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Le blog de Dasola
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22 juin 2022

Jurassic World : Le monde d'après - Colin Trevorrow

Jurassic World : Le monde d'après est le sixième volet de la saga des dinos du crétacé et le troisième de la série Jurassic World. Il m'a beaucoup plu car les bébêtes sont toujours bien là, de plus en plus grosses et avec de plus en plus de dents. J'ai aussi aimé revoir les acteurs du premier volet, c'est-à-dire Sam Neill (Pr Alan Grant), Laura Dern (Pr Ellie Sattler) et Jeff Goldblum (Pr Ian Malcom, spécialiste de la théorie du chaos). Ils ont tous les trois bien vieilli. La jeune génération est encore présente mais ils ont mûri. C'est eux, Owen (Chris Pratt) et Claire (Bryce Dallas Howard), qui sont devenus les parents adoptifs de la petite Maisie (c'est un enfant cloné grâce à l'ADN de sa mère). Maisie est devenue une adolescente en pleine crise. Owen et Claire ont du mal à la protéger et à la canaliser. Pour ceux qui ont vu les deux épisodes précédents de Jurassic World, la femelle velociraptor Blue a un petit que Maisie appelle Beta. Les dinosaures qui se sont éparpillés dans le monde entier cohabitent tant bien que mal avec le monde d'aujourd'hui. 
Mais un autre danger menace l'humanité. Aux Etats-Unis, des nuées d'énormes criquets dévastent des champs cultivés, mais certains sont épargnés par les insectes: pourquoi? Je vous laisse le découvrir. L'action se déplace à Malte où il y a un trafic d'animaux préhistoriques, et puis dans les Dolomites en Italie où l'on trouve une réserve de dinosaures et les bâtiments de la société Biosyin Genetics (laboratoire créateur de ces animaux). C'est là que va se conclure l'histoire avec tous les personnages principaux. C'est une fin comme une autre. Je n'ai vraiment pas boudé mon plaisir. Lire les billets de Pascale, Henri Golant et Selenie qui n'a pas aimé du tout.

10 juin 2022

L'île du Docteur Moreau - Don Taylor (film) / H. G. Wells (livre)

wells_NOIR    2022-en-classiques-Logo2   10e_ChallengedeLImaginaire Le-Mois-anglais-2022

Deux média pour une oeuvre: je (ta d loi du cine, squatter" chez dasola) continue notre "Mois Wells" (co-organisé avec Sibylline) avec un roman d'H. G. Wells, et l'une de ses adaptations au cinéma. Ce billet comptera aussi pour le Challenge "2022 en classiques" (co-organisé par Blandine et Nathalie) et le "10e challenge de l'Imaginaire" (de Ma lecturothèque).

J'ai visionné récemment avec dasola, en DVD, le film L'Ile du Docteur Moreau de Don Taylor (1977). Depuis le début du Mois Wells, j'ai reparcouru la plupart des livres de poche d'H. G. Wells que je possédais de longue date. D'où ce petit billet pour présenter l'adaptation et mettre en évidence les différences avec l'oeuvre originale.

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Le DVD à gauche, le livre de poche à droite... 

P1150315Images de mer lorsque le film commence. Trois hommes dans un bateau (une barque), semblant mal en point (soif, faim, épuisement...). Deux finissent par accoster une île providentielle et se traîner sur le rivage. Le plus valide des naufragés (joué par Michael York) a le tort de quitter l'autre pour s'enfoncer dans la jungle. Car manifestement, cette île mystérieuse n'est pas déserte, même si elle ne contient pas le château du Comte Zaroff. Après une course dans la jungle, poursuivi par des ombres qu'on devine menaçantes, et une chute dans un piège, notre héros se réveille dans un lit douillet. Son infortuné compagnon est mort et enterré, lui dit-on. Ses hôtes? Un homme à tout faire alcoolique, le fameux Docteur Moreau (Burt Lancaster), une ravissante jeune femme, et quelques serviteurs indigènes et muets. La maison (en bois) est entourée d'une haute palissade, et il est déconseillé de se rendre dans la forêt... Mais les interdictions sont faites pour être contournées, n'est-ce pas (et les lois pour être violées...).

Le docteur Moreau possède une vaste bibliothèque, et toute une ménagerie. Mais il ne convainc pas notre naufragé d'adhérer à ses expériences après lui avoir exposé ses théories. Alors, si ce n'est de bon gré, ce sera donc de force (avec peut-être un brin de jalousie de la part du docteur). Lorsque l'alcoolique prétend trouver la rédemption en s'opposant au docteur, mal lui en prend. Et la situation dégénère (elle aussi!)... Au final, les deux seuls rescapés (le naufragé du début, et la ravissante Eve) se retrouvent dans la même barque qu'au début. Le film se termine alors qu'un navire les a aperçus (ce qui est une fin différente de celle du roman).

Je n'ai pas (encore) découvert la version de 1932 avec Charles Laughton (il existe encore d'autres adaptations), mais peut-être que je pourrai le dénicher avant fin juillet!

*

*          *

P1150314Comme je le disais plus haut, j'ai parcouru les 242 pages consacrées à L'Ile du Docteur Moreau dans le vieux Livre de poche que je possède depuis 1982 (paru en 1961, il m'avair été offert par une de mes grand-mères). Sa seconde partie, consacrée à notre Île..., couvre les pages 195 à 437. Il n'est même pas précisé qui a fait la traduction en français de cet ouvrage paru en anglais en 1896 (on a juste un copyright Mercure de France 1959). Dans le livre (question d'époque?), le fameux docteur opérait au scalpel (et non à la seringue comme dans le film). Mais commençons par le début. Dans cette version "poche", lorsqu'un navire le recueille, le naufragé est seul à bord de sa barque. Il s'agit d'un certain Edward Prendick, qui occupe ses loisirs à s'occuper d'histoire naturelle. Quant au navire (une goëlette), il est chargé de toute une ménagerie que convoie un ancien étudiant en médecine. Arrivé dans l'île sans nom qui est sa destination, le capitaine (antipathique au possible) y débarque ses passagers, y compris l'infortuné Pendrick. Le propriétaire de l'île (vieil homme aux cheveux blancs) accueille bon gré mal gré notre malheureux héros, qui s'interroge vite sur l'étrangeté des domestiques de son hôte. Entendant le nom de celui-ci (Moreau), il se souvient... d'un docteur que la presse avait voué aux gémonies à cause de ses expériences de vivisection sur des animaux. 

