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Le blog de Dasola
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cinema du monde
11 avril 2008

Films vus et non commentés depuis le 11 mars 2008 (1ère partie)

Premier de deux billets sur des films que j'ai vus depuis un mois, très différents dans le ton, l'histoire, etc. Comme je n'ai pas énormément à en dire (selon mon habitude, cf. billet précédent), mais qu'il ne s'agit pas de films indifférents, je fais cette fois un "tir groupé" à deux coups.

Bienvenue chez les ch'tis de Dany Boon: je ne vais pas parler d'un film qui vient de dépasser les 17 millions d'entrées (comme La Grande vadrouille) et qui va atteindre le score de Titanic, soit 20 millions de spectateurs. Tout au plus ai-je entendu que les ventes de maroilles ont énormément augmenté. Line Renaud n'est pas tout à fait à sa place dans ce film. En revanche les deux minutes à l'écran de Michel Galabru sont hi-la-ran-tes. Une fois de plus, la bande-annonce est plus drôle que le film. Et voilà pour mon avis sur Bienvenue chez les Ch'tis.

Crimes à Oxford de Alex de la Iglesia avec Elijah Wood et John Hurt, film distrayant avec une énigme mathématico-policière. Elijah Wood a bien grandi depuis Le seigneur des anneaux. Léonor Watling donne la touche féminine indispensable. La fin est un peu compliquée. Comme je l'ai dit sur des commentaires de blogueurs, j'aime bien une des répliques dite par John Hurt: "Ce qui fait un crime parfait est la désignation d'un faux coupable".

Dans la vie de Philippe Faucon, avec des acteurs non professionnels. C'est le premier film que je vois de ce réalisateur qui interprète aussi un rôle. Le film dure 1h05. J'ai été touchée par la relation d'amitié (après quelques frictions) qui s'ébauche entre la Juive et la Musulmane. La première est handicapée, la deuxième est chargée de s'en occuper. Grâce à la rémunération de l'une, l'autre pourra (accompagnée de son mari) effectuer son pélerinage à la Mecque. Un film qui fait du bien.

31 mars 2008

La Zona - Rodrigo Plà

La Zona, film mexicain (label Découverte UGC) d'un réalisateur urugayen, mérite d'être vu. Nous sommes dans une grande ville, peut-être Mexico. Un groupe de gens nantis vivent en cercle fermé dans une zone protégée par un mur, des barbelés et de la vidéo-surveillance dans des maisons bourgeoises et des jardins proprets. Une nuit de tempête, un court-circuit provoque une panne. Trois jeunes de la ville passent par-dessus le mur pour cambrioler une ou deux maisons: une femme est assassinée. En riposte, deux des jeunes et un vigile sont tués parce que les gens qui vivent dans "la Zona" sont armés et font justice eux-même en tirant sur tout ce qui bouge. Le troisième larron, Miguel, adolescent d'une quinzaine d'années, arrive à se cacher dans une cave. Il est pris en charge par un des jeunes de "la Zona". Un flic de la ville, intègre en apparence, essaye de mener une enquête pour savoir ce qui s'est passé: les corps des deux voyous se sont volatilisés. En réalité, ils ont été enveloppés dans des sacs poubelles et jetés dans une benne à ordures pour être transportés hors de "la Zona" comme d'autres déchets. Dans la communauté de "la Zona", certains ont des états d'âme sur ce qui s'est passé mais on leur fait comprendre qu'ils n'ont pas à en avoir. Le film montre très bien le fossé entre ceux qui ont les moyens de se protéger en se coupant du reste du monde, surtout des gens des bidonvilles, de la misère, de l'insécurité de la ville que l'on voit de loin. Mais ces gens de "la Zona" se sont eux-mêmes enfermés dans un ghetto volontaires, c'est le monde à l'envers. Ils vivent dans un cocon douillet, mais jusqu'à quand? Et on en revient à l'argent, aux pots-de-vin car la police est corrompue. La communauté paye une somme conséquente à la police de la ville pour ne pas être inquiétée et c'est le troisième voleur, Miguel, qui en fera les frais. C'est la séquence la plus terrible du film que je ne raconterai pas. Cet état de fait n'est malheureusement pas de la science-fiction puisque ces "zonas" existent déjà dans certaines villes des Etats-Unis et ailleurs. Ce phénomène de peur et de rejet de l'autre ne peut que mal finir. En tout cas, c'est un très bon film et que l'on n'oublie pas et que je qualifierais de "thriller social".

