des sardines et des maquereaux quand c’est nécessaire pour se défendre et c’est un excellent rebouteux. Les chapitres impairs narrent l’histoire de Kafka, les chapitres pairs, eux, narrent celle de Nakata. Ces deux personnages vont tous les deux (sans le savoir) dans la même direction. Après avoir regardé une carte géographique, Kafka se retrouve dans une petite ville, Takamatsu, dans laquelle se trouve une belle bibliothèque privée, et il y séjourne jusqu’à la fin de la partie qui le concerne dans le roman. Nakata, lui, après un acte horrible qu'il vient de commettre (il a tué un homme mangeur de cœur de chat et qui leur coupe la tête), est chargé d’une mission mystérieuse: trouver la "pierre de l'entrée" (du royaume des morts?). Sur son chemin (il ne sait pas où il va, mais il y va), Hoshino, un chauffeur routier, lui sera d’une grande aide. De son côté, Kafka fait la connaissance d’un homme (qui est en fait une femme), Oshima, employé de la bibliothèque et de Mlle Saeki, interprète de la chanson Kafka sur le rivage et directrice de cette même bibliothèque. Autant le récit souvent onirique et fantastique  de «Nakata» m’a touchée, intéressée (j’attendais avec impatience les chapitres le concernant), autant celui de Kakfa ne m’a pas «accrochée», je l’ai même trouvé long vers la fin. En revanche la traduction est fluide. Et comme il y a très peu de descriptions mais beaucoup de dialogues en style direct, Kafka... se lit relativement vite.

24 août 2008

A faire suivre (billet intermédiaire)

Petit jeu de fin de période estivale et vacancière (suite à ma visite sur le blog de toinette80). Le principe est simple, il faut mettre en gras ou en couleur les choses déjà réalisées dans la vie et en rajouter une à la fin. Je confirme que j'étais sur le site du Macchu Picchu le 11 septembre 2001.

01. Payer votre tournée dans un bar
02. Nager avec des dauphins dans l'océan
03. Escalader une montagne
04. Conduire une Ferrari
05. Visiter les Grandes Pyramides
06. Porter une tarentule
07. Prendre un bain avec quelqu'un à la lumière des bougies...
08. Dire "je t'aime" en le pensant vraiment
09. Prendre un arbre dans vos bras
10. Sauter à l'élastique
11. Visiter Paris
12. Regarder un orage sur la mer
13. Rester éveillé toute la nuit pour regarder le lever du soleil
14. Voir une aurore boréale
15. Aller dans un grand événement sportif
16. Monter les marches de l'Oratoire Saint Joseph
17. Faire pousser et manger vos propres légumes
18. Toucher un iceberg
19. Dormir sous les étoiles
20. Changer la couche d'un bébé
21. Faire un voyage en montgolfière
22. Voir des étoiles filantes
23. Etre saoûl(e) avec du champagne
24. Donner plus que vous pouviez à une oeuvre caritative
25. Observer la nuit avec un télescope
26. Participer à un record du monde
27. Faire une bataille avec de la nourriture
28. Parier sur le cheval gagnant
29. Demander votre chemin à un étranger
30. Faire une bataille de boules de neige
31. Crier aussi fort que vous pouviez
32. Porter un agneau
33. Voir une éclipse totale
34. Escalader une dune
35. Ecraser un animal en voiture
36. Danser comme un fou sans se soucier de qui vous regarde
37. Adopter un accent pour une journée entière
38. Se sentir vraiment heureux, même un court moment
39. Avoir deux disques durs sur votre ordinateur
40. Prendre soin de quelqu’un de saoûl
41. Danser avec un inconnu
42. Observer les baleines dans l’océan
43. Voler un panneau
44. Voyager « sac au dos » au Canada
45. Entreprendre un long voyage sur la route
46. Escalader des rochers
47. Faire une balade de minuit sur la plage
48. Faire du parapente
49. Visiter l’Irlande
51. Au restaurant, vous asseoir à une table d’inconnus et manger avec eux
52. Visiter le Japon
53. Traire une vache
54. Classer vos CD par ordre alphabétique
55. Prétendre être un super héros
56. Chanter dans un karaoké
57. Traîner au lit une journée
58. Jouer au football
59. Faire de la plongée sous-marine
60. S’embrasser sous la pluie
61. Jouer dans la boue
62. Jouer sous la pluie
63. Etre dans un théâtre de plein air
64. Visiter la grande Muraille de Chine
65. Créer votre entreprise
66. Tomber amoureux sans avoir le cœur brisé
67. Visiter d’anciens monuments
68. Suivre un cours d'arts martiaux
69. Jouer à la X-Box pendant 6h d'affilée
70. Être mariée
71. Tourner dans un film
72. Organiser une fête surprise
73. Être divorcé
74. Ne pas manger pendant 5 jours
75. Faire des biscuits à partir d’un sachet tout prêt
76. Gagner le premier prix à un concours de déguisement
77. Conduire une gondole à Venise
78. Être tatouée
79. Faire du canoë-kayak
80. Être interviewée à la télévision
81. Recevoir des fleurs sans raison particulière
82. Jouer sur une scène
83. Être à Las Vegas
84. Enregistrer de la musique
85. Manger du requin
86. S’embrasser dès le premier rendez-vous
87. Être en Thaïlande
88. Acheter une maison
89. Enterrer un de vos parents
90. Faire une croisière

