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Le blog de Dasola
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25 novembre 2018

Amanda - Mikhaël Hers

Amanda a 7 ans, c'est une petite fille rieuse qui aime manger des Paris-Brest une fois tous les deux jours juste avant de dîner. Amanda vit avec sa maman Sandrine dans le XIIème arrondissement de Paris. Sandrine, professeur d'anglais, élève seule sa fille. Elle a souvent recours, pour aller chercher Amanda à l'école, à son jeune frère David, âgé de 24 ans, qui travaille au service des espaces verts de la Ville de Paris. Il complète ses revenus en servant d'intermédiaire entre un propriétaire foncier de plusieurs studios et des locataires. David est un jeune homme qui se cherche encore. Il prend la vie comme elle vient jusqu'au jour où Sandrine meurt brutalement. La séquence où l'on voit des corps ensanglantés sans vie sur l'herbe est marquante. Le chagrin s'abat sur David et Amanda. David ne sait pas quoi faire. Etant pratiquement le seul parent d'Amanda, il décide de devenir son tuteur. Avant la tragédie, on a appris à connaître David et sa soeur qui sont proches. A cause de tout de ce qui arrive, David va renouer, au moins le temps d'un match de tennis, avec sa mère anglaise qui avaient abandonnés ses enfants 20 ans auparavant. C'est un film plein de pudeur où l'on voit David et Amanda pleurer (pas en même temps) pour différentes raisons, et c'est beau. Amanda de Mikhaël Hers vaut la peine d'être vu au moins pour Vincent Lacoste qui s'affirme de plus en plus comme un très bon acteur. Sinon, je n'ai pas été autant émue que Pascale. Lire aussi les billets de Strum et de mymp.

22 novembre 2018

Sale temps à l'hôtel El Royale - Drew Goddard

J'ai pris un plaisir fou devant Sale temps à l'hôtel El Royale dont l'histoire respecte à peu de chose près l'unité de temps, d'action et de lieu. A la toute fin des années 50, on voit un homme arriver dans une chambre dont il s'empresse d'enlever et puis de remettre le parquet. A l'arrivée d'une nouvelle personne dans cette chambre, il est abattu d'un coup de fusil. 10 ans plus tard, quelques personnages arrivent dans ce même hôtel "El Royale" qui a la particularité d'être bâti à cheval entre la Californie et le Nevada. Une grande bande rouge par terre délimite la frontière entre les deux états. Un prêtre puis une chanteuse entrent dans le hall désert ou presque. Un homme, un père de famille, est déjà là qui attend qu'on lui donne sa clé de chambre. L'hôtel étant inoccupé, chacun peut choisir sa chambre. Le réceptionniste, qui surgit enfin, essaye de dissuader le prêtre de rester en lui disant que ce n'est pas un endroit pour lui. Le bâtiment est à peu près entretenu, même si la clientèle se fait rare. Un peu plus tard, une jeune femme se présente. Par la suite, à l'abri des regards, elle sort une jeune femme baillonnée qui était cachée dans le coffre de la voiture qu'elle a conduit pour venir et elle la fait entrer dans sa chambre. A partir de là, les choses deviennent étranges car on comprend que les personnages sont là pour des raisons plus ou moins avouables ou précises. Le père de famille est en réalité un agent du FBI, le prêtre n'en n'est pas un et il souffre de problème de mémoire, le réceptionniste qui est drogué a un comportement agité. La chanteuse est trop pauvre pour se payer un hôtel plus cher avant un concert. Et les deux jeunes femmes, dernière arrivées, sont soeurs. Un septième personnage s'invitera plus tard. Je m'arrête là pour l'histoire qui a fait penser à du Tarantino à mon ami et à Henri Golant. Pour moi, le film m'a plutôt fait penser aux premiers films des frères Coen comme Blood Simple, Arizona junior ou même Barton Fink. En tout cas, j'ai apprécié ce huis-clos avec une histoire vue sous différents angles. Les rebondissements sont multiples - tout comme les cadavres.

14 novembre 2018

Un amour impossible - Catherine Corsini

N'ayant pas lu le roman autobiographique de Christine Angot Un amour impossible, je ne connaissais pas l'intrigue. Tout commence dans les années 50, à Châteauroux. Rachel Steiner est une jeune femme d'un milieu modeste. Elle est dactylo à la sécurité sociale (ou dans un garage selon Pascale). Lors d'un bal, elle rencontre Philippe Arnold, issu de la grande bourgeoisie. Ils vont s'aimer pendant des mois et Rachel (Virginie Efira, magnifique) tombe enceinte. Philippe lui annonce très vite qu'il l'aime en effet mais qu'il ne se mariera pas avec elle. Si elle avait été riche, il en aurait été autrement. Quand leur fille Chantal naît, elle porte le nom de famille de Rachel et est déclarée née de père inconnu, Philipppe refusant de la reconnaître. Il quitte Rachel et se marie avec une autre, une Allemande d'une famille aisée. Rachel va élever sa fille seule sans se plaindre, mais elle n'aura de cesse que Philippe reconnaisse Chantal. Elle le harcèle lors de visites épisodiques. On se rend compte très vite que Philippe est un goujat doublé d'un être abject, en un mot "une ordure". Je m'arrête là pour l'histoire qui se déroule sur 40 ans, pendant lesquelles Rachel a des relations de plus en plus compliquées avec sa fille (et pour cause!). Et donc rien que pour la présence et le jeu d'actrice de Virginie Efira, le film mérite d'être vu. En mère courage et très digne, elle crève l'écran. J'espère qu'elle sera nommée aux César l'année prochaine. Je trouve que Catherine Corsini, la réalisatrice et co-scénariste, s'en tire honnêtement. La reconstitution des années 50 et 60 est, me semble-t-il, assez réussie tant du point de vue des décors que des costumes. L'ensemble est néanmoins un peu long sur la fin car trop explicatif. Lire aussi le billet de Ffred.