19 mars 2008

Le cahier - Hana Makhmalbaf

 

 

 

Y a-t-il ou non un hasard dans la programmation en salle de deux films sur l'Afghanistan? Je les ai vus pour ma part à bref intervalle. Après Les cerfs-volants de Kaboul (mon billet du 15/03/08), voici donc Le cahier. Je ne suis pas prête d'oublier le visage de Bachti, petite fille en tenue afghane haute comme trois pommes, dont le seul but est d'aller à l'école pour écouter des histoires drôles, pareilles à celles que lui raconte Abbas, petit bonhomme aux cheveux ras qui est en train d'apprendre l'alphabet sur un manuel. Nous sommes dans la région de Bâmiyân sur la Route de la soie, au pied de l'emplacement où les bouddhas de Bâmiyân se trouvaient avant qu'ils ne soient pulvérisés à la dynamite par le régime des Talibans en 2001. D'ailleurs, la première et la dernière séquence sont tirées du même document d'archives où l'on voit les deux bouddhas pulvérisés. Quand commence Le cahier (dont le titre original en anglais peut être traduit en français par "les bouddhas ont explosé de honte"), Bachti est chargée par sa mère de garder son petit frère. Pas très loin, Abbas, un petit voisin, récite à haute voix son alphabet. Nous sommes dans des habitations troglodytes. En entendant Abbas, Bachti, après avoir attaché le bébé par un pied pour qu'il ne s'enfuie pas, s'en va acheter un cahier qui lui permettra d'aller à l'école. Grâce à des oeufs qu'elle vend sur le marché (non sans mal), elle arrive à avoir un cahier à couverture jaune contre dix roupies. Elle n'a pas assez pour s'acheter un crayon. Pour le remplacer, elle prend le rouge à lèvres de sa mère. Et la voilà partie avec Abbas. Elle arrive d'abord dans une école de garçon en plein air, où le maître ne l'accepte pas parce qu'elle est une fille. L'école de fille se situe de l'autre côté de la rivière. Mais avant d'y arriver, elle sera malmenée (pour rire ou non) par une bande de garçons guère plus âgés qu'elle, qui jouent les "durs" avec des morceaux de bois (simulant des armes) dans les mains. Ils menacent de la lapider et lui mettent un sac en papier sur la tête. J'ai eu peur qu'ils mettent leur menace à exécution. Bachti, courageusement, arrive à s'en sortir (mais avec un cahier réduit à sa plus simple expression), etfait un passage bref dans une salle de classe, où la maîtresse a l'air de se désintéresser totalement de ce qui s'y passe. Puis retournant vers chez elle, à l'ombre où furent les bouddhas, Bachti est à nouveau menacée par les mêmes garçons. Ils veulent la tuer "pour rire". Abbas qui l'accompagne lui dit "de faire la morte comme cela, elle sera libre" (dernière réplique du film)... Hana Makhmalbaf, jeune cinéaste de 20 ans (une des filles, comme Samira, la réalisatrice de A 5h de l'après-midi (2003), et de La Pomme (1998), du cinéaste iranien Mohsen Makhmalbaf), dont c'est le premier film, montre une grande maîtrise de son sujet. La petite fille est de tous les plans et la cinéaste s'est mise à sa hauteur. C'est un beau film très fort où les adultes sont à peu près absents ou sans visage (à part le vendeur de cahiers aux yeux dorés ou un agent de la circulation). Une belle surprise et une révélation qui dure 1h20.

11 février 2008

Lust, Caution - Ang Lee

2H30 de belles images grâce à une belle reconstitution de la Chine des années 40. J'ai entendu parler en bien de Lust, Caution d'Ang Lee, Lion d'Or à Venise 2007, c'est pourquoi je me suis décidée à aller le voir. J'ai aimé, sauf la fin que j'ai trouvée décevante. Je me suis dit "tout ça pour ça": cela finit un peu en queue de poisson. Et l'histoire avec sa chronologie un peu confuse n'est pas forcément limpide. Je n'ai pas compris le rôle exact de tous les protagonistes. Il y a des scènes de sexe bien filmées et jolies à regarder, sauf la première, quand la jeune héroïne, Wong Chia Chi (interprétée par une débutante Wei Tang), se fait pratiquement violer (consentante ou non) par Mr Yee (Mister / mystère? On ne saura jamais son prénom), joué par le toujours impeccable Tony Leung (In the mood for Love; Internal Affairs; 2046; Hero). Le film commence en 1942, à Shanghaï en Chine, Wong Chia Chi s'apprête, avec un groupe d'étudiants (je ne sais pas s'ils étaient nationalistes ou communistes), à piéger et tuer Mr Yee dans un guet-apens. Ce Mr Yee, considéré comme traître par ses compatriotes, dispose d'un poste important dans le gouvernement mais travaille pour les Japonais qui occupent la Chine depuis plusieurs années. Grâce à un retour en arrière, 4 ans plus tôt, en 1938, on voit la jeune Wong Chia Chi, étudiante et apprentie comédienne, à qui on confie la charge de séduire Mr Yee, homme intelligent et très méfiant. La pauvre est même initiée de façon maladroite aux "choses de l'amour" par le seul étudiant du groupe qui n'est plus puceau. Je n'ai pas bien compris comment on est arrivé à lui confier cette mission périlleuse. Elle est logée chez Mr Yee et sa femme, incarnée par Joan Chen (inoubliable impératrice dans le Dernier Empereur de B. Bertolucci en 1985), avec qui elle joue au mah jong. Avec Mr Yee, elle connaît le plaisir sexuel et tombe amoureuse. En revanche, pour Mr Yee, rien n'est sûr (voir la fin du film). Tout ne finit pas bien, et plutôt abruptement, d'où ma légère déception; mais à voir.

