Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Dasola
Le blog de Dasola
Archives
Derniers commentaires
Challenges terminés

Pour les challenges de l'année en cours, 
voir colonne de droite

9 juin 2016

The Nice Guys - Shane Black / Mr Holmes - Bill Condon

Voici deux films vus il y a déjà quelque temps.

Je commence avec The Nice Guys dont l'intrigue se passe en 1977 à Los Angeles. Ce film permet à Ryan Gosling et Russell Crowe de s'essayer dans le registre comique et ils s'en sortent bien (surtout Ryan). Les deux interprètent des détectives privés qui enquêtent sur l'assassinat d'une jeune actrice, star du porno. La mère de cette dernière est jouée par Kim Basinger qui est raide comme un piquet. Il faut dire que la chirurgie esthétique a fait des ravages. Revenons à nos deux détectives qui se trouvent embringués dans une histoire pas possible semée de gags souvent hilarants. Il y a quelques morts mais pas trop. Un film à conseiller pour se dérider les zygomatiques. Lire le billet de Pascale.

Je continue avec Mr Holmes de Bill Condon. Ce film est une sorte d'hommage au personnage de fiction Sherlock Holmes. A la fin des années 40, Holmes a 93 ans et souffre de troubles de la mémoire. Il vit retiré dans une grande ferme dans la campagne anglaise (dans le Sussex) en compagnie d'une gouvernante, Mrs Munro, et de son jeune fils, Roger. Roger et Holmes ont la passion des abeilles. D'ailleurs, il y a des ruches au fond du jardin de la ferme. Dans les lambeaux de sa mémoire, Holmes se souvient d'une affaire non résolue. C'est un film assez nostalgique et un peu triste. Sir Ian McKellen qui interprète Holmes est bien mais les autres acteurs aussi, en particulier le petit Milo Parker qui joue Roger. Lire le billet de Sentinelle (qui a aimé) et Deuxième séance (nettement moins).

3 juin 2016

Men and chicken - Anders-Thomas Jensen

Men and Chicken est un film danois qui m'a plu. L'histoire sort de l'ordinaire (elle rappelle celle de L'île du Docteur Moreau de H. G. Wells) mais on ne pouvait pas s'attendre à autre chose de la part du réalisateur d'Adam's apples (2005) et du film Les bouchers verts (2003). Elias (Mads Mikkelsen, méconnaissable avec ses cheveux permanentés) et son frère Gabriel (David Dencik) apprennent que l'homme qui vient de décéder à l'hôpital n'était pas leur père biologique. Leur père biologique qui vit retiré sur une île danoise s'appelle Evelio Thanatos (!). Dès leur arrivée dans l'île, Gabriel et Elias, tous deux défigurés par un bec-de-lièvre, se mettent en quête de rencontrer leur vrai père. Celui-ci vit dans un ancien sanatorium délabré (c'est un euphémisme) où s'ébattent poulets, dindons, chèvres et moutons, et un gros taureau appelé Isaac. A la place du père, Gabriel et Elias sont très mal accueillis à coups d'animaux empaillés par trois hommes, Franz, Gregor et Joseph, avec les mêmes becs-de-lièvre déformant leurs visages. Il s'agit en réalité de leurs trois demi-frères. On apprend assez vite qu'Evelio, dont le corps momifié repose dans une pièce de la demeure, pratiquait des expériences sur sa progéniture et sur les animaux autour de lui. Je n'en dirai pas plus sur cette histoire tragi-comique qui m'a fait sourire. J'ai trouvé qu'il avait beaucoup d'humanité dans le propos et dans le traitement des personnages. Lire le billet de choupynette.

31 mai 2016

Elle - Paul Verhoeven

Voici un film qui peut ne pas plaire à tout le monde. Personnellement, Elle, le nouveau film du néerlandais Paul Verhoeven, m'a beaucoup plu. J'ai aimé l'ironie, l'humour, la crudité, l'ambiguïté, l'amoralité qui s'en dégagent. Isabelle Huppert, une fois de plus, est géniale, en co-directrice d'une entreprise florissante de jeux vidéos. Divorcée récemment mais ayant une liaison avec le mari de sa meilleure amie (Anne Consigny, très bien), Michèle Leblanc (Isabelle Huppert) est la mère d'un grand fils amoureux d'une fille enceinte. Michèle vit seule avec son chat (magnifique, le chat!) dans un pavillon de banlieue. Un soir, elle se fait violer chez elle par un homme cagoulé. Dès le lendemain, dans un restaurant, elle fait comme s'il ne s'était rien passé  pendant un dîner entre amis (avec son ex-mari [Charles Berling]). Mais juste avant qu'on vienne lui prendre la commande, elle annonce qu'elle a été violée mais qu'elle n'a pas jugée bon d'aller porter plainte. Elle ne veut surtout pas que la police s'immisce dans sa vie (on apprend pourquoi par la suite). Son violeur se met à la harceler. Je me suis demandée jusqu'au milieu du film qui était cet individu qui semble si bien la connaître et qui s'introduit facilement chez elle. Un couple de voisins, Patrick et Rebecca (Virginie Efira), sont plein de sollicitude envers Michèle; et en retour, cette dernière fantasme sur Patrick (Laurent Lafitte). Je n'en dirai pas plus sur l'intrigue. Je ne me suis pas ennuyée pendant les 2H10 que dure le film. Je trouve que c'est un film décoiffant qui vaut la peine d'être vu. Lire le billet de Cathulu.

