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Le blog de Dasola

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22 juin 2017

Billet d'humeur: la grande distribution discount par abonnement

Une fois n'est pas coutume, je voudrais évoquer la grande distribution avec abonnement. Cela fait suite à la lecture aujourd'hui d'un article dans un journal et et au fait que j'en ai entendu parler à la radio ce matin.

Costco arrive! Vous ne connaissez certainement pas encore cette enseigne qui existe depuis longtemps aux Etats-Unis. Il s'agit de l'antithèse de La Louve ouverte récemment dans le 18ème arrondissement de Paris.

Costco vient d'ouvrir un immense magasin dans un entrepôt dans l'Essonne. Comme c'est loin de tout, il faut y aller en voiture ou prendre un car! Pour acheter, il faut payer un abonnement de 36 euros par an pour avoir droit d'acheter des produits à des prix défiant toute concurrence. Il y a énormément de catégories de produits mais pas de beaucoup de références. Cela va de la nourriture et aux boissons jusqu'aux vêtements et aux ordinateurs. Et donc, les clients (particuliers et professionnels) n'auront souvent le choix (ou pas) qu'entre une marque ou deux [pas forcément connue(s) ou la(es) meilleure(s)] par produit. Bien évidemment, Costco affirme que tout est de bonne qualité. Je ne suis pas sûre qu'ils vendent du bio. Il semble qu'il y ait pour l'instant que 7000 abonnés (252 000 euros). Cela n'empêche pas Costco d'ouvrir bientôt d'autres magasins.

J'en ai assez de cette uniformisation à tous les étages: on trouve les mêmes enseignes partout en France et ailleurs. L'uniformisation se retrouve dans notre assiette, dans ce que l'on porte (vêtements et chaussures). C'est d'un triste! Et payer pour avoir le droit d'acheter du pas très haut de gamme, c'est fort!

20 juin 2017

Creepy - Kiyoshi Kurosawa / La momie - Alex Kurtzman

Samedi soir le 17 juin, dans ma province limogeaude, je suis allée voir Creepy du réalisateur japonais Kiyoshi Kurosawa dans l'une des trois salles "art et essais" de la ville. C'était à la séance de 22H15 et nous étions 3 (trois) spectatrices, moi comprise. J'avoue que c'est dommage qu'il n'y ait pas eu plus de monde car ce film très réussi est "creepy" (qui fait frissonner) à souhait. Takakura, la trentaine, un ancien policier devenu professeur en criminologie, s'installe avec sa femme Yasuko et leur chien Max (une grosse bête poilue) dans un petit pavillon dans la banlieue de Tokyo. Yasuko, très bonne cuisinière, fait la connaissance de ses voisins et en particulier de Nishino et sa fille Mio. Nishino avec son visage de clown grimaçant ou souriant, c'est selon, paraît assez vite étrange et inquiétant tant par ses remarques que par son comportement. Les jours passent, Nishino apprivoise Max, pendant que Yasuko, souvent seule semble perturbée par des coups de fil mystérieux. Elle devient apathique. Pendant ce temps, Takakura, consulté par d'anciens collègues, enquête sur la disparition survenue six ans auparavant d'un couple et d'une famille de trois personnes (un père, une mère et leur fils). Takakura interroge la fille de cette famille. Elle est encore traumatisée si longtemps après. Les choses s'accélèrent, et on découvre un psychopathe sans pitié qui sort de l'ombre, une incarnation du mal qui manipule ses victimes (et les autres) par la pensée et en fait des tueurs. Je ne peux rien révéler de plus. On a de plus en plus peur. Le film dure 1H51. J'ai été captivée de bout en bout. J'espère que les deux autres spectatrices ont autant que moi apprécié le film. Lire le billet de l'Arroseurarrose.