11 novembre 2018

Silvio et les autres - Paolo Sorrentino

Avant qu'il ne disparaisse des écrans (on était peu nombreux à la séance à laquelle j'assistais), je voudrais évoquer Silvio et les autres de Paolo Sorrentino avec l'immense Toni Servillo, qui n'apparaît qu'au bout de 3/4 d'heure du film. Par rapport aux Italiens, on est lésé. Le film a été diffusé en deux partie de 100 minutes chacune en Italie. En France, la version projetée en une partie ne dure que 150 minutes. Il manque donc environ 50 minutes. C'est peut-être pour cela qu'on a une impression de scénario un peu décousu, mais cela ne m'a pas dérangée. Si vous avez aimé La grande Bellezza (comme moi), vous devriez apprécier Silvio et les autres, qui commence par une scène surréaliste. Un mouton blanc entre dans une belle villa vide au bord de la mer en Sardaigne. La télé marche et l'air conditionné commence à s'affoler. La température descend à 0° et le mouton tombe raide mort: première scène marquante. Elle n'a aucun rapport avec ce qui suit mais ça donne le ton du film parfois théâtral (Toni Servillo a beaucoup de texte et il est génial avec son éternel sourire de façade). Il y a un mélange de cruauté, de mauvais goût, de désenchantement, mais le réalisateur (qui est aussi co-scénariste) n'est jamais méprisant. J'ai trouvé l'image belle. Les nombreuses femmes qui apparaissent à l'écran sont bien faites, pas forcément idiotes ni faciles. Tout comme Sergio Mora (Riccardo Scarmacio) qui espère pouvoir travailler pour Silvo, on attend l'apparition de ce dernier et l'on n'est pas déçu. Il porte des vêtements féminins et est maquillé. Silvio n'exerce plus le pouvoir en Italie mais il reste un personnage qui fascine. Il est entouré de beaucoup de personnes qui vivent à travers lui. De temps en temps, Silvio chante et on l'écoute. J'ai aimé le personnage de l'épouse de Silvio, une femme intelligente et forte. Il n'y a pas vraiment une histoire linéaire mais une succession de scènes comme la dernière où l'on voit des pompiers sortir un Christ intact des décombres d'une église après un tremblement de terre au large de la Méditerranée. J'espère que je verrai un jour les deux parties complètes. Je trouve que Sorrentino lorgne de plus en plus vers l'univers de Fellini en plus moderne, et ça lui réussit.

5 novembre 2018

Films vus et non commentés depuis début octobre 2018

J'ai voulu voir The Predator de Shane Blake car je suis fan de l'alien aux dreadlocks, que j'avais découvert dans Predator de John McTiernan, et que je recommande vivement. Ce film de 1987 est une référence. Shane Blake, qui réalise la version de 2018, interprétait un des personnages du film de McTiernan. On est loin de la qualité du premier. Dans un crash de vaisseau spatial, un predator perd son masque et un de ses brassards avec lesquels il communique avec d'autres predators dans l'espace. C'est Rory, un petit garçon atteint du syndrome d'Asperger et fils de Quinn McKenna, membre d'un commando des forces spéciales, qui récupère le masque et le brassard. Il arrive très vite à faire fonctionner ces deux objets et à entrer en communication avec d'autres predators dans l'espace, qui se lancent à sa poursuite avec des molosses extra-terrestres. Le film est une suite de poursuites, d'explosions, de plans totalement invraisemblables. Il y des humains un peu félés, d'autres pas gentils de tout. Les predators sont des machines à tuer. Il y avait un vrai suspense dans le film de McTiernan, une tension. C'était haletant. Là, on se désintéresse de l'histoire assez vite: tout est très bruyant, trop rapide et très violent. On peut s'en dispenser.

Je passe au film Voyez comme on danse de Michel Blanc, qui est la suite d'Embrassez qui vous voudrez (2002), que je n'ai pas vu. Le film est plaisant à voir pour les acteurs. L'histoire se passe dans un milieu aisé, Julien (Jean-Paul Rouve) est marié à Lucie (Carole Bouquet), propriétaire d'un restaurant; Elisabeth (Charlotte Rampling) apprend que Bertrand (Jacques Dutronc) est emprisonné pour fraude fiscale ; Véro (Karine Viard) fait partie d'une classe plus modeste. Véro est au bord de l'hystérie quand elle apprend que sa fille de 17 ans est enceinte. Julien trompe sa femme et sent une présence hostile qui le suit en permanence. Lucie en a assez des frasques de Julien et le vire de chez elle. Véro trouve un petit boulot grâce à Elisabeth. On ne sait pas grand-chose du passé des personnages. Le spectateur prend l'histoire en route. La scène finale se passe dans un mobile home où Bertrand partage l'espace avec des poules. Dutronc reste imperturbable et très pince-sans-rire. J'aurais préféré le voir dans un rôle plus consistant. Vous pouvez attendre de voir le film à la télé.

