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Le blog de Dasola
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cinema americain
10 mars 2017

Miss Sloane - John Madden

Miss Sloane du réalisateur britannique John Madden est un film franco-américain sorti à la fin de l'année 2016 aux Etats-Unis où il n'a pas eu beaucoup de succès (et c'est bien dommage). Peut-être que le scénario assez alambiqué a rebuté le public américain? Miss Sloane est une lobbyiste professionnelle qui sacrifie tout (sa santé et sa vie sociale) pour son métier. Cette jeune femme qui avale beaucoup de pilules pour se tenir éveillée des journées entières a recours à des "escorts boys" pour satisfaire ses besoins sexuels. Comme elle le clame, être lobbyiste, c'est de la stratégie. Il faut anticiper et garder un coup d'avance sur l'adversaire. Avec sa coiffure impeccable et ses hauts talons, Miss Sloane n'a aucun état d'âme et n’hésite pas à user de n’importe quel moyen pour influencer les sénateurs et les faire voter pour ou contre des lois, selon les intérêts de clients qui la payent grassement. C’est ainsi qu’elle fait campagne auprès du lobby des armes, pour tout de suite après s’allier à un "homme de convictions" afin de faire adopter une loi limitant la circulation de ces mêmes armes. J'ai suivi avec intérêt les nombreuses péripéties pour récupérer (ou non) les voix des élus pour l'adoption de la loi. Tous les coups sont permis, même les plus retors. Le retournement final lors du procès de Miss Sloane est magistral. Je pense que pas un spectateur dans la salle ne l'avait deviné. Rien que pour Jessica Chastain et pour ce "twist" final, il faut aller voir ce bon film de divertissement qui m'a fait passer un très bon moment (2H). Lire le billet de Wilyrah qui a aimé.

6 mars 2017

Logan - James Mangold

Je suis fan de la série des X-Men au cinéma depuis le premier opus. L'un des mutants X-Men, Logan/Wolverine, fait des apparitions plus ou moins longues dans plusieurs des films de la série, mais en revanche, ce personnage à qui il pousse des griffes de métal quand il veut attaquer, se défendre ou quand il est en colère, a fait en particulier l'objet d'un ou deux long-métrages que j'avais aussi appréciés. Logan de James Mangold permet donc de retrouver Logan/Wolverine vieilli et bien mal en point. En effet, quand le film commence, pas loin d'une station essence, Logan se repose à l'arrière de sa longue voiture qui fait office de taxi. Quelques "fâcheux" à la mine patibulaire s'en prennent au véhicule. Logan, tenant à peine debout, provoque un carnage avec ses lames. Peu de temps après, il prend en charge, avec beaucoup de réticence, Laura, une petite fille mutante elle aussi, ayant les mêmes lames aux mains ainsi qu'aux pieds. Laura est poursuivie par toute une armée de mercenaires employés par un laboratoire secret situé au Mexique. Dans leur cavale, Logan et Laura sont accompagnés par Charles Xavier, le professeur X bien connu des spectateurs familiers des films précédents. Logan, au bout du rouleau, se remet de plus en plus difficilement des blessures ou des coups qu'il reçoit. Il porte des lunettes pour lire. Il sent qu'il est peut-être en train de mourir à force d'avoir eu des contacts avec des produits nocifs. Laura, qui est restée mutique pendant presque 3000 km, le convainc de l'emmener juqu'au Dakota du Nord pour rejoindre d'autres enfants mutants comme elle. Ensemble, ils rejoindront un lieu appelé "l'Eden". En tout cas, c'est ce que Laura a lu dans un exemplaire de "Marvel book" dans lequel les X-Men sont les héros. Logan/Wolverine considère avec mépris cette bande-dessinée de fiction! Je ne vous dévoilerai pas toute l'intrigue haletante et sans temps mort. Le scénario est bien écrit et les acteurs sont tous excellents. Du bon cinéma même si c'est violent (mais c'est le sujet qui le veut). Il faut noter qu'à un moment donné, Charles Xavier et Laura regardent à la télé Shane, l'homme des vallées perdues de George Stevens (1952) avec Alan Ladd. C'est un joli moment de court répit dans le film et il est bienvenu. Un film à voir (c'est valable pour les deux). Lire le billet de princecranoir sur son nouveau blog.