91. Parler plus d’une langue couramment
92. Élever des enfants
93. Suivre votre chanteur favori en tournée
94. Faire une randonnée en vélo dans un pays étranger
95. Déménager dans une autre ville pour une nouvelle vie
96. Manger des fourmis
9
7. Marcher sur le Golden Gate Bridge
98. Chanter à tue tête
99. Subir de la chirurgie esthétique
100. Survivre à un accident duquel vous auriez pu ne pas survivre
101. Écrire des articles pour une grande publication
102. Perdre plus de 18 kg
103. Soutenir quelqu’un qui perdait connaissance
104. Piloter un avion
105. Toucher une raie vivante
106. Briser le cœur de quelqu’un
107. Aider un animal à donner naissance
108. Gagner de l’argent à un jeu télévisé
109. Vous casser un os
110. Percer une autre partie de votre visage que les oreilles
111. Utiliser un revolver ou autre arme à feu
112. Manger des champignons que vous aviez récoltés
113. Monter un cheval
114. Subir une importante opération
115. Avoir un serpent comme animal de compagnie
116. Dormir plus de 30h d’affilée
117. Visiter tous les continents
118. Faire une randonnée en canoë de plus de 2 jours
119. Manger du kangourou
120. Manger des sushi
121. Avoir votre photo dans le journal
122. Changer l’opinion de quelqu’un à propos de quelque chose qui vous tenait vraiment à cœur
123. Reprendre vos études
124. Faire du parachute
125. Porter un serpent
126. Construire votre PC à partir de différents morceaux
127. Vendre une de vos créations à quelqu’un qui ne vous connaissait pas
128. Teindre vos cheveux
129. Raser votre tête
130. Sauver une vie
131. Partir en vacances seul
132. Dire oui lorsqu'on a envie de dire non
133. Travailler à l'étranger pour une courte durée
134. Skier dans la poudreuse
135. Vous promener dans la rue avec un rat
136. Prendre l'Orient Express
137. Monter à dos d'éléphant
138. Marcher sur une marre ou un étang gelé
139. Avoir été poussé plusieurs fois dans les cactus
140. Remettre du liquide "lave-glace" au bon endroit en ouvrant le capot de la voiture sans aucune aide
141. Fantasmer sur un personnage de dessin-animé
142. Danser seule devant des centaines de personnes pour faire une surprise à quelqu'un
143. Changer d'avis au bout de plusieurs années de profonde conviction
144. Passer la soirée menottée dans un commissariat.
145. Rêver de tout quitter et de partir sans se retourner.
146. Tomber amoureuse de la mauvaise personne
147. Tenir une chouette
148. visiter une mosquée
149. visiter 3 fois le Mont Saint Michel.
150. aller au Macchu Picchu (le 11 septembre 2001)

Le blog de Dasola
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