En Liberté! de Pierre Salvadori est loué par les critiques et je me demande bien pourquoi, car, personnellement, j'ai eu l'impression de perdre mon temps en le voyant. Dès la première séquence très violente (une fusillade dans un appartement), j'ai su que je n'aimerai pas ce film qui ne m'a pas fait rire une seule fois. Les acteurs ne sont pas en cause, Adèle Haenel et Audrey Tautou ont les plus belles scènes et les meilleures répliques. Mais je suis restée perplexe devant l'histoire rocambolesque d'une femme flic, Yvonne Santi, apprenant par hasard que son mari policier n'était pas un héros mais un ripou. En tant que bouc-émissaire, Antoine (Pio Marmaï) a purgé huit ans de prison à la place de Santi. Yvonne  se met en tête de tout faire pour aider Antoine qui semble perturbé. J'ai trouvé que le film manquait de rythme et certaines situations loufoques m'ont laissée de marbre. Après Dans la cour et Hors de prix, je me dis que décidément, le cinéma de Salvadori ne me touche pas. Lire le billet de Pascale.

Johnny English de David Kerr est un film sans autre prétention que de faire rire, et c'est réussi. J'ai eu le plaisir de retrouver Rowan Atkinson dans le rôle de Johnny English, un agent secret britannique qui enseigne dans un collège (dans le genre de celui d'Harry Potter). Il apprend à ses élèves l'art de se fondre dans le décor, comment faire une bombe avec une allumette, comment se comporte un agent secret, etc. Pendant ce temps, la patrie est en danger. Un méchant "hacker" fait du chantage à la "Prime Minister" (Emma Thompson, impeccable même quand elle dit des gros mots) après avoir dévoilé la liste des agents secrets britanniques en activité. C'est pourquoi, on fait appel à Johnny English et à trois autres retirés du service pour démasquer le "hacker". Grâce à une bévue de Johnny English, les trois retraités sont mis "hors service" (séquence hilarante). Johnny English aidé par un ami appelé "Bough", va faire des merveilles (avec quelques dommages collatéraux) pour lutter contre l'as de l'informatique. L'histoire n'a aucune importance, car le film est une suite de gags souvent très amusants (un bon pastiche de J... B...). Moi et mon ami, on a passé un très bon moment.

27 octobre 2018

Le jeu - Fred Cavayé / Le grand bain - Gilles Lellouche

Pour les deux films que je présente, je commence avec celui que j'ai préféré et de loin: Le jeu de Fred Cavayé, qui raconte le dîner entre amis de trois couples et un homme seul - et sept smartphones. Les conversations démarrent gentiment quand quelqu'un propose que chaque invité dépose son smartphone au milieu de la table. Dès que l'un d'eux sonnera, toute la tablée prendra connaissance de qui appelle et/ou connaîtra le contenu du "sms" reçu. A partir de là, les événement se précipitent car certains appels ou sms sont gênants et peuvent compromettre la paix des ménages. C'est souvent drôle, parfois grave. Certaines situations s'enveniment, les masques tombent. On arrive au bord de l'implosion mais il y a un coup de théâtre final que je ne vous dévoile pas. Le film bénéficie d'un bon scénario et d'un rythme sans temps mort. Ce huis-clos permet de voir de très bons acteurs venus d'univers différents: Bérénice Bejo, Stéphane de Groodt, Vincent Elbaz, Doria Tillier, Roschdy Zem, Suzanne Clément et l'excellent Grégory Gadebois. Le film est un remake d'un film italien de 2016 (Perfetti sconociuti) pas sorti en France. Allez le voir. Il est également recommandé par Pascale, Matchingpoints et ffred.

Je passe au film Le grand bain de Gilles Lellouche. Même si les critiques que j'ai lues sont bonnes, personnellement, je m'attendais à autre chose de ce film après avoir vu la bande-annonce très amusante. J'ai été un peu déprimée de voir sept bonhommes un peu avachis entre 45 et 62 ans faisant partie d'une équipe de nage synchronisée. Un huitième plus jeune se joint à eux par la suite. J'ai eu du mal à croire qu'ils puissent concourir au championnat du Monde. Toujours est-il que Gilles Lellouche qui est co-scénariste s'est attaché à la personnalité de cinq d'entre eux joués par Mathieu Amalric, Guillaume Canet, Benoît Poelvoorde, Philippe Katherine et Jean-Hugues Anglade. Le premier est dépressif, le deuxième a des problèmes relationnels avec son fils, le troisième est gérant d'un magasin au bord de la faillite, le quatrième est un doux rêveur et le cinquième, un compositeur plutôt raté qui cherche l'affection de sa fille. Côté femmes, les personnages ne sont pas très gâtés par la caméra. En particulier Virginie Efira, la co-entraîneuse de l'équipe avec Leila Bekhti. Dans le film, Virginie Efira est alcoolique. Il y a un gros plan où elle est bouffi sans maquillage, cela m'a fait de la peine. Je dirais que la bande-annonce est ce qu'il y a de mieux dans le film qui dure deux heures... Lire le billet très enthousiaste de Chris.