Le reste est assez bien repris dans le film (à l'exception notable de l'absence de personne du sexe). Une bonne petite scène quand le Docteur s'adresse au naturaliste en latin de cuisine (p.306). Ce qui est expliqué dans les pages qui suivent (je ne crois pas dévoiler un si grand secret que cela en le disant), c'est que la matière première à partir de laquelle ce Frankenstein travaille, ce sont des animaux - et non des cadavres. Sur les quelque 120 créatures plus ou moins chimériques créées en 20 ans, une soixantaine survivent quand se déroulent ces aventures. Le Docteur exerce sa domination par la terreur - et la Loi qu'il impose à coup de fouet - sur cette étrange tribu, et tout ne peut, bien entendu, que mal finir. 

Finalement, donc, seul survivant humain, Prendick quitte l'île à bord d'une barque providentielle. Trois jours plus tard, un navire le recueille et le ramène vers la civilisation - mais jamais le narrateur ne pourra oublier son séjour traumatisant de plusieurs semaines sur L'île du Docteur Moreau

Adlyn avait parlé du livre. Ça sent le book aussi.

Edit du 9 juillet 2022: je rajoute rétrospectivement le logo du "11e Mois anglais 2022"... qui avait lieu en juin!

20 mai 2022

Time after time (C'était demain) - Nicholas Meyer

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Dans le cadre du challenge H. G. Wells organisé par Sibylline (La petite liste) et Ta d loi du cine, j'ai revu avec le même plaisir C'était demain, sorti en 1979. Il faisait s'affronter dans l'espace temps Herbert George Wells (lui-même) et Jack the Ripper (Jack l'éventreur). C'est un film charmant qui a plu à mon ami Ta d loi du cine qui ne l'avait jamais vu. L'histoire commence en 1893, à Londres. Il fait nuit. Une prostituée attire un client dans la rue. Grave erreur pour elle. Elle se fait tuer avec sauvagerie. Pendant ce temps, Herbert George Wells, âgé de 27 ans, qui n'a pas encore écrit tous ses romans et essais, reçoit quelques invités pour dîner. Un dernier invité arrive, il s'agit du Docteur Stevenson. Il s'est réfugié chez Wells car il est poursuivi par la police. En effet, Stevenson n'est autre que Jack l'Eventreur. Herbert George vient de mettre au point une machine à explorer le temps (futur ou passé) mais il n'a pas encore osé s'en servir. Stevenson, lui, n'hésite pas une seconde. Wells se lance à sa poursuite et il se retrouve le 7 novembre 1979 à San Francisco, dans un musée où une exposition lui est consacrée avec la fameuse machine. Il faut voir Wells avec son costume très "holmesien" dans la ville américaine. Il a l'idée d'aller à la banque d'Angleterre où il pense que Stevenson a changé de l'argent. La chance lui sourit en la personne d'Amy, une des jeunes employés de la banque. Elle tombe tout de suite sous le charme de Wells qui ne reste pas insensible, bien au contraire (sourires mutuels). Je ne vous décrirai pas les péripéties de l'histoire. Il y a du suspense. On se demande comment Wells va s'en sortir et arrêter Stevenson qui a repris ses activités criminelles. Wells qui est un homme intelligent arrive même à conduire une voiture, et à répondre au téléphone. Mais il a hâte de retourner dans son époque après avoir appris que le futur ne fut pas ce à quoi il s'attendait. Malcolm Mc Dowell, que l'on a connu en Alex d'Orange Mécanique, ou Caligula, est touchant dans le rôle de H. G. Wells, et Mary Steenburgen est craquante. Un film vraiment sympa qui doit pouvoir se trouver dans des médiathèque. Moi, j'ai le film en DVD depuis 20 ans.

Je suis contente d'avoir participé au challenge H. G. Wells (catégorie films).

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14 mai 2022

Doctor Strange in the Multiverse of Madness - Sam Raimi / Hit the Road - Panah Panahi

Voici un billet sur deux films qui n'ont rien à voir l'un avec l'autre sauf que j'ai toujours des goûts éclectiques en matière de cinéma.

Je suis allée voir Doctor Strange in the Multiverse of Madness de Sam Raimi car j'ai un faible pour Benedict Cumberbatch. En revanche, je n'ai pas vu le premier Docteur Strange qui date de 2016 ou d'autres films et séries de Marvel. Je pense que c'est un problème, car j'ai senti qu'il s'était passé pas mal de choses avant que l'histoire ne commence. On voit surtout des effets spéciaux spectaculaires, comme dans une des premières séquences où Gargantos, un démon octopoïde, une grosse bébête avec des tentacules et un oeil unique, cause des ravages à New-York. Il poursuit America Chavez, une des héroïnes du monde de Marvel, car elle a le pouvoir de voyager à travers le Multivers, c'est-à-dire de passer d'un univers à l'autre et d'une Terre à l'autre. Ce démon est une des créations d'une certaine Wanda Maximoff, alias la Sorcière rouge, qui rêve de contrôler le Multivers pour pouvoir retrouver ses deux garçons qu'elle a créés dans un des univers du Multivers. Elle veut donc voler le pouvoir d'America Chavez. C'est là que Doctor Strange fait tout pour aider America Chavez dans les différents univers. Les effets spéciaux font partie de l'essentiel du film, qui ne m'a pas déplu, mais je ne suis pas sensible à l'univers des Marvel. Il n'y a que les X-Men qui trouvent grâce à mes yeux. Lire les billets d'Henri Golant, Princecranoir.

Je passe à Hit the Road de Panah Panahi (le fils du réalisateur iranien Jafar Panahi). J'ai eu envie de voir le film après avoir lu des bonnes critiques sur ce premier long-métrage. J'avoue que je m'attendais à autre chose comme histoire. J'espérais une révélatioin fracassante au bout de la route. J'ai attendu pendant tout le film qu'il se passe quelque chose et il ne se passe rien ou pas grand-chose. Je ne sais pas pourquoi une famille composée d'un père avec une jambe dans le plâtre, d'une mère inquiète, d'un fils aîné qui ne dit rien ou presque et du cadet, un gamin insupportable haut comme trois pommes, prend la route avec une voiture qui n'est pas la sienne. Les paysages quasi-désertiques sont sublimes mais cela n'a pas suffi à mon bonheur. Lire les billets de Miriam et Pascale.

13 avril 2022

The Bad Guys - Pierre Perifel / Qu'est-ce qu'on a tous fait au Bon Dieu? - Philippe de Chauveron

The Bad Guys est un dessin animé très sympa qui m'a fait penser à Zootopie. Les "bad guys" sont Loup, Serpent, Toile (Araignée), Requin et Piranha. Ce quintet de "méchants" est recherché par toutes les polices du pays. Ce sont des voleurs d'exception qui ne se sont encore jamais fait prendre. Mais là, leurs destins semblent scellés, ils vont se faire attraper par une chef de police déterminée. C'est alors que Loup, le chef de la bande, a une idée: devenir des "gentils", des citoyens modèles, sous l'impulsion d'un certain Monsieur Marmelade, un cochon d'Inde qui fait le bien autour de lui. Par ailleurs, une renarde devenue gouverneur les met au défi de devenir honnêtes. Mais cette renarde cache bien son jeu. Le film est rythmé, très bien fait. J'ai passé un excellent moment. C'est le film idéal pour les petits et les grands. Il faut noter que le producteur Dreamworks a choisi un Français pour réaliser le film.