Je passe maintenant à un film qui m'a déçue: le nouveau Tom Cruise, qui doit affronter la Momie: une jeune princesse, Ahmaneth, qui, il y a plus de 2000 ans, apprenant qu'elle ne pourra pas régner sur l'Egypte, s'est s'adonnée au culte de Seth, incarnation du mal. Momifiée vivante, Amaneth fut mise dans un sarcophage enterré en Mésopotamie (Irak) à plus de 2000 km des terres égyptiennes. De nos jours, Tom Cruise et un acolyte sont des pilleurs de tombes. Ils dérobent des reliques et les revendent. Bien entendu, Amaneth va renaître par-delà le temps, et jeter son dévolu sur Tom pour en faire son alter ego et lui donner la vie éternelle. C'est compter sans Dr Jekill (Russell Crowe, impayable), qui fait la chasse aux forces du mal. Ce film est bourré d'effets spéciaux (certains spectaculaires), mais j'ai trouvé que l'histoire était "du grand n'importe quoi" avec des zombies et quelques templiers plus très frais. Vraiment pas terrible. Lire le billet de Pascale.

17 juin 2017

Marie-Francine - Valérie Lemercier / The Jane Doe Identity - André Øvredal

La bande-annonce de Marie-Francine m'a donné envie de voir le nouveau film de Valérie Lemercier qui est aussi la co-scénariste avec Sabine Haudepin et l'actrice principale. Elle joue même un double rôle car Marie-Francine a une soeur jumelle Marie-Noëlle. Quand l'histoire commence, Marie-Francine, 50 ans, apprend que son mari la quitte pour une plus jeune qu'elle. En même temps, elle est licenciée économique du laboratoire de recherche où elle travaille. Marie-Francine repart vivre chez ses parents. C'est eux qui ont l'idée de lui donner la gestion d'une petite boutique de cigarettes électroniques dans un quartier huppé de Paris où se trouve l'appartement familial. Il faut dire que les parents sont bourgeois catholiques et golfeurs. Philippe Laudenbach et Hélène Vincent sont assez irrésistibles dans les rôles des parents de Marie-Francine, tout comme Danièle Lebrun, Patrick Préjean et Pierre Vernier qui font une courte apparition. Merci à Valérie Lermercier d'avoir pensé à eux. Sans oublier Patrick Timsit dans le rôle d'un cuisinier portugais qui tombe amoureux de Marie-Francine. Lui, c'est sa femme qui l'a quitté pour une autre femme! C'est un film sympa même si je n'ai pas eu le coup de foudre (quelques passages scatologiques pas nécessaires à mon goût) qui permet d'entendre de la musique de Moustaki et "Quand on s'aime" par Michel Legrand et Nana Mouskouri ainsi que "L'amour, c'est comme une cigarette" de Sylvie Vartan et même du Fado par Amalia Rodriguez. Lire les billets de ffred, géraldine, tinalakiller.

Je passe maintenant à un "petit" film de série B, The Jane Doe Identity d'André Øvredal, un réalisateur norvégien dont c'est le premier film américain. Ce film d'horreur se passe dans un petit institut médico-légal quelque part aux Etats-Unis, où exercent Tommy, un médecin légiste, et Austin, son fils qui lui sert d'apprenti. C'est d'ailleurs là qu'ils vivent. On leur apporte le corps d'une jeune femme trouvé à demi-enterré dans une maison où plusieurs crimes sanglants viennent d'être commis. "Jane Doe", nom que l'on donne lorsque l'on ne connait pas le nom de la personne, semble n'avoir aucune blessure apparente, ses yeux sont moins vitreux qu'ils devraient être, le corps n'est pas rigide. Au fur et à mesure que les deux hommes avancent dans l'autopsie, des phénomènes étranges inquiétants surviennent autour d'eux. Je m'arrête là. Moi qui ne vais jamais voir ce genre de film, j'y suis allée car ffred en a dit du bien. Et puis Brian Cox et Emile Hirsch (Into the Wild) jouent les deux rôles principaux. Ce huis-clos horrifique à la réalisation très serrée et sans effet grandiloquent est très réussi. J'ai en particulier aimé la fin.