25 mai 2016

Café Society - Woody Allen

Café Society, le nouveau Woody Allen, est un film très plaisant à regarder. Dans les années 30, Bobby, un jeune homme du Bronx, vit encore chez ses parents qui n'arrêtent pas de se disputer, et côtoie un oncle gangster. Il décide de partir à Hollywood afin de trouver du travail auprès de son oncle Phil, un agent de plusieurs stars de l'époque. Là, il rencontre une des secretaires de Phil, appelée Vonnie, dont il tombe amoureux (et c'est réciproque). Mais Vonnie n'est pas libre, elle entretient une liaison avec un homme qui lui promet le mariage. Revenu à New-York, Bobby se marie et devient gérant d'un nightclub couru par le "Tout New-York". Le ton du film est en même temps léger et profond avec de l'humour. Il y a une belle reconstitution de l'Amérique de l'époque. Jesse Eisenberg (Bobby) et Kirsten Stewart (Vonnie) forment un couple charmant. Les derniers plans du fllm les montrent chacun séparément, le regard lointain, en pensant peut-être que le cours de leur vie aurait pu être différent. Café Society est bien le film de Woody Allen que j'ai préféré depuis Blue Jasmine en 2013. Lire le billet de Matchingpoints.

22 mai 2016

Julieta - Pedro Almodovar

Julieta, le nouveau film de Pedro Almodovar en compétition dans la sélection officielle de cette année 2016 au festival de Cannes, est une merveille tant sur le fond que sur la forme. Le scénario est inspiré de trois nouvelles du recueil Fugitives d'Alice Munro (Prix Nobel de littérature 2013). Une fois de plus, Almodovar rend hommage aux femmes dans ce film empreint de douceur, de sensualité, mais aussi de cruauté. L'histoire alterne le présent (en 2015) et le passé à partir de 1985. Tout commence avec Julieta voyageant en train de nuit. Il y a un côté hitchcockien dans cette séquence dans laquelle la jeune femme rencontre Xoan. Julieta est assise dans un compartiment, un homme s'installe en face d'elle et se met à lui parler. Julieta ne se sent pas à l'aise et va dans le wagon restaurant où elle fait la connaissance de Xoan, un pêcheur. Dans l'intervalle, le voyageur du compartiment se suicide en tombant sur la voie. De la rencontre entre Julieta et Xoan naîtra Antia. C'est à Antia que Julieta écrit ce début d'histoire et tout ce qui se passera par la suite. Elle ne sait pas si sa fille partie à 18 ans sans donner signe de vie depuis douze ans lira un jour ce récit. Je ne veux pas en dévoiler plus sur cette histoire poignante. L'image, les décors, les couleurs sont un plaisir des yeux. La musique d'Alberto Iglesias, relativement discrète, est bienvenue, et surtout les quatre actrices principales (dont les deux "Julieta" -c'est la bonne idée d'Almodovar-, la jeune âgée d'une vingtaine d'année et Julieta avec trente ans de plus) sont magnifiques sans oublier Rossy de Palma* et son visage asymétrique qui joue Marian, une domestique revêche, avec beaucoup d'humour. Je me rends compte qu'il n'est pas facile d'évoquer ce film qui m'a vraiment beaucoup plu (il m'a réconciliée avec le cinéma d'Almodovar). Je ne peux que le conseiller haut et fort. Je ne suis pas la seule. Lire les billets d'Alain et de Chris.

*et non Paz de la Vega comme me l'a fait justement remarquer Eva (lire son commentaire ci-dessous).

19 mai 2016

La passion d'Augustine - Léa Pool

Grâce à Sylire que je remercie encore, j'ai vu La passion d'Augustine de Léa Pool, un très bon film québécois sorti dans très peu de salles et qui ne rencontre pas le succès qu'il mérite. Il faut dire que, sur le papier, le sujet peut rebuter plus d'un spectateur et c'est bien dommage. Nous sommes dans les années 60, Vatican II va bientôt se terminer. Dans la province de Québec, Soeur Augustine (née Simone Beaulieu), la quarantaine, ancienne concertiste de talent, est la mère supérieure d'un internat religieux de filles, qui met en avant l'étude de la musique chantée et jouée. La musique sous toutes ses formes constitue la passion de Soeur Augustine, qui dirige l'école avec fermeté et douceur. L'école remporte depuis longtemps des prix de piano dans les concours de la province. Un jour, Soeur Augustine accepte comme élève sa nièce Alice Champagne, car la maman d'Alice a des problèmes de santé et ne peut plus s'en occuper. Alice se révèle une pianiste prodige mais manquant de discipline. Pendant ce temps, les choses changent au Québec: les écoles religieuses (en premier lieu celles des filles) sont menacées de fermeture car on nationalise l'enseignement. Une très belle scène montre la transformation vestimentaire des soeurs qui quittent leurs habits de nonne et se mettent à porter jupe, corsage et bas avec une simple croix en guise de broche. Et ce film donne l'occasion d'écouter du Chopin divinement interprété par Lysandre Menard (Alice) qui est pianiste dans la vie. Si le film passe par chez vous, allez le voir.