3 mars 2017

Certaines femmes - Kelly Reichardt

Après Wendy et Lucy (2008) et La dernière piste (2010), voici le troisième film de Kelly Reichardt que je vois. Je n'ai pas voulu louper ce film car la réalisatrice a un ton bien à elle quand elle raconte des histoires de personnes un peu en marge (Wendy & Lucy) ou quand elle s'essaye au western (La dernière piste). Certaines femmes, qui est un genre de films à sketches, se passe au Montana, dans une petite ville américaine. Il s'agit de quatre portraits de femmes. On fait d'abord la connaissance de Laura (Laura Dern, très bien), une avocate qui vient de passer sa pause déjeuner en compagnie de son amant Ryan dans un hôtel voisin du cabinet où elle exerce. Laura s'occupe d'une affaire qui semble simple mais son client ne l'est pas. Il ne peut accepter le fait de ne recevoir aucun dommage et intérêt sur une malfaçon de sa maison. Plus tard, on retrouve Ryan avec sa femme Gina (Michèle Williams). Tous les deux vivent avec leur fille adolescente dans une grande tente au milieu des bois. Gina aimerait récupérer auprès d'Albert, un vieil homme qui est aussi leur voisin, de gros blocs de pierre déjà taillés qui pourraient permettre de construire une maison. La troisième histoire fait se rencontrer une jeune femme qui s'occupe d'un ranch avec Elisabeth Travis, avocate stagiaire et qui a accepté de donner des cours sur le droit scolaire. Elisabeth doit faire quatre heures (!) de route pour donner son cours du soir. C'est par hasard que la jeune femme du ranch assiste au premier cours. Un peu garçon manqué, elle est fascinée par Elisabeth (Kristen Stewart) dont on apprendra par la suite qu'elle fait son stage dans le cabinet de Laura. La boucle est bouclée. Ce film nous permet d'admirer de beaux paysages. C'est un film qui touche par son rythme lent et par tous les non-dits. Les actrices sont toutes excellentes. Je conseille.

Strum et Fabior aussi.

25 février 2017

Moonlight - Barry Jenkins / Loving - Jeff Nichols

A mon avis, Moonlight de Barry Jenkins sorti le 1er février 2017 ne peut que toucher les spectateurs. Personnellement, j'ai été émue par cette histoire traitée de manière pudique et très bien interprétée.

Chiron (aussi appelé Little) est un jeune garçon noir à Miami dans les années 80. Souffre-douleur de ses camarades, il ne sait pas se défendre. Sa mère (Naomie Harris, très bien), toxicomane, le maltraite par ailleurs. Le film se compose de trois parties évoquant trois périodes dans la jeune vie de Chiron: pré-adolescent, adolescent et jeune adulte. Grâce à Juan, un dealer, et sa compagne Teresa, ainsi qu'à Kevin, un camarade, Chiron trouve du réconfort, de la douceur et même plus. Le réalisateur suit de très près ses acteurs. Le scénario manque parfois de profondeur et Juan disparaît trop vite du paysage. Mais l'histoire dégage beaucoup de sensibilité et de douceur, et j'ai aimé le dernier plan qui permet une fin très ouverte. Un film qui m'a très agréablement surprise car il n'est ni voyeur ni complaisant.
Lire les billets de Yuko (mitigée) et ffred (très positif) ainsi que celui de Chris.

NB du 27 février 2017: Moonlight vient d'être récompensé par trois Oscars (dont celui du meilleur film), amplement mérités.

En revanche, Loving de Jeff Nichols, qui a reçu de bonnes critiques, m'a passablement ennuyée voire plus, et je n'ai pas été émue par cette histoire. J'ai trouvé par exemple que le visage de Joel Edgerton qui joue Richard Loving était inexpressif. Je n'ai pas cru une seconde qu'il aimait Mildred, ou alors ses sentiments sont très enfouis. Et pourtant, j'aurais dû être touchée par cette histoire d'amour vraie entre un Blanc et une Noire à la fin des années 50, dans l'Etat de Virginie, où les mariages mixtes étaient interdits. Un jour, Richard décide d'épouser Mildred (qu'il surnomme "brindille) dans le district de Columbia voisin. Dès leur retour, ils sont arrêtés et mis en prison. Traduits devant un tribunal du comté, ils seront condamnés à ne plus vivre en Virginie pendant 25 ans. Leur histoire va faire date et sera plaidé jusqu'à la Cour suprême. On voit le temps qui passe avec les trois enfants du couple qui naîtront et au fait que Mildred mûrit (l'actrice est bien). Ce qui pêche vraiment, c'est Richard dont le visage (je le répète) n'exprime aucun sentiment. Et on ne le voit pas vieillir avec ses cheveux ras. Un film que je ne conseille pas plus que cela.
Lire le billet très positif de Pascale. Je n'en dirais pas autant de celui de ffred (je me sens moins seule).