Qu'est-ce qu'on tous fait au Bon Dieu? est le troisième film où l'on retrouve la famille Verneuil au grand complet ainsi que tous les parents par alliance. Après Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu? (2014) et Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu? (2019), je me suis dit que ce troisième volet serait peut-être raté? Eh bien non. Avec mon ami, on a bien ri devant les différentes péripéties qui jalonnent le film. Claude et Marie Verneuil doivent fêter leurs 40 ans de mariage (leurs noces d'émeraude) en toute intimité. Mais les quatre filles Verneuil ont d'autres projets pour ce jour spécial. Elles ont l'idée d'inviter les parents de leur maris respectifs. Même si la demeure est grande, il y a un tirage au sort qui désigne un des couples pour dormir dans une yourte gonflable. Entre les parents juifs, arabes, ivoiriens catholique et chinois et Claude, les relations sont parfois tendues. Ils assistent à une pièce de théâtre qui dure 3h12 où Jésus est Noir. La visite du Château de Chambord se déroule bien jusqu'à ce que quelqu'un s'endorme dans le lit de François Ier. Un Allemand s'invite aussi à la fête avec une arrière-pensée. Il faut prendre le film pour ce qu'il est: un divertissement qui fait passer un bon moment.

24 mars 2022

Films vus et non commentés depuis le 4 mars 2022 - 2ème partie

Voici un deuxième billet sur trois films (après celui du 17 mars 2022).

Je commence par Nightmare Alley de Guillermo del Toro qui est sorti en janvier dernier. J'ai tardé à aller à le voir au vu de de sa durée, deux heures trente. J'avoue être assez mitigée sur ce film malgré la distribution prestigieuse : Bradley Cooper (qui est coproducteur du film), Cate Blanchett, Willem Dafoe, Toni Collette, Rooney Mara... L'histoire se passe à la fin des années 30. Il est divisé en deux parties distinctes. Dans le Midwest, Stanton Carlisle (Bradley Cooper), après avoir dissimulé un corps dans le sol et quitté sa maison qu'il fait brûler, prend un autocar et descend à un arrêt. Là, se trouve un cirque assez miteux. Il se fait embaucher et apprend la "fausse" télépathie. On le retrouve deux ans plus tard à New-York. Il est accompagné par Molly, une des artistes du cirque. Cette jeune femme timide (Rooney Mara) est l'assistante de Stanton mais elle réchigne de plus en plus à faire ce qu'il lui dit lors de leur spectacle. C'est au cours d'une de ses prestations que Stanton rencontre une femme mystérieuse, Lilith Ritter (Cate Blanchett, très femme fatale) qui est psychologue. A partir de là, les ennuis commencent pour Stanton qui enfreint une règle alors qu'il n'aurait pas dû: "parler aux morts". Je suis mitigée car on peut admirer le soin apporté à l'image, aux décors et aux costumes, mais le film m'a laissé froide car les personnages sont tous plus ou moins antipathique, et deux heures et demie, c'est un peu long. Lire les billets de Pascale, Princecranoir et Selenie.

Je serai très brève sur Murder Party de Nicolas Pleskof: cette comédie policière est nullissime et plus grave, elle n'est pas drôle. Je me demande ce qu'Eddy Mitchell, Miou Miou et Zabou Breitman sont venus faire dans cette galère. Lire le billet de Selenie.

Goliath de Frédéric Tellier traite du problème des pesticides en général et de la tétrazine (produit fictif) en particulier. D'un côté, les entreprises toutes-puissantes et les "lobbies", et de l'autre un avocat qui prend fait et cause pour des personnes souffrant de cancers incurables à cause des pesticides. C'est Goliath contre David, et cette fois-ci, c'est Goliath qui gagne. Du côté des méchants, il y a Mathias (Pierre Niney, très bien) et Paul, deux lobbyistes de talent qui travaillent pour Phytosanis, une entreprise agro-chimique. Du côté des gentils et des victimes, Patrick (Gilles Lellouche très mal coiffé), un avocat endetté (oui, ça existe) voudrait bien arriver à faire indemniser les victimes. Le duel est inégal. J'ai trouvé dans son ensemble que le film était mou, voire flottant. Il n'a pas la force d'un film américain comme Dark Waters. J'ai été globalement déçue. Lire le billet de Pascale qui est plus enthousiaste que moi.

17 mars 2022

Films vus et non commentés depuis le 4 mars 2022 - 1ère partie

Je suis allée voir plusieurs films depuis début mars mais je n'ai pas encore eu le temps de les chroniquer. Voici donc un premier billet sur trois films.

Je commence par Belfast de Kenneth Branagh, réalisateur et acteur né à Belfast en 1960, qui rend plus ou moins hommage à ses parents et à ses grands-parents. Pendant l'été 69, dans un des quartiers de Belfast où vivent des catholiques et des protestants, des actes de violence ont lieu. Buddy, un petit garçon de huit ans, assiste à cette violence. Heureusement que Buddy vit dans une famille unie. Pourtant le père est souvent absent pour son travail. Cette absence est compensée par l'affection que Buddy porte à sa mère et surtout à ses grand-parents. Ils vivent tous dans la même maison. Le film a été tourné dans un beau noir et blanc. Judy Dench et Ciaran Hinds qui interprètent les grands-parents sont vraiment bien. Ce n'est pas un film sur le conflit entre protestants et catholiques dans les années 60 mais plutôt l'évocation de l'enfance du réalisateur. J'ai trouvé le film très touchant.

Je continue avec Blacklight de Mark Williams où Liam Neeson (vous ai-je déjà dit que je vais voir les films avec Liam Neeson?) interprète Travis Block, un homme seul contre tous. Là, il agit en secret pour le compte du FBI. Il est chargé de sortir des agents infiltrés de situations dangereuses. Dusty Crane, le dernier agent dont Travis doit s'occuper, semble avoir "pété un câble". En effet Dusty est poursuivi par d'autres agents qui sont aux ordres d'un agent du FBI haut placé et corrompu. Il y a.quelques courses-poursuites en voiture ou à pied. Travis a aussi une vie privée puisqu'il est père d'une fille et grand-père d'une petite-fille dont il voudrait s'occuper plus souvent. A la fin du film, on devine que son souhait va être exaucer. Le film américano-chinois et tourné en Australie se laisse voir.