25 octobre 2018

Dilili à Paris - Michel Ocelot

Dilili à Paris de Michel Ocelot est un dessin animé épatant qui m'a conquise. A la fin du XIXème siècle ou au début du XXème siècle, Dilili, une petite fille née d'un père français et d'une mère kanak, a eu comme préceptrice Louise Michel. Orpheline, Dilili vit désormais chez une comtesse. C'est une petite fille très bien élevée et au langage châtié. Elle fait la connaissance d'Orel, un beau jeune homme qui se déplace en triporteur et connaît Paris comme sa poche. Nous sommes aux alentours de 1900 et Paris est en émoi, des petites filles disparaissent. Dilili et Orel vont mener l'enquête. Cela leur permet de croiser le chemin de gens célèbres: Marie Curie (et ses filles), Louis Pasteur, Modigliani, Toulouse-Lautrec, Marcel Proust et Céleste Albaret, Erik Satie, Claude Debussy, Monet, Renoir, Rodin et Camille Claudel, etc, qui leur donnent des indices ou des conseils. On saura à la fin pourquoi les "méchants" de l'histoire, les "mâles-maîtres" enlèvent les petites filles. Ce film est d'abord un enchantement des yeux et des oreilles. C'est un très bel hommage à Paris et à ses monuments emblématiques comme la Tour Eiffel ou le Sacré-Coeur. Une partie de l'histoire se passe aussi dans les souterrains de l'Opéra de Paris. Les images alternent le dessin pur et l'incrustation de photos de lieux parisiens. Le tout est remarquablement fait. Un film qui ravit, semble-t-il, petits et grands. Lire le billet très enthousiaste de larroseurarrose.

19 octobre 2018

Girl - Lukas Dhont

J'ai un problème avec Girl, le premier film du Belge Lukas Dhont (27 ans) dont beaucoup de critiques chantent les louanges. Le film a reçu la caméra d'or au dernier festival de Cannes, et le jeune acteur Victor Polster, qui interprète Lara, a été aussi récompensé. Le thème du film est très lourd: un garçon de 15 ou 16 ans qui se sent fille entame un traitement hormonal qui devrait commencer à le transformer, en attendant qu'un jour on l'opère. Il s'agit d'un processus long mais Lara n'est pas patiente. Par ailleurs, elle vient d'être acceptée dans une école de danse pour devenir ballerine. L'entraînement est dur, en particulier elle commence à travailler ses pointes, exercice qu'elle aurait dû faire depuis l'âge de 12 ans. Lara est bien entourée entre son père aimant qui la soutient et son petit frère Milo, 6 ans. On ne sait pas ce qu'il en est de la mère. Alors qu'elle est encore en pleine croissance, Lara mange peu, maigrit beaucoup, a des malaises. Elle n'est pas bien dans sa tête. Le film alterne les scènes de cours de danse, où l'on voit Lara souffrir avec ses pieds en sang et les scènes où Lara est chez elle. On comprend comment elle dissumule ses attributs masculins avec du sparadrap qui lui provoque une infection. C'est une jeune fille qui souffre physiquement et moralement. Je ne vous raconterai pas ce qui se passe à la fin. Vous le devinerez peut-être comme mon ami. J'avoue que je vais souvent au cinéma pour me détendre et me changer les idées. Ce ne fut pas le cas avec ce film au propos assez violent. Voir Lara se martyriser ainsi est assez insoutenable au bout d'un moment. J'ai une collègue qui est sortie de la salle au bord du malaise à la fin de la projection. Par ailleurs, on dit beaucoup de bien de Victor Polster. Personnellement, je ne l'ai pas trouvé exceptionnel. Je l'ai trouvé "éteint", il parle avec une voix monocarde ni masculine, ni féminine. C'est tout à fait le genre de film que j'ai vu une fois et que je ne reverrai pas. Lire les billets de ffred, d'Aurore (qui s'est quand même un peu ennuyée) et de Pierre Darracq qui ont nettement préféré le film que moi.

17 octobre 2018

Nos batailles - Guillaume Senez

Nos batailles de Guillaume Senez est un film qui m'a touchée pour l'histoire qu'il raconte. Olivier est chef d'équipe dans une grande entreprise de distribution genre A..zon. Il dirige plusieurs personnes qu'il défend comme il peut auprès des RH même s'il ne peut empêcher le licenciement d'un collègue qui n'est plus assez productif. Les conditions de travail ne sont pas idéales: les employés sont debout toute la journée, il fait froid dans l'entrepôt et les horaires sont contraignants. Pendant ce temps-là, chez lui, sa femme Laura s'occupe au mieux de leurs deux enfants, Elliot (9 ans) et Louise (6 ans), dans la maison qu'ils n'ont pas terminé de payer. Laura est une femme fragile qui disparaît un jour sans crier gare, laissant Olivier désemparé. Il ne comprend pas ce qui s'est passé. Il n'a pas vu venir le drame. Heureusement que sa mère et sa soeur viennent l'aider et le soutenir. C'est un film qui donne la part belle aux acteurs, Romain Duris en tête, mais les actrices sont très bien aussi. J'ai en particulier craqué pour la jeune Rose. Un film intéressant à voir quand il passera à la télé.