22 février 2017

Silence - Martin Scorsese

Décidément, je ne quitte pas encore le Japon. Enfin, dans Silence, le nouveau film de Martin Scorsese, il s'agit cette fois-ci, du Japon du XVIIème siècle, en 1640. Les pères jésuites portugais et espagnols ont commencé à évangéliser le Sud du Japon dans la province de Kyushu, cent ans auparavant. Ce sont eux qui ont fondé la ville de Nagasaki. Mais le christianisme qui s'est développé sans heurts devient très mal vu par les prêtres bouddhistes et est séverement réprimé par le Shogun de la région. Un "grand inquisiteur", dans ce Japon qu'il compare à un marécage où pas grand-chose ne peut pousser, est chargé de faire la chasse aux chrétiens japonais et aussi aux quelques prètres présents. On assiste à des crucifixions dans l'eau de mer, des immolations, etc. Rodrigues (Andrew Garfield) et Garupe (Adam Driver), deux jeunes prètres jésuites venus du Portugal, se disent prêts à essayer de retrouver  le père Ferreira (Liam Neeson), qui fut un de leurs professeurs. En 1640, cela fait plus plusieurs années que, parti au Japon, Ferreira n'a plus donné aucun signe de vie. Dès qu'ils débarquent sur les rives d'une des îles du Japon, Rodrigues et Garupe sont accueillis avec joie par les Japonais christianisés qui cachent tant bien que mal leur foi en Dieu sous peine de mort. Malheureusement, Rodrigues, capturé et enfermé dans une sorte de cage, assiste impuissant -malgré ses prières à Dieu ou à Jésus- aux tortures infligées aux chrétiens japonais. L'inquisiteur lui demande de se faire apostat en reniant sa foi et en posant le pied sur la réprésentation du Christ "fumi-e". Le film dure 2H41. J'ai aimé surtout la dernière heure, où l'on assiste à la confrontation entre Ferreira et Rodrigues et tout ce qui s'ensuit. Le dialogue est prenant. Les cent premières minutes comportent des longueurs mais Scorsese est un grand réalisateur. Ce projet lui tenait à coeur. Il lui sera beaucoup pardonné d'autant plus que j'ai appris quelque chose sur l'histoire du Japon. Andrew Garfield est convaincant dans le rôle de Rodrigues. A vous de juger. Lire les billets de Pascale, ffred et Alex-6 plus ou moins convaincus.

1 février 2017

La la land - Damien Chazelle / Pause vacancière

Avant de vous quitter pour 10 jours, je vais évoquer en quelques phrases La La Land du franco-américain Damien Chazelle (Whiplash). On va me dire que je fais la fine bouche, mais j'en entends tellement parler depuis plusieurs semaines que je m'attendais à un chef d'oeuvre marquant l'histoire du 7ème Art - et ce n'est pas le cas. Et pourtant le film est en lice pour les Oscars dans 14 catégories!

J'ai néanmoins retenu deux séquences :

L'ouverture du film qui est très réussie: des voitures bloquées par un embouteillage sur une bretelle de "freeway" à Los Angeles, et, tout à coup, les conducteurs se mettent à danser et à chanter.

Et la longue séquence finale où l'on nous raconte ce qui serait arrivé si...

Le reste du film est une suite de saynètes plaisantes à regarder mais sans plus. Les décors et les costumes resplendissent de couleurs vives. Il faut aimer le côté kitsch de l'ensemble comme la reconstitution des quais de la Seine avec l'Arc de triomphe et la Tour Eiffel en carton-pâte. L'histoire ne m'a pas passionnée plus que cela. Mia, serveuse dans un coffee-shop, espère réussir à Hollywood. Seb(astian) aime le jazz, celui de Charlie Parker et John Coltrane. Bon pianiste et espérant ouvrir un jour le night-club de ses rêves, il accepte d'être le membre d'un groupe de musiciens dans lequel il se fourvoie.

La rencontre entre Sebastian et Mia se fait par hasard. Le couple est charmant mais l'ensemble manque d'un petit quelque chose. Je n'ai été ni émue ni enthousiaste.

Lire les billets louangeurs de Matchingpoints, Pascale, Wilyrah, chris, Armelle, et celui de ffred qui l'est nettement moins.

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J'annonce donc que je suis en pause vacancière. J'ai l'opportunité d'aller au pays du Soleil-Levant pendant une semaine.

Je vous laisse en compagnie de mon amaryllis qui vient de refleurir pour la 4ème fois en 3 ans.

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5 janvier 2017

Paterson - Jim Jarmusch

Paterson de Jim Jarmusch, le dernier film que j'ai vu en 2016, semble diviser sur les blogs. En ce qui me concerne, j'ai bien aimé suivre une semaine relativement routinière dans la vie de Paterson, chauffeur de bus dans la ville de Paterson, New Jersey. Paterson, un trentenaire, vit dans un pavillon avec Laura, sa jeune épouse, et son dogue anglais, Marvin. Tous les jours, entre 6H10 et 6H30, Paterson se réveille en quittant les bras de Laura. Puis il s'en va avec sa gamelle et son carnet sur lequel il écrit des vers (ça va mal se terminer), juste avant de faire démarrer son bus. Paterson effectue ses parcours dans la ville tranquillement. Il arrive que l'engin tombe en panne. Quand il rentre le soir, Laura est là qui lui a préparé à dîner. Elle fait aussi des muffins noir et blanc pour une kermesse, elle commande une guitare par internet (pour s'initier), et accessoirement, repeint aussi la maison en noir et blanc (rideaux compris). Après dîner, Paterson prend le prétexte de sortir le chien et s'arrête à un bar où il a ses habitudes. Je ne sais pas ce que vont devenir Paterson, sa femme et son chien, mais la douceur qui se dégage de l'ensemble fait du bien. Et il faudrait que je découvre le poète William Carlos Williams dont il est fait mention dans le film.

