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Le blog de Dasola
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18 août 2018

Le poirier sauvage - Nuri Bilge Ceylan

Le poirier sauvage du Turc Nuri Bilge Ceylan n’est pas un film facile, il est long, il dure trois heures et huit minutes, son rythme est un peu lent et il contient beaucoup de longs dialogues, mais il vaut la peine d’être vu. Sinan revient dans son village dans la province de Çanakkale où se trouve le site de Troie. Il vient de terminer ses études et doit se présenter au concours pour devenir professeur. S’il réussit, il risque malheureusement, comme beaucoup d’autres jeunes professeurs, d’être envoyé quelque part enseigné dans l’Est du pays. Juste après son retour, Sinan a une conversation avec une jeune femme qu’il a aimé et qui doit faire un mariage de convenance. Il retrouve aussi sa mère et sa sœur qui vivent dans une maison misérable où l’électricité va être coupée. En effet, Idris, le père de Sinan, qui est professeur de collège, dilapide tout son salaire dans les paris sur les courses de chevaux. Sinan est un jeune homme impatient qui a écrit un livre, « Le poirier sauvage », un « metaroman auftofictif décalé » qu’il espère faire publier. Pour cela, il va voir un entrepreneur ou le maire de la ville qui seraient intéressés mais ne donnent pas suite. Sinan, qui n’est pas un personnage très sympathique, a de longs échanges avec des personnes qu’il croise dont un écrivain ou un imam. Les relations entre Sinan et son père sont passionnantes. Malgré son addiction au jeu qui fait du mal à sa famille, on n’arrive pas à trouver Idris antipathique. Sa femme Asuman ne le condamne pas. J’ai aimé la fin où le père et le fils se retrouvent autour du creusement d’un puits. L’image du film est très belle. C’est dommage que le film soit reparti bredouille cette année de Cannes où il avait été sélectionné en compétition. Il ne faut pas être rebuté par sa longueur. Un film à voir. Lire le billet de Ritournelle.

24 août 2018

Equalizer 2 - Antoine Fuqua / Les Vieux fourneaux - Christophe Duthuron

J'avais vu en DVD le premier Equalizer (2014) déjà réalisé par Antoine Fuqua, et j'avais bien aimé le personnage de Robert McCall qui, avec un simple tire-bouchon, arrive à "dézinguer" quatre ou cinq "méchants" en moins de trente secondes chrono. Robert McCall, ancien agent de la CIA à la retraite, mène une vie relativement paisible comme chauffeur de taxi à Boston. Il a des clients fidèles. Grand lecteur (il est en train de lire A la recherche du temps perdu de Proust), il ne peut s'empêcher d'intervenir quand c'est nécessaire pour venger les plus faibles: une jeune femme violentée, ou une petite fille qui a été enlevée à sa maman par le père d'origine turque. C'est d'ailleurs le préambule du film où l'on voit Robert McCall (Denzel Washington, très sobre) dans un train quelque part en Turquie. Il est vêtu comme un Musulman. Il met au tapis quatre ou cinq hommes (des acolytes du père), et au plan d'après, la petite fille et sa maman se retrouvent réunies. Puis Robert McCall va surtout s'occuper de trouver et d'éliminer les assassins de Susan Plummer, une ancienne collègue mais d'abord une amie. Le rythme du film est trépidant même si le scénario est un peu mince. Un film à voir un samedi soir. Lire le billet d'Henri Golant.

Je passe aux Vieux fourneaux de Christophe Duthuron (un réalisateur que je ne connais pas du tout). Il s'agit de l'adaptation par Wilfrid Lupano lui-même de ses albums Les Vieux fourneaux (dont les dessins sont l'oeuvre de Paul Cauuet). En 1H30, on a un condensé des trois premiers volumes. Au début des années 2000, on fait la connaissance de Pierrot (anarchiste encore actif - Pierre Richard, inénarrable), Emile (Mimile - Eddy Mitchell), ex-globe-trotter qui se teint les cheveux, et Antoine (Roland Giraud), un ancien syndicaliste. Ils sont unis par une amitié indéfectible depuis 50 ans. Emile et Pierrot se rendent aux obsèques de Lucette, la femme d'Antoine. Antoine a eu deux fils dont l'un (que l'on ne voit pas) est le père de Sophie qui est enceinte. Sophie est le quatrième personnage essentiel de ces histoires. Elle est marionnettiste comme sa grand-mère Lucette, dont on apprend qu'elle avait eu une liaison avec Garant-Servier, le patron de l'entreprise où elle et Antoine travaillait. Le film comporte des scènes et des répliques amusantes, on peut même voir un film (d'animation) dans le film qui révèle des choses peu glorieuses sur le passé des "Vieux fourneaux". Un moment distrayant de cinéma. Lire le billet d'Henri Golant.

NB : pour ceux qui aiment Les Vieux Fourneaux en BD, le 5ème tome "Bons pour l'asile" paraîtra le 9 novembre prochain.

1 septembre 2018

Arythmie - Boris Khlebnikov

Suite à la suggestion du distributeur du film en France, je suis allée voir Arythmie, un film russe sorti dans quelques salles à Paris et ailleurs le 1er août dernier, et qui a eu un peu d'échos dans la presse. L'histoire se passe dans une grande ville russe. Katya et Oleg sont médecins tous les deux. Oleg est médecin urgentiste au diagnostic sûr même s’il boit pas mal de vodka avec ses collègues. Le couple qu’il forme avec Katya est en crise. Lors d’une réunion de famille (l’anniversaire de son père à elle), Katya envoie un simple SMS à Oleg qui est dans la pièce à côté. Elle dit qu’elle veut divorcer. Oleg ne répond pas tout de suite. Ils se mettent à faire lit à part (il dort sur un matelas dans la cuisine) en attendant qu'il trouve un logement ailleurs. Par ailleurs, de nouvelles mesures de rentabilité dans l’hôpital où il travaille obligent Oleg et ses collègues à consacrer de moins en moins de temps à chaque patient: 20 minutes pour chacun. Le couple formé par Oleg et Katya est très touchant. Oleg a un côté grand gamin assez irrésistible même s'il fait son métier sérieusement. La fin reste ouverte. A la différence d’autres films russes récents, le ton du film est plus léger. J’ai aimé. S'il passe par chez vous, vous pouvez aller le voir. Larroseurarrose le recommande aussi.

