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Le blog de Dasola

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25 août 2011

La Piel que habito - (Pedro) Almodovar

[Suite à la lecture de deux des commentaires sous ce billet, et sans toucher au texte de Dasola, je me permets de signaler que le billet "en question" contient du SPOILER. Avis!
(s) Ta d loi du cine, "squatter" chez Dasola]

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Ma mise entre parenthèse du prénom du réalisateur est volontaire: en effet, cela fait plusieurs film que je vois où ce réalisateur est mentionné uniquement sous son nom de famille dans le générique du début. Envie de créer une "marque", ego surdimensionné ou simple coquetterie? Toujours est-il que le dernier "Almodovar" m'a beaucoup plu, en particulier la deuxième partie plus enlevée et qui est assez fidèle au roman. Le film est flamboyant, cruel et tragique, avec une fin déchirante, où une femme qui a perdu son fils se retrouve face à quelqu'un d'autre. Adapté du roman de Thierry Jonquet, Mygale, que je vous conseille, La Piel que habito (La peau que j'habite) décrit une vengeance terrible d'un homme envers un autre en le transformant en femme. Robert Ledgard (Antonio Banderas très bien dans un registre froid et clinique) est un chirurgien esthétique rongé par le chagrin suite au suicide de sa femme, défigurée par un accident, et à la maladie mentale de sa fille traumatisée par cette tragédie. Je ne vous dirai pas pourquoi il s'en prend au jeune Vicente qui deviendra Vera (Elena Anaya, très belle jeune femme). Toujours est-il que c'est une histoire sur la métamorphose d'un corps, sur la transgénèse, sur le voyeurisme aussi. La demeure où habite Ledgard est truffée de caméras. On se demande jusqu'à quel point Vera n'est pas consentante à propos de ce qui lui arrive. D'une certaine façon Almodovar ou d'autres réalisateurs façonnent leurs acteurs de la même manière. On retrouve le style d'Almodovar dans les plans travaillés, l'image et la couleur (très belles), dans la scène du "Tigre" (pas de très bon goût, mon seul bémol sur ce film). A part ça, je vous conseille de voir ce film qui ne va pas plaire à tout le monde mais qui laisse un souvenir durable (à mon avis, le meilleur Almodovar depuis La mauvaise éducation). Voir les billets de Neil, Thomas Grascoeur, Kathel et Véranne.

22 août 2011

L'armée furieuse - Fred Vargas

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Je viens de terminer L'armée furieuse de Fred Vargas (Editons Viviane Hamy, 400 pages). C'était mon premier roman de cette écrivain. Je l'ai trouvé pas mal du tout et pourtant je prends le train en route, si je puis dire, puisque le commissaire béarnais Jean-Baptiste Adamsberg et ses collègues, Danglaird, Veyrenc et le lieutenant Violette Retancourt, n'en sont pas à leur première enquête. Je lirai certainement les autres romans où ils interviennent un de ces jours. Dans L'armée furieuse, on apprend qu'Adamsberg s'est retrouvé père depuis peu de temps d'Armel/Zerk, un garçon de 28 ans dont il ignorait l'existence. Sinon, l'essentiel de l'histoire se passe à Ordebec, dans le Cavaldos, où une armée de morts, commandée par le Seigneur Hellequin depuis 1091, apparaît à certaines personnes sur des sentiers. Elle annonce des morts violentes dans les jours qui suivent. Et en effet c'est ce qu'il va se passer. Adamsberg est un commissaire atypique qui m'a plu. Il travaille vraiment en équipe et de façon peu orthodoxe et parfois à la limite de la légalité. Un bon roman bien écrit pour cette fin de l'été avant la rentrée littéraire.

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Je change tout à fait de sujet pour la fin de mon billet du jour. Il vous reste une semaine jusqu'au 28 août (il y a eu une prolongation d'un mois en raison du succès de l'exposition) pour aller admirer les robes de Mme Grès au musée Bourdelle à Paris dans le 15ème arrondissement (merci à Aifelle pour ce conseil). Je ne connaissais pas ce lieu où Antoine Bourdelle a vécu et travaillé pendant plus de 40 ans. Les drapés de Mme Grès (1903-1993) sont très bien mis en valeur dans différents endroits du musée au mileu des sculptures.

19 août 2011

Melancholia - Lars Von Trier

Que dire de ce film en général, et de l'histoire en particulier? Cela commence comme une suite de tableaux où des personnages et des chevaux au milieu d'un paysage au ton vert sont presque figés avec Tristan et Isolde de Richard Wagner en fond sonore, et cela se termine par une magnifique séquence d'apocalypse avec la planète Melancholia qui percute la terre, où deux femmes et un petit garçon sous un abri formé par des branches (comme un tipi indien sans la toile) attendent le choc final. Entre ces deux séquences, deux histoires:
- Première partie: "Justine", où une fête de mariage débute avec une limousine qui a du mal à avancer et se termine en masquarade; et,
- Deuxième partie: "Claire", qui nous montre la relation de deux soeurs, Justine et Claire, dont l'une souffre d'une grave dépression tandis que l'autre fait tout pour lui être agréable, et pendant ce temps-là, la planète Melancholia s'approche inexorablement de la Terre.