Lire les billets de Mymp, Alex-6, Chris qui s'est beaucoup ennuyé, et Pascale.

16 décembre 2016

Manchester by the Sea - Kenneth Lonergan

Je suis allée voir Manchester by the Sea (de Kenneth Lonergan) un peu par hasard. Je ne connaissais pas du tout l'histoire et je pensais que l'acteur américain Casey Affleck, le frère de Ben, avait tourné un film en Angleterre à Manchester. Et bien pas du tout. Plusieurs villes portent le nom de Manchester aux Etats-Unis. La plus grande partie de l'histoire se passe à Manchester-by-the-sea, une petite ville balnéaire du Massachussetts sur la côte est des Etats-Unis. Quand le film démarre, on fait la connaissance de Lee Chandler (Casey Affleck), le gardien d'un ensemble de quatre immeubles à Boston. Il parle peu, évite de créer des liens avec les résidents. Il vit dans une pièce en sous-sol éclairée par deux soupiraux. Il apprend la disparition brutale de son frère Joseph d'une crise cardiaque pendant qu'il péchait sur son bateau avec un ami. Lee devient le tuteur de Patrick, son neveu âgé de 16 ans, la maman étant partie sans laisser d'adresse depuis des années. Le film alterne le passé et le présent. On apprend ainsi les événements tragique qu'a vécu Lee sur fond d'adagio d'Albinoni. Ce film multi-récompensé et en route pour les Oscars se laisse voir pour les acteurs, mais les 2H18 que dure le film se font sentir. J'ai trouvé certaines scènes superflues et on aurait aimé que le réalisateur accélère le rythme. Personnellement, je n'ai pas été très émue par cette histoire qui pourtant comporte quelques scènes poignantes.
Lire les billets de Pascale (emballée), Chris, Alex-6 et Wilyrah (pas enthousiaste pour sa part).

10 décembre 2016

Premier contact (Arrival) - Denis Villeneuve

Premier contact, le nouveau film du Canadien Denis Villeneuve, ne s'oublie pas de sitôt. Le spectateur sort de la projection dans un état particulier. Louise Banks (Amy Adams, très bien), une linguiste reconnue, s'apprête à faire son cours dans une université. Peu d'étudiants sont présents. En effet, le monde entier a les yeux rivés sur les dernières nouvelles à la télé. Douze engins spatiaux de forme ovoïde, arrivés on ne sait comment, flottent au-dessus du sol, immobiles. Ils sont dispersés un peu partout sur la Terre. Un se trouve dans le Montana aux Etats-Unis. C'est là que Louise et une équipe de militaires et de scientifiques vont s'efforcer de communiquer avec les êtres du vaisseau spatial. Derrière une paroi transparente, on devine des êtres se déplaçant grâce à sept tentacules. Ces heptapodes assez impressionnants ont une peau ressemblant à celle d'un éléphant. Ils communiquent en lançant des jets d'encre circulaires sur la paroi: c'est très beau. Louise arrivera à comprendre le langage très complexe de ces entités venues d'ailleurs. Il faut saluer le réalisateur pour avoir traité le sujet de manière originale. L'image dans les tons bleu gris donne une harmonie à l'ensemble. Le message pacifiste fait beaucoup de bien, mais il faut adhérer à ce que raconte et montre le réalisateur et passer au-dessus de quelques invraisemblances. Lire les billets de Pascale et Wilyrah très enthousiastes.

7 décembre 2016

Sully - Clint Eastwood

Le nouveau film de Clint Eastwood (86 ans) m'a beaucoup plu. Sully (diminutif du nom de famille Sullenberger) raconte en particulier les 208 secondes (3 minutes et demie) que dura l'amerrissage en catastrophe d'un Airbus sur le fleuve Hudson qui borde l'ouest de New-York, le 15 janvier 2009. Chesley Sullenberger, pilote de ligne depuis 42 ans, et son copilote, Jeff, font décoller un avion de l'aéroport de La Guardia avec 155 passagers. Dès que l'avion prend de l'altitude, une nuée d'oiseaux est happée par les réacteurs qui s'arrêtent de fonctionner. Sully décide au jugé, après réflexion et sans perdre son sang-froid, d'amerrir sur l'Hudson, estimant que c'était la seule solution pour sauver des vies. Sully en compagnie de Jeff vont passer par plusieurs commissions pour expliquer et convaincre pourquoi ils ne sont pas retournés à la Guardia pour atterrir. On voit le sauvetage des passagers les pieds dans une eau à 2°. Heureusement que les secours sont arrivés sur les lieux très vite. Le film est passionnant. Les acteurs sont parfaits dans leur rôle. Un des bons films à voir en cette fin d'année. Lire le billet de Pascale aussi enthousiaste que moi.