9 septembre 2018

Burning - Lee Chang-dong

Je vais essayer de faire court pour chroniquer Burning du Coréen Lee Chang-Dong ; le film, lui, dure 2H28. Jong su, un jeune homme pauvre qui travaille à temps partiel comme coursier, croise la route de Haemi, une jeune fille qui le reconnnaît. Ils ne s'étaient pas vus depuis des années. Haemi fait de l'animation commerciale à l'extérieur de magasins afin d'attirer des acheteurs éventuels. Jongsu et Haemi étaient camarades de classe alors qu'ils habitaient dans le même patelin près de la frontière avec la Corée du Nord. Après l'avoir invité dans son studio et avoir eu une relation intime avec lui, Haemi, qui part en Afrique noire, demande à Jongsu de venir nourrir son chat (que l'on ne voit pas). Très vite, Jongsu est tombé amoureux de Haemi et se languit d'elle. Quelques semaines plus tard, Haemi revient mais elle n'est pas seule. Elle a rencontré Ben qui attendait l'avion en même temps qu'elle. Ben est riche, il roule en Porsche. On sent que Jongsu est malheureux. Il vit tout seul dans la ferme familiale avec un veau comme unique bétail. Haemi ne donnera plus signe de vie après une soirée où Benn et elle s'étaient invités chez Jongsu. Haemi Elle s'est comme évaporée. Ben ne semble pas s'en soucier, mais Jongsu, si. Il se met à épier Ben. Ce dernier semble s'ennuyer (comme Gatsby le magnifique chez Fitzgerald). On ne sait pas comment il gagne sa vie mais son appartement est somptueux quoique un peu impersonnel. On ne sent aucune touche féminine. Quand Haemi "disparait", il s'est écoulé 80 minutes pendant lesquellesje me suis un peu ennuyée. Je ne me suis pas vraiment intéressée aux personnages. Mais à partir du moment où l'histoire prend un aspect "polar"("Jonsgu mène l'enquête" en quelque sorte), j'ai été nettement plus captivée. La séquence finale est terrible mais logique selon moi mais qui ne résoud rien du tout. Une expérience cinématographique que vous pouvez tenter. Je n'ai pas lu la nouvelle de Murakami intitulée "Les granges brûlées" dont le scénario du film est adapté. Lire les billets élogieux de Chris et Pascale. En revanche, ffred n'a pas beaucoup aimé.

A part ça, je suis un peu moins présente sur les blogs car je suis en vacances en Corse pour encore une semaine et je ne suis pas beaucoup devant mon ordinateur (portable).

11 décembre 2018

Pupille - Jeanne Herry / Asterix et le secret de la potion magique - Alexandre Astier

Pupille est un film touchant qui m'a plu car il n'est pas "bébé"tifiant. Une jeune femme accouche sous X (dès la naissance, elle refuse de voir son enfant). Le petit garçon appelé Théo est aussitôt pris en charge par les services de l'aide sociale à l'enfance, le service adoption et une assistante sociale pour la préparation à son adoption. Théo est confié à un accueillant, Jean (Gilles Lellouche, magnifique), sur les conseils de Karine (Sandrine Kiberlain) qui fait partie de l'aide sociale à l'enfance. Pendant les deux mois et demi qui s'écoulent de la naissance de Théo à son adoption par Alice, on suit comment tous ces travailleurs sociaux exercent leur métier avec dévouement. Ce n'est pas simple tous les jours. Concernant Alice, elle aura attendu dix ans avant d'être choisie comme mère adoptante. La rencontre entre Théo et Alice est émouvante. J'ai apprécié que Théo soit considéré comme une personne à qui l'on parle normalement. Un film sensible qui fait du bien. Lire le billet de Pascale.

Je passe à Astérix et le secret de la potion magique d'Alexandre Astier. Il s'agit d'un scénario original et l'animation est très réussie. Panoramix chute d'un arbre pendant qu'il cueillait du gui. S'étant fait une entorse douloureuse, Panoramix se rend compte tout à coup qu'il faudrait qu'il transmette à un jeune druide la recette de la potion magique avant qu'il ne soit trop tard. Avec l'aide d'Obelix qui le porte sur son dos, d'Astérix et de tous les hommes du village, Panoramix se rend dans la forêt des Carnutes pour demander les noms de candidats potentiels. Pendant ce temps, Sulfurix, un druide renégat, se sert de tour de magie pour connaître le secret de la potion. Quant aux Romains, toujours présents, ils profitent de l'absence des hommes du village des irréductibles pour l'attaquer. Mais les femmes se défendent grâce à la potion et aux conseils d'Assurancetourix, le barde resté au village. L'histoire est pleine de trouvailles. J'ai passé un très bon moment.

14 décembre 2018

Une affaire de famille - Hirokazu Kore-eda

Je viens de voir le film qui a reçu la Palme d'or cette année. Peut-être est-ce parce que j'avais eu une journée fatigante, mais j'avoue que j'ai un peu piqué du nez deux ou trois fois pendant la projection d'Une affaire de famille de Hirokazu Kore-eda. Toujours est-il que je trouve que le film manque un peu de tonus, de rythme. La famille Shibata, qui est n'est pas vraiment unie par les liens du sang, vit d'expédients et de vols dans des magasins, à Tokyo. Ces larcins sont commis par Osamu, le père et Shota, le fils. Le reste de cette famille atypique réunit la grand-mère Hatsue, la mère Nobuyo, la fille et une petite fille de 5 ans, Juri, qui les a rejoints après avoir été plus ou moins abandonnée par ses parents biologiques. Grâce à la grand-mère qui touche une pension, cette famille recomposée arrive à survivre et est soudée par de profonds liens affectifs. La vie est dure au Japon comme partout ailleurs: on peut être viré du jour au lendemain comme Nobuyo, parce qu'elle coûte trop cher à son employeur. Je m'attendais à être plus remuée par cette histoire. Le film d'une durée de 2H est un peu long pour ce qu'il raconte. En revanche, il nous donne l'occasion de voir pour la dernière fois l'actrice Kirin Kiki qui joue la grand-mère. Elle est décédée en septembre dernier. J'avais eu le plaisir de la voir dans plusieurs films de Hirokazu Kore-Eda et dans Les délices de Tokyo de Naomi Kawaze (très beau film que je vous recommande). Je suis contente que le réalisateur ait reçu la Palme d'or 2018, mais dommage que ce soit pour ce film-ci.

27 décembre 2018

L'Empereur de Paris - Jean-François Richet / Wildlife - Paul Dano

L'Empereur de Paris réalisé par Jean-François Richet raconte une période de la vie d'Eugène François Vidocq entre 1805 et 1810-11 où de bagnard avec des chaînes, il deviendra drapier puis indicateur de la police avant d'être nommé chef de la brigade de sûreté de Paris (c'est la conclusion du film). Première séquence qui ouvre le film: un gros rat grignote un biscuit. Il est tué brutalement avec un coup qui lui écrase la tête  Personnellement, j'ai sursauté. C'est Maillard (Denis Lavant), un odieux personnage qui fait la pluie et le beau temps dans un bagne flottant dans une cale de bateau, qui a tué ce rat. Pendant ce temps, des bagnards se battent pour s'occuper. François Vidocq allongé sur une planche avec des chaînes aux pieds fait tout pour se libérer. Quelques années après, s'étant évadé, il est devenu drapier. Sur un marché à Paris, il est reconnu par des policiers qui l'accusent d'un crime de sang. Vidocq se défend de l'avoir commis et dit qu'il peut arrêter les coupables. Connaissant presque toutes les fripouilles et criminels qui sévissent à Paris, il devient un indicateur de la police avec d'autres proscrits comme un duc et son fils. Bien évidemment, les criminels vont mettre sa tête à prix, dont Maillard qui a été libéré du bagne et un certain Nathanael de Wenger avec qui Vidocq s'est évadé du bagne flottant. A Paris, Vidocq va croiser quelques femmes dont Annette dont il va tomber amoureux et la baronne de Giverny, une aventurière. Fabrice Luchini dans le rôle de Fouché fait deux apparitions très remarquées. C'est lui qui a les meilleurs dialogues. Même si le film n'est pas exempt de défauts, j'ai passé un bon moment. Vincent Cassel n'est pas mal et j'ai attendu le générique de fin pour savoir qui jouait le rôle du duc. Je n'avais pas reconnu James Thierrée qui est très bien. A vous de juger. Lire les billets de Pascale (déçue), ffred (déçu aussi).