5 février 2008

Les faussaires - Stefan Rozowitzky

Encore un film vu en avant-première (le 21 janvier) pour une sortie demain (le 6 février 2008) dans 70 salles en France. Les Faussaires (Die Fälscher), long-métrage autrichien, raconte comment des Juifs (imprimeurs, photograveurs, dessinateurs, etc.) ont été forcés à devenir des faux-monnayeurs et fabricants de faux-papiers pour l'Allemagne dans le camp de concentration de Sachsenhausen. L'histoire (l'opération Bernhard) est adaptée d'un récit authentique d'Adolf Burger (un des héros du film, dont la profession était photograveur) qui a écrit un livre, L'atelier du Diable. Ce monsieur de 90 ans, encore très vert, était présent à la projection. Il vit à Prague mais il est germanophone. L'atelier du Diable, écrit en allemand, a été traduit en anglais et en tchèque, et on espère qu'une traduction française puisse voir le jour d'ici peu. Pour en revenir aux Faussaires, après un début un peu anecdotique (on sait que le personnage principal sort vivant de l'enfer, mais à quel prix!) et une caméra numérique qui bouge beaucoup, le réalisateur se sort plutôt bien de toutes les scènes qui se déroulent dans les camps (Auschwitz, Mathausen et enfin Sachsenhausen). Il a évité les écueils du film voyeur, larmoyant. Il s'est concentré sur le sujet de ces Juifs qui essayent de survivre. Le personnage principal, Salomon Sorowitsch (Sally), faussaire avant-guerre et très doué en dessin, est arrêté par la Gestapo et se retrouve compagnon d'infortune d'Adolf Burger (dont la femme est morte à Auschwitz) et de quelques autres. Les deux hommes vont s'affronter, car Adolf veut retarder le plus possible la fabrication de faux dollars après avoir réussi à imprimer des centaines de billets représentant plusieurs milliers de livres sterling, alors que Sally, lui, veut sauver sa vie. Il dit une phrase terrible "Vaut mieux être gazé demain que fusillé aujourd'hui car un jour est un jour". Historiquement, les livres sterling étaient tellement parfaites que même la Banque d'Angleterre n'y a vu (paraît-il) que du feu. A ce jour, on ne sait pas combien de ces Livres ont circulé dans le monde. M. Burger, pendant la séance de questions-réponses qui a suivi la projection du film, a révélé comment les fausses coupures étaient difficiles à repérer puisqu'il avait reproduit la même caractéristique que celle qui se trouvait sur les vraies coupures (un petit trou dans l'oeil de l'effigie couronnée, illustrant les Sterling de l'époque, fait avec une épingle qui tenait les billets en liasses). Les autres questions des spectateurs ont été pour la plupart assez anecdotiques. Moi-même, j'ai regretté après coup de ne pas avoir demandé ce qu'il pensait du film (son personnage à l'écran n'est pas spécialement sympathique). En tout cas, le film a suffisamment de qualités pour être vu par un large public.

31 janvier 2008

XXY - Lucia Puenzo

Ce film argentin m'a été recommandé par une collègue, et je n'ai pas été déçue. XXY parle de la vie difficile d'une jeune fille de 15 ans, Alex, née hermaphrodite. Elle arrive à un âge où elle doit peut-être faire le choix de rester une fille en prenant des médicaments et en se faisant opérer car sinon, Alex va se masculiniser. Elle décide de ne plus prendre les médicaments (pour le moment). Elle est très protégée par ses parents (même si sa mère se sent responsable de l'état de sa fille) qui ont fui la ville pour se réfugier au bord de la mer à la frontière de l'Uruguay. Là, le père s'occupe de grosses tortues en détresse. La rencontre d'un jeune homme de son âge, venu avec ses parents à l'occasion d'un séjour, la bouleverse. Elle en tombe amoureuse. Mais rien n'est simple. Alex est considérée comme un anomalie de la nature. C'est un film qu'il faut voir pour le sujet délicat traité avec beaucoup de finesse. Les acteurs sont tous excellents avec une mention spéciale pour la jeune actrice aux beaux yeux bleus qui joue Alex (Inés Efron) et Ricardo Darin (9 Reines et El Aura) qui interprète le père.