14 mai 2016

Red amnesia - Wang Xiaoshuai

Du même réalisateur (Wang Xiaoshuai), j'avais vu 11 Fleurs. Red Amnesia qui date de 2014 n'est sorti que dans trois salles à Paris (et c'est bien dommage). Je ne sais pas ce qu'il en est en province. Toujours est-il que si ce film est programmé par chez vous, allez le voir. Comme dans 11 Fleurs, le réalisateur s'attache à décrire la Chine contemporaine sous Mao et après. Deng, une vieille femme d'environ 70 ans, vit seule dans un grand appartement à Pékin. Quand elle déjeune à table, elle parle au fantôme de son mari. Encore très active, Deng s'imisce dans la vie de famille de ses deux fils. L'un est marié et a un fils et l'autre est homosexuel. Un jour, Deng reçoit un appel téléphonique, puis deux, puis trois sans qu'il y ait personne au bout du fil. Dans le même temps, elle se rend compte qu'elle est suivie par un jeune homme portant une casquette rouge. Le réalisateur ne lâche pas ou presque l'actrice principale, la suivant avec sa caméra. Elle est quasiment de tous les plans. Deng n'est pas un personnage très sympathique mais on arrive à s'attacher à elle. C'est une femme dure mais qui est capable de pleurer. On peut le comprendre. On retrouve le même plan de bâtiments en briques au début et à la fin du film: la boucle est bouclée. Un film que je conseille. Lire le billet de Pascale.

P1030291

12 mai 2016

Adopte un veuf - François Desagnat / Desierto - Jonas Cuaron / Baden Baden - Rachel Lang

Parmi les sorties cinéma de fin avril / début mai 2016, il n'y a eu rien de transcendant à l'exception d'un film chinois sorti la semaine dernière que j'évoquerai dans mon prochain billet.

Je commence par Adopte un veuf de François Desagnat, qui vaut mieux que son titre et que l'affiche. Hubert Jacquin (André Dussollier), veuf depuis peu, est un septuagénaire qui file un mauvais coton, en vivant (débraillé, pas rasé) dans un immense appartement en désordre. Chez sa boulangère, Hubert récupère un numéro de téléphone d'une éventuelle femme de ménage. A la place se présente Manuela, pétante de vie. Elle cherche une colocation. A force de persuasion, elle arrive à amadouer Hubert, qui accepte de sous-louer par la suite à deux autres personnes: Paul-Gérard, un avocat (allergique au gluten) quitté par sa femme, et Marion, une jeune infirmière travaillant dans un hôpital. Le film est sympa même si j'ai trouvé qu'il manquait de rythme. Pourquoi pas? Lire le billet de Pascale.

Je passe à un film mexicain, Desierto, réalisé par le fils d'Alfredo Cuaron, Jonas. C'est en lisant le billet du Bison (que je remercie) que j'ai eu envie d'aller voir ce film interdit aux moins de 12 ans (et pour cause). Dans des paysages grandioses à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis, une quinzaine de migrants mexicains clandestins voyagent dans une camionnette bâchée. Le véhicule tombe en panne au milieu de nulle part et les clandestins commencent une longue marche sous un soleil brûlant. Ils sont bientôt tirés comme des lapins par Sam, un Américain dangereusement fêlé, et son chien. Il tire avec une carabine à lunette et atteint sa cible à chaque fois. Bilan: une dizaine de morts. Le spectateur est ébranlé. Parmi les 5 survivants, des retardataires qui marchaient moins vite que les autres et que Sam et son chien se mettent à traquer, il y a Moises (Gael Garcia Bernal qui a produit le film). Pendant plus d'une heure, on assiste à la course poursuite entre Sam et les pauvres clandestins. Je vous laisse découvrir comment tout se termine. J'ai trouvé ce film haletant très bien fait. J'émettrai un bémol sur la psychologie du "méchant": on ne sait pas pourquoi il agit comme il le fait. Comme dirait l'autre, c'est un "vrai malade". Il a un discours incohérent. A part ça, le film vaut le coup d'oeil.

Je terminerai par Baden Baden, premier long-métrage de Rachel Lang, qui a reçu de bonnes critiques. J'avoue ne pas m'être sentie concernée par l'histoire d'Ana, 26 ans. Salomé Richard (très bien) lui prête sa silhouette longiligne. Avec ses cheveux brun et courts, elle fait garçon manqué. Quand le film débute, elle arrive à la fin d'un contrat de chauffeur sur un tournage. Elle rentre à Strasbourg après avoir été arrêtée pour excès de vitesse grâce à la voiture de location qu'elle a "oubliée" de rendre. Ana, qui aime sa grand-mère (épatante Claude Gensac), est aux petits soins pour elle. Sinon, Ana est partagée entre Simon (son meilleur ami) et Boris (son ex avec qui elle renoue). C'est un film léger qui ne m'a pas vraiment touchée, dommage. Lire le billet de Carmadou.