Avec Wildlife (Une saison ardente), on change de registre. Il s'agit du premier film de l'acteur Paul Dano (There will be blood, Little Miss Sunshine) qui est aussi le co-scénariste avec sa compagne Zoë Kazan. Ils ont adapté un roman de Richard Ford. Il faut noter le soin apporté à la lumière, à l'image, au cadrage des plans. Dans les années 60, dans une petite ville perdue du Montana, Joe Brinson, un garçon de 14 ans, voit le couple formé par ses parents (Jerry et Jeannette) se déliter assez brusquement, lorsque Jerry après s'être fait viré de son travail d'un club de golf sans vraie raison, part combattre un immense feu de forêt pendant quelques semaines, laissant Jeannette désemparée. Joe est un garçon qui ne se plaint jamais, il est exemplaire en tout point. Il considère avec peine les trahisons ou acte de violence de ses parents. Je trouve que les parents de Joe ne le méritent pas. Le jeune acteur Ed Oxenbould est formidable, comme Jack Gyllenhaal et Carey Mulligan qui interprètent les parents. Un film à voir. Lire les billets de Pascale et ffred (encore eux).

13 janvier 2019

Asako 1&2 - Ryûsuke Hamaguchi

J'ai vu Asako 1&2 de Ryusuke Hamaguchi il y a déjà une semaine, un matin de dimanche à 9h20 (!) dans une salle à moitié pleine. Les séances du matin marchent bien dans ce cinéma du centre de Paris. Il s'agit du nouveau film du réalisateur de Senses. Asako est le prénom de la jeune femme dont on va suivre l'histoire sur une période de sept ans. L'histoire se passe entre Osaka et Tokyo. En sortant d'une galerie où sont exposées des photos, Asako croise le regard de Baku, un grand jeune homme échevelé, un peu hippie, qui a un comportement presque erratique. Elle tombe immédiatement sous son charme. Il l'embrasse, et pendant quelques mois, Asako et Baku vivent une histoire d'amour. Puis Baku disparaît une première fois 2 ou 3 jours. La deuxième fois, il ne revient pas. Deux ans plus tard, Asako devenue serveuse dans un café va faire la connaissance de Ryôhei, un jeune homme qui travaille dans un immeuble voisin. Elle reste tétanisée car Ruyhei est le portrait craché de Baku (les deux personnages sont joués par le même acteur). Là, c'est Ryôhei qui la courtise. Ils vont vivre cinq ans une vie presque rangée. Ils ont des amis. Et puis Baku réapparait. J'ai eu un peu de mal à "entrer" dans le film. J'ai trouvé que c'était un peu trop psychédélique pour moi, et puis le charme a opéré, j'ai suivi l'histoire d'Asako avec intérêt, même si, comme Pascale, j'ai trouvé l'actrice (bien que ravissante) un peu terne et molle. En revanche, j'ai eu beaucoup de plaisir à voir un chat japonais. Je conseille, comme Oriane et Anne.

3 septembre 2019

2000e billet

Voilà enfin que, quatre mille six cents dix-huit jours après sa création, le blog de dasola publie aujourd'hui son 2000e billet, ce que je qualifierais d'ampleur... intéressante. Signalons tout d'abord que sur ce nombre, avec celui d'aujourd'hui, 92 sont signés par moi [ta d loi du cine, squatter, statisticien et secrétaire de rédaction chez dasola]. Je ne m'étendrai pas sur ces derniers (qui veut y accéder peut cliquer sur le tag "Billet de ta d loi du cine" dans la colonne de gauche). Qu'il me suffise de relever qu'une quarantaine d'entre eux cumulent un total de 215 commentaires (par 75 blogueurs différents).

Honorons plutôt la propriétaire, fondatrice et rédactrice principale du blog. En ce qui concerne les 1908 billets signés dasola - allons-y donc pour quelques statistiques! -, ils se ventilent comme suit: 1039 "Cinéma" totalisent 13 501 commentaires; on a ensuite, par ordre décroissant, 530 billets "Livres" pour plus de 6768 commentaires; 128 "Divers - culture" <=> 1735 com'; 117 "Humeurs" = 1835; 30 "Acteurs / actrices" <=> 386 ; 27 "Théâtre" <=> 141 ; 19 "Télévision" <=> 201 ; 17 "Réalisateurs" <=> 197 (les chiffres des plus petites catégories n'ont guère bougé depuis mes relevés du 11e bloganniv' du 9 janvier 2018...).

Exercice littéraire

Comme déjà dit et répété au fil des ans, ce blog est né de l'envie de transformer ce qui était passe-temps personnel (lecture, cinéma, visionnage de séries TV...) en production de notes critiques partagée. Avec dasola, on se disait l'autre jour que, pour pratiquer cet exercice qu'on nomme "lecture" (d'un livre "papier"), il y a juste besoin d'un cerveau fonctionnel, et de l'envie d'affecter du temps à cette occupation. Cela doit expliquer qu'il y ait sans doute de moins en moins de lecteurs parmi la population.

Quel blogueur ou blogueuse se souvient encore de l'époque où un écrivain comme Georges Flipo parcourait la blogoboule? Cet auteur semble n'avoir plus rien publié depuis 2012 (il écrivait depuis 2002, 9 livres en 10 ans), il a aujourd'hui fermé son blog, mais son site rappelle la liste de ceux des quelque 500 blogs littéraires (chiffre estimé à l'époque) qui avaient parlé de ses livres. Et, dans un même ordre d'idée, qui se rappelle encore le "Club 300" d'avant la fermeture des blogs d'Allociné? Le "monde des blogs" serait-il moins vivace qu'il y a une douzaine d'années (c'est une fausse question, bien sûr)? Le livre est-il devenu produit de consommation à date de péremption rapide? Qui lit encore des livres de bibliothèque parus il y a cinq ou dix ans?

Un blog culturel tel que celui-ci continue tout de même à susciter de l'intérêt: actuellement, il existe 82 inscrits à la newsletter de dasola depuis décembre 2009 pour les plus anciens (on a connu une soixantaine de désinscriptions - dont une dizaine qui n'étaient en fait inscrits à rien du tout puisque aucune newsletter n'est envoyée, mais seulement l'information sur les parutions de billets).

J'en viens maintenant à parler de ce qui est "tangible": non pas les "pages vues" et autres virtualités, mais les commentaires laissés sous les billets. Cet été, chez dasola, bien des billets sont restés au-dessous des 10 commentaires... Est-ce que ce chiffre va remonter avec les retours de vacances? Sauf sursaut inespéré, je crains que les années fastes en nombre de commentaires par billets (supérieur à la moyenne actuelle, qui est de 25 436 / 2000 soit 12,72) soient derrière plutôt que devant nous.