23 janvier 2008

Quatre minutes - Chris Kraus

Je n'avais jamais entendu parler ni du réalisateur ni des actrices, et bien c'est un tort. Après La vie des autres [cf. mon billet du 01/02/07], voici un nouveau film allemand, Quatre minutes (Vier minuten), à voir pour les 4 dernières minutes (je vous garantis que vous n'avez jamais vu et entendu jouer du piano comme ça) - et pour toutes les autres minutes d'avant. Traude Kruger, vieille dame de 80 ans, donne des cours de piano à des détenues dans une prison pour femme. D'ailleurs, son logement n'est pas éloigné de la prison, et elle y a toujours vécu. Elle remarque une jeune femme, Jenny, qui a des dons musicaux, et entreprend de s'occuper d'elle. Cette Jenny est une meurtrière condamnée à une longue peine pour avoir tué un homme. La confrontation est souvent brutale, elles ne se font pas de cadeau. Des flashs-back montrent que Traude, jeune femme, a passionnément aimé une jeune militante communiste (pendue par les nazis dans cette même prison) pendant la seconde guerre mondiale. Tout le film est baigné par la musique classique (surtout Schumann et Beethoven) ou plus contemporaine, et c'est un régal. Je pense qu'il y a des imperfections dans le scénario et la mise en scène mais les actrices sont sensationnelles. Je recommande, même si mon billet n'est pas très long.

13 janvier 2008

La visite de la fanfare - Erin Kolirin

Je dois (désormais) préciser que j'ai vu ce film en 2007. Un film israëlien de plus me direz-vous ? Et bien oui, La visite de la fanfare est un petit bijou qui vaut largement le déplacement. Une fanfare de 8 musiciens, venus d'Alexandrie en Egypte, arrive en Israël pour inaugurer un centre culturel arabe dans la ville de Petah Tiqva. Suite à une mauvaise compréhension de l'hébreu à la gare routière, ils sont débarqués d'un autobus à Beit Tiqva, ville perdue au milieu de nulle part où ne s'arrête qu'un autocar par jour. La seule animation de cette ville semble être un café-bazar tenu par une femme, Dina, qui les observe en compagnie de deux habitués. En attendant le lendemain pour qu'ils reprennent un car les amenant enfin à destination, les musiciens sont accueillis par Dina et les deux habitués; ils vont même les nourrir et les loger pour une nuit. Le chef de la fanfare, Tewfiq, ainsi qu'un grand et beau ténébreux, Haled, vont loger chez Dina. Cette rencontre entre Israëliens et Egyptiens donne l'occasion de voir de très jolies scènes pleines de poésie et très souvent drôles. Celle que j'ai baptisée "la scène de drague au dancing" est hilarante. Haled l'Egyptien montre à Papi l'Israëlien comment faire pour arriver à embrasser une fille renfrognée qui ne se laisse pas faire. Dans une autre scène, Haled dit en arabe (non sous-titré) ce qu'est l'amour physique. Magnifique. La visite de la fanfare peut sembler un peu languissant par certains côtés, mais il se regarde avec plaisir.

17 décembre 2007

Cow-Boy - Bruno Mariage

Cow-Boy est le premier film que je vois de Bruno Mariage (réalisateur des Convoyeurs attendent). On est tout de suite frappé par l'accent prononcé quand les acteurs disent leur texte. Nous sommes bien en Belgique. Benoît Poelvoorde est le personnage principal. Il interprète le rôle de Daniel Piron qui exerce le métier de journaliste. Quand le film commence, on voit qu'il n'est pas satisfait par son métier. Il a l'idée de retrouver les protagonistes d'une prise d'otages dans un bus scolaire, 25 ans auparavant. Voulant faire une reconstitution à l'identique, après avoir réuni une partie des otages, écoliers à l'époque, il met la main sur le bus et son chauffeur. Ce dernier ne s'est jamais remis de ce traumatisme. Le preneur d'otage, Tony Sacchi (Gilbert Melki), est devenu un gigolo de troisième zone pour entretenir sa famille. Pour se prêter à ce simulacre, il demande même à se faire payer. Afin de mener à bien son tournage, la production adjoint à Daniel Piron un caméraman et un preneur de son pas vraiment performants. Daniel Piron les traite de "gugusses". C'est tout dire. Pendant le tournage, rien n'ira comme prévu. Le fiasco est total. Côté vie privée, le journaliste a du mouron à se faire: sa femme (Julie Depardieu) voudrait bien un enfant mais lui ne sent pas prêt. Le film n'est pas drôle mais au contraire il dégage une impresssion de tristesse et de désenchantement. Et autant Gilbert Melki ne m'a pas convaincue (il détonne au milieu des autres), autant Benoît Poelvoorde, avec son air de chien battu, est excessivement touchant. Rien que pour lui, je vous conseille ce film.