12 octobre 2018

Frères ennemis - David Oelhoffen

Je continue avec les sorties du mercredi 3 octobre 2018.

Frères ennemis de David Oelhoffen (dont j'avais bien apprécié Loin des hommes, une adaptation de la nouvelle d'Albert Camus, L'hôte) est le troisième long-métrage du réalisateur qui a aussi écrit le scénario. Son film, remarquablement mis en scène avec un rythme sans temps mort, bénéficie d'un très bon casting. Reda Kateb interprète Driss, un homme d'origine maghrébine, devenu flic à la brigade des stups. Ses parents, son père surtout ne veulent plus lui parler. Driss doit démanteler un réseau de trafic de drogue. Face à lui, il y a Manuel Marco (Matthias Schoenhaerts) que Driss connaît depuis l'enfance, ils ont grandi ensemble dans la même cité. Manuel est impliqué dans un trafic assez important. Alors qu'il part en voiture avec deux complices pour récupérer de la marchandise, des motards les mitraillent et Manuel seul en réchappe. Il devient un homme traqué de tous les côtés. Il décide alors de collaborer de loin avec Driss pour trouver qui veut l'éliminer. Matthias Schoenhaerts et Reda Kateb sont très à l'aise dans leur rôle et leurs rares confrontations sont pleines d'intensité. La fin m'a paru logique. Le chef opérateur a fait des merveilles pour l'image et l'éclairage. Je conseille ce très bon polar, tout comme Ffred et Pascale.

10 octobre 2018

La saveur des rāmen - Eric Khoo

ramen

Après Amin (mon billet d'hier), je continue avec La saveur des rāmen qui transporte le spectateur au Japon puis à Singapour. Quand vous sortez de la salle à la fin de la projection, vous avez faim tellement les préparations culinaires que l'on voit sont appétissantes et certainement odorantes. Masato aide Kasuo, son père qui tient un restaurant de ramen, un plat complet au Japon : des nouilles (rāmen) dans un bouillon à base de poisson ou de viande. Il y a même un musée qui lui est consacré. A l'origine, c'est un met qui a été importé de Chine au début du XXème siècle. Kasuao est un homme qui ne s'est jamais remis du décès de sa femme Mai Lian, morte assez jeune de maladie. Un soir, Kasuo a une attaque et meurt. C'est à partir de là que Masato décide de partir pour Singapour, la ville natale de sa mère. Il veut retrouver son oncle, le frère de sa mère, ainsi que sa grand-mère. En effet, sa mère était chinoise comme plus de 70% de la population singapourienne. Le film est ponctué de nombreux flash-back où l'on voit Kasuo et Mai Lian en train de cuisiner et faire goûter les plats à Masato, un petit garçon sino-japonais adorable. Autant son oncle le reçoit à bras ouverts et lui enseigne les recettes que Masato lui demande, autant les retrouvailles avec sa grand-mère dont le mari fut tué par les Japonais pendant la 2ème guerre mondiale sont difficiles. C'est un film sympathique à voir. Il y avait pas mal de monde la salle où je l'ai vu. Je le conseille.

9 octobre 2018

Amin - Philippe Faucon

La semaine qui vient de s'écouler a été riche en sortie cinéma. Avant d'évoquer Frères ennemis et Nos batailles, je préfère commencer par Amin de Phlippe Faucon. Amin est un grand et beau Sénégalais (Moustapha MBengue, une révélation), la quarantaine, qui travaille sur divers chantiers. Il fait du terrassement en compagnie d'autres ouvriers de diverses nationalités. Vivant dans un foyer en Seine Saint-Denis en compagnie de dizaines d'autres hommes, il a laissé sa femme Aïcha et ses trois enfants au Sénégal. Amin rentre de temps en temps dans son pays avec des euros cachés dans ses chaussettes. Cet argent permet de financer une école dans la petite ville où il vit. Sur place, Aïcha (une belle jeune femme dans la trentaine) a parfois du mal à joindre les deux bouts, elle se languit d'Amin. Chaque fois qu'il revient chez lui, Amin a du mal à reconnaître ses enfants tant ils grandissent. Avec l'argent qu'il gagne en Europe, il a décidé de faire construire une maison pour Aïcha et ses enfants. On est frappé du contraste de la lumière, celle d'Afrique presque éblouissante et celle plus grise de la banlieue parisienne. C'est d'ailleurs dans une de ces banlieues, pendant des travaux dans une maison particulière, qu'Amin fait la connaissance de Gabrielle (Emmanuelle Devos). Cette dernière vient tout juste de divorcer. Les relations avec son ex sont tendues et elle vit avec sa fille. Une romance pleine de pudeur et de douceur commence entre Amin et Gabrielle. C'est un très beau film qui raconte un peu la vie de ces ouvriers déracinés venus en France pour faire des travaux souvent dangereux, payés parfois au "noir". Deux solitudes vont faire un petit bout de chemin et leur histoire m'a touchée. J'espère que le film va avoir un peu de succès car il le mérite.

Amin-4

8 octobre 2018

The Little Stranger - Lenny Abrahamson

Voici un film qui risque de passer inaperçu dans les salles et ce serait dommage.