Je ne vais pas cette fois-ci rajouter beaucoup de détails statistiques aux chiffres figurant dans la colonne de droite (juste quelques gloses). A mon regret, je ne suis encore jamais tombé sur un autre blog qui afficherait publiquement un "comptage" de ses commentaires, détaillé commentateur par commentateur...

Erosion de la diversité

On compte à ce jour 103 personnes revenues en 2019 (sur les 1172 identifiées au moins une fois depuis les débuts du blog). Je sais que, sur ce total, certaines ne repasseront jamais, pour cause de décès. Rien que parmi les 363 "fidèles" ayant fait au moins 5 commentaires chez dasola, nous avons eu l'information d'un deuxième décès (Claude Le Nocher) à regretter. Je relève en outre avec angoisse qu'il n'y a eu que 6 "nouveaux" à découvrir le blog de dasola en 2019.

Le blog de dasola (dasola elle-même, plutôt!) continue d'entretenir un petit réseau de "fidèles" ("vaches à lait" si j'utilisais des termes de marketing!) qui fournissent l'écrasante majorité des commentaires. Mais lorsque l'un-e (soyons inclusif!) de ces fidèles arrête de venir, c'est une perte qui se ressent dans les chiffres! D'où une érosion naturelle non compensée par la "prospection" de nouveaux blogueurs-blogueuses. Car j'ai le plus grand mal à pousser dasola à sortir de sa forteresse (de sa "zone de confort"?) pour se remettre à explorer de nouveaux blogs en espérant nouer une relation de réciprocité en terme d'échanges (de commentaires). Sans doute une certaine lassitude après plus de douze ans... Je le regrette, puisque les blogs de jeunes blogueuses ne parlent pas tous de romance ou de chick-litt (même si c'est quand même un peu la majorité du genre).

Dasola préfère donc se concentrer sur la fréquentation de ceux qu'elle connaît déjà (et qui le lui rendent bien)! Du coup, Aifelle, indétrônable, s'achemine gentiment vers son millième commentaire (à rapprocher de ces deux mille billets!). Mais 4 blogueurs et blogueuses ont d'ores et déjà passé les 400 commentaires et voient s'approcher le temps d'être interrogés en vue de leur portrait, à leur tour après les 5 entretiens déjà publiés, à l'occasion de leur 500e com' (en 2020 pour certains, en 2021 pour d'autres): Matching points, Alex mot-à-mot, Alice in oliver, A girl from earth... Enfin, même s'ils restent très largement minoritaires, je n'oublie pas que 11 commentateurs "sans blog", en ayant fait au moins 5 chacun, ont fait un total de 104 commentaires au fil des ans. On peut donc surfer sur le web et sur la blosphère sans disposer soi-même d'un tel média.

Fracture numérique

Aujourd'hui, chaque plateforme de blog se positionne comme un "réseau social": wordpress, blogspot, over-blog, canalblog (et j'en oublie), chacun pousse à la création d'un "profil", même si le propriétaire du blog peut le paramétrer pour que les commentaires puissent être faits sans "profil" pré-enregistré. On est bien dans une logique, désormais, de "réseau social" privilégiant des gens qui se choisissent, et non plus d'offre de contenu à lire par n'importe qui et tout un chacun.

En ce qui me concerne, les paramétrages que je conseillerais à un blogueur souhaitant développer ses échanges sont donc de laisser la liberté de commentaire, mais d'activer l'option de validation des commentaires avant publication, et de s'y astreindre régulièrement (même si ça peut paraître fastidieux). Récemment, ce sont un ou deux commentaires par jour, en anglais, ou carrément incompréhensibles parce qu'en caractères cyrilliques ou en idéogrammes asiatiques, que dasola ou moi supprimons, en nous gardant bien de les valider. A noter que certaines options payantes de plateformes de blogs (dans wordpress par exemple) permettent même au propriétaire d'un blog de modifier le contenu des commentaires rédigés par d'autres!

En terme d'échanges, pour ma part, je m'efforce toujours de rendre les commentaires, même si ce n'est pas toujours facile. Tant qu'à faire, je tâche de commencer par regarder systématiquement les billets les plus anciens d'un bloc... De même, pour dasola, en tant que "gestionnaire de bases de données", je rêve d'un blogueur qui déciderait de regarder, chaque jour, tous les billets parus chez dasola pour un mois donné (153 mois désormais), pour y faire quelques commentaires... (j'avais déjà développé ce thème lors du billet "11ème anniversaire du blog"). Cela nécessiterait cependant un bon bagage (déjà acquis) en terme de culture cinéma ou littérature, pour ne pas répéter ad nauseam "Intéressant, je vais tâcher de le voir / de le lire", mais pour donner un avis éclairé.

Bon, une fois de plus, j'ai dû en écrire trop long. En espérant au final que le blog de dasola conservera tant qu'il continuera un lectorat fidèle et étendu, le voici donc, en route, déjà, vers la XXIe centaine! Et si le rythme se maintient, toutes choses égales par ailleurs, le 3000ème billet de ce blog devrait être rédigé vers 2029... pour susciter le 40 000e commentaire?

9 février 2019

Minuscule 2 - Hélène Giraud et Thomas Szabo / Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu? - Philippe de Chauveron

Après Minuscule - La vallée des fourmis perdues, voici Minuscule 2 - Les mandibules du bout du Monde où l'on retrouve, les coccinelles (celles rouges à pois noirs), les fourmis noires et fourmis rouges dans la vallée du Mercantour. L'hiver arrive et une famille de coccinelles fait des provisions pour l'hiver. Sur le chemin du retour vers un trou d'arbre qui leur sert de nid, l'une d'elles fait preuve de son caractère aventureux. Par la suite, par un concours de circonstances, elle se retrouve enfermée dans un carton de conserves de châtaignes à destination de la Guadeloupe. Heureusement qu'une coccinelle de sa parentèle suit le même trajet en prenant l'avion avec elle. Arrivée à destination, elle appelle à l'aide son amie la fourmi. Celle-ci de son côté demande de l'aide à l'araignée mélomane que l'on avait déjà croisé et la convainc de partir avec elle. C'est sur un genre de galion suspendu par des ballons (comme le bateau du Baron de Münchausen, ou la maison du grand-père de Là-haut) que la fourmi et l'araignée vont faire un voyage plein de périls, avec un requin qui va les engloutir (bateau compris) tel Jonas avalé par la baleine. En Guadeloupe, ce sont d'autres dangers que vont affronter nos coccinelles, dont des mantes religieuses ou une mygale toute poilue. En revanche, elles vont trouver des alliées comme des chenilles urticantes (si si) et croiser d'autres coccinelles noires à gros pois rouges. Les vrais "méchants" de l'histoire, ne sont-ce pas les humains qui déforestent à tout va pour contruire des résidences bétonnées? Les insectes n'ont peut-être pas dit leur dernier mot. Comme pour le premier opus, pas de paroles mais des bruitages, de la musique, des sons divers et variés. L'épilogue du film se passe à Pékin, sûrement parce que les Chinois ont produit en partie le film. Un film sympa pour toute la famille.