14 décembre 2007

Lumière silencieuse - Carlos Reygadas

Lumière silencieuse de Carlos Reygadas peut décontenancer certains spectateurs. En ce qui me concerne, c'est le premier film que je vois de ce réalisateur. Tout commence par une nuit noire étoilée puis le soleil qui se lève sur un paysage non défini avec quelques arbres et des cris d'animaux. Tout finit (à la fin du film) par un soleil couchant puis une nuit étoilée avec le même fond sonore. Et au milieu coule l'histoire.
Dans une grande exploitation agricole, un couple, Johan et Esther, et leurs 6 enfants, tous plus blonds les uns que les autres, font une prière avant de prendre le petit-déjeuner en silence. Puis le maître de maison, resté seul, se met à pleurer à chaudes larmes. On apprend qu'il est tombé amoureux d'une autre femme appelée Marianne et dans leur communauté c'est impensable. En effet, nous sommes au Mexique, dans la communauté mennonite, une population qui descend d'européens immigrés. Etrangement, Marianne et Esther se ressemblent physiquement : nez aquilin et visage en longueur. Elles ne sont pas vraiment belles mais il émane quelque chose de particulier de leur personne.
Johan a un père pasteur à qui il demande conseil, mais ce dernier ne peut rien faire pour lui sur le dilemme de quitter ou non sa femme (qui l'aime encore) pour aller vivre avec une autre.
J'ai été très intriguée pendant tout le film par la langue que parlent les acteurs. J'ai appris qu'ils utilisaient un dialecte proche du néerlandais médiéval. Au cours de cette histoire vient se glisser un élément incongru : Jacques Brel qui chante "Les bonbons" à la télé. Cet interlude fait du bien. Car après, Esther meurt subitement sous une pluie battante. On assiste à la veillée funèbre et est-ce un rêve ou la réalité, Esther ressuscite en présence de Marianne. Elle lui parle. Ce miracle religieux peut paraître sublime mais personnellement je n'ai pas été touchée par la grâce. Le film est un peu trop contemplatif à mon goût. Les comédiens non-professionnels sont tous excellents.

13 décembre 2007

Nous les vivants - Roy Andersson

Après réflexion, j'ai décidé de faire un billet séparé pour Nous les vivants de Roy Andersson : film iconoclaste qui ne raconte pas une histoire, mais où l'on assiste à un enchaînement de saynètes sans début, ni fin, des instants de vie baignés parfois dans le brouillard suédois mais qui laissent perplexe. Je n'ai pas ri mais je n'ai pas été émue non plus. Je me demande ce que le réalisateur veut nous dire à part que la condition humaine est à la fois tragique et comique. Tous les décors sont dans les tons beige et vert qui donnent à l'ensemble un sentiment de claustrophobie et de tristesse infinie. Je retiens la très belle scène vers la fin du film (digne de E la nave va de Fellini) où une grande maison à un ou deux étages, occupée par deux jeunes mariés, quitte un quai comme si elle était sur des rails. Des gens lancent des "viva" à ce départ. Cette scène est inoubliable. Le reste est déjà presque sorti de ma mémoire à part la dame grassouillette, coiffée d'un casque à pointe, en train de faire l'amour pendant que son partenaire parle de ses placements financiers. Je crois que j'achèterai le film quand il sortira en DVD pour revoir (et pourquoi pas apprécier) certaines séquences.