28 novembre 2016

Inferno - Ron Howard / Iris - Jalil Lespert / Les animaux fantastiques - David Yates

J'évoquerai assez rapidement Inferno et Iris qui sont deux films assez ratés à mon avis.

Inferno de Ron Howard permet de retrouver Tom Hanks dans le rôle de Robert Langdon. Il s'agit de la troisième adaptation d'un roman de Dan Brown. Dès le début du film, la spectatrice que je suis a souffert des yeux à cause des images saccadés. En effet, Robert Langdon a des hallucinations, étendu dans son lit d'hôpital. Son nouveau défi est de retrouver un virus mortel qui doit éradiquer 4 milliards d'individus, soit la moitié de la population mondiale. Les décors naturels, Florence, Venise et Istanbul, sont sublimes mais cela ne suffit pas à sauver un scénario invraisemblables et certains personnages sont caricaturaux. A noter Omar Sy, le "frenchy" de service dont on ne comprend pas forcément à quoi il sert.

Je passe à Iris de Jalil Lespert. Ce thriller se passe dans les beaux quartiers de Paris. Antoine Doriot (Jalil Lespert), un banquier d'affaires, dîne dans un restaurant avec une jeune femme d'une grande beauté (Charlotte Le Bon ravissante). Celle-ci disparaît mystérieusement pendant qu'il paye l'addition. Une rançon est rapidement demandée par Max Lopez (Romain Duris, pas très expressif), dont on découvre qu'il est un des clients de la banque de Doriot. Je ne dirais rien de plus sur l'histoire pleine de retournements de situations plus ou moins vraisemblables. L'ensemble qui se veut sophistiqué dégage un certain ennui. D'autant plus que les personnages ne sont pas sympathiques.

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En revanche, vous pouvez aller voir Les animaux fantastiques de David Yates dont le scénario a été écrit par J.K. Rowling. Il s'agit du premier film d'une série dérivée de la saga Harry Potter. Le film bourrés d'effets spéciaux et numériques réussis nous emmène dans le New-York des années 20. Norbert Dragonneau débarque d'Angleterre par bateau avec une valise qui, quand on l'ouvre "normalement", contient un passage qui mène dans un univers parallèle où vivent des animaux fantastiques comme le niffleur (qui s'échappe). Norbert fait tout pour les préserver. Pendant ce temps, la ville américaine vit des événements étranges, une ombre avec des yeux plane au-dessus de la ville, des maisons bougent ou subissent des dégâts. Les Moldus (ou Non-Maj) côtoient les Sorciers (qui sont nombreux) sans le savoir. Je ne dirai rien de plus sur l'histoire sans temps mort avec des séquences amusantes. Les adultes apprécieront autant que les plus jeunes. Quatre autres films devraient suivre.

22 novembre 2016

Snowden - Oliver Stone

Snowden d'Oliver Stone est un film assez réussi car il reste sobre et modeste. Il retrace le parcours d'Edward Snowden, le lanceur d'alertes américain qui vit maintenant à Moscou. Edward Snowden (très bien interprété par Joseph Gordon-Levitt), un informaticien doué, fut employé tour à tour par la CIA et la NSA. Pendant la période où il a travaillé à la NSA, il s'est rendu compte que cette agence avait mis sur écoute le monde entier en général et les Américains en particulier. Révolté par cette intrusion dans la vie privée des gens et cette atteinte aux libertés, Snowden se réfugie dans un hôtel de Hong-Kong en juin 2013. C'est là qu'il reçoit des journalistes anglais à qui il fait ces révélations. Et il est filmé par Laura Poitras (j'en profite d'ailleurs pour recommander son documentaire Citizenfour sur Snowden). Ce coup médiatique met Snowden en danger. Les autorités américaines demandent son extradition afin de le juger aux USA pour trahison. Les dernières images du film où l'on voit le vrai Snowden sont émouvantes. Un film que je conseille malgré les nombreuses critiques mitigées.

