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Le blog de Dasola

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15 octobre 2012

14 - Jean Echenoz / L'oublié de la mémoire - Mickaël Mourot

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Après avoir lu quelques articles élogieux sur 14, le dernier roman de Jean Echenoz (Editions de Minuit, 124 pages), je me suis empressée de le lire (c'est un cadeau de mon ami). En peu de pages, Jean Echenoz recrée l'horreur de la guerre de 14-18 avec son talent habituel. Cela commence et se termine en Vendée. Pendant l'été 14, le tocsin annonça le début d'un conflit prévu pour durer deux semaines et qui s'éternisa 4 ans. Anthime et son frère Charles, issus de la grande bourgeoisie, sont mobilisés en compagnie de Bossis, Padioleau et Arcenel. Blanche attend le retour de deux d'entre eux. Echenoz en quelques traits de plume nous décrit la charge que portait les soldats (35 kilos avant qu'il pleuve), les rats, les poux, l'attente, les dégats des obus, le fait que les Poilus étaient face à l'ennemi, couverts de vermines et qu'ils étaient surveillés par des gendarmes pour qu'ils ne désertent pas. Pas mal de romans ont déjà évoqué cette terrible guerre. En voici un de plus, que je vous recommande absolument, et il se lit très vite.

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Note: ici, ta d loi du cine ("squatter" chez dasola) prend la plume.

Le billet de dasola (rédigé la veille pour le lendemain) me donne envie d'évoquer en quelques mots une bande dessinée ramenée de notre séjour à Verdun (achetée au Fort de Vaux, pour être précis), L'oublié de la mémoire, de Mickaël Mourot (YSEC éditions). Sous forme de "journal" illustré, elle dépeint la vie d'un des millions de soldats des tranchées, de 1915 à 1917. Et on y est assez loin du patriotisme de la propagande de l'époque. Bien qu'en noir et blanc, on n'est pas dans le style (ou le scénario) d'un Tardi, mais bien dans du "réalisme" du quotidien d'une histoire subie. Il n'est sans doute pas "neutre" qu'on puisse aujourd'hui l'acheter dans un tel "lieu de mémoire" que ce fameux Fort de Vaux. Lisez-le (même ailleurs).

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Cela me fait penser que le centenaire de la déclaration de guerre approche (moins de deux ans), puis ce sera celui de l'armistice (plus de quatre ans plus tard). Plus aucun poilu n'est vivant, il sera alors loisible que les Etats clament haut et fort la bêtise qu'ont représentée pour l'Europe ces millions de morts et ces milliards dépensés. On peut espérer que, dans notre Europe à vingt-sept, au début du vingt-et-unième siècle, cela ne se reproduira plus. Mais, dans ce même temps, en Asie, en Afrique...?

12 octobre 2012

César doit mourir - Paolo et Vittorio Taviani

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Le 17 octobre 2012 va sortir sur les écrans César doit mourir des frères Taviani que j'ai vu en avant-première. Récompensé de l'Ours d'or au dernier festival de Berlin, ce film dure 1H15 minutes. J'avoue que je ne savais pas trop ce que j'allais voir, j'ai plutôt aimé. Ce film permet de voir une libre adaptation de la pièce Jules César de William Shakespeare jouée par des détenus (condamnés à de lourdes peines) dans la prison de haute sécurité de Rebibbia près de Rome. On assiste à des répétitions et à des bribes de la représentation proprement dite. Différents endroits de la prison servent de décors. A part le début et la fin du film qui sont filmés en couleur (c'est réaliste pour les réalisateurs), tout le reste est en noir et blanc (irréaliste). Selon le dossier de presse, c'est un moyen pour les Taviani de se sentir plus libres, de s'évader, d'inventer. Dans ce milieu clos, les réalisateurs ont en effet le talent de nous faire croire qu'il n' y a pas de barreaux. Et pourtant, des plans d'ensemble de la centrale ponctuant le film nous rappellent les lieux où se déroule l'histoire. On oublie aussi que ce sont des détenus qui sont les acteurs d'un soir. Je vous laisse découvrir la manière dont les réalisateurs les ont choisis. Il semble que ces hommes, venus de différentes régions d'Italie, utilisent leur propre dialecte en jouant leur texte. J'ai regretté de ne pas mieux connaître l'italien pour apprécier ce fait. Toujours est-il qu'à la fin du film le détenu qui interprète "Cassius", emprisonné à perpétuité (enfin je crois), déclare devant la caméra "Depuis que j'ai connu l'art, cette cellule est devenue une prison". Allez voir ce film qui vous donnera envie (comme à moi) de (re)découvrir le texte de William Shakespeare.

9 octobre 2012

Killer Joe - William Friedkin / Ombline - Stéphane Cazes / Jason Bourne, l'héritage - Tony Gilroy

Voici trois films vu depuis les deux dernières semaines. J'en recommande deux sur trois.