J'aime le début et la fin du film, la compassion que Claire a envers sa soeur Justine, certains plans comme les mini-montgolfières éclairées qui s'envolent dans la nuit, et la deuxième partie, "Claire", dans son ensemble.

En revanche, je n'aime pas de nombreux éléments:
La façon de filmer avec ces suites de plans hachés (très "Dogme") auxquels je suis pourtant habituée mais qui là m'ont pas mal gênée.
Je n'ai pas aimé les personnages tous assez antipathiques ou sans relief comme le mari.
La demeure immense où se passe l'histoire, au milieu d'un parc avec un parcours de golf, m'a paru sinistre.
Je n'ai pas aimé la première partie qui tourne en rond et aboutit à une impasse.
Je n'ai pas aimé le côté artificiel de cette première partie, et en particulier Justine qui se déshabille pour prendre un bain dans une baignoire, et qui, le plan suivant, est à nouveau en robe de mariée (avec ses voiles) comme si de rien n'était.
Je n'ai pas aimé le pli amer sur la bouche de Charlotte Rampling.

Le film dure deux heures. Une heure aurait suffi et Melancholia aurait mérité mes louanges.
Voir les billets de ffred, phil siné, neil, Thomas grascoeur, Alain (du ciné d'Alain), Alex, Wilyrah, Brize, Veranne et j'attends de lire celui de Ed avec impatience [et le voici].

16 août 2011

Dolce Vita 1959-1979 - Simonetta Greggio

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Profitant de mon week-end prolongé loin des tentations de la vie parisienne, je viens de lire Dolce Vita 1959-1979 publié en 2010 (dont les critiques avaient parlé lors de la rentrée littéraire de l'année dernière). Dolce Vita 1959-1979 est écrit avec brio en français par une italienne, ancienne journaliste qui est déjà l'auteur de trois autres romans et d'un recueil de nouvelles (pas lus). La politique, le judiciaire, le Vatican, la franc-maçonnerie, les Brigades rouges, la mafia, la noblesse et la grande bourgeoisie ainsi que la "Jet Set" et le cinéma, l'assassinat de Pier Paolo Pasolini et celui d'Aldo Moro y sont évoqués tour à tour. L'auteur essaye de décrire les ramifications complexes qui relient les acteurs de cette "épopée grecque, une oeuvre de Shakespeare. Ecrite par un génie du mal avec le sens du comique. - Une oeuvre chorale, plutôt. Où chacun écrit son fragment de cadavre exquis." (p.353). J'ai lu Dolce Vita 1959-1979 en une journée parce que l'histoire (20 ans d'Italie) est passionnante même si Simonetta Greggio ne fait que survoler cette période foisonnante, tragique et complexe. J'ai aussi retenu qu'en Italie, il est plus dangereux de poser des questions que d'y répondre. Le fil conducteur de ce roman est la conversation (à l'automne 2010) entre le Prince Emanuele Valfonda et son confesseur, le jésuite Saverio (les deux seuls personnages fictifs du récit, inspirés de personnages réels). Tous les autres protagonistes du roman sont réels. La "Dolce Vita" du titre se rapporte bien sûr au film de Federico Fellini qui est évoqué au début du roman et au scandale qu'il a suscité de la part de l'Eglise en particulier. Si vous le trouvez en bibliothèque, je vous conseille vraiment ce roman de 400 pages publié aux éditions Stock. Voir le billet d'Alienor.

13 août 2011

La planète des singes (Les origines) - Rupert Wyatt

Je vous conseille d'aller voir La planète des singes (Les origines) aux effets spéciaux réussis (technique Avatar) avec une histoire qui tient la route. A San Francisco en Californie, Will Rodman, un jeune chercheur de laboratoire, fait des expériences sur des singes en thérapie génique car il cherche un remède pour guérir la maladie d'Alzheimer dont souffre son père. Il croit avoir trouver un remède qui rend les singes intelligents, surtout un, César, un chimpanzé qu'il a adopté bébé. Quand on voit ce qu'on fait subir à ces animaux, on peut comprendre que les chimpanzés et autres primates tels que gorille et orang-outan cherchent à se libérer. En outre, il semble (dans le film) que ces expériences ne soient même pas déterminantes car les réactions des humains au produit diffèrent de celles des singes hominidea! Il y a de très belles scènes de ces singes grimpant aux arbres ou présentés quand ils comprennent que le groupe et l'union font la force. C'est un film spectaculaire et contemporain qui peut faire réfléchir même si on est loin de la science-fiction du roman de Pierre Boulle paru en 1963.