14 juin 2017

Domaine de Chantilly

Faisant suite à la disparition récente de Roger Moore, mon ami et moi avons revu tous les James Bond avec lui dans le rôle. En particulier, Dangereusement vôtre, le dernier James Bond qu'il ait tourné. Une grande partie de la première heure se passe dans le domaine de Chantilly. Dans le film, le château appartient à Zorin, le "méchant". Cela nous a donné envie de connaître le domaine en "vrai". Nous n'y avions jamais été. 

Ce domaine, à 44 km au nord de Paris, est un ensemble constitué du Château (presque entièrement reconstruit au XIXème siècle), du petit château d'Enghien (que l'on ne visite pas), d'un beau parc de 115 hectares et du musée du cheval qui est une dépendance du château. Le tout a été légué en 1886 par le Duc d'Aumale (1822-1897), l'un des fils du roi Louis-Philippe. Pour voir l'ensemble, il faut sans doute y consacrer presque deux jours (ce que nous n'avons pas fait).

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Différentes vues du château qui a appartenu à la famille de Montmorency entre le XVème et le XVIIème siècle. Le connétable Anne de Montmorency (1492-1567), le plus illustre de cette famille a fait rénover la forteresse au XVIème siècle. Plus tard, le château passera à la famille des Bourbon-Condé dont le Grand Condé (1621-1686) est le membre le plus connu.

P1050323 Les écuries et le musée du cheval

 

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Des moutons servent à la "tonte naturelle" (sic!) de l'herbe pour certaines parties du parc.    

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D'autres animaux croisés dans le parc.

Il y a même une vingtaine de Walabis dans deux enclos depuis plusieurs années.

P1050339 Une vue du parc côté jardin anglais.

 

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Henri d'Orléans, duc d'Aumale, avait une immense fortune familiale qu'il a dépensée en acquérant livres de bibliophilie, peinture et divers objets. Parmi les ouvrages, il y a la plus belle collection de livres enluminés (1500) après celle de la Bibliothèque Nationale dont Les Riches heures du Duc de Berry.

Concernant les peintures, je n'ai pas pris de photos, la collection est la deuxième après celle du Musée du Louvre pour les peintures d'avant 1850.

 

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Dans un des coins dans le jardin anglo-chinois, il y a un hameau composé de cinq maisonnettes contruites en 1773. Marie-Antoinette s'en est inspiré pour faire contruire son hameau à Versailles. Juste à côté, on s'est installé pour déguster une glace pour mon ami et des fraises/framboises à la chantilly (maison) pour moi.

Faute de temps, on a eu à peine une demi-heure pour visiter le Musée du cheval. On n'a même pas pu assister à une démonstration de dressage.

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Juste avant que cela ferme, j'ai pu entrer dans le lieu où se déroule le spectacle: très bel endroit.

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Je ne peux que vous conseiller de vous rendre à Chantilly. Le dimanche 4 juin, jour où nous y sommes allés, il y avait des courses hippiques à l'hippodrome juste à côté du musée.

11 juin 2017

Ragdoll - Daniel Cole / La Daronne - Hannelore Cayre

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Chez Pierre D. j'ai lu un billet sur ce roman qui attiré mon attention. Peu après, je l'ai vu qui était recommandé par une librairie que je fréquente. Voici donc Ragdoll (Poupée de chiffon en VF), le premier roman de Daniel Cole (Collection La bête noire, Edition Robert Laffont, 454 pages). L'histoire se passe en Angleterre de nos jours (à Londres ), avec quelques retours en arrière qui ont leur importance. L'Inspecteur "Wolf" Fawkes, divorcé d'une journaliste, est appelé sur une scène de crime pas banale: un cadavre façon puzzle est retrouvé dans un appartement en face de chez lui. La tête, les deux bras, les deux jambes et le buste sont cousus grossièrement pour former un tout. Chaque morceau appartient à une personne différente. Wolf reconnait tout de suite à qui appartient la tête. Il s'agit d'un homme qui avait été arrêté par ses soins et qui avait été condamné à une lourde peine. L'index d'une des deux bras en extension pointe vers la fenêtre de l'appartement de Wolf. Peu après, une liste parvient à l'ex-femme de Wolf sur laquelle un tueur mystérieux annonce les dates de six futures victimes, dont Wolf lui-même. Je vous laisse découvrir qui sont les victimes, les liens qui les relient, même si elles ne se connaissait pas forcément. L'intrigue est très bien menée même si j'ai été très légèrement déçue par la conclusion. Un bon "page-turner" d'avant l'été.