Je dirai deux mots de Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu? de Philippe de Chauveron. J'avoue que, comme pour le premier opus, mon ami et moi, nous avons pas mal souri. C'est cocardier, pas toujours subtil, mais on passe un moment avec la famille Verneuil, surtout Claude et Marie, les parents de toute cette tribu, qui vont tout faire pour que leurs filles, gendres et petit-enfants ne quittent pas la France. Et par ailleurs, Claude Verneuil, notaire à la retraite, décide d'écrire une biographie sur un homme dont j'entendais parler pour la première fois, Alfred Tonnelé, un Tourangeau poète, essayiste et pyrénéiste (allez voir sur wikipédia).

22 mai 2019

Douleur et Gloire - Almodovar

Devant les dithyrambes lus et entendus, je suis allée voir Douleur et Gloire (un titre peu pompeux), le nouveau film de (Pedro) Almodovar. J'y allais sans a priori, je n'avais rien lu de l'histoire. Pour résumer, je dirais que le film est bien mais pas plus. Il ne m'a pas bouleversée, émue ou quoi que ce soit. Almodovar évoque plus ou moins sa vie dans cette autofiction dans laquelle beaucoup de faits sont inventés ou non. La vie personnelle d'Almodovar m'importe peu. Je l'apprécie comme réalisateur pour certains de ses films (pas tous). Dans Douleur et Gloire, Antonio Banderas qui s'est fait la tête du réalisateur incarne Salvador Mallo, un cinéaste et metteur en scène qui n'a pas travaillé depuis longtemps. C'est un homme qui a plein de problèmes physiques: il souffre de mal de dos, de maux de tête, d'acouphène, etc. Il prend plein de médicaments mais refuse de voir un docteur. Retiré des feux des projecteurs, il en est à répondre à des spectateurs par téléphone interposé lors d'un débat sur un de ses films. Un jour, il renoue tout de même avec un de ses acteurs fétiches, Alberto, venu frapper à sa porte et avec qui il s'était brouillé presque 30 ans auparavant. Pour le soulager de ses douleurs, Alberto lui fait fumer de l'héroïne. Puis le réalisateur nous fait remonter dans le temps quand Salvador vivait avec sa maman dans une maison aux murs blanchis à la chaux. Devant l'intelligence de son fils, la mère aurait rêvé qu'il devienne prêtre. A la place, il aura son premier émoi amoureux pour un ouvrier en bâtiment doué pour le dessin. Enfin, Salvador croisera brièvement un ancien amant, Rodrigo, venu d'Argentine. Même si Penelope Cruz est lumineuse, on la voit trop peu. Vers la fin, on voit la mère âgée (c'est une autre actrice qui joue le rôle) et puis il y a Cécilia Roth qui interprète une amie de Salvador. Pour un film d'Almodovar, je trouve que c'est un film qui manque de femmes alors qu'il a fait tellement de films avec des rôles féminins magnifiques. Mais Antonio Banderas est vraiment très bien en double du cinéaste. Petite remarque pour terminer, cela fait plusieurs fois que je vois un film du réalisateur où il est crédité au générique avec son nom de famille  "Almodovar", sans le prénom. Si j'osais, je dirais que c'est un peu prétentieux. A part ça, j'ai préféré Julieta, Parle avec elle, Tout sur ma mère ou La mauvaise éducation.

Les lire les billets de Pascale, FfredMatchingpoint, (très élogieux tous les trois), Mymp un peu déçu, Strum un peu déçu lui aussi, Chris (très élogieux) et Anne (qui a trouvé le scénario brillant).

25 mai 2019

Le jeune Ahmed - Jean Pierre et Luc Dardenne

Le jeune Ahmed des frères Dardenne (en compétition au Festival de Cannes de cette année) m'a beaucoup plu dès les premières images. Comme à leur habitude, les réalisateurs suivent les acteurs au plus près avec leur caméra. Ahmed fait sa prière, car Ahmed est un garçon sur la voie de la radicalisation. Il a pris comme maître à penser un jeune Iman (un père de substition) qui tient l'épicerie pas loin de chez lui. Ahmed vit avec sa mère et ses deux frère et soeur dans un appartement. Sa mère non musulmane est complétement dépassée par les événements. Ahmed s'est radicalisé en très peu de temps. Il ne lit que le Coran en arabe. Il a un discours qui fait froid dans le dos. Il veut suivre l'exemple d'un cousin. Il n'accepte plus de serrer la main d'une femme. A un moment donné, il est embrassé par une fille à qui il demande de devenir musulmane afin qu'il ne finisse pas en enfer. Déterminé à tuer sa professeur de collège qu'il considére comme une apostat, il rate de son coup de peu et se retrouve dans un centre fermé où il est surveilé. Le film dure 1H26 sans temps mort mais avec quelques raccourcis. Je ne dévoilerai pas la fin qui m'a fait penser à celle du film Le gamin au vélo. Il faut noter la prestation étonnante d'Idir Ben Addi, le garçon qui joue Ahmed avec ses lunettes et son air encore juvénile. Un film que je conseille, tout comme Henri Golant.

PS du 25/05/19: le film vient d'être récompensé du prix de la mise en scène au Festival international du film de Cannes 2019. Ce prix est amplement mérité.

10 mai 2019

Dieu existe, son nom est Petrunya - Teona Strugar Mitevska

Petrunya est une jeune femme macédonienne qui vit chez ses parents à Spit. Sa mère, une "emm...deuse", veut que Petrunya arrange son apparence, qu'elle s'habille mieux. Petrunya est brune et toujours vierge à 32 ans. Elle n'est pas une beauté et souffre de surcharge pondérale. Petrunya a passé un diplôme à Skojpe pour devenir historienne mais elle n'est pas intéressée par l'histoire de son pays ou par Alexandre le Grand. Elle préfère l'histoire du communisme en Chine. Avec son physique ingrat, elle n'a encore jamais trouvé de travail, ni dans son domaine, ni dans un autre. L'entretien d'embauche auquel elle se rend est un fiasco. Celui qui la reçoit dans une usine de couture a les mains baladeuses et lui déclare qu'il n'a rien à lui proposer et qu'il ne "bais.rait" même pas avec elle. En rentrant chez elle, Petrunya passe à côté d'une rivière. Une cérémonie rituelle se déroule : une foule se tient au bord en attendant que le Pope de la ville jette une croix dans l'eau et seul un des hommes présents pourra la récupérer. Dans cette société patriarcales, les femmes n'ont pas le droit de participer. Celui qui gagne aura une année de bonheur et de prospérité. Et pourtant, sur un coup de tête, Petrunya se jette à l'eau et récupère la croix avant tout le monde. Bien entendu, les ennuis de Petrunya commencent: interrogée par la police, elle est obstinée et tient tête à tout le monde, au policier, au Pope, à la foule haineuse (on lui crache à la figure). Elle est cependant soutenue par une femme journaliste à la télé dont le salaire n'est pas plus élevé que le caméraman qui la suit, et par un jeune policier du poste qui est moins macho que les autres. Dieu existe, son nom est Petrunya est un film que je vous conseille pour l'histoire et pour l'actrice principale, Zorica Nusheva, absolument formidable. Lire les billets de Mymp et de Miss Fujii. On ne le dira jamais assez, la France est un pays formidable pour découvrir des films de tous pays et pas seulement des Etats-Unis.