En premier, donc, Killer Joe de William Friedkin que je ne conseille pas vraiment, car tout est glauque dans ce huis-clos où les personnages s'entre-déchirent physiquement et moralement. Les femmes sont plus malmenées que les hommes. J'aurais dû me méfier (au vu du titre) avant d'aller voir ce film qui est dans la lignée de Bug. Je pense qu'il faut prendre cette histoire de crime à l'assurance-vie au second degré. La conclusion du film est amorale et je me suis sentie très mal à l'aise devant certaines image. C'est outré et cela manque cruellement d'humour. J'aurais interdit le film aux moins de 16 ans (l'interdiction n'est qu'aux moins de 12 ans). J'ai poussé un "ouf" de soulagement quand le film s'est terminé (comme pour Bug).

En revanche, voici deux films que j'ai beaucoup appréciés:

D'abord Ombline de Stéphane Cazes où Mélanie Thiery crève l'écran en jeune détenue qui devient maman. On ne sait pas pourquoi Ombline se trouve derrière les barreaux d'une prison mais on la sent prête à tout pour garder Lucas, même à travailler au sein de la prison. Elle s'adoucit. La caméra suit Ombline au plus près. Elle est de tous les plans. Seule, la conclusion m'a parue un peu trop optimiste (selon moi) mais je vous garantis que vous ne pouvez pas rester insensible devant Ombline et son petit garçon Lucas, que l'on voit grandir pendant 18 mois en restant enfermé avec sa maman. 

Enfin Jason Bourne: L'héritage de Tony Gilroy, film trépidant qui bénéficie d'un acteur épatant, Jeremy Renner dans le rôle d'Aaron Cross. L'histoire n'a pas beaucoup d'importance. Je crois avoir compris qu'il s'agissait de tests "top-secret" sur des cobayes humains (Aaron Cross étant l'un d'eux). J'ai été scotchée à mon fauteuil devant des péripéties qui nous emmènent en Alaska puis plus tard Manille en passant par la Nouvelle-Angleterre. Rachel Weisz se défend bien en chercheuse scientifique. Ce film est un excellent divertissement et il n'est pas nécessaire d'avoir vu les trois volets précédents avec Jason Bourne (j'avais chroniqué le troisième ici).

6 octobre 2012

Lectures de vacances (septembre 2012)

Concernant les lectures que j'avais prévues pendant mes vacances, j'ai presque rempli mon contrat si ce n'est que je n'ai pas encore lu L'embellie de d'Audur Ava Olafsdottir [chroniqué le 02/12/2012]. En revanche, j'en lu un assez savoureux:

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Les vacances d'un serial killer (Pocket, 250 pages) de Nadine Monfils (une Belge qui vit à Montmartre) se passe au soleil (!) de la mer du Nord. Alfonse (surnommé Fonske) et Josette Destrooper s'embarquent avec leurs deux ados glandeurs et la grand-mère complétement azimutée. L'histoire loufoque n'a que peu d'importance mais Nadine Monfils a un style bien à elle. C'est parfois très cru et souvent drôle. A découvrir.

 

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Ouatann d'Azza Filali (elizad, 390 pages) est un roman qui se lit agréablement, mais j'avoue n'avoir pas compris le destin tragique d'un des personnages à la fin du roman. L'histoire se passe Tunisie en 2008. Ce pays en crise se trouve en proie aux magouilles en tout genre (collusion entre politique et pègre). L'écrivain nous fait rencontrer quelques personnages désenchantés dont Michkat, l'avocate à la recherche d'un nouveau travail (elle vient de démissionner du précédent); Rached, fonctionnaire sans idéal qui vit loin volontairement de sa femme et de ses jumelles; Naceur, ingénieur en bâtiment en partance pour un ailleurs hypothétique (il a un lourd passé). Sans oublier Mansour que je vous laisse découvrir. C'est aussi l'histoire de la maison d'un Français située au bord de la mer près de Bizerte. Cette maison recèle quelques pièces secrètes. Ce roman m'a fait découvrir un éditeur tunisien, elizad, et une femme écrivain, Azza Filali, qui est romancière et médecin.

 

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Au bon roman de Laurence Cossé (Folio, 450 pages) m'a été prêté par une de mes connaissances. Je la remercie. Au bon roman, c'est (mise en abyme) l'enseigne d'une librairie située à Paris dans le 6ème arrondissement. Les fondateurs de cette librairie, Ivan et Francesca, se sont donné comme credo de ne proposer à la vente que de bons romans et rien d'autre. Pour ce faire, je vous laisse découvrir comment la sélection est faite. Je ne vous parle pas de toutes les embûches dont ils sont victimes, eux et d'autres qui font partie du comité de sélection. Voilà un roman qui se lit comme un polar. Je vous le recommande rien que pour l'écriture. Mme Cossé a du talent (c'est le premier roman que je lisais d'elle).