2 mai 2016

Dalton Trumbo - Jay Roach

Dalton Trumbo de Jay Roach parle de cinéma et évoque les années sombres du McCarthysme (une période qui n’est pas à l’honneur de l’Amérique) et du combat d’un homme, Dalton Trumbo, une des 10 personnalités d’Hollywood d'une liste noire qui, dans les années 50, furent mis sur la touche pour avoir été membres ou sympathisants du parti communiste. En préambule, on apprend que Trumbo s’était inscrit au parti communiste dès 1943 à l’âge de 38 ans. Il était déjà un des scénaristes les plus côtés d’Hollywood. Une fois mis à l'index, il s'est servi de prête-noms pour publier ses scénarios. Par exemple, c’est un autre que lui qui reçut l’Oscar pour le scénario de Vacances romaines (que Dalton Trumbo avait écrit). Accusé d’activités anti-américaines, Trumbo purgea plusieurs mois de prison en 1950-51, n'ayant pas renié ses opinions politiques. Néanmoins, Trumbo a eu de la chance d’avoir une épouse, Cléo, et trois enfants très soudés autour de lui. Parmi ses ennemis, il a dû affronter la redoutable Edda Hopper (Helen Mirren, toujours aussi bien), aux opinions de droite, qui écrivait des chroniques fielleuses dans les journaux hollywoodiens. C’est Kirk Douglas qui a permis que Trumbo sorte de la liste noire, en demandant que le nom de Dalton Trumbo soit crédité au générique de Spartacus réalisé par Stanley Kubrick, en 1960. Le film de Jay Roach permet à Bryan Cranston de confirmer l'étendue de son talent en interprétant Dalton Trumbo: il y est sensationnel. Lire les billets d'Alex et de Pascale.

29 avril 2016

La saison des femmes - Leena Yadav

L'histoire racontée par La saison des femmes (sorti le 20 avril 2016) se passe de nos jours. Ce film indien réalisé par une femme montre la violence conjugale, la solidarité entre femmes et les corps dénudés. Dans l'ouest de l'Inde, l'Etat fédéré de Gujarat aux paysages arides, on fait la connaissance de trois femmes, Lajjo, Rani et Bijli. Elles vivent dans un village où règnent en maîtres les hommes, jeunes et vieux. Les maisons (des cahutes) sont faites de terre et de tôle, seule la présence récente des téléphones portables témoigne que nous sommes quand même au XXIème siècle. Les femmes n'ont pas beaucoup droit au chapitre. Lajjo n'arrête pas d'être battue et humiliée par son mari alcoolique, Rani, une veuve de 32 ans, n'arrive plus à joindre les deux bouts, et Gulab (son fils de 17 ans) est odieux avec elle. Quant à Bijli, une danseuse prostituée, elle ne s'en laisse pas compter mais elle est aussi victime de la brutalité de certains de ses clients. Et je n'oublie pas Champa, 14 ou 15 ans, mariée de force à Gulab et déjà presque répudiée. Certaines scènes sont violentes, d'autres empreintes d'une grande douceur. J'ai aimé ce film pour l'énergie qui s'en dégage, et les femmes sont magnifiques. Lire le billet d'Alain.

27 avril 2016

Les Ardennes - Robin Pront

C'est suite à la lecture de quelques billets et au conseil d'un collègue que je suis allée voir Les Ardennes, un film très noir de Robin Pront. A Anvers, Kenny et son frère Dave ainsi que Sylvie (la petite amie de Kenny) commettent des cambriolages. Ils cherchent de l'argent pour acheter de la drogue. Quand Kenny est arrêté, il n'avoue rien et ne dénonce pas ses complices. Il écope de sept ans d'emprisonnement. Pendant ce temps-là, Dave et Sylvie se sont rapprochés. La jeune femme attend un enfant et n'aspire qu'à une vie banale. Quand Kenny sort de prison au bout de quatre ans, pendant la période des fêtes de fin d'année, il est incontrôlable. La détention l'a transformé en un être écorché vif et violent. Dave et Sylvie ne savent pas comment lui annoncer que désormais ils forment un couple. On devine assez vite que l'histoire se terminera mal (et c'est peu de le dire). La dernière partie, qui se déroule dans les forêts et les collines des Ardennes belges, vire à la tragédie avec un soupçon de "gore". Malgré ces moments sanglants, j'avoue avoir apprécié ce film bien joué et bien écrit. Lire les billets positifs comme ceux de ffred et Aurore et ceux moins enthousiastes de mymp et Pierre D.

23 avril 2016

Good luck Algeria - Farid Bentoumi / Fritz Bauer, un héros allemand - Lars Kraume / High-Rise - Ben Wheatley

Le scénario de Good Luck Algeria de Farid Bentoumi est inspiré d'une histoire vraie: celle du propre frère du réalisateur. Deux amis, Sam et Stéphane, sont dirigeants d'une fabrique de skis de fond de compétition mais la concurrence est rude et suite à la défection d'un skieur suédois, ils se retrouvent au bord de la faillite, ne pouvant plus payer les employés. De plus, Sam, d'origine franco-algérienne, sera bientôt à nouveau père. En effet, sa compagne attend un heureux événement. Pour sauver l'entreprise, Stéphane suggère à Sam de s'incrire aux prochains JO en ski de fond sous le drapeau algérien. Cela fera de la publicité pour les skis qu'ils fabriquent. L'entrainement est dur et Sam qui n'a pratiquement jamais vécu en Algérie, ne parle pas un mot d'arabe et doit négocier avec le comité olympique algérien. Mais Sam a la chance d'avoir un père qui nourrit de grands rêves pour son fils. Je vous laisse découvrir comment le papa de Sam va permettre de sauver l'usine, indépendamment de l'incription de son fils au JO. J'ai aimé ce film optimiste et modeste. Sami Bouajila (Sam) et tous les autres acteurs sont très bien. Lire les billets de Géraldine et de ffred.