 

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Je passe maintenant à La Daronne d'Hannelore Cayre (Editions Métailié noir, 171 pages très bien écrites et souvent drôles), dont je n'ai lu que des éloges de la part d'Aifelle et Keisha. Patience Portefeux, 53 ans, veuve à 27 et mère de deux filles, a débuté comme interprète-traductrice judiciaire (français-arabe) dans des tribunaux. Depuis un certain temps, elle traduit les écoutes pour la brigade des stups. Il faut noter que c'est un travail "au noir" pas très bien payé. Patience a une vieille mère qu'elle visite régulièrement dans un "mouroir" à 3000 euros par mois. Tout cela fait que Patience a du mal à joindre les deux bouts. De fil en aiguille et grâce à un chien nomné ADN, Patience, à la barbe de la police avec qui elle travaille, va récupérer une tonne de cannabis et devenir une Daronne sachant mener ses affaires pour mettre ses filles et elle-même à l'abri du besoin. Ce roman n'est pas qu'un roman policier, il traite de la vieillesse et expose comment on traite les personnes âgées, les aberrations de la justice en France. Un très bon moment de lecture. J'ai découvert Hannelore Cayre avec ce roman: un très grand écrivain.

8 juin 2017

Le vénérable W. - Barbet Schroeder

L'initiale W du titre correspond à Ashin Wirathu, un moine bouddhiste briman qui prône la haine envers les Musulmans, lesquels représentent 4% de la population en Birmanie. Le vénérable W. de Barbet Schroeder, a été projeté en séance spéciale lors du dernier festival de Cannes en mai dernier. Ce documentaire est remarquable à plus d'un titre. D'abord, il apprend quelque chose aux spectateurs français que nous sommes. J'avoue que j'ignorais l'existence de ce Wirathu, une sorte d'Hitler birman qui ne suit pas précisément les préceptes bouddhistes de s'aimer et d'être tolérant envers les autres. Wirathu dans sa tenue de bonze paraît banal, sauf quand il ouvre la bouche pour énoncer des phrases terribles contre la communauté musulmane en général et la minorité Rohingyas en particulier. Schroeder mêle les documents d'actualités avec d'autres images où l'on voit et entend Wirathu devant la caméra du cinéaste ainsi que des témoignages ou avis de deux journalistes et de moines bouddhiques réfractaires aux idées de W. Dans les documents d'actualités qui alternent avec des films d'amateurs, on découvre avec horreur ce que les Birmans sont capables de faire suite aux messages haineux sur internet et aux discours de W devant un public nombreux: de nombreuses villes sont brûlées et une frange de la population musulmane massacrée, la haine attire la haine. Des lois récentes sur la race et la nationalité ont été votées en Birmanie. Même la Prix Nobel de la paix, Aung San Suu Kyi, ne réussit pas à contrer cet apôtre de la haine raciale. Les militaires qui sont toujours présents restent atones. Quand le film se termine, on n'en sait pas plus sur le sentiment de haine de W envers les Musulmans. Il ne donne aucune vraie justification devant la caméra. Après ses deux remarquables documentaires sur Idi Amin Dada et Jacques Vergès, Barbet Schroeder clôt, avec Le vénérable W, une trilogie sur le mal. Si ce film passe par chez vous, allez le voir.