20 novembre 2007

De l'autre côté - Fatih Akin

Après Head on (2005)(cf. mon billet du 15/01/07), Fatih Akin nous offre un très beau film, De l'autre côté, où s'entrecroisent des êtres qui auraient pu ne jamais se rencontrer. Le dernier plan du film est magnifique: en Turquie, sur les bords de la Mer Noire, un fils, assis sur le sable, attend son père qui doit revenir de la pêche. Le film est divisé en trois parties grâce à des intertitres par lesquels on sait que la mort est au rendez-vous. La première partie se déroule en Allemagne, à Brème. Un vieil homme d'origine turque va voir les prostituées; il décide l'une d'entre elles, turque elle aussi, à se mettre en ménage avec lui. Il est déjà père d'un fils, professeur de littérature allemande. Une mort plus ou moins accidentelle change le destin de ces personnages. Dans la deuxième partie qui se passe en Turquie, à Istanbul, une jeune femme, membre d'un groupe révolutionnaire, est obligée de s'enfuir. Elle part rejoindre sa mère dont elle n'a aucune nouvelle en Allemagne, à Hambourg. Sur place, elle fait la connaissance d'une jeune Allemande avec qui elle se lie d'amitié et même plus. Des circonstances malheureuses mettent un terme à cette relation. Dans la troisième et dernière partie, on retrouve, à Istanbul, ceux qui restent et se soutiennent. Le scénario de Fatih Akin est bien écrit avec des personnages bien campés. Quel plaisir de revoir Hannah Schygulla, une des égéries de Fassbinder et de Ferreri. Ce réalisateur germano-turc est vraiment un talent à suivre. J'attends avec impatience son prochain long-métrage.

7 novembre 2007

Derzou Ouzala - Akira Kurosawa

Je viens de visionner en DVD (éditions MK2) Derzou Ouzala d'Akira Kurosawa, Oscar du film étranger en 1976. C'est adapté d'un récit écrit en 1923 par Vladimir Arseniev (1872 - 1930), explorateur et cartographe du début du XXème siècle qui a parcouru la Sibérie jusqu'à Vladivostock où il est décédé. Pour en revenir à Derzou Ouzala, suite aux conseils de mon ami, je l'ai enfin vu et je ne le regrette pas. Le film est composé de deux parties: 1902 et 1907. En 1902, Vladimir Arseniev par,t accompagné de quelques hommes, en Sibérie, région assez méconnue à l'époque, afin d'explorer et de tracer des cartes géographique. Il rencontre Derzou Ouzala, un Golde, chasseur de zibelines, n'ayant pas d'attaches particulières mais connaissant très bien la taïga. Le morceau de bravoure de cette 1ère partie se déroule durant un blizzard qui surprend Arseniev et Derzou. Grâce à Derzou, ils vont cueillir des brassées de grandes herbes qui serviront à l'indigène à fabriquer un abri pour protéger les deux hommes. Dans la 2ème partie en 1907, Arseniev et son équipage retrouvent Derzou Ouzala et ils croiseront un tigre. Mais Derzou Ouzala, chasseur hors pair, voulant tuer le fauve, le rate et il ne s'en remettra pas. Le film dure 2h15 mais il pourrait être plus long. C'est un vrai plaisir des yeux, les paysages sont magnifiques avec, par exemple, dans un même plan le soleil et la lune. Le film dégage une grande chaleur humaine et cela fait du bien.
En ce qui concerne l'édition en DVD, je n'ai pas compris pourquoi la première partie du film figure sur 1 DVD et la deuxième... sur un 2ème DVD. Les bonus sont aussi répartis sur les deux disques (un peu maigrichons pour mon goût).

25 octobre 2007

Secret Sunshine - Lee Chang-Dong

Le titre original du film est Myliang du nom de la ville de Corée où se passe le film. Ce mot Myliang veut dire (en idéogrammes!) Ensoleillement secret (Secret Sunshine). C'est l'héroïne du film qui donne cette explication. L'histoire commence par l'arrivée en voiture de Séoul de Shin-Ae et son petit garçon. Elle a décidé de venir  s'installer dans la ville natale de son mari décédé récemment dans un accident de voiture. Elle doit trouver des élèves car elle donne des cours de piano. Mais on entend très peu de piano. En revanche, une tragédie la frappe. Son petit garçon est enlevé et tué car on la croit plus riche qu'elle n'est. L'heure et demie qui reste (le film dure 2h20) nous raconte comment cette femme Shin-ae désespérée trouve d'abord un soulagement grâce à la religion. Puis peu à peu, à cause d'un facteur déclenchant, elle sombre dans la dépression et tente de se suicider. Le film est assez éprouvant à voir mais surtout pénible à écouter. Quand les acteurs (trices) pleurent ou crient, la langue coréenne n'est pas agréable à entendre. C'est très geignard. Vu le sujet, on devrait être bouleversé. J'ai été surtout contente quand le film s'est terminé sur un plan fixe de cheveux coupés qui s'envolent.