Je passe maintenant à Fritz Bauer, un héros allemand de Lars Kraume. Le film retrace l'enquête menée à la fin des années 50 par Fritz Bauer, un procureur allemand (qui préférait chasser les hommes que les animaux), ayant abouti à l'enlèvement d'Adolf Eichmann en 1960 par les hommes du Mossad israélien en Argentine. Fritz Bauer était un homme de conviction, grand fumeur de cigares. C'était un homme seul, juif et homosexuel (crime puni de prison en Allemagne à cette époque) qui était entouré de nombreux ex-nazis appartenant à l'administration, qui ont tout fait pour lui mettre des bâtons dans les roues. Fritz Bauer aurait voulu qu'Eichmann soit extradé en Allemagne pour être jugé, son souhait n'a pas été exaucé. Ce même Fritz Bauer tiendra plus tard un rôle important dans le procès d'Auschwitz (voir Le Labyrinthe du silence). Concernant le film lui-même, je l'ai trouvé intéressant grâce à l'acteur principal, Burghart Klaussner, qui interprète Fritz Bauer avec beaucoup d'humanité. En revanche, le reste manque de rigueur et reste trop dans l'anecdotique avec des digressions pas forcément utiles.

Je termine avec High-Rise de Ben Wheatley que j'ai détesté. Je n'avais pas fait attention au fait que le scénario écrit par la femme du réalisateur était adapté d'un roman de J.C Ballard. J'y suis allée pour les acteurs, mal m'en a pris. L'histoire se passe dans les années 70 (paraît-il). Le docteur Robert Laing emménage au 25ème étage d'une tour en béton qui en compte 40. Aux alentours de cette tour, on ne voit que du terrain en friche et d'autres tours. Les habitants de l'immeuble vivent en autarcie puisqu'il y a un supermarché à un des étages. Le dernier étage est habité par l'architecte de la tour et sa femme. Leur appartement s'ouvre sur une immense terrasse où l'on trouve un cheval, de la pelouse, des arbres. A part ça, la tour est sinistre tout comme les habitants qui vont commencer à semer le chaos quand une panne de courant au 10ème étage paralyse tout. Ce qui s'ensuit est indescriptible, la violence s'installe. Je n'ai pas compris le message du film (si message il y a). J'ai trouvé l'ensemble laid et manquant d'humour, c'est graveleux et il y a de la cruauté envers les animaux: en résumé, un peu n'importe quoi. Pour moi, un film très évitable malgré les acteurs comme Jeremy Irons, Sienna Miller ou Tom Hiddleston. Lire une critique chez Wilyrah. Je note qu'aucun spectateur n'est parti avant la fin et je me demande pourquoi. En ce qui me concerne, j'ai pour principe de rester jusqu'au bout de la projection.

19 avril 2016

Rosalie Blum - Julien Rappeneau

Rosalie Blum de Julien Rappeneau est un film charmant que je vous recommande avant qu'il ne soit trop tard. L'histoire est adaptée d'une BD en plusieurs tomes écrite et dessinée par Camille Jourdy. Nous découvrons la même histoire selon trois points de vue. Dans une ville de province, Vincent Machot, la trentaine, célibataire (il vit avec son chat) et coiffeur de son état, loge dans le même immeuble que sa maman, Simone (Anémone, géniale en mère possessive et abusive). La vie routinière de Vincent (il a abandonné l'espoir de vivre un jour avec sa petite amie qui lui a posé un énième "lapin) va être chamboulée quand un jour il entre dans une "supérette" tenue par Rosalie. Il commence à la suivre pour mieux la connaître (?). A partir de là intervient Aude, la nièce de Rosalie. Aude vient d'abandonner ses études et elle est engagée par Rosalie pour suivre Vincent, car Rosalie a remarqué le manège de Vincent et elle se demande ce qu'il lui veut. La dernière partie du récit se focalise sur Rosalie dont on apprend qu'elle a un passé qu'elle voudrait oublier. Le film de Julien Rappeneau (c'est son premier) est une vraie réussite. Tous les acteurs y contribuent beaucoup.

15 avril 2016

Mandarines - Zaza Urushadze

Si vous en avez l'occasion et que le film soit projeté par chez vous, allez voir Mandarines, un film estonien tourné par un réalisateur d'origine georgienne. L'histoire se passe dans les années 90 dans une vallée d'Abkhazie, dans le Caucase, où vit une minorité estonienne. Ivo, un vieux menuisier estonien, fabrique des cageots pour une dernière récolte de mandarines qu'a fait pousser son voisin Margus. La guerre civile est proche. Un soldat tchétchène et un Georgien en train de combattre dans des camps opposés sont gravement blessés, pas loin de chez Ivo qui les recueille et les soigne. Le Tchétchène se jure de tuer le Georgien dès qu'il sera sur pied. Le facteur humain et les éléments extérieurs font que ces deux hommes vont s'unir. Ce huis-clos à quatre personnages est prenant avec quatre comédiens excellents. Le film qui date de 2013 était en lice pour l'Oscar du meilleur film étranger en 2015. C'est peut-être pour cela qu'il est sorti en France: tant mieux!