Le scénario de The Little Stranger de Lenny Abrahamson (sorti le 26 septembre 2018) est une adaptation d'un roman éponyme de Sarah Waters de 2009, publié en français sous le titre L'indésirable. Il s'agit d'une histoire gothique qui se passe dans les années 40, dans un immense manoir du XVIIIème siècle tombant en ruine. Un jeune médecin de campagne, le docteur Faraday, est appelé au chevet de la servante des lieux qui est tombée malade et qui ne se sent pas à l'aise dans cet endroit (elle a été embauchée il y a peu de temps). Sur place, Faraday fait la connaissance de Caroline Ayres, pas encore mariée, de son frère Roderick, défiguré à la suite d'une blessure, et de Mme Ayres, leur mère. Faraday se lie rapidement d'amitié avec cette famille. Il espère se marier avec Caroline bien qu'il n'appartienne pas à la même classe sociale. Faraday connait la demeure, car sa propre mère y a été femme de chambre. On se rend compte rapidement que la demeure est peut-être hantée. Elle ensorcelle ceux qui y vivent ou s'en approche... Il y a des bruits bizarres, une petite fille morte il y a des années (la soeur de Carolyn et Roderick), un labrador qui attaque une jeune invitée lors d'une soirée. J'ai aimé cette atmosphère horrifique où les morts violentes s'enchaînent. J'ai apprécié le fait qu'à la fin, on reste avec des interrogations sur ce que l'on a vu ou pas. Les acteurs sont tous bien: Domhall Gleeson, Ruth Wilson et Charlotte Rampling. Un film que je conseille tout comme Trillian.

30 septembre 2018

Un peuple et son roi - Pierre Schoeller

J'ai vu Un peuple et son roi de Pierre Schoeller en avant-première dimanche dernier, le 23 septembre 2018, avec mon ami (qui avait beaucoup aimé L'exercice de l'état). Il y avait du monde dans la salle. Personnellement, je suis mitigée sur le traitement du sujet. Le scénario est décousu: les débuts de la Révolution française entre le 14 juillet 1789 (la prise de la Bastille) et le 21 janvier 1793 (l'exécution de Louis XVI). Avec mon ami, on a pensé au Molière d'Ariane Mnouchkine (1977), visuellement et stylistiquement parlant. Les scènes d'intérieur sont éclairées à la bougie. J'ai été intéressée par tout ce qui se passe à la Convention, où les députés ont dû voter au sujet de la mort du roi (ou non). Le réalisateur s'est concentré sur les actions et les paroles du peuple de Paris, en particulier les femmes. Celles qui ont marché sur Versailles en 1790 pour ramener le roi à Paris, celles qui ont fait partie des victimes du 10 août 1792. Schoeller a choisi une famille en particulier, celle de L'Oncle (Olivier Gourmet), un souffleur de verre. Cela donne l'occasion de voir quelques beaux plans de verre soufflé. Il y a pas mal d'acteurs connus qui ne font que des apparitions brèves à l'écran comme Céline Sallette par exemple. Quant au roi Louis XVI, il est parfaitement interprété par Laurent Lafitte. Un film qui peut déconcerter mais que j'ai été contente de voir car l'époque me passionne. Lire le billet peu enthousiaste de Pascale.

28 septembre 2018

Alpha - Albert Hughes / Première année - Thomas Lilti

Voici deux films tout à fait estimables.

Je commence par Alpha d'Albert Hughes, sorti fin août et qui est resté très peu de temps à l'affiche à Paris (ce qui est dommage), mais qui est encore projeté dans quelques dizaines de salles en France (ce qui est très bien). Le scénario nous ramène dans le passé, vers -20 000 ans "avant le présent", au paléolithique supérieur en Europe. Les hommes (dont le jeune Keda), membres d'une tribu de chasseurs-cueilleurs, partent à la chasse au bison des steppes. Lorsqu'ils se retrouvent face à face avec un troupeau, les choses tournent mal et Keda tombe dans un ravin. Il reste inanimé longtemps. Les autres membres de la tribu, dont son père, qui le croient mort, le laissent tout seul. Tant bien que mal Keda va essayer de retrouver les siens. Pendant son voyage, il croise la route d'une meute de loups. L'un d'entre eux par un concours de circonstances va s'attacher à ses pas. Keda le nomme Alpha. Une jolie histoire qui peut plaire aux jeunes et aux adultes. Ce n'est jamais mièvre et les paysages sont beaux. Je vous laisse découvrir le coup de théâtre final. Lire les billets d'Henri Golant et Martin.

Je passe maintenant à Première année, un bon film tonique au rythme soutenu comme la vie que mènent les deux personnages principaux, Antoine et Benjamin. Antoine a réussi à avoir une dérogation afin de tripler sa première année pour accéder sur concours en deuxième année de médecine. Il avait été admis la deuxième fois mais était trop loin dans le classement pour espérer avec une place en médecine. Il n'avait plus le choix qu'entre dentaire et pharmacie. Il a préféré se désister et refaire une année. L'histoire a été écrite avant la fin du "numérus clausus". Benjamin, lui, arrive directement du lycée. Il a des capacités évidentes et il commence son année plutôt "cool". On apprend vite que son père est chirurgien viscéral. C'est par hasard que Benjamin et Antoine vont se cotoyer et commencer à réviser ensemble. Malgré le fait qu'ils soient dans une année où la compétition est très rude, ils s'entraident sauf quand Antoine "pète un cable" après avoir pris connaissance du résultat d'un partiel. On suit l'emploi du temps d'enfer que ces étudiants ont pendant cette année éliminatoire. Le concours final, c'est 60 QCM en 3 heures soit 2 minutes par question avec un choix de 0 à 5 réponses. Vincent Lacoste et William Lebghil sont sensationnels. J'ai vu le film dans une salle pleine de gens jeunes (des étudiants ou des futurs médecins?). Ffred a passé un bon moment ainsi que Princecranoir.