16 octobre 2007

Le Dernier voyage du juge Feng - Liu Jie

Film sorti récemment dans quelques salles à Paris et peut-être en province, Le Dernier voyage du juge Feng est, d'après le réalisateur, le reflet d'une certaine Chine du 21ème siècle. Ce film, plus tragique que comique, raconte une histoire originale d'un juge, de sa greffière (sur le point d'être mise à la retraite à 46 ans parce qu'elle n'est pas assez diplômée) et d'un jeune, frais émoulu tout droit sorti de l'université. Le juge Feng et les deux autres sont des itinérants, chargés de leurs dossiers et de l'emblème national transportés par un âne. Ils vont de village en village, pour juger des affaires qui peuvent paraître saugrenues mais qui sont importantes pour tous ces villageois qui ne parlent souvent que le dialecte local. Par exemple, un paysan demande qu'un cochon, qui n'est pas à lui, soit puni pour avoir déterré les restes d'ancêtres enfermés dans une urne. Pour éviter une rixe, le juge achète ledit cochon et l'emporte. Deux belles-soeurs se battent pour une cruche que le juge finit par casser. Un couple décide de divorcer, la maison du couple appartient au mari, mais c'est la femme qui le squatte et ne veut pas partir. Devant le juge, elle pousse tellement de jérémiades que le mari renonce au divorce et se reconcilie avec elle. Entre toutes ces affaires à juger, on fait mieux connaissance du juge qui semble avec un tendre sentiment pour la greffière qui n'y est pas insensible. Le jeune, pendant ce premier périple, va beaucoup changer. Et le juge, parce qu'il perd une dent, décide d'arrêter son activité. La fin du film est aussi abrupte au sens propre qu'au sens figuré. J'ajouterai que certains plans de paysages sont magnifiques et les personnages sont extrêmement attachants.

8 septembre 2007

Caramel - Nadine Labaki

Film libanais présenté cette année à Cannes dans la section "Quinzaine des réalisateurs", Caramel peut faire penser au film français Venus Beauté Institut de Tonie Marshall (1999) comme me l'ont dit plusieurs collègues autour de moi. N'ayant pas aimé le film de Tonie Marshall, je n'étais très enthousiaste pour aller voir celui de Nadine Labaki mais je me suis décidée et je n'ai pas été déçue. C'est beaucoup mieux. La cinéaste interprète une des quatre jeunes femmes travaillant dans dans un salon de coiffure et de beauté, à Beyrouth. Une cinquième plus âgée est couturière dans le magasin d'à côté. Les actrices, toutes inconnues ou presque, sont superbes tant par leur talent que par leur beauté. Parmi les quatre, une est amoureuse d'un homme marié dont on ne verra jamais que la silhouette. La deuxième est sur le point de se marier mais n'étant plus vierge fera le nécessaire pour le redevenir. La troisième, divorcée, deux enfants, passe des castings sans grand succès. La quatrième est une lesbienne qui rencontrera peut-être la femme de sa vie en la personne d'une jolie cliente. Quant à la couturière, elle vivra une belle histoire brève avec un client de son âge. Toute l'histoire se passe à Beyrouth encore meurtrie par la guerre. Pour preuve, un générateur électrique sert souvent pendant les nombreuses coupures au salon. Un optimisme et surtout une certaine douceur de vivre se dégagent de tout le film qui finit par le mariage de l'une d'elle. La dédicace du film est "A mon Beyrouth".

5 septembre 2007

4 mois, 3 semaines et 2 jours - Cristian Mungiu

Palme d'Or en 2007 au Festival International de Cannes, 4 mois, 3 semaines et 2 jours se passe en 1987 pendant la dictature de Ceaucescu. L'avortement est interdit et puni de prison. Pourtant grâce à l'obstination qui va jusqu'au sacrifice d'Ottila, sa colocataire dans un foyer de jeunes filles, Gabita arrivera à se faire avorter. La vraie héroïne est Ottila, suivie au plus près par la caméra numérique. La couleur grise ou noirâtre est dominante dans le Bucarest de cette époque et pratiquement toute l'histoire se passe la nuit ou à la fin de la journée. Une immense tristesse se dégage de l'ensemble. On ressent les privations de la dictature, le marché noir est roi. La suspicion est partout. Pendant presque un quart du film, Ottila cherche une chambre d'hôtel pour qu'un certain monsieur Bebe (nom prédestiné) puisse pratiquer l'avortement en posant une sonde qui évacuera le foetus au bout d'un certain temps, 2 heures ou 2 jours. Pendant sa recherche, Ottila croise son petit ami qui l'invite à l'anniversaire de sa mère le soir même. Elle accepte d'y faire une apparition. Dans la chambre trouvée grâce à un bakchich (un paquet de cigarette) donné à la réceptionniste de l'hôtel, M. Bebe (personnage plutôt immonde) fera ce qu'il faut après s'être fait payer "en nature" (les deux jeunes femmes y passeront). La confrontation sordide entre cet homme ordinaire et médiocre et les deux filles se joue dans une chambre aux tons gris bleutés plutôt glauque. La scène forte du film se situe quand Ottila se rend chez sa peut-être future belle-famille alors qu'elle vient de laisser son amie toute seule dans la chambre d'hôtel. Dans un appartement exigu, Ottila est physiquement là avec plein de monde autour d'elle mais on la sent ailleurs. Son anxiété est palpable. Je pourrais encore en parler longtemps mais toujours est-il que c'est un film qui ne s'oublie pas. La Palme d'Or est amplement méritée.