10 août 2011

Château de Monte-Cristo - Demeure et parc d'Alexandre Dumas

Dimanche dernier, 7 août, mon ami et moi avons décidé d'aller en balade visiter une maison d'écrivain. Notre choix s'est porté sur celle d'Alexandre Dumas qui y a habité très peu de temps. Joli domaine très bien situé (près de Saint-Germain en Laye, à Port-Marly), il connut des vicissitudes dès sa création. Le domaine et les deux édifices qui le composent, laissés à l'abandon depuis des années et promis à la démolition dans le cadre d'une vaste opération immobilière, furent sauvés en 1970 grâce à l'initiative d'une association (la Société des amis d'Alexandre Dumas, créée pour l'occasion). C'est Alain Decaux qui a initié l'affaire. Désormais, Port-Marly, Marly le Roi et Le Pecq régissent le domaine de Monte-Cristo qui se compose donc de deux bâtiments entourés d'un parc. Le Château de Monte-Cristo où logea l'écrivain et sa famille peut se visiter. c'est une véritable bonbonnière avec en particulier un salon mauresque. On ne peut pas prendre de photo à l'intérieur. En surplomb se trouve le petit "Château d'If" où Alexandre Dumas travaillait au calme. Il ne se visite pas pour cause d'exiguïté. Sur les murs extérieurs sont gravés des titres de ses oeuvres. Un paravent de verre devant la porte principale sert de protection et l'on peut admirer, à l'intérieur, la chaise et la table sur laquelle le grand homme écrivit quelque temps.

 P1020444 Le Château de Monte-Cristo


  P1020443
      P1020450   P1020451   P1020449   Le Château d'If

Alexandre Dumas acheta plusieurs parcelles de terrain dans les années 1840, il fit construire les deux édifices entre 1844 et 1847. Cette folie coûta 200 000 francs-or alors que le devis initial était de 48 000 francs-or. Dumas était prodigue et généreux. Beaucoup de "pique-assiettes" en ont profité. Résultat, dès 1848, soit 1 an après la pendaison de crémaillère, il fut obligé de revendre son mobilier, et le domaine en 1849 (il a pu y demeurer encore quelque temps). Chaque pièce du château-musée présente un thème: Dumas journaliste et créateur de journal, Dumas bon vivant, Dumas romancier, Dumas voyageur, Dumas dramaturge, Dumas et ses descendants. Il a fait partie des fondateurs de la Société des Gens de Lettres, qui existe encore, et qui a pour but la défense des intérêts moraux et matériels de ses membres et le secours aux écrivains nécessiteux. Je vous conseille le livret de visite bilingue composé de fiches concises et claires en vente à l'accueil. Allez-y aussi quand le temps est agréable. Le parc, ses sentiers, ses rocailles, ses "grottes", peuvent intéresser les jeunes enfants. Infos pratiques sur le site officiel. Et tant que j'y suis, voici celui de la Société des amis d'Alexandre Dumas.

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Ceci n'ayant rien à voir avec ce qui précède, et pour répondre à l'un des commentaires de Nio du 09/08/11, j'attends quelques sorties cinéma avec intérêt, comme La Piel que habito de Pedro Almodovar et peut-être Melancholia de Lars von Trier. Et je ne saurais trop vous conseiller aussi quelques reprises comme Ludwig de Luchino Visconti qui est ressorti dans une salle à Paris, et puis "le" Harry Potter: ce 8ème opus (7.2, en fait) est très bien (je l'ai vu en 2D, cela m'a amplement suffi), clôturant en beauté la série.

7 août 2011

Magazines mensuels de cinéma

En cette période estivale où les sorties cinéma sont peu engageantes, j'en profite pour publier un billet sur les magazines de cinéma. Il est loin le temps où les publications mensuelles sur ce thème abondaient. J'en achetais certaines tous les mois comme Première et plus tard Studio (qui était une revue avec du beau papier et des photos réussies). J'ai été abonnée un temps aux Cahiers du cinéma même si ma sensibilité est plus Positif.
J'ai connu la revue Cinématographe (que j'achetais de temps en temps en fonction des sujets traités), l'éphémère La revue du Cinéphage et la création de Ciné Live et Brazil (revue intéressante qui mérite d'être connue).

Au jour d'aujourd'hui, sauf erreur de ma part, seuls subsistent Les Cahiers, Positif (qui est devenue une belle revue très chère et donc pas à la portée de toutes les bourses), Première (qui n'est plus aussi attrayante que celle de ma jeunesse), Brazil ainsi que Studio/Cine Live (fusion des deux revues déjà mentionnées). J'ajouterai une revue, Jeune Cinéma, dans laquelle récemment Jul a publié 2 articles.

Voici quelques couvertures de ces revues (que j'ai gardées), retrouvées pendant mon déménagement.

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P1020439 Pendant un temps, il y a eu une édition américaine de Première qui était très bien.

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Personnellement, je les lis (ou les parcours) avec moins d'enthousiasme qu'avant. Mes goûts ont changé semble-t-il. Et vous, qu'en est-il? Lisez-vous ce genre de revues? En connaissez-vous d'autres?

PS du 06/09/2011: un des premiers billets de ce blog avait déjà été rédigé sur les magazines de cinéma.