22 septembre 2018

Les Frères Sisters - Jacques Audiard

Etant une grande admiratrice des films de Jacques Audiard (jusqu'à Le Prophète, car De Rouille et d'os et Dheepan m'avaient moins emballée), j'ai été impatiente de voir le nouveau film du réalisateur. Les Frères Sisters m'a plu même si l'histoire ne m'a pas trop parlé. Le scénario des Frères Sisters est adapté d'un roman, paru en 2012, du canadien Patrick de Witt (présent au Festival America à Vincennes cette année). Pour résumer, il s'agit d'un western qui commence par des coups de feu tirés dans la nuit. Le film débute par une très belle séquence, dans l'obscurité. On entend des voix d'hommes, celles d'Eli (John C. Reilly) et Charlie (Joaquin Phoenix) Sisters qui cernent une maison. Dans une grange à côté, un feu se déclare et un cheval en flammes galope en hennissant. La grange s'embrase avec d'autres chevaux à l'intérieur. Eli et Charlie Sisters sont des tueurs à gages payés par un certain Commodore. Leur prochaine mission est d'éliminer Warm (Riz Ahmed), un chercheur d'or qui a trouvé une formule permettant de trouver plus vite des pépites. En effet, nous sommes en 1851, en pleine fièvre aurifère. L'histoire, qui commence dans l'Etat d'Orégon, se déplace en Californie. Warm est d'abord repéré par Morris (Jake Gyllenhaal), en cheville avec les frères. Morris est détective privé et tient un journal de bord. C'est un homme lettré qui cite Thoreau. Warm va s'en faire assez vite un allié. C'est un des rebondissements du récit. Pendant ce temps, les frères Sisters qui suivent leurs traces n'arrêtent pas de se chamailler, de discuter sur leur avenir éventuel. Charlie, le cadet, est le plus dissipé, mais c'est lui le chef. Eli, le grand frère, est plus posé mais très doué dans le maniement des armes. Arrivés en Californie, ils découvrent les commodités comme l'eau courante et les toilettes. Le film est émaillé comme cela de scènes étonnantes comme celle où Eli dormant à la belle étoile avale une araignée du genre mygale qui s'est introduit dans sa bouche, ou quand Eli, toujours lui, apprend à se brosser les dents. Il faut noter que les femmes sont éphémères mais marquantes: une prostituée, une patronne de saloon transgenre, et dans la séquence finale, la mère des deux frères. C'est un western intimiste qui alterne douceur et grande violence. Les quatre acteurs principaux sont remarquables et l'image est belle. A vous de voir maintenant.

Lire le billet élogieux de Pascale.

19 septembre 2018

Mademoiselle de Joncquières - Emmanuel Mouret

Le film Mademoiselle de Joncquières est adapté d’un épisode de Jacques le Fataliste de Diderot, le même que Robert Bresson pour les Dames du bois de Boulogne.

Mme de la Pommeraye (Cécile de France), jeune veuve qui n’a pas aimé son mari, se réjouit d’en avoir terminé avec l’amour. Riche et indépendante, elle résiste au charme du marquis des Arcis (Edouard Baer), un libertin notoire qui passe d’une conquête à l’autre. Il se lasse vite. Un jour, enfin, Mme de Pommeraye tombe dans les bras et le lit du marquis. Quelques mois passent et Mme de Pommeraye se rend compte que des Arcis s’est lassée d’elle. Il est de moins en moins présent. Mme de Pommeraye, en femme rouée et machiavélique, veut se venger de cet homme. Pour ce faire, elle va monter une machination impliquant deux femmes, une mère et sa fille (Mademoiselle de Joncquières), qui, issues de la noblesse, sont devenues des prostituées. Ce film vaut pour les décors, les costumes, les dialogues (l'histoire fait penser aux oeuvres de Choderlos de Laclos et de Marivaux) et la fluidité de la mise en scène. La seconde partie est passionnante après un début un peu long à se mettre en place. Un film à voir pour les actrices. Cécile de France est remarquable. Elle passe de la gentillesse à la cruauté en une phrase. J’ai été moins convaincue par Edouard Baer, un peu trop moderne et que je n’ai pas trouvé toujours à l’aise. En revanche, mon côté « midinette » a bien aimé l’épilogue. Lire les billets de Pascale et d'Anne.