13 novembre 2016

Jack Reacher: Never go back - Edward Zwick / Mr Wolff - Gavin O' Connor / Doctor Strange - Scott Derrickson

Jack Reacher: Never go back est la deuxième adaptation cinématographique d'un roman de Lee Child produite et interprétée par Tom Cruise. Comme j'avais pas mal aimé le premier Jack Reacher (avec quelques réserves), je n'ai pas hésité longtemps à voir ce deuxième volet. Le scénario tient sur un ticket de métro mais ce n'est pas grave car on ne s'ennuie pas une minute en compagnie de Jack, plus très jeune (Tom Cruise s'est empâté), qui apprend qu'il a peut-être une fille. Il doit surtout découvrir qui en veut à une femme militaire qui devait dîner avec lui et qui a été jetée en prison. Pour lui donner la réplique, Tom Cruise a choisi Cobie Smulders, une comédienne canadienne britannique qui m'est inconnue. Elle est très bien. Un bon film du samedi soir.

Dans Mr Wolff de Gavin O'Connor, je n'ai pas pu comptabiliser les cadavres (il y en a beaucoup), mais le film est distrayant. Lire le billet de Pascale. Christian Wolff (Ben Affleck, impavide) est un homme hors du commun. Autiste doué pour les chiffres, il est devenu le comptable de personnes véreuses. C'est aussi un tueur redoutable, grâce à un entraînement intensif depuis qu'il est petit avec des armes à feu de haute précision. Des flash-back montrent ce que fut son enfance avec un père militaire qui lui a appris à se battre. Pour faire suite à une demande d'une entreprise de haute technologie qui a un "trou" dans ses comptes, Wolff et une jeune employées vont devenir les cibles de tueurs redoutables. Il y a du rythme et des révélations inattendues sur certains personnages (sauf pour mon ami qui avait deviné).

Je finis avec Doctor Strange de Scott Derrickson dans lequel il faut louer les effets spéciaux, dont certains m'ont fait penser à ceux d'Inception: les immeubles distordus et les passerelles dans l'espace-temps. Stephen Strange (Benedict Cumberbatch) est un neuro chirurgien de talent qui est victime d'un grave accident de voiture. Ses mains ne réagissent plus. Il part à Katmandou dans un genre de temple où il est initié aux arts divinatoires et à la magie. Bien entendu, ses mains vont guérir. Il va affronter un groupe de zélotes dont le chef est Kaecilius (Mads Mikkelsen). Leur but? Détruire la terre. C'est le genre de film plaisant à voir sur grand écran. Pour une fois, j'ai trouvé le son moins assourdissant que d'habitude. Pourquoi pas?

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Je termine avec une mauvaise nouvelle (une de plus), la disparition de Robert Vaughn (22 novembre 1932 - 11 novembre 2016), qui incarna Napoléon Solo avec classe (avec son compère Illya Kuriakin [David McCallum]) dans la série Agents très spéciaux (1964-1968), une série que les jeunes de 20 ans ne peuvent pas connaître. Et il était le dernier survivant des Sept mercenaires de John Sturges.

29 octobre 2016

Le Teckel - Todd Solondz

Sorti le 19 octobre 2016, Le Teckel (Wiener-dog) est un film pas aimable du tout. "Saucisse", "P'tite crotte" et enfin "Cancer" sont les noms successifs (je n'invente rien) donnés à un teckel femelle qui passe de maître en maître sur une période indéterminée. C'est un film pessimiste (réaliste) sur le côté dérisoire de la condition humaine, en particulier sur le fait que l'on est tous mortels. En effet, l'un des thèmes principaux du film est la mort. Le teckel du titre sert de fil conducteur aux quatre histoires qui composent le film. Il est d'abord adopté par une famille dont le petit garçon a subi une chimiothérapie récente. Julie Delpy (très bien), qui joue la maman, a des répliques grinçantes. Le père n'est pas sympathique. Il parle au chien d'une manière ordurière. Puis, grâce à Dawn (Greta Gerwig), l'employée d'un vétérinaire, le teckel évite l'euthanasie et est adopté par un couple de trisomiques. S'ensuit un interlude inattendu sur un air de musique country et on retrouve le teckel à New-York. Son nouveau maître (Danny de Vito, étonnant) est un professeur de cinéma "au bout du rouleau" humilié par ses étudiants. Je vous laisse découvrir comment il veut se servir du teckel pour assouvir sa vengeance. La dernière partie du film se concentre sur Nana, une vieille dame atteinte d'un cancer et qui a appelé le teckel "Cancer". Nana vit seule dans une maison en bordure d'une voie rapide. Elle a la visite de sa petite-fille qui ne vient jamais sauf pour lui réclamer de l'argent. Le Teckel n'est pas un film politiquement correct, mais il se dégage des instants émouvants qui m'ont touchée et il y a une certaine empathie envers les personnages. Lire le billet de ffred.