23 août 2007

Disparition d'Ingmar Bergman

Le même jour, le 30 juillet 2007, on apprenait deux décès qui endeuillent le cinéma français et mondial. Quelques heures après Michel Serrault, le cinéaste suédois Ingmar Bergman disparaît à 89 ans. Son oeuvre n'est pas toujours accessible au grand public de par les sujets traités (les rapports difficiles dans le couple, la maladie, la mort), le langage et les situations parfois très crus. Je ne considère pas qu'il était un cinéaste féministe mais plutôt féminin. Il a fait tourner des actrices sublimes de beauté et de talent dont Ingrid Thulin, Liv Ullman, Bibi Andersson, Harriet Andersson, Gunnel Lindblöm, Ingrid Bergman. Il était très fidèle à ses comédiens. Il faisait souvent tourner les mêmes. Parmi les acteurs hommes, le plus connu est Max Von Sidow. Son fidèle chef-opérateur Sven Nykvist a mis en image tous ses films ou presque et c'est magnifique. En ce qui me concerne, je conseille de voir Monika (1953), Le Silence (1963), Persona (1966), Cris et Chuchotements (1973), l'Oeuf du serpent (1977), Sonate d'Automne (1978),  et Fanny et Alexandre (1982).

21 août 2007

La nuit des tournesols - Jorge Sanchez-Cabezudo

Ne tenez pas compte des critiques des journaux pas toujours tendres pour ce film et allez le voir quand il sortira dans votre ville pour vous faire une idée par vous-même. La Nuit des tournesols de Jorge Sanchez-Cabezudo, production espagnole, se passe dans les Pyrénées. Malgré la couleur jaune ocre de la photo, le film dégage une noirceur certaine. Le film est découpé en 6 séquences qui ont chacune un titre et se chevauchent dans le temps. La première donne le ton général du film. On assiste à une agression par un violeur en série, voyageur représentant en aspirateur, marié, au physique banal. Il s'en prend à une jeune femme noire très jolie. Elle sera "sauvée" par ses compagnons que l'on entend de loin. Justement, la deuxième séquence présente la jeune femme et ses compagnons spéléologues. Un pauvre homme pris pour l'agresseur par erreur sera leur victime expiatoire dans la troisième séquence. Un jeune flic, pas très honnête, qui aimerait se sortir de sa vie médiocre, joue un rôle moteur dans la suite de l'histoire dans laquelle intervient son beau-père, flic lui aussi. Il n'y a aucun personnage véritablement sympathique. La Nuit des tournesols montre bien des personnes plutôt ordinaires voire médiocres face à une situation extraordinaire. La vie reprendra son cours pour certains mais pas pour d'autres. Tous les comédiens inconnus en France sont très bien dans leur rôle. Film à voir.

25 juillet 2007

Ulrich Mühe - Disparition d'un acteur de talent

Je viens d'apprendre le décès d'Ulrich Mühe, à 54 ans, des suites d'une longue maladie. Cela m'attriste car il venait de connaître la célébrité dans le rôle de l'agent de la Stasi dans le film étranger oscarisé cette année : La vie des Autres (voir mon billet du 1er février 2007). Né en ex-Allemagne de l'Est, il avait été lui-même, d'après ce que j'ai lu, victime des agissements de la Stasi. J'ai découvert cet acteur la première fois dans Amen (2002) de Costa-Gavras où il jouait un médecin nazi dans le genre Mengele. Il faisait froid dans le dos par sa façon complètement détachée d'envoyer des handicapés à la chambre à gaz. Je n'ai pas vu le film de Michael Hanecke, Funny Games (1997), dans lequel il jouait le père. Sinon, en ce moment sur Arte, on peut le voir dans une série allemande, le Dernier témoin, où il joue un médecin légiste. C'est un nouveau visage du cinéma mondial plein de talent qui disparaît.

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