Je termine avec Les poings desserrés de Kira Kovalenko. Ce premier film de la réalisatrice a reçu le prix Un certain Regard au dernier Festival international du film de Cannes. L'histoire se passe de nos jours en Ossetie du nord, à proximité du Caucase. Ada est une jeune fille qui rêve de s'évader de son milieu familial étouffant entre son père, un de ses deux frères et un jeune qui en pince pour elle. Ada veut récupérer son passeport  que son père a camouflé. On va apprendre petit à petit ce qui est arrivé à Ada et pourquoi elle est surprotégée par sa famille, mais malgré tout Ada veut partir loin de tout ça, quitter ce paysage que j'ai trouvé sinistre et angoissant. On peut la comprendre. La caméra suit au plus près les acteurs. On a l'impression d'étouffer comme Ada. C'est un film dur mais avec des moments de douceur. A vous de voir.

Suite dans un billet du 24 mars 2022.

14 mars 2022

William Hurt (1950-2022)

Je viens d'apprendre que l'acteur américain William Hurt était décédé et cela m'a rendue très triste. Il a été un de mes béguins de cinéma. En effet, dans les années 80 que les jeunes de 20 ans ne peuvent pas connaître, il y a eu de très bons films américains où les acteurs interprétaient des personnages dignes de ce nom. J'avais découvert cet acteur dans Body Heat (La fièvre au corps - 1981) de Lawence Kasdan, un polar noir d'une grande sensualité. Face à lui, Kathleen Turner lui donnait la réplique. J'ai vu ce film au moins six ou sept fois. Je vous le recommande. J'avais retrouvé ce couple de cinéma dans The Accidental Tourist (Voyageur malgré lui) en 1988, encore de Lawrence Kasdan (avec un scénario tiré d'un roman d'Anne Tyler). William Hurt faisait partie de la distribution de The Big Chill (Les copains d'abord) en 1983, toujours de Lawrence Kasdan. Je l'avais aussi apprécié dans Children of a lesser God (Les Enfants du silence) de Martha Haynes (1986), Gorky Park de Michael Apted (1983), Broadcast News de James L. Brooks (1987), Altered States (Au delà du Réel) de Ken Russell (1980), Le baiser de la femme araignée d'Hector Babenco) dans un rôle pour lequel il avait reçu le prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes et l'Oscar du meilleur acteur en 1985. Il a participé à des films européens comme celui de Wim Wenders Jusqu'au bout du monde (1991) ou Un divan à New-York de Chantal Akerman (1996). 

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Les deux photos font partie de ma collection personnelle

12 mars 2022

The Batman - Matt Reeves

Après avoir entendu uniquement des bonnes critiques à l'émission du Masque et la Plume, je me suis décidée à aller voir The Batman avec, dans le rôle du justicier masqué, Robert Pattinson. J'avoue à ma grande honte que je n'avais pas encore vu Robert Pattinson sur grand écran. L'oubli est enfin réparé (1). C'est lui qui est un des atouts du film qui dure presque 3 heures. Dès le départ, j'ai aimé l'atmosphère lourde de l'histoire et son côté inquiétant. L'ensemble est beau formellement, l'image est sombre comme l'histoire mais cela ne m'a pas dérangée du tout. Toute l'histoire ou presque se passe de nuit et Batman veille. Il arrive sur les lieux d'un meurtre, le maire de Gotham City vient d'être tué. Plus tard, c'est le procureur de la ville qui va trouver une mort explosive. Chaque fois le méchant de de l'histoire appelé The Riddler (L'homme-mystère) laisse un message en forme de devinette pour Batman. Pendant son enquête, Batman va croiser la route de Catwoman, du Pingouin et d'un certain Falcone. On découvre une fois de plus qu'il y a quelque chose de pourri à Gotham City. Robert Pattinson porte très bien l'habit de la chauve-souris. Il joue beaucoup avec ses yeux, sa voix basse. Son masque met en évidence la beauté de sa mâchoire et de son menton. Le rôle du majordome est tenu par Andy Serkis en personne. Il n'y a pas beaucoup de gadgets. Un film qui m'a vraiment plu. Lire les billets de Pascale, Henri GolantSelenie et Mymp.

(1) Comme me l'a rappelé Pascale, je l'avais vu en son temps dans The lost city of Z, mais il ne m'y avait pas laissé un souvenir impérissable (film non chroniqué).

19 janvier 2022

Licorice Pizza - Paul Thomas Anderson / 355 - Simon Kinberg

Pour mon retour vers les salles obscures, j'ai choisi deux films sortis le 05/01/2022. 

De Paul Thomas Anderson, j'avais adoré There will be blood et The Phantom Thread et j'avais détesté Magnolia. En ce qui concerne Licorice Pizza, je me situe entre les deux. Je reconnais que les deux acteurs principaux, Cooper Hoffman (le fils du regretté Philip Seymour Hoffman) et Alana Haim forment un couple sympathique et touchant. Gary Valentine (Cooper Hoffman) est âgé de 15 ans alors qu'Alana Kane (Alana Haim) annonce qu'elle a 25 ans. La bande son est aussi assez exceptionnelle. On a le plaisr d'entendre David Bowie, The Doors ou Paul McCartney. Pour le reste, je suis plus réservée sur l'histoire, assez décousue, et sur les personnages secondaires interprétés par exemple par Sean Penn, Bradley Cooper et Tom Waits et d'autres moins connus qui ne font pas avancer l'histoire. Dans les années 70, à Encino, une banlieue terne de Los Angeles, Gary doit se faire prendre en photo à son lycée. C'est à cette occasion qu'il fait la connnaissance d'Alana qui est l'assistante du photographe. Il entame assez vite une conversation avec Alana en lui affirmant qu'il l'épousera un jour. Gary en tant qu'apprenti acteur doit partir à New-York, Alana lui servira de chaperon. A la suite de quoi, ils se séparent, se retrouvent, se reséparent. Gary se met à vendre des lits à eau (waterbed) et puis il ouvre un lieu pour des joueurs de flipper. On peut s'étonner que, n'ayant pas encore atteint sa majorité, il puisse faire autant de choses. A la fin, après une course pour se retrouver, Alana et Gary tombent dans les bras l'un de l'autre. Et tout cela dure plus de deux heures. Non, décidément, je n'ai pas "accroché", dommage pour moi. En revanche, Pascale et Princecranoir sont plus positifs que moi malgré des réserves pour Pascale. Et lire le billet de Matchingpoints.