 

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Je termine par Motel Blues, "mon" troisième Bill Bryson (Petite bibliothèque Payot, 390 pages), où notre chroniqueur voyageur nous décrit son périple aux Etats-Unis. Il a parcouru 22364 kilomètres en traversant tous les Etats continentaux sauf 10 (ce qui fait à peu près 30 états) en deux voyages. Son point de départ était bien entendu Des Moines (Iowa) où Bill Bryson est né. Je vous laisse découvrir les endroits découverts et les autochtones qu'il a croisés. Il est encore assez critique sur certains travers de son pays (en particulier le racisme entre blancs et noirs). Il n'aime pas par exemple le style de William Faulkner. Il s'est aussi arrêté dans la ville natale de John Wayne. Il apprécie enfin peu New-York (bouh). Mais je l'aime quand même (sacré Bill!).

3 octobre 2012

Monsieur Lazhar - Philippe Falardeau / Cherchez Hortense - Pascal Bonitzer

Comme je l'avais écrit dans mon billet "pause", je reviens sur deux films vus il y a un mois, - même si la "rentrée" des enseignants est déjà loin aujourd'hui.

D'abord Monsieur Lazhar d'un réalisateur québecois, Philippe Falardeau. Dans un collège à Montréal, Bachir Lazhar (arrivé d'on ne sait d'où) propose de remplacer, au pied levé, une jeune femme professeur qui s'est pendue dans sa salle de classe. Bachir Lazhar (formidable Fellag) se fait accepter par des élèves plus ou moins traumatisés, car c'est un bon professeur (j'aurais adoré avoir un prof comme lui). Mais Bachir n'est pas celui que l'on croit... Des secrets douloureux nous sont révélés. Les grands atouts de ce film sont sa sobriété, le jeu des acteurs (enfants compris) et j'ai apprécié d'entendre l'accent québécois. Un film vraiment à voir.

Quant à Cherchez Hortense de Pascal Bonitzer, ce film est agréable à voir pour plusieurs raisons, mais il n'est pas exempt de défauts. Côté positif, on a le plaisir de retrouver Jean-Pierre Bacri (en prof de civilisation chinoise pour managers pressés) au mieux de sa forme et Claude Rich (qui joue son père) savoureux dans un rôle de grand commis de l'état qui sait profiter de la vie. Et on sait qui est Hortense vers la fin du film. Damien marié à Iva (Kristin Scott-Thomas), metteur en scène de théâtre, a un fils (rebelle et insolent). Le couple enfoncé dans la routine va mal. Bien que ses relations avec son père soient très distantes, Damien se décide à aller le voir pour intercéder en faveur d'une jeune sans-papier (Isabelle Carré), à la demande d'Iva. Les scènes entre les deux hommes sont ce qu'il y a de mieux dans le film. En revanche, dommage que les personnages féminins soient sacrifiés. Elles ne font que fumer pendant tout le film, et pas grand-chose d'autre. Un film à voir si vous aimez Bacri et Rich.

30 septembre 2012

Le sermon sur la chute de Rome - Jérôme Ferrari

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Le sermon sur la chute de Rome (Actes sud, 200 pages), qui fait partie de la rentrée littéraire 2012, est un des cinq ouvrages que j'avais pris pendant mes vacances. J'ai trouvé le style superbe, il n'y a pas un mot de trop. L'histoire se passe peut-être de nos jours ou dans un passé proche en Corse dans un village perché loin des côtes avec des retours dans le passé au moment de la seconde guerre mondiale et de la guerre d'Algérie. C'est l'histoire de Matthieu Antonetti et Libero Pintus, deux jeunes étudiants, amis d'enfance qui reprennent la gérance du bar du village. Le roman se dénoue dans le drame survenu de manière inattendue (pour la lectrice que je suis). Je n'ai pas forcément compris le rapport entre l'histoire racontée et le sermon (suite à la chute de Rome) dit par Saint-Augustin et que Jérôme Ferrari évoque au dernier chapitre du roman. Mais je conseille la lecture de ce beau roman plein de passions exacerbées et de non-dits.

28 septembre 2012

Retour du Var

Bonjour à toutes et tous, me voici revenue de mes 15 jours en pays varois où j'ai profité du soleil et de la mer tous les jours: un vrai bonheur. Je dois vous l'avouer, le blog fut assez loin de mes préoccupations qui se résumaient à regarder le ciel bleu et la mer vert émeraude dans laquelle je me suis baignée tous les jours. J'ai séjourné à Sainte-Maxime, petite ville balnéaire charmante qui ne ressemble pas du tout à sa voisine d'en-face (du golfe), Saint-Tropez. Quand je ne me baignais pas, j'ai pas mal lu et j'ai vadrouillé en voiture à Grimaud, Ramatuelle, Gassin, Port-Grimaud et Saint-Tropez (avec son marché qui vaut le détour). A Sainte-Maxime, j'ai séjourné juste à côté du parc botanique inauguré en 1995 où l'on trouve le pin parasol (arbre emblème de la région). J'ai  pris relativement peu de photos (mon appareil n'est pas très sophistiqué) car c'est dur de rendre la beauté et l'étendue de ce que l'on voit. Le panorama du Golfe de Saint-Tropez est sublime.