4 août 2011

Una vita tranquilla - Claudio Cupellini

J'ai eu l'occasion de voir en avant-première, il y a deux semaines, Une vita tranquilla de Claudio Cupellini. Ce film italien dont toute l'action se passe en Allemagne est l'occasion de voir une nouvelle fois un grand acteur que j'avais découvert dans Il Divo et dans Gomorra, Toni Servillo. Je le considère même comme la raison principale de voir Une vita tranquilla. Rosario Russo (qu'il joue), un Italien âgé de 50 ans marié à une Allemande, est restaurateur dans une petite ville en Allemagne. Il a un fils de 12 ans, Mathias. Il mène une vie tranquille jusqu'au jour où débarque son autre fils, qu'il a eu quand Rosario Russo s'appelait encore Antonio de Martino et qu'il était l'un des camorristes les plus puissants de la région de Caserte. Arrivé d'Italie, Diego est accompagné d'un ami. Ils doivent mener une "mission". On assiste à des retrouvailles difficiles pleines de danger, surtout que Renate, la femme de Rosario, ignore le passé de son mari. C'est un film plaisant, bien mené et très bien joué par tous les acteurs. J'ai beaucoup aimé la fin (très ouverte). Le film est sorti  à Paris hier, 3 août 2011, allez le voir.

3 août 2011

Avant-première du Palmarès Wikio cinéma

Allez comprendre... C'est moi (Ta d loi du cine), et non Dasola en personne, qui ai reçu par mail la proposition de Wikio de publier "en avant-première" le palmarès cinéma de Wikio pour ce mois d'août.
Je me permets de supposer [quel mauvais esprit, hein!] que les blogueurs habitués à effectuer ces publications en avant-première sont actuellement en vacances...

Ci-dessous en copier-coller le tableau transmis (après consultation de Dasola par moi et accord de principe) par le "communauty manager" de Wikio, listant les 20 premiers dudit palmarès (suite de l'article après les mots "classement réalisé par Wikio").

1 Lyricis Interactive
2 Filmosphère
3 IN THE MOOD FOR CINEMA
4 FilmGeek
5 CineHeroes
6 CinéBlogywood
7 Twilight-Belgium
8 Rob Gordon a toujours raison
9 Sur la route du cinema
10 cinemateaser
11 Le blog de Dasola
12 IN THE MOOD FOR CANNES
13 Critiques cinémas d'hier et d'aujourd'hui
14 CloneWeb
15 Cinefeed
16 Blog d'une ciné-Geekette
17 Journal de Vance
18 CinéComics
19 IN THE MOOD FOR DEAUVILLE
20 MyScreens

Classement réalisé par Wikio

Sur ce "top Wikio" cinéma d'août 2011, je (Ta d loi du cine, "statisticien" du blog de Dasola) ferais juste remarquer qu'une même personne truste 3 places du "top 20" pour ses 3 blogs différents "IN THE MOOD FOR". Cela ne peut qu'être bien mérité...
Vous pouvez aussi en savoir plus sur l'ensemble de l'historique des classements Wikio du blog de Dasola pour 3 catégories: cinéma (présence constante dans le "top 20" depuis janvier 2009; "pire" place = 16e en mars 2011, meilleure = 4e à trois reprises en 2009); culture (depuis avril 2010; entre 87e et 136e); et enfin, classement général des blogs (depuis janvier 2008; entre 552e et 2351e).

1 août 2011

Robe de marié / Travail soigné - Pierre Lemaitre

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Comme d'autres blogueuses (eurs) avant moi, je me suis lancée dans les romans de Pierre Lemaitre. Je viens d'en lire deux coup sur coup (lectures idéales pour les vacances). Les deux romans parus en Livre de poche sont haletants de bout en bout.

Robe de marié (sans "e" à la fin) est l'histoire de Franz et Sophie, ou Sophie et Franz qui se rencontrent. Sophie se croit folle. Depuis 2 ans, elle vit un enfer. Elle perd tout: son emploi, son mari, son identité. On pense même qu'elle a tué plusieurs personnes. Franz est la cause de tout. Qui est Sophie? Qui est Franz? Vous le saurez et connaîtrez le pourquoi du comment en vous plongeant dans ce polar très bien ficelé. Je recommande.

J'ai poursuivi ma découverte de Pierre Lemaître avec Travail soigné où l'on fait la connaissance du Commandant Camille Verhoeven, 1m45, et le crâne chauve. Il est amené à enquêter avec son équipe sur des crimes atroces commis sur des femmes en proche banlieue de Paris. De fil en aiguille, il s'avère que le tueur, être pervers s'il en est, reconstitue des crimes de romans policiers comme Le dahlia noir de James Ellroy, American Psycho de Bret Easton Ellis ou Le crime d'Orcival d'Emile Gaboriau. Dans cette intrigue menée de main de maître, vous êtes happé par l'histoire. Cet écrivain est diabolique. Il faut noter que les romans ne se terminent pas en "happy end", bien au contraire.

29 juillet 2011

Petite satisfaction statistique

A l'occasion du passage en pause de Dasola, j'en [Ta d loi du cine] profite pour annoncer une nouvelle qui me tient à coeur...