9 septembre 2018

Burning - Lee Chang-dong

Je vais essayer de faire court pour chroniquer Burning du Coréen Lee Chang-Dong ; le film, lui, dure 2H28. Jong su, un jeune homme pauvre qui travaille à temps partiel comme coursier, croise la route de Haemi, une jeune fille qui le reconnnaît. Ils ne s'étaient pas vus depuis des années. Haemi fait de l'animation commerciale à l'extérieur de magasins afin d'attirer des acheteurs éventuels. Jongsu et Haemi étaient camarades de classe alors qu'ils habitaient dans le même patelin près de la frontière avec la Corée du Nord. Après l'avoir invité dans son studio et avoir eu une relation intime avec lui, Haemi, qui part en Afrique noire, demande à Jongsu de venir nourrir son chat (que l'on ne voit pas). Très vite, Jongsu est tombé amoureux de Haemi et se languit d'elle. Quelques semaines plus tard, Haemi revient mais elle n'est pas seule. Elle a rencontré Ben qui attendait l'avion en même temps qu'elle. Ben est riche, il roule en Porsche. On sent que Jongsu est malheureux. Il vit tout seul dans la ferme familiale avec un veau comme unique bétail. Haemi ne donnera plus signe de vie après une soirée où Benn et elle s'étaient invités chez Jongsu. Haemi Elle s'est comme évaporée. Ben ne semble pas s'en soucier, mais Jongsu, si. Il se met à épier Ben. Ce dernier semble s'ennuyer (comme Gatsby le magnifique chez Fitzgerald). On ne sait pas comment il gagne sa vie mais son appartement est somptueux quoique un peu impersonnel. On ne sent aucune touche féminine. Quand Haemi "disparait", il s'est écoulé 80 minutes pendant lesquellesje me suis un peu ennuyée. Je ne me suis pas vraiment intéressée aux personnages. Mais à partir du moment où l'histoire prend un aspect "polar"("Jonsgu mène l'enquête" en quelque sorte), j'ai été nettement plus captivée. La séquence finale est terrible mais logique selon moi mais qui ne résoud rien du tout. Une expérience cinématographique que vous pouvez tenter. Je n'ai pas lu la nouvelle de Murakami intitulée "Les granges brûlées" dont le scénario du film est adapté. Lire les billets élogieux de Chris et Pascale. En revanche, ffred n'a pas beaucoup aimé.

A part ça, je suis un peu moins présente sur les blogs car je suis en vacances en Corse pour encore une semaine et je ne suis pas beaucoup devant mon ordinateur (portable).

3 septembre 2018

En eaux troubles - Jon Turteltaub

En eaux troubles de John Turteltaub est une production sino-américaine distrayante qui fait peur mais pas trop. J'ai surtout noté une séquence hilarante aux trois quarts du film où l'on voit des centaines de Chinois flottant (et pas nageant) près du bord grâce à une bouée autour de leur taille. Ils sont tous serrés les uns contre les autres. A droite, sous l'eau, vous pouvez deviner ce qu'il y a... (voir la photo ci-dessous). Juste après, il y a une vue sous-marine où l'on voit des centaines de paires de jambes s'agiter dans l'eau... Mais avant ça, et pour résumer, Jonas Taylor (Jason Statham) est chargé de sauver son ex-femme coincée avec deux collègues (un Américain et un Asiatique) dans un petit sous-marin pas loin de la fosse des Mariannes dans l'océan Pacifique. Quelque chose a provoqué cet accident. Dans ces profondeurs (presque 10000 mètres) où l'homme ne va pas, vit une faune que l'on croyait disparue, dont le Megalodon, un genre de requin "mega maousse" d'une longueur de plus de 20 mètres qui croque une baleine d'un coup de dent. A la moitié du film, les hommes ont réussi à tuer le mégalodon. C'est là... qu'un deuxième spécimen apparaît. Je ne dirai rien de plus. Le film comporte quelques scènes sanglantes mais pas trop. On voit même un petit chien tombé d'un bateau, qui, à force de nager, arrive à échapper au "meg". Vous pouvez préférer Les dents de la mer - Jaws de Steven Spielberg.

1 septembre 2018

Arythmie - Boris Khlebnikov

Suite à la suggestion du distributeur du film en France, je suis allée voir Arythmie, un film russe sorti dans quelques salles à Paris et ailleurs le 1er août dernier, et qui a eu un peu d'échos dans la presse. L'histoire se passe dans une grande ville russe. Katya et Oleg sont médecins tous les deux. Oleg est médecin urgentiste au diagnostic sûr même s’il boit pas mal de vodka avec ses collègues. Le couple qu’il forme avec Katya est en crise. Lors d’une réunion de famille (l’anniversaire de son père à elle), Katya envoie un simple SMS à Oleg qui est dans la pièce à côté. Elle dit qu’elle veut divorcer. Oleg ne répond pas tout de suite. Ils se mettent à faire lit à part (il dort sur un matelas dans la cuisine) en attendant qu'il trouve un logement ailleurs. Par ailleurs, de nouvelles mesures de rentabilité dans l’hôpital où il travaille obligent Oleg et ses collègues à consacrer de moins en moins de temps à chaque patient: 20 minutes pour chacun. Le couple formé par Oleg et Katya est très touchant. Oleg a un côté grand gamin assez irrésistible même s'il fait son métier sérieusement. La fin reste ouverte. A la différence d’autres films russes récents, le ton du film est plus léger. J’ai aimé. S'il passe par chez vous, vous pouvez aller le voir. Larroseurarrose le recommande aussi.

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