Voici néanmoins quelques images:

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P1030190 Grimaud

P1030191 Pins parasol Parc botanique

P1030195 Pin Parasol Parc botanique

P1030209 Petit clin d'oeil à mes lecteurs

P1030215 Citadelle de Saint-Tropez

P1030217 Saint-Tropez

P1030243 Sainte-Maxime

 

Merci encore à tous ceux qui m'ont posté des commentaires en mon absence.

8 septembre 2012

BLOG EN PAUSE...

A l'heure de la rentrée, moi je pars enfin pendant 3 semaines dans le Var. Programme: lecture, farniente, baignades, quelques visites.

J'emporte pas mal de livres mais je ne sais pas si j'aurai le temps de tous les lire.

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Le premier, Ouatann d'Azza Filali, m'a été chaudement recommandé par ma libraire du coin de la rue [chroniqué le 06/10/2012].
J'ai commencé Au bon roman de Laurence Cossé (prêté par une amie): très bien [idem].
Mon troisième Bill Bryson, Motel Blues: je m'en réjouis par avance [idem].
Et deux romans de la rentrée littéraire: Le Sermon sur la Chute de Rome de Jérôme Ferrari [chroniqué le 30/09/2012] et L'embellie d'Audur Ava Olafsdottir [chroniqué le 02/12/2012].

En en mon absence, mon "secrétaire de rédaction et stastisticien" préféré tiendra les rênes du blog. Et n'hésitez pas à faire des commentaires ou à aller au cinéma:

Voici quelques films vus très récemment et que je n'ai pas eu encore le temps de chroniquer:

L'étrange pouvoir de Norman de Chris Butler, avec des morts-vivants qui ne font même pas peur: un dessin animé très sympa.

Cherchez Hortense de Pascal Bonitzer, dans lequel Jean-Pierre Bacri fait des étincelles face à un Claude Rich savoureux. En revanche, les personnages féminins sont assez sacrifiés, et elles n'arrêtent pas de fumer [chroniqué le 03/10/2012].

Enfin, Monsieur Lazhar, film canadien de Philippe Falardeau, avec Fellag qui joue remarquablement un prof de français dans un collègue de Montréal en remplaçant au pied levé une jeune enseignante qui s'est pendue [idem].

Je ne manquerai pas de faire un billet sur ces trois films à mon retour.

A bientôt, fin septembre.

5 septembre 2012

Superstar - Xavier Giannoli / Madame Solario - René Féret

Superstar, le nouveau film de Xavier Giannoli, constitue un drame en trois actes:

  • Pourquoi Richard Kazinski, un parfait inconnu (banal), devient célèbre sans qu'il le veuille (il est reconnu dans le métro, dans les supermarchés  par de parfaits inconnus - des gens banals comme lui);
  • Pourquoi il se met à accepter peut-être cette situation malgré les conséquences sur sa vie privée (il n'en a plus);
  • [et enfin] Pourquoi tout le monde se met à lui "cracher" dessus.

Tout cela en l'espace de quelques semaines.

Ce très bon film ne nous donne pas de réponse quant aux "pourquoi", mais il interroge sur notre société de l'"instantanéité" (on prend, on jette, on aime, on n'aime plus), sur le pouvoir de l'image, d'internet, des médias de masse, de la rumeur. Comme le dit l'un des protagoniste de cette farce grotesque, producteur de télé, ce fut "divertissant". Ce film a été librement adapté d'un roman de Serge Joncour, l'Idole, et je vous le conseille même si j'aurais aimé encore plus de virulence dans le propos et quelques facilités scénaristiques en moins. Par exemple, le début d'idylle entre Kazinski (Kad Merad) et Fleur (Cécile de France), l'assistante du producteur télé, et l'amitié improbable de Kaminski avec un transexuel. Lire le billet de Mymp.

En revanche, vous pouvez vous épargner d'aller voir Madame Solario de René Féret adapté d'un roman (un chef d'oeuvre, parait-il) de Gladys Huntington (épuisé en édition française). Le réalisateur a donné le rôle principal de Mme Solario à sa fille: grave erreur. Marie Féret n'arrive pas à faire croire qu'elle est amoureuse de son frère (joué par Cyril Descours), ni qu'elle puisse faire tourner les têtes. L'histoire se passe au début du XXème siècle. On admire les belles robes des femmes et leur voilette, dans une résidence hôtelière très "viscontienne" au bord d'un lac italien C'est très beau avec un peu de charme, mais on s'ennuie beaucoup (en tout cas, en ce qui me concerne).