3 juin 2019

Qui a tué le chat? - Luigi Comencini

Cette semaine, j'ai vu, avec mon ami, une reprise bien sympathique. Qui a tué le chat? de Luigi Comencini (Il gatto en VO) date de 1977 et je ne pense pas l'avoir vu à l'époque. Quand le film commence, on prend l'histoire en route. Amedeo et Ofelia, un frère et une soeur qui n'arrêtent pas de se chamailler, sont possesseurs d'un chat et propriétaires d'un immeuble décrépit mais plein de charme (selon moi). Très âpres au gain (et tirant le diable par la queue), ils ont accepté de vendre leur bien dès qu'il sera libre de tous occupants à un groupe immobilier qui le démolira pour construire à la place un immeuble de 22 (!) étages en plein coeur de la Rome historique. Une partie des locataires a déjà dû quitter les lieux, mais il y a quelques réfractaires comme un prètre (en retard sur le paiement de son loyer), une "princesse", un couple de musiciens, un homosexuel et une jolie jeune femme. Ofelia est une lectrice passionnée de romans policiers. Pour la faire enrager, Amedeo arrache systématiquement les dernières pages du roman en cours et il les avale. Et le chat, me direz-vous? On le voit beaucoup au début du film en train d'aller d'une gouttière à l'autre provoquant quelques court-circuits, ou alors voler un bar copieux qu'Ophelia s'empresse de prendre pour le faire cuire pour elle. Amadeo et Ofelia espionnent leurs locataires pour mieux les piéger afin d'arriver à les faire partir. Ils sont sans pitié pour les autres mais attachants quand même. Amedeo (Ugo Tognazzi) a des tendres sentiments pour la jeune femme (Dalila di Lazzaro), tandis qu'Ofelia harcèle un commissaire de police (Michel Galabru, doublé en italien) afin qu'il mène l'enquête pour savoir qui a tué son chat. En effet, le matou a été retrouvé sans vie. Je ne dévoilerai rien d'autre. La salle où j'ai vu le film était pleine. Un film caustique, à voir.

25 juin 2019

Nicolas Le Floch - Série télévisée

En ces temps de disette cinématographique, je voudrais chroniquer Nicolas Le Floch, excellente série qui ne compte en tout que 12 épisodes. Elle est rediffusée régulièrement. Les épisodes sont plus ou moins librement adaptés des romans écrits par Jean-François Parot (disparu en 2018). Il faut saluer l'écriture des dialogues par Hugues Pagan et le soin apporté aux décors et aux costumes. Les histoires se passent à la fin du règne de Louis XV et pendant le règne de Louis XVI. Le marquis de Ranreuil, alias Nicolas Le Floch, commissaire de police au Châtelet sous les ordres du lieutenant général de police, Monsieur de Sartine, enquête sur des affaires criminelles qui le mettent parfois en danger. Excellent bretteur, il déjoue des complots et démasque les criminels avec l'aide de l'inspecteur Bourdeau, du médecin légiste du Châtelet qui est aussi le bourreau et d'un médécin, ancien chirurgien de marine. Lors de ses enquêtes, il peut aussi demander l'aide à des jolies femmes  comme La Paulet, la tenancière d'une maison galante. Chaque épisode (sans temps mort) peut se regarder indépendamment des autres. Dommage que l'audience n'ait pas été à la hauteur. La série s'est arrêtée. Je ne sais pas si un jour d'autres épisodes seront tournés.

2 juillet 2019

Noureev - Ralph Fiennes / Nevada - Laure de Clermont-Tonnerre

Par ces temps de canicule et pendant la fête du cinéma qui dure jusqu'au 3 juillet 2019, je vous conseille d'aller voir au moins deux films: Noureev (Le corbeau blanc) de Ralph Fiennes, et Nevada de Laure de Clermont-Tonnerre.

Le premier est un très honnête "biopic" (qui m'a fait passer un bon moment) sur le danseur russe né en 1938 dans un train sur la route d'Irkoutsk. Le film se concentre sur les débuts de danseur de Noureev jusqu'à sa demande d'asile politique en 1961 en France à l'aéroport du Bourget. L'atout principal du film, assez classique dans sa réalisation, est Oleg Ivenko, qui interprète Rudolph Noureev. Même si le personnage est parfois antipathique, l'acteur/danseur est sensationnel. Danseur de formation, il incarne Noureev avec beaucoup de talent. Un jeune homme à suivre. Le film comporte quelques flashback en noir et blanc sur l'enfance de Noureev en Sibérie, qui n'expliquent rien, mais ce n'est pas grave. J'ai trouvé que les scènes de danse étaient bien filmées. A vous de juger. Lire l'avis de Pascale et d'Anne.

Nevada, comme le titre l'indique, se passe dans l'Etat américain du Nevada, dans une prison. Roman Coleman (Mathias Schoenaerts, très bien) purge une peine de prison depuis 12 ans. Il décide d'intégrer un programme de dressage de chevaux. En effet, au Nevada comme dans d'autres Etats, les mustangs sont très nombreux et vivent à l'état sauvage. Le gouvernement américain font un contrôle sur leur population. De temps en temps, ils arrivent à les regrouper pour les mener dans des enclos proches de prisons. C'est là que des prisonniers se frottent à eux pour les dresser afin qu'ils soient vendus aux enchères après quelques semaines de dresssage. Roman est chargé de dresser le plus rétif de tous. Il le nomme Marquis. Les paysages arides sont bien filmés. Les chevaux, crinière au vent, sont magnifiques, et Roman va être transformé par cette expérience. J'ai baucoup aimé la fin. Et c'est toujours un plaisir de voir Bruce Dern. Un joli film. Lire le billet de Pascale.

19 juillet 2019

Joël, une enfance en Patagonie - Carlos Sorin

Après Historias minimas (2002), Bombon el Perro (2004), La fenêtre (2008), Jours de pêche en Patagonie (2012), voici le 5ème film que je vois du réalisateur argentin Carlos Sorin. Dans Joël, une enfance en Patagonie, on fait la connaissance de Cecilia, professeur de piano, et de Diego, ingénieur forestier, qui vivent dans une petite ville près d'Ushuaïa en Patagonie qui, ne pouvant avoir d'enfant, avaient fait un an plus tôt, une demande d'adoption d'un enfant de six ans maximum. Cependant, ils acceptent qu'on leur confie en préadoption Joël, un petit garçon de 9 ans. Ce jeune garçon a un lourd passé entre sa mère qui l'a abandonné, sa grand-mère qui l'a élevé quelque temps et un oncle qui purge désormais une peine de prison. Joël ne répond que si on lui pose une question. Avec ses cheveux hirsutes, il ressemble à un gitan. Cecilia et Diego font tout ce qu'ils peuvent pour qu'il se sente à son aise et s'intègre mais ce n'est pas facile car Joël ne réagit pas vraiment. En revanche, dans l'école où on l'inscrit, il se fait tout de suite remarquer par son comportement et par le discours qu'il fait aux autres élèves qui sont plus jeunes que lui. C'est par les réactions des parents de ces enfants que les choses commencent à dérailler. Le personnage de Cecilia est le plus intéressant et le mieux écrit. J'ai beaucoup aimé ce film sauf la conclusion qui une fois de plus n'en est pas une. Lire le billet de Pascale.