Ca y est, le dernier des "billets orphelins" de 2007 du blog de Dasola a reçu son commentaire (il y a déjà quelques semaines) ;-)

Merci à tous pour l'effort (il en restait près de 60 début 2008, et encore 25 à la mi-2009). Maintenant, je vais me fendre de quelques chiffres d'analyse. Au total, les billets "à un seul commentaire" de ce blog sont donc 111, commentés par 50 personnes différentes (je citerais juste Ffred [9 billets], Dominique [de Nuages et vents, 7 billets], et Toinette80 [qui signe désormais Astrid, 5 billets]; seules 2 personnes ont commenté un unique billet "par ailleurs monocom" sur le blog - sans s'y remanifester donc). Les 828 autres billets se partagent la somme de plus de 8720 commentaires.

Puisque je tiens la plume, je vais aussi donner quelques autres stats sur les "singletons" (personnes qui ont mis un seul commentaire sur le blog de Dasola): ils ont été 39 en 2007 (dont 24 blogueurs et 15 sans-blog), 81 en 2008 (52 et 29), 87 en 2009 (60 et 27), 94 en 2010 (67 et 27), et 39 (36 et 3) en 2011 à ce jour.

Cela représente au total 340 personnes (sur 740, soit 46%), dont 101 non-blogueurs, et autant de commentaire bien entendu (mais sur 8830, soit moins de 4%). La plupart des blogs dont n'ont émané qu'un seul commentaire les années précédentes ont cessé leur activité (parfois dans les jours ou les semaines qui ont suivi leur commentaire chez Dasola).

Les billets "monocom" du blog de Dasola, eux, remontent, pour la plupart, à 2007 (1ère année d'existence du blog). Nous en avons ramé, dasola et moi, à les ramener à la surface en rappelant encore et encore leur existence aux internautes (notamment par le biais des "bilans statistiques" publiés périodiquement - ci-dessous quelques liens vers ceux-ci, qui ressortent du tag "Vie du blog").

800ème billet - 25/08/2010
700ème billet - 3ème bloganniversaire - 09/01/2010
600ème billet - 15/06/2009
2ème anniversaire - 09/01/2009

En 2011 (à ce jour), 229 personnes ont fait 1319 commentaires (511 personnes sont venues sur le blog les années précédentes sans revenir cette année). Hé bien, désormais, on va pouvoir commencer à [leur] repasser tous les pauvres billets de ce blog qui n'ont eu qu'un unique commentaire...
Comment ça, "nooon!"? C'est bon, je sors.

26 juillet 2011

The murderer - Hong-jin Na

Ayant bien apprécié The Chaser, je me suis décidée à aller voir The murderer de Hong-jin Na. Que dire? J'ai aimé, mais trop c'est trop (d'hémoglobine). Ca gicle, ça dépiaute. Que de sang! Que de cadavres! Et toutes les tueries se font à l'arme blanche: hache, couteau, sans parler de fémur de gros animaux. Pendant la dernière heure, cela n'arrête pas. Il y a quelques courses-poursuites en camion et voiture assez mémorables. A part ça, l'histoire est menée tambour battant avec un Coréen, chauffeur de taxi, qui vit dans une province autonome coréenne située en Chine. Joueur invétéré de mah-jong, il perd plus qu'il ne gagne. Il doit une grosse somme d'argent à rembourser sous peine de mort. Il se trouve obligé d'accepter un marché auprès d'un trafiquant peu recommandable: tuer un homme à Séoul. Il a 8 jours pour mener à bien sa mission. Il se rend compte qu'il n'est pas le seul à avoir cette sinistre besogne. Il l'apprend à ses dépens, et de chasseur il devient chassé. Cela ne l'empêche pas d'en profiter pour rechercher sa femme partie depuis 6 mois à Séoul et dont il n'a aucune nouvelle. La toute fin qui se passe au milieu de l'eau est pratiquement le seul moment de calme du film. Si vous fermez les yeux de temps en temps (pour ne pas contempler les tueries), je pense que vous pourrez apprécier cette histoire où les relations humaines entre un homme et sa fille ou un homme et sa femme sont essentielles.

Comme annoncé, je prends une petite pause jusqu'au 31 juillet inclus, destination Forêt Noire, Rhin et quelques villes alsaciennes comme Colmar. Mon prochain billet paraîtra le 01/08/11.

23 juillet 2011

Films vus et non commentés depuis le 02/07/11

Juste avant de songer à prendre une petite pause de quelques jours, voici un premier billet sur 3 films que j'ai vus récemment. Je recommande les deux derniers.