2 septembre 2012

Nos voisins du dessous - Bill Bryson / Silex and the City (3. Le néolithique, c'est pas automatique) - Jul

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Je viens de terminer "mon" deuxième Bill Bryson, Nos voisins du dessous (Chroniques australiennes), un régal de lecture (Petite bibliothèque Payot, 445 pages, 1ère éd. 2000). Merci Mr Bryson de nous donner envie de faire 35 heures d'avion pour aller visiter ce pays qui est d'abord un continent méconnu dont les premiers habitants blancs furent des marins hollandais, ainsi que des forçats et autres prisonniers de droit commun relégués là par l'Angleterre. Cette terre aride à plus de 80% abrite le plus grand nombre d'espèces animales connues du monde, des végétaux rares, des paysages saisissants et la grande barrière de corail. Pour donner une idée de l'étendue de l'Australie qui fut d'abord peuplée d'aborigènes depuis plus de 50000 ans, Bill Bryson ne cesse de nous communiquer les distances phénoménales en milliers de kilomètres qui séparent les grandes villes comme Melbourne, Sidney, Cairns, Canberra, Darwin, Adélaïde, etc., où vit la majorité de la population (sur ce continent, il y avait à l'époque environ 20 milllons d'Australiens). Au détour des pages, il narre des anecdotes sur l'histoire de ce pays, sur ce dont il a été témoin, j'ai éclaté de rire de nombreuses fois. Une fois le livre terminé, je me suis dit qu'il faudrait que j'aille visiter l'Australie.

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Si vous avez aimé Silex and the City I et II (voir le billet de ta d loi du cine), je vous conseille ce troisième tome (sous-titré "Le paléolitique, c'est pas automatique") où l'on retrouve la famille Dotcom avec Blog, Spam, Web et Url qui font la découverte en 40 000 avant J.C. de "flèche book", de l'éruption d'une centrale nucléaire - pardon d'un volcan EDF, de l'évolution légale et non de l'évolution clandestine, etc. C'est très drôle, bourré de références à l'actualité contemporaine. Un bon cru.

30 août 2012

Du vent dans mes mollets - Carine Tardieu / Associés contre le crime - Pascal Thomas

Voici deux films vus le même jour. Autant je vous recommande chaudement Du vent dans mes mollets (voir les billets de Neil et ffred), autant Associés contre le crime de Pascal Thomas fut une déception.

Du vent dans mes mollets de Carine Tardieu (c'est son deuxième long-métrage) se passe en 1981, quelque part en France dans une petite ville. Rachel, 9 ans, vit une enfance insouciante entre sa maman Colette (Agnès Jaoui), reine des boulettes (mais femme anxieuse), son papa Michel (Denis Polalydès) installateur de cuisine (rescapé d'Auschwitz), et sa grand-mère (Judith Magre), victime d'un AVC. En classe, Rachel (toujours en retard) fait la connaissance de Valérie. Petite fille délurée mais attachante, Valérie vit, elle, avec sa maman (Isabelle Carré) et son grand frère. L'histoire donne l'occasion à Rachel de découvrir le monde des adultes avec ses non-dits et ses trahisons, et aussi malheureusement la mort qui frappe soudain. Elle trouve du réconfort avec une psy, Mme Trebla (la délicieuse Isabella Rossellini). Le film reste léger et fait la part belle aux acteurs. Agnès Jaoui en mère juive est bien (même si elle s'est empâtée). Isabelle Carré joue très bien comme souvent. Mais ce sont surtout les deux gamines qui sont exceptionnelles. Rien que pour elles, il faut aller voir le film.

En revanche, Associés contre le crime (sous-titré "L'oeuf d'Ambroise") de Pascal Thomas est à mon avis un fiasco scénaristique. L'histoire loufoque ne tient pas ses promesses. Dans ce film adapté d'un court roman d'Agatha Christie, on a peine à retrouver la plume de la romancière. J'avais hâte de retrouver le couple Prudence et Belisaire Beresford (Catherine Frot/André Dussollier): ils n'ont pas l'air plus convaincus que moi. On nage dans le fantastique surnaturel avec une escapade dans le spatio-temporel et la chirurgie esthétique. Sans parler d'une visite dans un cirque (dont le père de Prudence est le directeur). Tout cela ne va pas loin. Quel gâchis!

27 août 2012

Home - Toni Morrison

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Hier, dimanche 26 août, j'ai lu dans la matinée Home de Toni Morrison (Editions Christian Bourgois). En un mot, ce roman est une merveille de concision, d'écriture et de traduction. C'est le premier roman que je lisais de cet écrivain. Parmi les plus de 600 romans de la rentrée littéraire, je vous conseille absolument celui-ci. Home nous raconte pendant 150 pages les destins d'une fratrie afro-américaine, Franck Money et sa petite soeur Ycidra (dite Cee). Dans les années 50, à Lotus, en Georgie où se déroule l'essentiel de l'histoire, règnent la discrimination, la pauvreté, mais aussi surtout l'entraide. Toni Morrison a une grande maîtrise de la narration. J'ai été éblouie par la façon dont elle passe d'un personnage à l'autre, d'une situation à l'autre, avec quelques flash-back. Le roman se termine comme il commence, par un enterrement (le deuxième réparant l'indignité du premier). Entre les deux, nous suivons Franck, arrêté pour vagabondage (il n'a qu'une médaille de fantassin sur lui pour toute fortune) après être revenu meurtri de la guerre de Corée. Il va aller porter secours à sa soeur, Cee, qui est en danger de mort. Cette belle histoire entre un frère et une soeur ne tombe jamais dans le larmoyant. Je ne vous dévoilerai rien de plus.