16 septembre 2019

Mjölk: la guerre du lait - Grímur Hákonarson

Après un beau portrait de femme déterminée dans Woman at war, le cinéma islandais récidive grâce au réalisateur de Béliers Grimur Hákonarson avec Mjölk: La guerre du lait. Inga s'occupe avec son mari d'une ferme de vaches laitières dans la région de Reykjavik en l'Islande. Le couple est surendetté car ils ont investi dans des machines automatiques comme des trayeuses: tout est commandé par ordinateur. Ces investissements ont été demandés par la coopérative du coin qui leur achète le lait. On apprend vite que cette coopérative fait la pluie et le beau temps dans la région et oblige les fermiers à passer par elle pour les achats et les ventes. Elle les menace des pires mesures de rétorsion s'ils vont s'approvisionner ailleurs. Peu après le début du film, le mari d'Inga meurt dans un accident de voiture. Il semble que cela soit un suicide. Inga reprend seule les rênes de la ferme mais, en femme combattante et par l'intermédiaire des réseaux sociaux, elle déclare la guerre à la coopérative. Je vous laisse découvrir la suite. Ce film m'a beaucoup plu pour l'histoire, pour l'actrice principale et pour les paysages islandais arides mais magnifiques. Je le conseille.

28 septembre 2019

Ceux qui travaillent - Antoine Russbach

Dans Ceux qui travaillent d'Antoine Russbach, on nous raconte le parcours d'un homme, Franck (Olivier Gourmet qui a trouvé un des rôles de sa vie tant son interprétation est magistrale, il est granitique). Né pauvre, Franck est parvenu grâce à son travail à mener une vie confortable et aisée avec sa femme et ses cinq enfants. Dans une entreprise, Franck gère la logistique du transport maritime de nourriture d'un continent à l'autre par bateau cargo. Il a tout sacrifié à son travail. Même chez lui, il ne pense qu'au travail. Il connaît mal ses enfants et sa femme. Il essaye de se faire pardonner en leur offrant des cadeaux. C'est un homme qui parle peu. Et puis, un jour, tout s'arrête, Franck perd son emploi à la suite d'une décision malheureuse qu'il a prise seul et il en assume la responsabilité. Le film est une illustration de ce qu'est le travail dans notre monde d'aujourd'hui où la mondialisation se fait en particulier par la circulation internationale des marchandises. Une longue séquence permet à Franck de montrer à sa plus jeune fille comment est organisé le voyage des marchandises qui arrivent dans notre assiette. Sinon, grâce à ce film, j'ai appris que des chaussures gauches d'une certaine marque de baskets arrivent dans un port éloigné de 600 km d'un autre port, là où arrivent les chaussures droites. Tout ça pour éviter les vols! Il faut voir ce film (le premier d'une trilogie, a priori) pour Olivier Gourmet qui est présent de la première à la dernière image. Un très grand film qui pourra peut-être paraître austère à certains.

1 octobre 2019

Downtown Abbey - Michael Engler / Un jour de pluie à New York - Woody Allen

Je n'ai jamais vu la série Downtown Abbey, mais j'ai eu envie de voir le film qui vient de lui faire suite. J'ai un sentiment mitigé. En deux heures, on suit l'effervescence qui règne parmi la famille Crowley et leurs domestiques quand, en 1927, le roi George V d'Angleterre et la reine Mary se font annoncer pour passer une soirée et une nuit dans la demeure de Downtown Abbey. Aucun personnage ne nous est vraiment présenté. Le spectateur doit deviner qui est qui. Il n'y a pas vraiment d'histoire mais une suite de saynètes dans des décors somptueux, et on ne se lasse pas de voir Downtown Abbey au milieu d'un magnifique parc. Le seul suspense du film est de savoir, entre les domestiques de Buckingham (dont une qui est kleptomane) et ceux de Downtown Abbey, qui aura le dernier mot. Je suis surtout allée voir le film pour Maggie Smith. On la voit trop peu et elle n'est pas à son avantage. Sur le même thème des "maitres et valets", je ne saurais trop vous conseiller de voir Gosford Park (2001), un des ultimes films de Robert Altman avec un "casting royal" dont Maggie Smith, Helen Mirren, Kristin Scott Thomas, etc. Je considère ce dernier film comme un chef d'oeuvre.

Je passe à Un jour de pluie à New York de Woody Allen, recommandé par Pascale et par une de mes collègues, qui a trouvé que c'était le meilleur film du réalisateur depuis longtemps. Je vais paraître un peu difficile mais j'ai apprécié le film sans excès. New York est bien filmé entre l'Hôtel Le Plaza, Central Park, le Metropolitan Museum et l'hôtel Le Pierre. Je connais pas trop mal le pâté de maison (l'un des endroits les plus huppés de New York) après mes 16 séjours dans la ville. Deux étudiants, Gatsby et Ashleigh, viennent passer un week-end à Manhattan. Ashleigh doit interviewer un réalisateur tandis que Gastby voudrait lui faire visiter la ville, et il a réservé une très belle suite grâce à l'argent qu'il a gagné au poker. A cause d'un enchaînement d'événements et de la pluie qui s'en mêle, rien ne va se passer comme prévu. Le film est léger, Timothée Chalamet (Gatsby) n'est pas déplaisant à regarder, Elle Fanning (Ashleigh) un peu crispante. Cela se laisse voir rien que pour New York.

13 octobre 2019

Papicha - Mounia Meddour

Je viens de voir Papicha de Mounia Meddour et j'ai été secouée par ce que j'ai vu sur l'écran. Des scènes de grande douceur alternent avec des moments très violents. Inspirée de faits réels, l'histoire se passe dans les années '90 à Alger au moment où l'Armée Islamique du Salut et le Groupe Islamique Armé sèment la terreur en Algérie avec 150 000 morts, des milliers de gens déplacés et des milliers d'exilés. Nejdma, âgée d'environ 20 ans, mène une vie libérée avec ses amies de l'université. Elles sont surnommées des "papicha". Nejdma, qui est en licence de français, n'arrête pas de dessiner des modèles de robes, car elle rève d'un défilé au sein de la cité universitaire où elle loge avec d'autres camarades. On sent une grande solidarité entre elles. Mais à l'extérieur, c'est autre chose.  La cité universitaire est entourée d'un mur. Des femmes voilées empêchent un professeur d'enseigner le français. Seule la langue arabe est admise. On apprend les attentats meurtriers par l'intermédiaire de la télévision pendant que les étudiantes sont tenues de boire du bromure de potassium pour calmer leurs ardeurs. Et de nombreux affiches sur les murs montrent comment les femmes doivent être habillées: elles doivent porter le voile sur le corps et les cheveux. Samira, une des étudiantes, risque d'être tuée par son frère car elle est enceinte d'un homme qui ne lui était pas destiné. Une tragédie personnelle accélère la volonté de Nejdma d'organiser un défilé de ses création. La dernière partie où des étudiantes défilent au sein du local universitaire dans les robes de Nejdma fabriquées à partir de l'étoffe appelée "haïk" est prenante. Ce tissu blanc est la parfaite antithèse du niqab noir venu des pays du Golfe. Un film bouleversant qui m'a émue. Lire le billet d'Anne.