8 octobre 2016

Miss Peregrine et les enfants particuliers - Tim Burton

Miss Peregrine et les enfants particuliers (peculiar en VO), qui dure 2H07, m'a beaucoup plu pour différentes raisons. D'abord pour l'histoire, dans laquelle des enfants hors normes (une petite fille à la force surhumaine, une autre capable de faire pousser n'importe quoi de végétal en une minute, une jeune fille aussi légère que l'air qui porte des chaussures en plomb pour rester au sol, un garçon entouré d'abeilles qui sortent de sa bouche, une petite fille avec une mâchoire vorace derrière ses cheveux blonds, etc.) vivent dans une belle demeure isolée au Pays de Galles. Ils sont prisonniers d'une boucle (loop en VO) temporelle bloquée au 2 septembre 1943. Puis, pour Eva Green, sublime Miss Peregrine à la chevelure de jais, une "ombline" chargée de protéger ces enfants en étant la gardienne du temps. Quand elle se métamorphose en oiseau, c'est beau et gracieux. Enfin pour les effets spéciaux très réussis comme ceux pendant un affrontement entre squelettes animés et monstres "creux". Ce film où le fantastique et la poésie sont mêlés vaut la peine d'être vu. C'est du vrai cinéma. A conseiller à un public adolescent comme adulte.

2 octobre 2016

Brooklyn Village - Ira Sachs

J'ai eu un peu peur quand Brooklyn Village a démarré car je ne voyais pas où le réalisateur voulait en venir. C'était un peu confus. Puis, tout s'est éclairé pour moi. Jake (Jacob), un adolescent, emménage avec ses parents, Brian et Kathy, dans une maison de Brooklyn qui appartenait au père de Brian. Cet héritage est bienvenu pour Brian (un acteur de théâtre "courant le cachet"), car c'est en effet Kathy qui "fait bouillir la marmite" pour sa famille. Au rez-de-chaussée de la maison, il y a une boutique occupée par Leonor, une couturière sud-américaine qui vivote et payait jusqu'à présent un loyer très bas au grand-père très conciliant. Brooklyn se "boboïsant", Brian et sa soeur Audrey, sans être âpres au gain, rédigent un nouveau bail et triplent le montant du loyer que Leonor ne peut évidemment pas payer. Sans se douter tout de suite de ce qui arrive, Jake et Tony (le fils de Leonor) deviennent les meilleurs amis du monde. Ils se rebellent en se mettent en grève contre leurs parents respectifs. Ils ne leur adressent plus la parole. Leonor qui semblait la victime que l'on plaint devient un personnage odieux quand elle fait des remarques blessantes envers Brian qui, lui, est assez compatissant envers Leonor. J'ai aimé la manière qu'a le réalisateur, Ira Sachs, de filmer New-York, et j'ai été contente de retrouver Greg Kinnear trop rare sur nos écrans. Lire le billet de Chris.

11 septembre 2016

Comancheria - David MacKenzie

Parmi les sorties du mercredi 7 septembre 2016, j'ai choisi d'aller voir Comancheria du réalisateur britannique David MacKenzie (Les poings contre les murs et Young Adam). Son passage de l'autre côté de l'Atlantique m'a semblé réussi.

De nos jours, au Texas, pas loin de la frontière avec l'Oklahoma (en territoire comanche), deux frères, Tanner et Toby Howard, braquent des banques sans qu'il y ait de victimes. Ils prennent seulement des coupures d'une valeur inférieure ou égale à 20 dollars (ces billets-là ne sont pas traçables). Par la suite, ils échangent les billets volés contre des jetons dans un casino. Ils restent dans le casino une ou deux heures, avant d'échanger à nouveau les jetons qu'ils n'ont pas joué contre de l'argent "propre" ou un chèque. En effet, cet argent leur sert à rembourser l'hypothèque de la maison de leur mère décédée récemment.
Ce film montre une Amérique pauvre frappée de plein fouet par la crise économique. Même les vétérans de guerre ne bénéficient d'aucune aide sociale. Cette Amérique profonde ne fait pas envie. Les paysages sont tristes.
Malheureusement, il y aura un braquage de trop et tout va partir en vrille. Deux policiers texans plus très jeunes vont les poursuivre. L'un à la veille de sa retraite, est interprété par Jeff Bridges (très bien même si on du mal à le comprendre, on dirait qu'il a du coton dans la bouche!). Il n'arrête pas de dire des blagues à son coéquipier moitié mexicain et moitié comanche. Le réalisateur nous montre les Américains armés qui tirent sans sommation. La course-poursuite vers la fin ressemble à un western, avec les voitures qui remplacent les chevaux. Le scénario bien écrit laisse un goût d'amertume.

Lire le billet d'Alain.