Je passe à 355, un film d'action pure interprété par quatre actrices épatantes (l'Américaine Jessica Chastain, l'Allemande Diana Kruger, l'Anglaise Lupita Nyong'o et l'Espagnole Penelope Cruz) et vers la fin, on découvre une jolie Chinoise, Fan Bingbing. L'histoire commence dans une belle demeure à Bogota, une arme technologique de destruction massive capable de prendre le contrôle de réseaux informatiques a été créée par un jeune homme surdoué. Cette arme tombe malheureusement dans de mauvaises mains (un chef de réseaux terrorristes) et peu de temps après, on la localise à Paris. L'Américaine Mace de la CIA, l'Allemande Marie Schmidt  des services secrets allemands, l'Anglaise Khadijah, une ancienne du MI6, et une psychologue colombienne vont s'allier pour récupérer l'arme qui ressemble à un gros smartphone. La poursuite qui commence à Paris va les emmener au Maroc et pendant toute la fin du film en Chine, à Shanghaï. Les femmes savent très bien se battre et tirer avec des armes de guerre. Face à elles, il y a un traitre à la gueule d'ange et quelques affreux. Je ne me suis pas ennuyée une minute (le film idéal du samedi soir) et puis Diane Kruger et Fan Bingbing sont jolies à regarder, même si les trois autres ne sont pas mal non plus. Lire le billet d'Henri Golant. Selenie n'a pas aimé. Il faut noter que Jessica Chastain est coproductrice de ce film américano-chinois.

12 janvier 2022

Celui par qui le scandale arrive / Comme un torrent - Vincente Minnelli

Comme je ne peux pas aller au cinéma, j'en profite pour revoir quelques films classiques américains que j'apprécie depuis longtemps.

Je viens de revoir coup sur coup Celui par qui le scandale arrive (Home from the Hill, 1960) et Comme un torrent (Some came Running, 1958), tous les deux réalisés par Vincente Minnelli.

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Dans Celui par qui le scandale arrive, le Capitaine Wade Hunnicutt (Robert Mitchum) est l'homme le plus influent et le plus riche de la ville située dans l'Est du Texas. Tout le monde est à ses ordres, sauf sa femme Hannah (Eleanor Parker), qui se refuse à lui depuis 18 ans car Wade est un homme à femmes depuis toujours, il a couché avec pas mal de femmes mariées ou pas de la ville. Et son épouse ne lui pardonne pas d'avoir eu un enfant illégitime, Rafe (George Peppard), qui vit chichement. Dans le salon de la demeure familiale où le Capitaine passe beaucoup de temps, il est entouré de trophées de chasse et de fusils. Un salon d'"homme". Avec Hannah, il a eu un fils, Theron (George Hamilton) qui vit dans une chambre d'enfant. C'est un fils à sa maman. Désormais, les choses vont changer, Wade va prendre en main l'éducation de son fils qui subissait les quolibets des hommes de la ville. C'est une façon de prendre leur revanche sur Wade qu'ils ne peuvent pas atteindre directement. Du jour au lendemain, Theron va faire ses preuves en partant chasser le sanglier. Et Rafe qui a cinq ans de plus que Theron veille sur lui de loin. Un film que je revois toujours avec plaisir grâce aux acteurs, à l'histoire et à sa progression dramatique. Les personnages sont bien campés. Il faut noter qu'il y a une scène marquante qui montre la ségrégation entre Noirs et Blancs dans ce Sud des Etats-Unis. Il s'agit d'une "party" après une chasse au sanglier, on voit quelques petits gamins afro-américains à l'écart qui regardent manger les notables blancs. Les seuls Noirs acceptés pour le repas sont les domestiques qui font le service.

Je passe à Comme un torrent dont le scénario a été tiré d'un roman de James Jones (auteur par ailleurs de Tant qu'il y aura des hommes). A la fin des années 40, Dave Hirsh (Frank Sinatra), un militaire démobilisé, revient en autocar à Parkman en Indiana. Une jeune femme habillée de franfreluches, Ginnie (Shirley McLaine), le suit comme son ombre. Elle est tombée follement amoureuse de Dave. Ce dernier n'est pas revenu dans l'Indiana depuis plus de 15 ans. Il a écrit deux romans qui ont eu du succès mais il est en panne d'inspiration. Il n'arrive pas à terminer le troisième manuscrit. A Parkman, il ne se presse pas pour renouer avec son frère Frank, un notable très aisé. Dave, qui boit beaucoup, se lie d'amitié avec Bama Dillert (Dean Martin), un joueur de poker alcoolique qui ne quitte jamais son chapeau, même pour dormir. Et Dave ne reste pas insensible au charme de Gwen French, une jeune prof de littérature et admiratrice des deux romans de Dave. C'est un superbe mélo très bien joué. Shirley McLaine y est bouleversante.

J'espère que ces deux films sont disponibles à la location en médiathèque, car on a aujourd'hui du mal les trouver dans le commerce à un prix raisonnable.

9 janvier 2022

15 ans de blog / La chaîne - Stanley Kramer (hommage à Sidney Poitier [1927-2022])

Il y a 15 ans, le 9 janvier 2007, je créais mon blog. J'avais une mononucléose et je me rappelle que j'étais très fatiguée. Aujourd'hui, le 9 janvier 2022, mon blog est toujours là et j'ai été testée positive au covid 19 (je ne pourrai pas vous dire si c'est le variant Delta ou Omicron ou même un troisième inconnu). Les symptômes sont apparus mercredi 5 janvier et j'ai fait mon test le 6 janvier. Pour résumer, depuis trois jours, j'ai l'impression d'avoir un gros rhume mais pas de fièvre. Donc pour le moment, tout va bien.

Mais je vais être privée de sortie pendant une bonne semaine puisque je suis confinée chez moi.

Heureusement, je ne m'ennuie pas avec mes PALs et des DVD à (re)voir. D'ailleurs, ayant appris la disparition de l'acteur Sidney Poidter à 94 ans, je viens de voir La Chaîne (The Defiant ones en VO) de Stanley Kramer, un film de 1958 en noir et blanc avec Tony Curtis et Sidney Poitier. Je ne savais pas que le film était si bien. Il a été récompensé par de nombreux prix dont l'ours d'argent du meilleur acteur à Sidney Poitier au Festival International du Film de Berlin. Dans les années 50, dans le sud des Etats-Unis où règne la ségrégation entre blancs et noirs, un Blanc, John Jackson (Tony Curtis) et un Noir, Noah Cullen (Sidney Poitier) profitent d'un accident du fourgon cellulaire dans lequel ils étaient transportés vers un nouveau lieu de détention pour s'enfuir. Ils sont enchaînés l'un à l'autre par un bracelet au poignet et une chaîne en acier. Les forces de police se mettent à les poursuivre avec une meute de chiens même s'ils sont persuadés que les deux fugitifs vont s'entretuer rapidement. Mais Cullen et John ont le même but, s'enfuir le plus loin possible et arriver à se débarrasser de la chaîne. Lors d'un passage dans un village pour trouver de la nourriture, ils sont pris et menacés d'être pendus. Heureusement qu'un des villageois, interprété par Lon Chaney Jr, les libère. Lui-même a été un forçat. Peu après, ils arrivent chez une jeune femme qui vit seule avec son petit garçon, Billy, dans une ferme. Elle a le rêve de partir loin. Son mari l'a quittée depuis huit mois. C'est chez elle que les deux hommes vont se libérer de la chaîne. Le noir et blanc donne beaucoup de force à l'histoire. On se demande jusqu'au bout comment cela va se terminer, grâce à un rythme soutenu. Je vous conseille vivement de voir ce film. Pour l'anecdote, Tony Curtis avait lourdement insisté pour que le nom de Sidney Poitier apparaisse à côté du sien sur l'affiche du film.