24 août 2012

A perdre la raison - Joachim Lafosse

Voici un film prenant et dérangeant. De nos jours, en Belgique, Murielle (Emilie Dequenne), une belle jeune femme professeur de français, tombe amoureuse de Mounir (Tahar Rahim), marocain d'origine et fils adoptif depuis plus de 20 ans du docteur Pinget (Niels Arestrup). Pendant 1H50, on assiste, la gorge nouée, au délabrement mental de Muriel qui sombre dans la dépression, entre un mari amoureux mais complètement dominé par son père adoptif et ce docteur, personnage au charisme certain mais terrifiant, qui s'est insinué dans la vie de ce couple (devenus parents de quatre enfants (3 filles et 1 garçon). Il vit avec eux dans une grande maison. Le docteur couve ce fils en le faisant travailler à son cabinet. Pinget est un homme insaisissable et toxique qui est capable de faire du chantage par l'argent et aussi du chantage affectif. On sent que Muriel étouffe entre ces deux hommes (dont on ignore quelles furent les relations avant que Muriel n'entre dans leur vie). Elle est prise dans un étau, toute volonté annhilée. Elle sait qu'elle ne va pas bien du tout et va commettre l'irréparable qui se déroule hors-champ. Le réalisateur nous fait très bien sentir ce malaise pendant tout le film. La séquence où Muriel s'effondre en pleurant sur le volant de sa voiture en écoutant "Femmes, je vous aime" de Julien Clerc est bouleversante. Emilie Dequenne a amplement mérité son prix d'interprétation féminine dans la section "Un certain regard" du festival de Cannes de cette année. Beau film mais assez éprouvant malgré tout.

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Sinon, dans deux jours (le 26/08/12) se termine l'exposition Ahae dans le jardin des Tuileries (lire le billet enthousiaste d'Aifelle). Je m'y suis rendue et je vais être un peu rabat-joie. En effet, bien que l'exposition soit belle (encore qu'elle ne soit pas exceptionnnelle), bien présentée (il s'agit de quelques dizaines de photos parmi les 2 000 000 que l'artiste coréen a prises pendant 2 ans de sa fenêtre) et que l'entrée soit libre, j'ai constaté, dans la boutique attenante à l'expo, les prix exhorbitants pratiqués sur des produits dérivés entièrement consacrés à l'artiste. Il s'agit de livres (reliés), posters, post-it, tapis de souris, cartes postales, marque-pages, foulards (très beaux), chocolats d'une grande marque (que je connais et qui sont très bons). Je serais curieuse de savoir si les livres/catalogues à 240 euros se vendent bien. Je me suis néanmoins consolée avec les cartes de visite (voir la première photo ci-dessous) que l'on trouvait à l'entrée et à la sortie. En prêtant l'oreille à une question d'un visiteur (étranger) enthousiaste, l'expo "tourne" et elle devrait se trouver au Château de Versailles l'année prochaine.

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21 août 2012

Karoo - Steve Tesich

 

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Karoo de Steve Tesich (1942-1996), publié aux Editions Monsieur Toussaint Louverture, est un roman étrange d'un écrivain américain d'origine serbe (il fut aussi scénariste) qui le termina peu avant son décès. Les 600 pages se lisent d'une traite. L'histoire se passe entre 1990 et 1991 aux Etats-Unis. Saul Karoo, la cinquantaine bedonnante, alcoolique, fumeur et asocial, ne sait pas aimer les gens autour de lui. Doté d'une mémoire auditive exceptionnelle (élément important pour l'histoire) mais écrivain médiocre (il le sait et l'assume), Karoo réécrit pour Hollywood les scénarios écrits par d'autres ou fait remonter des films déjà terminés (il mutile parfois des chefs-d'oeuvre). Séparé mais non divorcé de sa femme Dianah et père d'un fils adoptif (Billy), "Doc" Karoo devient attachant au long de cette histoire tragique qui se passe entre New-York, Los Angeles et Pittsburgh. On va découvrir Karoo, qui ne semblait pas éprouver de sentiment, rongé par le remords moral et la déliquescence physique dans les 100 dernières pages de ce roman narré à la première personne. Pendant cette histoire, on va faire aussi la connaissance du rire de Leila Millar (serveuse devenue actrice le temps d'un film) et de Jay Cromwell, producteur de films et homme mauvais assimilé au Néant (dixit Karoo). Ce roman, dense avec pas mal de rebondissements et que j'ai beaucoup aimé (même si j'ai un peu calé sur la toute fin), est aussi conseillé par Incoldblog.

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Ceci étant écrit, j'ai appris une nouvelle passionnante (?!) le 20 août 2012 en écoutant la radio: cela fait 20 ans qu'Amélie Nothomb nous gratifie d'un roman par an. Personnellement, je n'ai lu aucun de ses romans. J'en eu l'occasion mais pas le désir. Et vous?