Switch de Frédéric Schoendoerffer est tiré d'un scénario original de Jean-Christophe Grangé (que j'apprécie très moyennement). Une jeune canadienne de Montréal avec des problèmes existentiels et de boulot, se retrouve, à Paris au coeur d'une machination meurtrière dont elle est la cible (une usurpation d'identité). On découvre tout à la fin les liens qu'elle entretient avec celle qui lui en veut à mort (et je pèse mes mots). J'y suis allée parce qu'il y avait Eric Cantona qui se débrouille pas mal comme acteur habituellement mais là, il dit un dialogue truffé de lieux communs. Karine Vanasse, l'actrice principale, n'est pas mal, mais l'ensemble manque de crédibilité, avec quelques scènes comme celle avec la mère de l'héroïne et son fusil, sans parler d'une scène de poursuite où la caméra est accrochée sur les acteurs qui courent à perdre haleine. On en a la tête qui tourne. J'avais préféré Scènes de crimes (1999), du même réalisateur.

Omar m'a tuer de Roschdy Zem m'a plu car il reste modeste dans son propos. Sami Bouajila qui joue Omar Raddad est très sobre. L'acteur / réalisateur a réussi son pari d'évoquer cette affaire qui a défrayé la chronique, il y a déjà 20 ans en juin 1991. A Mougins, sur les hauteurs de Cannes, un jardinier marocain, Omar Raddad, qui parlait peu le français, est accusé d'avoir tué sa patronne, Ghislaine Marchal, chez elle, dans sa cave. Celle-ci aurait réussi, avant de mourir, à écrire la phrase qui accusait le jardinier "Omar m'a tuer" avec la célèbre faute de grammaire à la fin. Le film retrace toute l'histoire, de 1991 à 1998, année où Omar Raddad fut libéré après avoir écopé de 18 ans de prison avec des circonstances atténuantes. Il fut défendu par Maître Jacques Vergès, qui a cette répartie (de mémoire!): "Pour une fois, j'ai un client qui est innocent". On voit en préambule qu'Omar aimait jouer au casino et perdait beaucoup d'argent aux machines à sous. Il aurait tué sa patronne pour l'argent. C'est une histoire d'un homme qui ne sait pas se défendre car il ne sait ni lire, ni écrire. On sent le bouc émissaire. Roschdy fait vaguement allusion aux liens de parenté et autre de Ghislaine Marchal avec quelques sommités du monde politique, diplomatique et autre. Mais aucune autre piste, aucun autre mobile pour un tel assassinat ne nous sont donnés. Omar Raddad est peut-être innocent mais alors qui sont le ou les coupable(s) et pourquoi? D'autres films sont certainement à faire sur cette affaire passionnante.

Hannah de Joe Wright est un thriller atypique qui se passe de nos jours, dans lequel les personnages principaux sont joués par des femmes ou plus exactement par une femme (la "méchante": Cate Blanchett, impeccable) et une jeune fille de 16 ans (Saoirse Ronan, vraiment bien) qui est une machine à tuer redoutable. Au bout du compte, l'enjeu de l'affrontement aux implications génético-scientifiques n'a rien d'original, mais le film est bien mené et sans temps mort et les décors des contes de Grimm (dans un parc d'attractions à Berlin) où se déroulent l'affrontement final ont beaucoup d'allure. Je conseille.

Dans le prochain billet à paraître le 26/07/11, j'évoquerai The murderer de Hong-jin Na (Le réalisateur de The Chaser).

20 juillet 2011

Le diable danse à Bleeding Heart Square - Andrew Taylor

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Répéré chez Keisha (qui a moyennement aimé) et Cuné (qui, elle, a bien apprécié), j'ai voulu lire Le diable danse à Bleeding Heart Square (quel titre!) et je ne regrette pas d'avoir lu ce roman (collection NéO aux éditions du Cherche-midi).

Sans dévoiler beaucoup de l'histoire, cela se passe en 1930 et 1934 à Londres, dans une pension située à Bleeding Heart Square. Il est question d'une femme, Penelope Penhow, qui n'a pas donné signe de vie depuis 4 ans, sauf par une lettre envoyée des Etats-Unis. L'un des personnages principaux, Lydia Langstone, issue de la haute bourgeoisie, s'émancipe en quittant son mari qui la bat. Elle trouve refuge temporairement dans la pension de Bleeding Heart Square où vit son père qu'elle n'a pas vu depuis des années. Elle croise plusieurs personnages dans cette pension, dont le propriétaire, Joseph Serridge, qui reçoit par la poste des coeurs en décomposition. Cet homme fut l'ami et l'amant de Miss Penhow, la femme disparue. L'auteur, Andrew Taylor, évoque aussi les milieux d'extrême-droite de l'époque avec Gerald Mosley. C'est une triste histoire de jalousie, de concupiscence, de jeunes femmes dévoyées, de crimes impunis. Je vous laisse découvrir ce roman de 480 pages qui se lit d'une traite et vous connaîtrez ainsi la légende de Bleeding Heart (littéralement le coeur saignant - ou qui saigne) Square.