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5 janvier 2022

The Card Counter - Paul Schrader

Cela faisait deux semaines que je n'étais pas allée au cinéma et je commence bien l'année 2022 avec le nouveau film de l'Américain Paul Schrader, qui a aussi écrit le scénario. Pour ceux qui l'ignore, Paul Schrader est aussi l'auteur du scénario de Taxi Driver (1976) réalisé par Martin Scorsese, qui d'ailleurs est le coproducteur de The Card Counter. Ce film sort des sentiers battus. William Tell est un homme aux cheveux gominés, sorti récemment d'une prison militaire où il a purgé une peine de huit ans et demi. En prison, pour passer le temps, il a pris goût à la lecture et a appris à compter et mémoriser les cartes à jouer. Il est devenu un excellent joueur de poker et de black jack et va de casino en casino en jouant modeste. Il veut passer inaperçu. En revanche, on se rend compte que Tell n'est pas une personne banale avec sa manie de recouvrir avec des draps blancs le mobilier et le lit des chambres d'hôtel ou de motel qu'il occupe successivement. L'ensemble donne une impression de cellule capitonnée. Un jour, il croise la route de deux personnes, un jeune homme, Cirk, qui cherche à se venger de celui qui a causé le suicide de son père, et La Linda, une jeune femme noire qui lui trouve des tournois de poker. William Tell fait de terrifiants cauchemars, des réminiscences de son passé qui l'a mené en prison. Car William a été un tortionnaire sous les ordres d'un autre bourreau dans un camp du style Guantanamo. Mais on n'arrive pas à détester cet homme, qui fait tout pour que Cirk ne venge pas son père. Les scènes de casino sont filmées de manière originale avec des scènes panoramiques qui embrassent des dizaines de tables de jeux. Même si on entend les machines à sous, les endroits dégagent un certain calme, tout comme le personnage principal. Sur la fin, l'histoire bifurque de manière inattendue mais je ne vous révélerai rien. Un film de 1H53 assez hypnotique. Les spectateurs dans la salle m'ont paru aussi captivés que moi. Un film qu'il faut voir même s'il est sorti dans peu de salles. Lire les billets de Pascale et Princecranoir.

24 octobre 2021

Le dernier duel - Ridley Scott

Le dernier duel de Ridley Scott qui dure 2H30 ne m'a pas paru trop long. L'histoire, inspirée de faits réels, se passe au XIVème siècle vers 1380, au temps de Charles VI le fol, marié à Isabeau de Bavière. On est en pleine guerre de 100 ans. Un chevalier, Jean de Carrouge (Matt Damon), et un écuyer, Jacques Le Gris (Adam Driver), vont s'entretuer dans un duel judiciaire d'une rare violence. On assiste à leur affrontement dans la dernière partie du film. Le film se décompose en quatre parties avec le récit de Jean de Carrouges, puis le récit de Jacques Le Gris et enfin le récit de Marguerite de Thibouville, épouse de Jean de Carrouges. On apprend assez vite que de Carrouges et Le Gris ont été amis et puis ils sont devenus rivaux pour atteindre les faveurs du Comte d'Alençon (Ben Affleck que je n'ai pas reconnu tout de suite avec ses cheveux teints en blond et ses joues creusées). De Corrouges a des problèmes financiers et en épousant Marguerite, il espérait récupérer un lopin de terre qui malheureusement va revenir à Jacques Le Gris. De Carrouges part combattre en Ecosse et revient vaincu. Pendant ce temps là, Le Gris en a profité pour forcer Marguerite à lui accorder ses faveurs. Entre le récit du viol de Le Gris et celui de Marguerite, je n'a pas trouvé beaucoup de différences à part que Marguerite n'était pas consentante. Elle montre un certain courage quand elle avoue ce qu'elle a subi à son mari. En effet, elle risque d'être condamnée à mort en étant brûlée vive si elle a menti. La seule manière de venger son honneur, ce fut un duel judiciaire, le dernier à être autorisé par le Parlement de Paris. Le film m'a plu malgré sa violence. Les acteurs dont Jodie Comer (une inconnue pour moi) sont tous parfaits dans leur rôle. Lire les billets de Pascale et Selenie.

16 octobre 2021

Boîte noire - Yann Gozlan/ Shang-chi et la légende des dix anneaux - Destin Daniel Cretton/ Gaza mon amour -Tarzan & Arab Nasser

Je viens de me rendre compte que je suis allée "pas mal" au cinéma et j'ai du retard dans mes billets.

Boîte noire de Yann Gozlan prouve que l'on peut être à la hauteur du cinéma américain dans le cinéma d'action sans temps mort. Matthieu est acousticien au BEA. Après la disparition mystérieuse d'un de ses collègues, on lui demande d'enquêter sur le crash d'un avion dans les Alpess. Il s'agissait d'un vol Dubaï-Paris. L'enquête conclut assez rapidement que cela pourrait être un attentat terroriste dans lequel le terroriste fait partie des victimes. Matthieu n'est pas convaincu par cette conclusion car dans la boîte noire de l'avion, il entend des voix et des bruits qu'il n'arrive pas à identifier. Pierre mène une enquête qui remet en question beaucoup de choses et qui implique sa femme et son meilleur ami. Le film est très bien mené et bien interprété par un Pierre Niney convaincant. André Dussollier qui joue son supérieur hiérarchique est toujours impeccable. Il faut noter le personnage intéressant interprété par Olivier Rabourdin. Lire les billets de Choup, Géraldine, Pierre D, Selenie, Wilyrah, Pascale.

Je passe à Shang-chi et la légende des dix anneaux. Le personnage de Shang-chi est issu des Marvel Comics. Il a été créé dans les années 70. Vous avez l'histoire complète narrée sur Wikipedia. Ce qui m'a plu, ce sont les effets spéciaux assez époustouflants. Un gros serpent surgit de l'eau et tournoie dans le ciel, tandis que le père de Shang-chi fait tout pour abattre une montagne, derrière laquelle il croit qu'il va récupérer sa femme décédée depuis des années. Les dix anneaux du titre lui donnent une force incroyable et la vie éternelle. Tout est chorégraphié avec maîtrise. Visuellement, l'ensemble est superbe et j'ai été très contente de revoir Michèle Yeoh qui joue la tante de Shang-chi, et Tony Leung Chiu Wai en "méchant". Il joue le père de Shang-chi. J'ai trouvé qu'il avait pris un "coup de vieux" depuis In the Mood for Love et 2046. Lire le billet de Wilyrah.