11 avril 2016

L'avenir - Mia Hansen-Løve

L'avenir de Mia Hansen-Løve sorti le 6 avril 2016 vaut la peine d'être vu, pour l'histoire et pour l'interprétation impeccable d'Isabelle Huppert qui joue le rôle d'un professeur de philosophie (et j'y ai cru). De nos jours, à Paris, Heinz (André Marcon) et Nathalie, professeurs de philo tous les deux, mènent une vie tranquille avec leur deux enfants adultes qui ne vivent plus avec eux. Le couple vit parmi les livres. Nathalie croit en son métier. Grâce à la philosophie, elle souhaite que ses élèves pensent par eux-mêmes. Nathalie s'occupe beaucoup de sa mère Yvette (Edith Scob), qui n'arrête pas de l'appeler pour un oui ou pour un non. Un jour, Heinz annonce à Nathalie qu'il la quitte pour une autre femme. Nathalie ne lui fait pas de scène. Tout se passe à l'amiable entre gens intelligents, même si Nathalie, quand elle est seule, se met à pleurer. Davantage que le fait que son mari soit parti, Nathalie est surtout peinée qu'Heinz ait emporté énormément d'ouvrages, ce qui a vidé les bibliothèques. D'autres événements vont arriver dans la vie de Nathalie, qui change de manière de vivre. Elle part rejoindre dans la région de Valence un groupe de gens plus jeunes qui discutent de philosophie. Parmi eux se trouve Fabien, un de ses anciens élèves. J'ai trouvé ce film agréable à voir, je ne me suis pas ennuyée. Il a reçu l'Ours d'argent de la mise en scène au dernier festival de Berlin, début 2016.

5 avril 2016

A perfect day - Un jour comme un autre - Fernando León de Aranoa / Kung Fu Panda 3 - Alessandro Carloni et Jennifer Yuh Nelson

Je voulais évoquer A perfect day - Un jour comme un autre avant qu'il ne soit trop tard. En effet, le film est sorti dans peu de salles, le 16 mars 2016. Ce long-métrage réalisé par un Espagnol réunit Tim Robbins, Benicio Del Toro, Mélanie Thierry et Olga Kurylenko entre autres. L'histoire se passe pendant la guerre en ex-Yougoslavie à la fin du XXe siècle. Un groupe d'humanitaires parcourt les routes escarpées de la région des Balkans pour prêter secours à la population qui manque de tout. En particulier, l'eau potable se faisant rare, les quatre humanitaires et leur interprète Damir essayent de trouver une corde longue et résistante afin de retirer un cadavre jeté au fond d'un de ces puits. Je vous laisse découvrir comment et s'ils vont arriver à leur fin. Ce film souvent drôle comporte des moments émouvants et la fin assez ironique est très réussie. Le ton du film m'a fait penser à No Man's Land de Danis Tanovic (2001).

Je passe maintenant à Kung Fu Panda 3. J'ai vu les deux premiers volets et je suis fan de Po, le panda friand de nouilles et de brioches. Il va affronter Kai, un adversaire redoutable venu du pays des morts qui prépare sa vengeance depuis 500 ans. Kai est un buffle qui augmente son pouvoir en se servant d'amulettes en jade où sont emprisonnées les âmes de ses adversaires. Po, de son côté, retrouve son vrai papa panda et toute une colonie de ses congénères. Le film ne casse pas cinq pattes à un panda mais l'ensemble est sympathique.

30 mars 2016

The Lady in the Van - Nicholas Hytner / Triple 9 - John Hillcoat

Je suis allée voir The Lady in the Van pour Maggie Smith. Je n'ai pas été déçue par sa prestation de vieille clocharde nauséabonde au caractère bien trempé. Avant d'être un film, The Lady in the Van écrit par Alan Bennett a été joué au théâtre et interprété déjà par Maggie Smith en 1999 et 2000 à Londres. Alan Bennett s'est inspiré d'un fait qui lui est arrivé entre 1974 et 1989. L'allée qui menait à sa demeure londonienne dans un quartier très chic a servi de parking à un vieux van appartenant à une certaine Miss Shepherd. L'histoire nous apprend que Miss Shepherd a passé sa vie à avoir peur que son passé ne la rattrape. Cette personne au "mauvais" caractère ne dit jamais merci. Tout lui est dû (ou presque). Mais cela n'empêche pas qu'on s'attache à elle le temps du film, qui aurait gagné à être un peu plus court. Mais pour Maggie Smith, le film vaut la peine d'être vu. Lire le billet d'Armelle.