18 août 2012

Le prénom - Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte

Voici un billet que je publie en retard pour cause de 15 août prolongé sur quelques champs de bataille 14-18 autour de Verdun (peut-être en parlerai-je une autre fois). Après moult hésitations, je me suis décidée à aller voir la semaine dernière, plus de trois mois après sa sortie, la comédie Le prénom d'Alexandre de la Patellière et Matthieu Lamotte. Aifelle en avait dit beaucoup de bien en son temps. Cette pièce de théâtre adaptée au cinéma (on retrouve l'unité de temps, de lieu et d'action) a bien mérité son succès public. A Paris, lors d'un dîner en famille, Vincent Larcher (Patrick Bruel), qui va bientôt être papa d'un garçon, essaie de faire deviner quel prénom ont choisi sa douce et tendre et lui. De prime abord, cette devinette anodine va avoir des répercussions non négligeables, des propos aigre-doux vont s'échanger ainsi qu'une révélation vers la fin du dîner. Les cinq acteurs qui ont l'air de beaucoup s'amuser prennent plaisir à dire le texte. Du point de vue mise en scène, on sent que c'est du théâtre filmé quand il y a quelques silences entre deux répliques. Pour les retardataires qui ne l'ont pas encore vu, allez-y.

15 août 2012

American Rigolos - Bill Bryson

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Ca y est, je viens de terminer mon premier "Bill Bryson" et j'en redemande. American rigolos (titre français crétin), qui a pour sous-titre Chroniques d'un grand pays (Petite bibliothèque Payot, 371 pages), rassemble 75 chroniques écrites entre 1996 et 1997 pour un supplément d'un hebdomadaire britannique. Bill Bryson, né à Des Moines dans l'Iowa aux Etas-Unis, revient dans son pays après 20 ans d'absence pour s'installer à Hanover, petite ville du New Hampshire avec femme (anglaise) et enfants (4). Ces chroniques, caustiques en général, sont hilarantes. Bill Bryson décrit avec délectation les travers des Etats-Unis et de ses habitants: ceux qui prennent leur voiture pour faire 10 mètres; le grand nombre de ceux d'entre eux qui ne connaissent rien de ce qui se passe dans le monde ou presque; certaines aberrations administratives, téléphoniques voire informatique; sans parler du fait que tout le monde surveille tout le monde, que les avocats gagnent des fortunes en procès divers et variés. Les travers décrits sont universels et restent encore très actuels, plus de 15 ans après. Il transparaît néanmoins une certaine tendresse, car les Américains sont décontractés et savent s'entraider. Chaque chronique qui fait environ 3 ou 4 pages se lit indépendamment. Un régal.

12 août 2012

Terri - Azazel Jacobs / Laurence Anyways - Xavier Dolan

Voici deux films vus très récemment. Je n'ai eu de coup de foudre pour aucun des deux malgré de bonnes critiques.

Je commencerais tout d'abord avec Terri d'Azazel Jacobs sorti le mercredi 8 août dernier, dans quelques salles à Paris. Je m'attendais à autre chose au sujet de cette histoire sur ce grand garçon obèse. Terri ne sait pas ce que sont devenus ses parents, il va au collège en pyjama (ce vêtement dissimule ses rondeurs) et vit avec son oncle dont il s'occupe (ce dernier souffrant d'un début de maladie d'Alzheimer semble-t-il). Garçon sensible, Terri reste malgré tout assez imperméable aux quolibets dont il est l'objet de la part de certains de ses camarades. En revanche, à l'occasion de cette année scolaire, il trouve quelques alliés comme le directeur du collège et deux élèves, dont une fille, Heather qui le fascine. C'est un film qui dure 1H45 sans qu'il se passe grand-chose même si on peut deviner qu'au contact d'Heather, Terri quittera peut-être son pyjama. Cette histoire m'a laissée indifférente.

Maintenant, Laurence Anyways, qui est le troisième film du québecois Xavier Dolan (je n'ai pas vu les deux autres) qui a aussi écrit le scénario et monté ce long-métrage (2H50). Agé de 23 ans, ce réalisateur maîtrise son sujet, mais j'avoue n'avoir pas trop "accroché" à cette histoire qui se déroule sur 10 ans (entre 1989 et 1999), et où Laurence Alia (Melvil Poupaud), professeur de lettres, poète et marié, décide du jour au lendemain de s'habiller en femme car il ne se sent pas bien dans sa peau d'homme. Bien évidemment, sa vie va en être bouleversée: renvoyé du collège, il va devenir écrivain à temps complet. Il se sépare de sa compagne, Fred (formidable Suzanne Clément). Cet amour fusionnel qui ne peut durer entre ces deux êtres est au coeur du film. Mais je n'ai malheureusement pas été bouleversée (à la différence d'une collègue qui a déjà vu le film deux fois). Je pense que c'est peut-être le fait d'avoir croisé deux ou trois fois dans la rue des hommes habillés en femme (ils n'avaient pas l'air heureux). Cette vision m'avait paru pathétique. Et ils n'avaient pas le physique agréable de Melvil Poupaud.