17 juillet 2011

Le moine - Dominik Moll

Comme Ffred, j'ai beaucoup aimé le dernier film de Dominik Moll, Le moine (sorti cette semaine), d'après le roman anglais de Matthew Gregory Lewis. On était trois spectatrices dans la salle de la ville de province où je me trouve en ce moment (c'était l'après-midi). Le film se caractérise par une atmosphère qui devient de plus étrange et lourde de menaces à mesure que l'histoire avance, ponctuée par trois assassinats brutaux, de très beaux décors et la musique d'Alberto Iglesias (le compositeur de musique des films d'Almodovar) qui contribue un peu plus à la tension qui s'installe. Parmi les acteurs, Vincent Cassel est très bien en soutane, ainsi que Catherine Mouchet (impeccable comme d'habitude). Il faut noter le personnage effrayant de mère abbesse interprété par Géraldine Chaplin, et celui de Sergi Lopez, dans un rôle diabolique. L'histoire se passe en Espagne au XVIIème siècle. Un nourrisson avec une tache de naissance à l'épaule en forme de main (celle du Diable?) est abandonné aux portes d'un monastère. Devenu adulte, il devient frère Ambrosio (Vincent Cassel) et par là même un confesseur et une figure centrale du monastère. La qualité de ses sermons amène de plus en plus de fidèles fervents, dont un jeune homme étrange, Valerio, portant un masque. Ambrosio fait un rêve récurrent et on assiste aussi à un soudain retournement de situation qui fait qu'Ambrosio n'est peut-être pas l'homme de Dieu que l'on croit. Cela donne envie de lire le roman (publié en 1796) de Matthew Gregory Lewis, que personnellement je n'ai jamais lu. Certains vont peut-être se demander pourquoi filmer cette histoire maintentant? Je n'ai pas la réponse, mais je conseille vivement ce film vénéneux qui est le premier que j'apprécie de Dominik Moll.

14 juillet 2011

Chico et Rita - Fernando Trueba et Javier Mariscal

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Le 6 juillet 2011 est sorti un film que je vous conseille, Chico et Rita de Fernando Trueba et Javier Mariscal. Ce film d'animation flamboyant, coloré, musical en diable avec une très belle histoire d'amour en toile de fond, se déroule sur 50 ans entre Cuba et les Etats-Unis. L'histoire commence à Cuba de nos jours avec un retour en arrière en 1948 où les Cubains menaient une vie insouciante. Chico, jeune pianiste de talent, accompagne des chanteuses comme Rita, femme légère, orgueilleuse mais amoureuse. Leur liaison orageuse les éloigne pour mieux se retrouver et se séparer de nouveau. Partie aux Etats-Unis, Rita devient célèbre; Chico, lui, va accompagner des orchestres comme celui de Dizzie Gillepsie. L'arrivée de Fidel Castro au pouvoir est évoquée en pointillé mais l'histoire d'amour ainsi qu'une chanson intitulée "Rita" rebaptisée par la suite"Lilly" résument le film. Vraiment, vous ne devriez pas regretter de voir ce "dessin animé" pour adultes qui tient toutes ses promesses.

11 juillet 2011

Le perroquet des Batignolles - 1. L'énigmatique Monsieur Schmutz - Boujut, Tardi, Stanislas

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Je voulais rendre hommage par le biais d'une BD adaptée d'une pièce radiophonique diffusée sur les ondes de France Inter en 1997 au journaliste écrivain producteur de télé, Michel Boujut, récemment disparu.
Michel Boujut fut le producteur réalisateur (avec Anne Andreu et Claude Ventura) de "Cinéma, cinémas", cette émission génialissime qui parlait de cinéma dans les années 80 (1982 à 1991). Diffusée sur France 2, elle a égayé le paysage audiovisuel français. Il fut une époque encore récente où la télévision française fabriquait des émissions de qualité qui ne prenaient pas les téléspectateurs pour des imbéciles.
Pour en revenir à la BD proprement dite, Le perroquet des Batignolles - 1. L'énigmatique Monsieur Schmutz, il s'agit de la première partie de l'histoire. La suite paraîtra l'année prochaine (hélas, il faut attendre). Il est prévu 5 volumes en tout. Très agréable à lire, l'histoire policière menée par un preneur de son à Radio France, Oscar Moulinet, "vieux, très vieux... 35 ans...", se passe au tout début du XXIème siècle. Je vous donne quelques éléments importants de l'intrigue: des petits canards en or boite à musique (qui jouent "L'entrecôte" chantée par les Frères Jacques), des bandes magnétiques audio dissimulées dans ces mêmes canards, une cantatrice noyée, un sommelier étranglé, la petite amie d'Oscar menacée, un faussaire en tableaux et objets d'art. J'aime beaucoup les dessins de Stanislas (voir la couverture). Il y a quelques clins d'oeil à des hommes de radio connus à France Inter, et un bulletin de météo marine d'anthologie. J'ai hâte de découvrir la suite où il sera, j'espère, question du perroquet du titre, que l'on ne voit pas du tout dans ce 1er tome. [T.2 chroniqué le 16/11/2014]