Dans Triple 9 de John Hillcoat, ça tire à tout va. Les personnages de l'histoire ne sont pas anges. De nos jours, à Atlanta (Georgie), ville sudiste gangrénée par la violence, on note la présence de la mafia russo-israélienne dirigée par Irina Vlaslov, la femme d'un mafieux en prison. Cette femme est interprétée par Kate Winslet, méconnaissable avec ses cheveux longs en arrière. Elle suinte la vulgarité et le danger. On la sent prête à tout pour arriver à ses fins. Pour récupérer des documents mettant en cause son mari, Irina engage des policiers corrompus. Ces derniers pour faire diversion décident de tuer un de leur collèque. Le terme « triple 9 » (ou 999) est une alerte lancée en cas d'extrême urgence, quand un policier est touché lors d'une fusillade. Evidemment, rien ne se passe comme prévu, et on dénombre un nombre de morts impressionnant à la fin du film dont le rythme ne faiblit pas. C'est le genre de film que je vois une fois mais pas deux. Lire les billets de ffred et mymp.

24 mars 2016

Brooklyn - John Crowley

Je vous recommande, tout comme Choupynette, ffred et Tinalakiller, Brooklyn de John Crowley, sorti le 7 mars 2016. Le scénario signé Nick Hornby est tiré du roman (portant le même nom) de Colm Tóibín. Dans les années 50, la jeune Ellis Lacey, âgée d'une vingtaine d'années, vit dans un comté en Irlande. Elle gagne très mal sa vie en travaillant dans une épicerie où la patronne n'arrête pas de lancer des propos vipérins aux clientes et aux employées. Sa grande soeur Rose s'occupe de leur mère Mary, qui est veuve. Grâce à Rose justement et à un prêtre irlandais, Ellis s'embarque sur un transatlantique (la traversée est agitée) en partance pour les Etats-Unis, où un travail dans un grand magasin l'attend. L'histoire d'Ellis est celle d'un exil loin de ses repères. Dans le quartier de Brooklyn à New-York, elle devient locataire d'une pension de famille où il n'y a que des femmes de son âge. Peu après son arrivée, elle rencontre l'amour en la personne d'un jeune Italien, et puis elle suit des cours de comptabilité. Revenue momentanément dans son île natale, Ellis hésite à repartir. Je vous laisse découvrir la fin. C'est un très joli film illuminé par la présence de l'actrice principale Saoirse Ronan que j'avais découverte dans Reviens-moi, puis dans Hannah et d'autres films. Une jeune actrice à suivre.

15 mars 2016

The Assassin - Hou Hsiao-hsien

Pour tous ceux qui voudraient aller voir The Assassin de Hou Hsiao-hsien (prix de la mise en scène au Festival International de Cannes en 2015), il faut les prévenir tout de suite qu'il ne s'agit pas d'un film d'arts martiaux traditionnel. Cela leur évitera de sortir pendant la projection pour ne plus revenir. Dans la salle où j'étais, il y a eu au moins 30 personnes qui sont parties avant la fin, sur une salle de 200 sièges. C'est d'ailleurs la première fois dans ma vie de spectatrice que je vois ça. Pour ma part, ce défilé m'a perturbée et m'a empêchée d'apprécier pleinement ce film épuré. Dans un prologue somptueux (l'histoire se passe en Chine sous la dynastie Tang au IXème siècle), une femme demande à une autre, nommée Nie Yinniang, de tuer un haut dignitaire. Nie Yingniang, qui été élevée par une nonne, est devenue un assassin redoutable. D'un coup de dague, elle porte un coup mortel à la victime désignée. Cette séquence est filmée dans un très beau noir et blanc. Puis on passe à la couleur et on a le loisir d'admirer les costumes et les décors chatoyants. Quelques duels durant chacun entre une et deux minutes émaillent le récit. Nie Yinniang revient après des années d'exil, hostile vis-à-vis du pouvoir impérial, au point de vouloir assassiner le nouveau gouverneur. Mais sa mission est périlleuse car elle connaît sa cible, un cousin à elle, qu'elle a naguère aimé et dont elle fut séparée, pour des raisons d'Etat. Le film comporte peu de dialogues et la fin m'a paru un peu hors sujet, mais ce n'est pas bien grave au regard du reste. Je pense que ce film de presque deux heures mérite un deuxième visionnage.