9 août 2012

Storyteller - James Siegel

C'est en lisant pas mal de billets sur ce roman que je me suis décidée à m'y intéresser. Lire les billets de Claude Le Nocher, Clara, Keisha et Ys,

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Storyteller de James Siegel (Editions du Cherche Midi, 460 pages) constitue une lecture idéale pour l'été. Quand on le commence, on le lit d'une traite car on ne peut plus le lâcher. Le narrateur Tom Valle, journaliste déchu après avoir écrit des des dizaines d'articles inventés de toutes pièces pour un grand quotidien new-yorkais, se retrouve à traiter les "chiens écrasés" dans un petit journal californien. Dans sa chute, il a provoqué des dégâts collatéraux. Lhistoire démarre vraiment quand Tom se rend sur les lieux d'un accident d'automobile mortel dans lequel le mort n'est pas celui que l'on croit ni celui qui est responsable de l'accident non plus. Tom se met à mener sa propre enquête. Le problème est que personne ne le juge crédible puisque tout le monde juge que c'est un menteur. Surtout alors qu'il met au jour une histoire abracadabrante de radioactivité, d'essais sur les bombes nucléaires dans les années 50 aux Etats-Unis, d'expériences épouvantables. James Siegel, comme son Tom Valle, est un conteur qui sait nous mener par le bout du nez. En revanche, je me pose la question de savoir s'il s'est inspiré de faits réels ou non? Vérité ou mensonge? Délire paranoïaque ou pas? Je conseille cette lecture en tout cas.

6 août 2012

Marilyn Monroe, il y a 50 ans...

Je voulais rendre un mini-hommage à Marilyn, disparue il y a 50 ans, le 5 août 1962. Les photos sont tirées du livre de Bert Stern paru en 2006 à l'occasion de la très belle exposition que j'avais visitée au musée Maillol à Paris. Pour cette séance faite peu de temps avant sa mort, Marilyn avait accepté de poser nue. Bert Stern, photographe de renom, voulait faire un reportage sur l'actrice pour le magazine Vogue, qui a trouvé cependant certaines photos trop osées. La séance de photos, qui se déroula dans un hôtel de Los Angeles, dura 12 heures non stop, 2571 photos furent prises à cette occasion. C'est la dernière fois que Marilyn acceptait de poser pour un photographe.

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3 août 2012

La vie sans principe - Johnny To / Rebelle - Mark Andrews et Brenda Chapman

Avant qu'il ne disparaisse définitivement des écrans, je veux évoquer La vie sans principe (1) du réalisateur hong-kongais Johnny To, un film assez jubilatoire (si, si) sur un sujet grave. En effet, en 2010, Hong-Kong est frappée de plein fouet par la crise financière européenne et surtout grecque car la bourse de Hong-Kong a spéculé sur l'Euro. L'essentiel de l'intrigue se passe dans une banque où des épargnants plus ou moins fortunés essaient de perdre le moins possible. Comme l'a très bien dit Alain Riou dans une récente émission récente du Masque et la Plume, ce film parle très bien de la cupidité humaine. Le film, qui m'a paru au début un peu confus, est constitué d'une suite de séquences qui forment un tout cohérent à la fin. J'ai surtout suivi le parcours de Theresa, une jeune employée de la banque. Sur le point d'être virée (elle ne fait pas assez de "chiffre", et pourtant elle ne ménage pas ses heures), elle va parvenir à s'en sortir grâce à une manne financière inespérée. C'est le premier film que je voyais de ce réalisateur. Je vous le conseille vraiment. Voir le billet très complet d'Oriane.

Et maintenant, voici Rebelle, le dernier né des studios Disney-Pixar, qui donne les deux rôles principaux à deux femmes: la mère, la reine Elinor, et sa fille, la princesse Merida, jolie rousse flamboyante et très bouclée. J'avais vu la bande-annonce qui m'avait moyennement attirée. Le film vaut nettement mieux que cela. En Ecosse, à une époque indéfinie, Merida, jeune princesse impétueuse, très douée à l'arc, va se rebeller contre sa mère, Elinor, qui veut qu'elle devienne une vraie jeune fille à marier. Le roi Angus, mari d'Elinor, regarde cela de loin. Pour tout compliquer, en Ecosse, dans cette période reculée, les légendes, les sorcières, les ours, les feux follets, les rivalités entre clans vont s'en mêler. Je ne vous dévoilerai rien de plus pour vous laisser la surprise. C'est un film qui peut plaire aux petits et aux grands. Je voudrais faire remarquer la grande qualité de l'animation. Les animaux comme les ours et le cheval Fergus sont très réussis. Le scénario original bien écrit n'est pas niais. Vraiment bien en 2D, mais la 3D existe. J'ai malheureusement vu le film en VF. Je pense que la VO vaut la peine d'être vue et entendue, car les acteurs qui font les "voix" sont tous d'origine écossaise.

(1) et non "Une vie sans principe" comme j'avais écrit initialement

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