8 juillet 2011

Reprises de films

Ca fait longtemps que je n'avais pas rédigé de petit billet "généraliste" sans faire la critique de tel ou tel film ou livre. J'en avais rédigé pas mal lors de la 1ère année de mon blog (en 2007 - déjà), parce que j'avais tout un "stock" de réflexions accumulées à faire partager. Par ces temps estivaux, c'est le moment de renouer avec une forme d'expression qui ne m'oblige pas à trop d'efforts intellectuels.
Pendant des années, l'été était l'occasion de (re)découvrir des films en reprise sur grand écran (West Side Story, Lawrence d'Arabie, Autant en emporte le vent, etc.). Cela existe encore (à Paris et peut-être ailleurs) mais on en parle moins. Et pourtant le DVD ou le Blu-Ray ne remplaceront jamais le plaisir que l'on peut éprouver de voir un film en grand large avec des spectateurs ravis. Comme je l'ai déjà mentionné, cet été 2011, il faut voir ou revoir Il était une fois en Amérique de Sergio Leone, mais aussi deux films de Bunuel, Le charme discret de la bourgeoisie et Le journal d'une femme de chambre (13 juillet), sans parler de différents cycles comme un hommage à Don Siegel ou aux studios de la RKO: que du bonheur!

5 juillet 2011

L'oeil du singe - Hugo Buan

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Grâce à Alex-mot-à-mots que je remercie, j'ai lu ce roman d'un écrivain français dont je n'avais jamais entendu parler, Hugo Buan, publié chez un "petit" éditeur, Pascal Galodé. Il s'agit a priori de la 4ème enquête du commissaire Lucien Workan, homme aux méthodes peu orthodoxes. L'histoire se passe à Rennes et dans ses environs. Maximilien Lachamp, paléoanthropologue de renom, est le découvreur d'une mandibule de l'"homo octavius". Il se trouve aussi impliqué dans une histoire de cadavres enterrés et déterrés. Une des armes des crimes sort de l'ordinaire: un fémur de mammouth adolescent. Le rythme endiablé de la narration est un des atouts de ce roman, qui ne m'a sans doute pas fait autant rire qu'Alex-mot-à-mots, mais je reconnais que j'ai passé un bon moment de lecture dans ce milieu peu connu mais passionnant de la paléontologie. Une petite femelle bonobo fait aussi une apparition en annexe de l'intrigue. Je pense lire un jour les trois premières enquêtes de ce commissaire Workan au langage pas toujours châtié, que l'on retrouve dans Cezembre noire, Hortensia blues et La nuit du tricheur.

2 juillet 2011

Films vus et non commentés depuis le 23/06/11

Voici encore quatre films très différents qui m'ont plus ou moins plu et que je vous recommande. Les deux premiers ont l'actrice principale en commun : Michelle Williams.

La dernière piste de Kelly Richardt est un western qui se passe en 1845. Des colons, 3 couples et l'enfant de l'un deux, se sont perdus dans le futur Etat de l'Oregon à l'ouest des Etats-Unis. Un homme leur sert de guide. Il ne se passe pas grand-chose si ce n'est la rencontre avec un Indien parlant un dialecte incompréhensible (et non sous-titré) qui devient leur prisonnier. Le but de ces hommes et ces femmes est de trouver de l'eau au milieu de ce paysage hostile qui les entoure. Nous sommes en plein "Gold rush" (ruée vers l'or) mais seule l'eau les intéresse. On assiste pendant 1H50 à leur cheminement semé d'embûches. Un des hommes tombe malade. La fin abrupte est très frustrante car on ne sait pas ce qui va leur arriver. Ce film peut rebuter plus d'une personne (comme mon ami par exemple). Voir l'excellente critique d'Edisdead. De la même réalisatrice et joué par la même actrice, Michelle Williams, j'ai quand même préféré Wendy et Lucy.

Dans un autre registre, Blue Valentine de Derek Cianfrance raconte avec des retours en arrière le délitement d'un couple, Dean et Cindy. Lui est déménageur, elle est infirmière. Ils élèvent une adorable petite fille, Frankie (Dean n'est pas le père). Les deux acteurs principaux, Ryan Gosling et Michelle Williams, sont très bien dans des rôles pas faciles. On y croit. Le personnage de Dean est peut-être moins bien écrit mais néanmoins je vous conseille ce film. Il faut rester jusqu'au générique de fin. Voir le billet de Wilyrah.

X-men, le commencement de Matthew Vaughn fait passer un bon moment. Les effets spéciaux de ces mutants et le "méchant" de l'histoire (Kevin Bacon) sont très réussis. Il n'est pas nécessaire d'avoir vu les autres films de la série (comme je l'ai fait) pour apprécier celui-là. C'est un bon film de genre pour ceux qui aiment.

Enfin, je garde mon "chouchou" pour la fin, j'ai nommé Kung-Fu Panda II de Jennifer Yuh où Po, mon panda préféré (et toujours "topissime" - cf. mon billet du 21/08/2008 sur l'opus I), a maille à partir avec un vilain paon qui veut gouverner la Chine. On apprend les origines de Po (je vous annonce, ô surprise, que Po avait été adopté par un jars et une oie). C'est mignon tout plein, aussi enlevé que le premier. Je recommande le film pour petits et grands.

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