Je termine avec Gaza mon amour, réalisé par deux frères jumeaux, Tarzan et Arab Nasser, qui ont d'ailleurs dédié le film à leur père. Issa, un vieux pêcheur gazaoui, est toujours célibataire mais il est bien décidé à enfin se marier avec Siham, une couturière dont il est tombé amoureux. Siham (Hiam Abbass) est veuve et elle vit avec sa fille, elle-même divorcée. Tous les jours, Issa part pêcher dans les eaux pas très étendues qui sont allouées aux Gazaouis. Sa pêche lui permet de gagner sa vie. Un jour, au lieu de poissons, Issa trouve dans ses filets une belle statue d'Appolon en bronze avec un phallus bien visible. Rentré chez lui avec la lourde statue, il la fait tomber et le phallus se détache de la statue. Les autorités du Hamas se mettent à persécuter Issa et s'emparent de la statue sans son appendice. J'ai aimé le ton du film qui est une comédie sentimentale. La conclusion du film est charmante et sympathique. Lire le billet de Chris.

19 juillet 2021

Un espion ordinaire - Dominic Cooke / L'un des nôtres - Thomas Bezucha

Voici deux films que j'ai appréciés pour leurs scénarios et les acteurs.  

L'histoire inspirée de faits réels d'Un espion ordinaire nous fait revenir au début des années 60 en pleine Guerre froide. A Londres, Grevill Wynne (Benedict Cumberbatch), un homme d'affaires qui se rend régulièrement en URSS, va être recruté par le MI6 et la CIA pour servir de messager entre l'Est et l'Ouest. Il doit se lier d'amitié avec Oleg Penkovsky, un colonel du GRU soviétique. Pendant plusieurs mois, Penkovsky transmets à Wynne des documents sur les armes nucléaires soviétiques. Wynne se rend de plus en plus souvent en Russie sans révéler quoi que se soit à sa femme. qui se met à le soupçonner de la tromper. Penkovsky ne se doute pas qu'il est surveillé mais un jour on tente de l'empoisonner. C'est le KGB qui découvre ce trafic de documents sensibles. Les deux hommes sont arrêtés et Wynne va connaître les geôles soviétiques pendant plusieurs mois avec torture, mauvais traitements et privation de nourriture. Et pourtant, il clame son innocence et les services secrets occidentaux vont tout faire pour le sortir de là. A l'écran, on assiste à tout ce qu'endure Wynne mais le réalisateur n'en montre pas trop. Cumberbatch qui est co-producteur exécutif du film fait une prestation sobre. Un film qui met en lumière des personnages peu connus de l'histoire contemporaine. Lire le billet de Pascale.

Je passe à L'un des nôtres que je suis allée voir après avoir été attirée par la bande-annonce. L'histoire se passe aussi dans les années 60, mais cette fois-ci aux Etats-Unis, dans les paysages impressionnants du Dakota du nord et du Montana. Ce film est l'occasion de revoir Kevin Costner dans le rôle de George, un shérif à la retraite. Il est marié depuis de nombreuses années avec Margaret (Diane Lane). Ils vivaient dans le Montana dans une grande maison en compagnie de leur fils, qui vient de décéder accidentellement. Celui-ci était marié à Lorna et père d'un petit garçon. Quelques années passent et Lorna se remarie avec un dénommé Weboy et elle emmène son fils, ce qui laisse Margaret désemparée. Cette dernière convainc George de partir avec elle afin d'essayer de  revoir leur petit-fils et même d'en récupérer la garde. Quand ils arrivent dans le Dakota du nord, ils ne sont pas les bienvenus. Blanche Weboy (Lesley Manville terrifiante), la grand-mère, ne veut pas laisser le petit garçon. Elle mène d'une main de fer toute sa tribu, composée de ses trois garçons et d'un neveu. Il y a des scènes qui font peur. C'est bien réalisé et bien joué. Kevin Costner est aussi coproducteur du film. Malheureusement, le film n'est resté qu'une semaine à l'affiche à Paris. Lire le billet de Martin K.

30 juin 2021

Sans un bruit 2 - John Krasinski

Sans un bruit 2 de John Krasinski, la suite de Sans un bruit (2018), devait sortir le 18 mars 2020, mais le confinement est passé par là. Le film vient de sortir le 16 juin 2021, soit 15 mois après la date prévue initialement. J'avais aimé le premier et j'avais hâte de voir la suite. En prologue, on assiste à l'arrivée des extraterrestres venus du ciel. On entend comme des bruits d'avions et tout à coup, ils sont là et c'est la panique. Pour ceux qui n'ont pas vu les deux films, les extraterrestres sont des êtres hideux ultra-sensibles au bruit. Dès qu'ils entendent ne serait-ce qu'un murmure, ils se dirigent vers la source du bruit et c'est le carnage. Dans ce deuxième volet, on retrouve Evelyn Abbott et ses trois enfants. Regan, une adolescente sourde, Marcus, et le dernier-né, un nourrisson qu'Evelyn porte. C'est en cheminant sans véritable but que Marcus se blesse cruellement le pied avec un piège à loup. Cherchant un refuge, ils croisent le chemin d'un homme hirsute, Emmett. Juste avant l'arrivée des extraterrestres, Emmet, sa femme et son fils fréquentaient les Abbott. Maintenant tout a changé. Il vit seul dans un genre de grand caisson au sous-sol d'une usine désaffectée. Il ne veut pas que les Abbott s'éternisent. Cependant, il va accepter d'aider Megan qui a une idée pour se débarrasser des extraterrestres. Je vous laisse découvrir ce qui va arriver. Il est préférable d'avoir vu le premier Sans un bruit. On comprend mieux certaines choses, comme par exemple pourquoi Evelyn a un bandage au pied. Ce film m'a fait autant peur que le premier même si on n'a plus la même surprise concernant les extraterrestres. Un très bon film de genre.