16 novembre 2019

J'ai perdu mon corps - Jérémy Clapin

J'ai perdu mon corps de Jérémy Clapin est un film d'animation français à voir, même si je n'ai pas adhéré complètement à l'histoire, dont la conclusion m'a laissée sur ma faim. L'histoire se déroule en deux temps : d'une part, une main autonome s'échappe d'un frigo dans un laboratoire. Elle avance telle une araignée en contournant tous  les obstacles. On sent qu'elle veut atteindre une destination. D'autre part, Naoufel, un jeune homme à lunettes qui rêvait d'être astronaute et pianiste est très maladroit en livreur de pizzas, mais un jour lors d'une livraison, il tombe amoureux d'une voix, celle de Gabrielle à qui il s'adresse par l'intermédiaire de l'interphone de l'immeuble. De là, Naoufel va devenir apprenti menuisier et sa vie va basculer. L'image, la couleur, l'animation, tout est réussi dans ce film visuellement beau. Il n'est cependant pas recommandé aux jeunes enfants, du fait de quelques moments assez effrayants. Pascale en dit beaucoup de bien, tout comme Ffred.

3 novembre 2019

Le traître - Marco Bellochio

Le Traître qui dure 2H32 est intéressant et assez passionnant par la manière dont il aborde son sujet. Il s'agit du nouveau film de Marco Bellochio, le réalisateur italien octogénaire. Il raconte comment le témoignage de Tommaso Buscetta, un membre de "Cosa Nostra" dans les années 80, a permis la condamnation de plus de 475 personnes lors d'un maxi-procès qui s'est déroulé de février 1986 à décembre 1987 à Palerme. Le film commence en octobre 1981, lors de la fête de Sainte Rosalie, la patronne de la ville de Palerme, dans une belle demeure. C'est la fête et de nombreux membres de "Cosa Nostra" de différentes familles, dont celles du village de Corleone, sont réunis. Leurs noms sont affichés sur l'écran. Dans les séquences qui suivent, on assiste à des exécutions. Des membres de "Cosa Nostra" sont tués à bout portant par d'autres. C'est une vraie vendetta dont on ne nous dit pas forcément l'origine. Tommaso Buscetta, un des chefs de cette organisation pyramidale, décide de partir avec une partie de sa famille au Brésil pour ses "affaires". Quelques mois après, il est arrêté et extradé en Italie. Même s'il considère qu'il n'est pas un repenti, il accepte de répondre aux questions du juge Falcone qui est à l'origine du "pool" antimafia. J'ai trouvé un peu dommage que l'on ne voie pas assez les échanges entre Falcone et Buscetta, qui déclare qu'il n'était qu'un simple "soldati" - soldat - dans l'organisation. Ensuite, le maxi-procès se déroule dans une sorte de bunker où l'on voit les mafieux enfermés derrière des barreaux solides à l'épreuve d'armes lourdes. Tels des tigres ou des hyènes en cage, les mafieux manifestent bruyamment et fanfaronnent. Après le jugement rendu et les condamnations proclamées même par contumace, Buscetta part aux Etats-Unis comme témoin protégé. Plus loin dans l'histoire, on peut noter la séquence marquante de l'assassinat du juge Falcone et de sa femme dans une voiture. Ils étaient escortés par des policiers. C'est une portion d'autoroute sur laquelle ils roulaient qui est pulvérisée par 600 kg d'explosifs. L'originalité est que tout est filmé de l'intérieur de la voiture du juge. Buscetta est mort d'un cancer en 2000 aux Etats-Unis. Un film à voir.

Lire les billets de Neil, de Strum et de ffred.

6 mars 2020

Films vus et non commentés en février (1/2)

Lara Jenkins de Jan-Ole Gerster ne semble pas plaire à tout le monde, mais, personnellement, j'ai été fascinée par l'actrice allemande Corinna Harfouch (qui interprétait Magda Goebbels dans La Chute). Elle m'a fait un peu penser à Helen Mirren et à Isabelle Huppert. Et moi qui ne suis pas germanophone, j'ai apprécié sa diction. Le film pourrait être sous-titré "24 heures dans la vie de Lara Jenkins" qui fête ses 60 an. L'histoire se passe à Berlin et on comprend vite que Lara est une femme dure et très seule au visage fermé qui a fait le vide autour d'elle. Depuis longtemps, son ex-mari, son fils et sa mère se sont éloignés d'elle. Son fils Viktor, pianiste et compositeur, doit interpréter son premier concert. Lara a appris cet événement par hasard. Tout au long de cette journée, Lara qui va acheter 22 tickets pour le concert rencontre des personnes à qui elle les distribue. Son seul but est de croiser la route de Viktor car c'est elle qui a été son professeur exigeant et sans pitié. Même si elle n'est pas sympathique, j'ai plaint Lara. Un film que j'ai aimé voir et entendre. 

Quand je suis allée voir Invisible man, je savais que l'homme invisible serait un "méchant", à l'inverse de la série télévisée des années 70 que j'avais tant appréciée (avec David McCallum). Dans le film de Leigh Whannell, non seulement il est méchant, mais c'est un sociopathe qui persécute Cecilia, sa compagne, après qu'elle l'ait quitté. J'ai trouvé le film violent, sans humour, avec une pointe de "gore" quand la soeur de Cécilia est égorgée. Il y a du suspense et Elisabeth Moss en victime (et bourreau?) est bien, mais cela n'a pas suffit à mon bonheur de spectatrice. 

1 avril 2020

Rions un peu avec le coronabidule (quelques c...) - N°1

Puisque dasola n'a pas assez eu le moral pour rédiger son billet à la date attendue, je (ta d loi du cine, squatter sur son blog) vais essayer de faire appel à mon légendaire sens de l'humour pour la dérider - et peut-être quelques lecteurs-trices avec?

* Message automatique de réponse d'une boite email, dans une administration:
"Bonjour
Je ne suis pas disponible jusqu'à nouvel ordre"
A chaque fois, ça me fait hurler de rire!

* "- ... Oh, moi, j'ai acheté 10 kilos de pâtes. De quoi tenir un mois, deux mois en me rationnant un peu, trois mois en me rationnant beaucoup.
- ... Mais qu'est-ce que ça sent, là?
- Ah M...! Mes pâtes qui brûlent!"
(d'après Morris)

* Surpris dehors sans attestation? Attention, y a pas pIIIIIIrrr(e)...

* 135 euros d'amende? La récidive à 200 euros, et 3750 euros pour le quarté dans le désordre en 30 jours?

* Embellie en vue pour Microb: d'un côté, le virus va régler le problème des retraites. De l'autre, les Français frondeurs vont régler celui des déficits.

* Ou alors, renationaliser la Française des Jeux, et lancer un nouveau produit: le pari sur les scores, dans tous les pays (atteints / décédés / guéris).

* Vivement le stade 4. Mais non, ce n'est pas celui où nous sommes tous morts, c'est juste le retour à la normale.
Vous me direz, à long terme, c'est la même chose (comme disait à peu près Keynes).

En voilà treize (phrases) à la douzaine. Je ne vais pas m'engager sur une fréquence ni sur une durée.

Si ça vous a fait rire: à déconfiner sans modération (et sans coup férir)!

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