15 août 2016

Jason Bourne - Paul Greengrass / Stefan Zweig: Adieu l'Europe - Maria Schrader

J'ai été contente de retrouver Matt Damon dans le rôle de Jason Bourne (pour la 4ème fois). Je ne m'appesantirai pas sur le scénario pas très original: le "méchant" patron de la CIA (Tommy Lee Jones) veut mettre le monde entier sur écoute. Je retiens surtout le rythme trépidant du film qui nous emmène d'Athènes à Berlin avant de se terminer à Las Vegas. Jason essaye de se remémorer certains événements passés. Vincent Cassel joue le bras armé de Robert Dewey (le patron de la CIA), et le personnage principal féminin, Heather Lee (Alicia Vikander), est une hackeuse travaillant pour la CIA. Un film qui remplit son contrat de distraire. Les courses poursuites époustouflantes sont très bien filmées. Impressionnant.

Je passe à un film beaucoup plus calme, Stefan Zweig: Adieu l'Europe. Maria Schrader, la réalisatrice/scénariste qui est aussi actrice, prend son temps grâce de très beaux plans-séquences pour évoquer l'écrivain Stefan Zweig de 1936 jusqu'à son suicide en février 1942. En 1936, il est en exil depuis trois ans. Il vient d'arriver dans la région de Rio au Brésil. En complet cravate, il détonne dans cet environnement de végétation luxuriante et de canne à sucre. Il est accompagné de sa deuxième épouse Lotte. Il est partout accueilli chaleureusement comme en Argentine et se prête volontiers aux interviews qui tournent autour de l'engagement des intellectuels à propos de ce qui se passe en Europe. Début janvier 1941, le couple est à New-York, hébergé par la première femme de Zweig, qui a eu la chance de pouvoir émigrer. Zweig reçoit de nombreuses lettres qui lui demande de l'aide. On sent son impuissance devant les événements. Fin 41, il est à Pétropolis dans la région de Rio. C'est là qu'il se suicidera avec Lotte en février 1942. C'est un film très sobre filmé en cinémascope. Josef Hader qui interprète Stefan Zweig est très bien. Un film intéressant à voir.

9 août 2016

Comme des bêtes - Chris Renaud

J'ai voulu voir Comme des bêtes (le titre original est plus parlant: The Secret Life of Pets, soit "La vie secrète des animaux de compagnie") réalisé par Chris Renaud (le créateur des Minions), car j'avais trouvé la bande-annonce très amusante. Pour résumer, ce film est sympa mais il manque de vrai scénario. En revanche le rythme est trépidant et sans temps mort. L'animation est réussie même si j'ai trouvé les couleurs un peu criarde par moment.

A Manhattan, dans un immeuble d'habitation, Max, un terrier Jack Russell, mène une vie heureuse avec sa jeune maîtresse, Katie. Tous les matins, Max aboie joyeusement pour que Katie ne parte pas à son travail. Il n'aime pas rester seul (comme les autres chiens en général). Pendant que les maîtres sont partis, les animaux font les fous, se fréquentent les uns les autres, etc. Un soir, Katie revient en compagnie de Duke, un gros chien marron sans race définie. Max n'est pas heureux de devoir partager l'affection de Katie ainsi que sa gamelle et son panier. Max et Duke deviennent ennemis mais, suite à un concours de circonstances, les deux chiens vont s'allier pour affronter toute une armée d'animaux - commandés par un lapin blanc psychopathe - qui, eux, n'ont pas la chance d'avoir des maîtres aimants. Max et Duke vont être aidés par Chloe, une chatte grise assez dodue, Pops, un vieux chien paralysé de l'arrière-train, Tiberius, un faucon neurasthénique, et Gidget, une chienne eskimo américain qui en "pince" pour Max. Les scènes d'extérieur sont souvent spectaculaires. Il y a des gags assez drôles, des séquences émouvantes comme quand on apprend ce que fut la vie de Duke avant son adoption par Katie. Il semble qu'une suite à ce film est prévue pour sortir en 2018.

3 juillet 2016

Michael Cimino (3 février 1939 - 2 juillet 2016)

Je viens d'apprendre la disparition du réalisateur américain Michael Cimino et cette nouvelle m'attriste beaucoup. Ce cinéaste "maudit" a réalisé sept long-métrages que j'ai tous vus.

Il n'avait rien tourné (ou presque) depuis 20 ans. Michael Cimino a réalisé trois chefs-d'oeuvre: Voyage au bout de l'enfer sorti en 1978 (The Deer Hunter), La porte du Paradis en 1980 (Heaven's gate, film maudit qui fut un bide aux Etats-Unis et qui "coula"  les studios "United Artists") et L'année du Dragon (1985) qui a permis de faire connaître Mickey Rourke. Les quatre autres films sont Le Canardeur en 1974 (avec Clint Eastwood), un très bon film, Le Sicilien (1987), Desperate Hours (1990) et Sunchaser (1996).

L'année 2016 continue d'être une année noire pour le cinéma.

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