21 juin 2021

Nomadland - Chloé Zhao

J'ai hésité à voir Nomadland de Chloé Zhao, le film qui a été récompensé aux Oscars 2021 comme meilleur film, sans avoir de raison particulière. Et puis je me suis décidée. Nomadland nous raconte l'histoire de Fern (Frances McDormand) qui, en 2011, a perdu son emploi et sa maison à la suite de la crise financière de 2008. La ville d'Empire dans le Nevada, où vivaient Fern et son mari, est devenue une ville fantôme. Même son code postal (zip code en VO) a été supprimé. Fern, veuve depuis peu, est devenue une "houseless" et non une "homeless" se met à parcourir dans une camionnette l'ouest américain où la neige et le froid alternent avec le soleil brûlant. Fern gagne sa vie grâce à un travail saisonnier chez Amazon où le travail ne semble pas trop harassant. Elle va aussi être employée dans un camping ou dans un parc national. Mais ces parcours en camionnette permettent à Fern de faire de belles rencontres avec des gens comme elle dans le cadre d'un "Desert rendez vous" (dans le texte), pendant lequel les gens échangent des conseils, écoutent, se remontent le moral mutuellement. Un homme nommé David, que Fern va trouver à plusieurs reprises sur son chemin, voudrait faire un bout de route avec elle, mais Fern apprécie sa solitude. Maintenant qu'elle vit sur les routes, elle n'a plus l'intention de s'établir quelque part. J'ai apprécié la beauté des paysages et les rapports très fraternels entre les personnages. Le tout baigne dans l'optimisme. La réalisatrice ne s'est pas appesantie sur "Pourquoi tant d'Américains de tous âges vivent ainsi en marge dans des conditions très précaires." Un film qui se laisse voir mais de là à lui donner l'Oscar du meilleur film... Frances McDormand, qui est aussi coproductrice du film, y est bien.

15 juin 2021

Films vus et non encore commentés depuis le 19 mai 2021 (réouverture des salles de cinéma) - 2/3

Villa Caprice de Bernard Stora m'a laissé un étrange sentiment : d'avoir été manipulée, comme Niels Arestrup qui joue le rôle d'un avocat. Villa Caprice raconte la rencontre entre Luc Germon, un des meilleurs avocats de France, et Gilles Fontaine (Patrick Bruel), un homme d'affaires. Germon a accepté de défendre Fontaine accusé d'avoir acquis, sur la Côte d'Azur, une sublime villa (Villa Caprice) de manière pas très honnête. Assez rapidement, l'histoire bifurque dans un face-à-face non dénué d'arrière-pensées entre l'avocat et son client, qui l'invite dans la villa et le fait profiter de son bateau mené par Jérémie, un  jeune homme un peu mystérieux. Germon est un homme seul qui n'a jamais été marié. Il vit avec son vieux père acariâtre (Michel Bouquet, très bien). J'ai été émue par les relations Germon et son père, et l'attitude de Germon quand son père décède. La fin inattendue m'a prise par surprise. Un film qui se voit mais qui peut attendre son passage sur petit écran. Sinon, j'ai fait une recherche sur Wikipedia, la villa que l'on voit à l'écran est le château Volterra, un domaine viticole français situé à Ramatuelle qui domine la baie de Saint-Tropez. Le domaine appartient depuis vingt ans à un groupe d'investisseurs canadiens. Lire le billet de Ffred.

Avec Nobody d'Ilya Naishuller, on change totalement de registre. L'histoire n'est pas très importante mais l'intérêt du film réside dans le personnage de Hutch Mensell, un ancien des services spéciaux du FBI. Un de ceux qui font le "ménage" quand c'est nécessaire. Désormais, Hutch Mensell est une sorte d'agent dormant qui mène une vie monotone, "métro, boulot, dodo", avec sa femme et ses deux enfants, dans un pavillon banal au premier abord. Et Hutch a la fâcheuse habitude de louper le passage des éboueurs. Une nuit, deux personnes s'introduisent dans sa villa. Ils ne dérobent pas grand-chose mais ils ont le toupet de prendre le bracelet à tête de chat de sa fille. Sans que soient prises des mesures radicales, les deux cambrioleurs vont se souvenir de leur rencontre avec Mensell. Tout comme les cinq hommes qui montent dans un bus où se trouve justement Mensell. A part lui, dans ce bus, il y a deux autres passagers dont une jeune fille, dont on s'attend à ce qu'elle passe un mauvais quart d'heure. Mais Mensell est là et la castagne commence. Parmi les cinq hommes qui ne vont pas sortir bien vaillants de cette bagarre, il y a le jeune frère de Julian, un "très méchant" appartenant à la Mafia russe. C'est l'engrenage et la multiplication des morts, mais Hutch ne sera plus considéré comme un "pas grand-chose". Je vous laisse découvrir toutes les péripéties qui, malgré les cadavres, sont teintées d'humour. Il faut voir le film comme il est : un bon moment à passer dans une salle. Il faut noter que le scénariste est celui de la série John Wick. Lire les billets d'Henri Golant, Trillian et Ffred.

10 juin 2021

Films vus et non encore commentés depuis le 19 mai 2021 (réouverture des salles de cinéma) - 1/3

Depuis le 19 mai, j'utilise à plein ma carte d'abonnement de cinéma qui m'a déjà permise de voir dix films et ce n'est pas fini puisque cette semaine, j'ai noté quelques long-métrages qui me tentent.

Parmi les films vus, certains m'ont relativement déçue comme Falling et Sons of Philadelphia,

Falling de et avec Viggo Mortensen (qui a aussi écrit le scénario) semble être un récit avec une grande part d'autobiographie. Je me réjouissais de voir ce film après avoir vu la bande-annonce prometteuse. Après coup, je pense que Mortensen aurait dû être devant ou derrière la caméra, mais pas les deux. Le personnage du père joué (très bien) par Lance Henriksen est un vieux grincheux insupportable qui a fini par me crisper. Cette histoire d'un vieil homme en fin de vie, de sa relation avec ses enfants et petits-enfants, aurait pu me toucher plus si le père n'arrêtait pas de dire des insanités du fait qu'il perd la tête. On dit que la vieillesse peut être un naufrage, c'est vrai. Et puis, désolée, Viggo Mortensen dans le rôle d'un homosexuel, je n'y ai pas cru une minute. Lire les billets de Pascale, Missfujii et Ffred autrement plus positifs.

Je passe à Sons of Philadelphia de Jérémie Guez (oui, l'écrivain français qui a écrit plusieurs romans noirs) que j'ai vu parce que la séance d'Hospitalité était complète. Ce film qui m'a encore moins plu que Falling: je n'ai rien compris à l'histoire où les flash-back sont nombreux (comme pour Falling où, là, ils sont pertinents). On suit l'itinéraire de deux cousins (Matthias Schoenaerts et Joël Kinnaman) de l'enfance, pendant laquelle Peter Flood (Mathias Schoenaerts) a subi un grave traumatisme, à leur vie d'adulte. Je suis restée complètement en dehors de l'histoire, dont je n'ai pas compris les tenants et les aboutissants, à part que cela se passe à Philadelphie au sein de la Mafia irlandaise. C'est adapté d'un roman de Pete Dexter. Lire le billet de Ffred.

Dans quelques jours, je vous ferai un billet sur deux autres films qui m'ont plu davantage.

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