9 mars 2016

Merci patron ! - François Ruffin

P1020985  P1020983

Le 24 février 2016 est sorti un documentaire satirique, tonique et réjouissant (on rit beaucoup) que je vous recommande. Son titre? "Merci patron!", d'après la chanson des Charlots. Le patron en question est Bernard Arnault, patron du groupe de luxe LVMH, dont le revenu annuel en 2015 (2ème fortune de France et 10ème fortune mondiale) équivaut à 463 000 années de salaire, cotisation comprise, d'une ouvrière de ECCE (l'entreprise qui fabriquait des costumes Kenzo à Poix-du-Nord). Le réalisateur François Ruffin, journaliste fondateur et rédacteur en chef du trimestriel Fakir (dont le siège social est situé à Amiens) est un fan de Bernard Arnault (il faut bien entendu comprendre le contraire). Il veut partager son enthousiasme avec quelques personnes du nord de la France qui se sont retrouvées au chômage à la suite du démantelèment de leur usine qui fabriquait les costumes Kenzo vendus chacun environ 1000 euros. L'usine a été délocalisée en Pologne avant de partir certainement plus loin... Les Chtis sont hostiles à Bernard depuis qu'il a racheté le groupe Boussac Frères en 1984 pour s'en débarrasser peu après en gardant la marque Christian Dior (c'est ce qui l'intéressait). Ruffin s'est mis en tête de rétablir le dialogue entre d'anciens ouvriers d'usine textile et son idole Bernard (lui qui voulait devenir citoyen belge pour échapper au fisc français). En l'occurence, grâce à Marie-Thérèse, une ancienne déléguée CGT d'Ecce, très remontée contre Bernard Arnault, Ruffin rencontre devant nous la famille Krul. Ce couple avec un grand fils est dans une situation dramatique: licenciés tous les deux de l'usine, ils sont menacés d'expulsion de leur maison. Ils n'ont que 400 euros par mois pour manger et ils n'ont pas de chauffage. Je vous laisse découvrir comment, grâce à une caméra cachée et à pas mal de culot, les Krul vont sortir de leur situation précaire (grâce à Bernard). C'est un film qui montre que même sans grand rassemblement, ni syndicat, on peut lutter avec des idées et de l'enthousiasme. Le film a été financé grâce à du financement participatif. Il semble rencontrer du succès dans la trentaine de salles (dont 7 à Paris) où il est projeté. Toujours est-il que nous l'avons vu, mon ami et moi, dans une salle comble un mardi soir à Paris (au Louxor). A la sortie du cinéma, nous avons acheté le nouveau numéro de Fakir vendu par des bénévoles du journal.

P1020977

P1020975  P1020976

 Et je ne résiste pas à vous mettre le lien sur la chanson des Charlots.

Le blog de Dasola
  • CINEMA, LIVRES, DVD, SPECTACLES, TV - BILLETS DE BONNE ET (parfois) MAUVAISE HUMEUR. Critiques et opinions sur films, livres et spectacles. [Secrétaire de rédaction et statistiques: "ta d loi du cine" (215 commentaires, du 17/01/07 au 14/04/24)].
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Newsletter
83 abonnés
Liens (en cours de mise à jour)

** INDEX AUTEURS (LITTÉRATURE), FILMS & REALISATEURS (CINÉMA) **

*** CHALLENGES DE L'ANNEE EN COURS ***


** LE SITE DU STATISTICIEN **


*** LIENS ***
(BLOGUEURS COMMENTANT SOUVENT LE MIEN)

  • = Dix blogueuses et blogueurs ayant fait au moins 500 commentaires chez dasola se présentent =
  • On crée un lien lorsqu'un blogueur a commenté au moins cinq billets en venant à (au moins) deux dates différentes sur ce blog. 
  • Une adresse de mail (xxx@yyy.fr ou com...) [non publiée!] est exigée par Canalblog pour enregistrer votre commentaire. 
  • Vous ne voyez pas tout de suite apparaître votre commentaire, car je dois d'abord le valider (cela peut prendre quelques heures)
CINÉMA (22 blogs en activité)

DIVERS - CULTURE (57 blogs en activité)

LIVRES (69 blogs en activité)

QUELQUE TRISTESSE

QUELQUES BLOGS DÉSORMAIS EN PAUSE (À MON GRAND REGRET)

QUELQUES INFIDÈLES (NE ME RENDENT PLUS MES COMMENTAIRES...)

QUELQUES INTROUVABLES (BLOGS SUPPRIMÉS OU DISPARUS?)

SANS BLOG (COMMENTATEURS SUR LE MIEN)

STATISTIQUES, INFORMATIONS, RECORDS (DEPUIS LA CRÉATION DU BLOG)

  • * Blog créé le 09/01/2007, transféré sur Canalblog en juin 2007, migré à l'insu de son plein gré sur l'outil Overblog en février 2024 *
  • 2707 billets (au 28/04/24), dont tous ont eu au moins un commentaire
  • 33 176 commentaires (au 27/04/24 [+ 6 [anciennement 203] "égarés" lors de la migration"]) [dont 261 dasola] par au moins 1276 personnes, dont 106 (re)venues en 2024
  • 407 blogueurs [dont 156 actifs en 2024] m'ont fait au moins 5 et jusqu'à 1211 (au 28/04/2024) commentaires (voir ci-dessus)
  • Abonnés (être prévenu à chaque nouveau billet publié sur le blog): 77 au 07/03/2024 (via "Newsletter" ci-dessus)
  • Billet commenté par le plus de personnes: 77 commentaires par autant de commentateurs/trices (billet du 09/01/2014)
  • Billet comptant le plus de commentaires: 123, par 46 commentateurs/trices différent(e)s (billet du 10/06/2023)
  • Record de commentaires en 1 an de date à date par 1 même blogueur-euse: 146 par DocBird (du 15/07/22 au 14/07/23)
  • Record de commentaires en un mois: 355 en janvier 2014
  • Record de commentaires en une année civile (même blogueur-euse): 143 par Manou en 2023
  • Record de commentaires en une journée: 44 le 09/04/2009
  • Records de nouveaux commentateurs en un mois: 24 (dont 22 blogueurs) en mai 2008 et mars 2009
Pages