7 juin 2017

Le fric c'est capital - Tignous

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Lorsque j'avais [ta d loi du cine, "squatteur" chez dasola] découvert Le fric c'est capital (ramené par dasola d'une librairie en province en février 2015, il me semble), j'avais été un peu frustré. En effet, il n'y a dans ce "pavé" aucun texte d'accompagnement ou de "contexte": ni préface, ni introduction, ni postface, ni texte en 4ème de couv' - que du dessin, que du dessin, que du dessin... Tignous s'exprimait avec ce qu'il savait faire le mieux. La première édition de ce recueil est parue en 2010 chez 12Bis, Maison dont quasiment tout le catalogue a été racheté par Glénat en 2013. Le tirage à ma disposition est daté de janvier 2015. Il s'agit du deuxième livre de Tignous que je chronique (après Pandas dans la brume), je viens de le reparcourir pour programmer le présent billet dans la suite de mes "hommages". Si je devais citer tous ceux des quelque 500 dessins qui ont particulièrement éveillé mon attention, il faudrait que je mette des photos d'une trentaine de pages (sachant qu'on compte 2 ou 3 dessins par page), je me suis limité à une douzaine (avec parfois un commentaire de mon cru).    

       P1050308  Un clin d'oeil vers le "nouveau beauf' de Cabu?  

Je pourrais dire que je trouve presque le dessin de Tignous "moëlleux", tout en courbes (là où celui d'un Charb apparaît plus "sec"). Mais les rondeurs du trait n'enlèvent rien à l'âpreté comme à l'alacrité du propos. Les dessins du livre sont regroupés en 4 thèmes: les riches (les patrons et la finance), les pauvres (la société et le travail). J'y ai donc choisi pour les citer ici seulement quelques-uns des dessins qui me paraissaient particulièrement éloquents ou en tout cas qui m'ont "parlé".

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  P1050312  Roi du monde (roi du gaz de schiste?) ou bonnet d'âne?

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Je n'ai pas trouvé tant de références que cela à ce livre sur internet, j'ai quand même pu dénicher de rares informations complémentaires. J'ai appris grâce à ToutenBD.com que les dessins avaient été publiés notamment dans Marianne, tandis qu'Auracan.com parle plus précisément d'une anthologie de près de 500 dessins de Marianne et Charlie Hebdo.

   P1050316  Dans un des rares blogs que j'ai identifié comme ayant publié un hommage à Tignous, Etsivoulisiez, j'ai retrouvé parmi les citations des recueils précédents (que je lirai bien un jour), Tas de riches et Tas de pauvres (Denooël, 1999 et 2000), un dessin colorié dont la version "au trait" (en noir et blanc) figure dans Le fric c'est capital

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Certains de ces dessins (datant de 2010 voire d'avant, rappelons-le!) sont tellement intemporels que, en 2017, il conservent une brûlante actualité... Je les ai gardés pour la bonne bouche. 

 P1050319  C'est pas forcément la même usine...

  P1050320  C'est pas forcément à cause du même produit...

  P1050321  ... C'est toujours le même PS (mais ça ne va pas forcément mieux chez LR, au FN, au FdG, ou demain à REM!).

Que puis-rajouter? Votre propre sélection serait peut-être différente. Un seul moyen de le savoir: faites l'effort de trouver et de feuilleter ce livre!

*** Je suis Charlie ***

5 juin 2017

Celui qui va vers elle ne revient pas - Shulem Deen

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Voici un récit autobiographique qui m'a profondément déprimée (surtout la conclusion), mais le livre est vraiment très bien. Dans Celui qui va vers elle ne revient pas (Editions Globe, 408 pages), Shulem Deen, un Américain né en 1974, raconte les conséquences du fait qu'il a perdu la foi. Juif ultra-orthodoxe, il vivait à New Square, une petite ville fondée dans les années 1950 par un Juif hassidique venu d'Ukraine. La ville se situe à une cinquantaine de kilomètres au nord de New-York. Deen commence son récit avec cette nouvelle terrible. Le tribunal rabbinique de la ville a décidé de le bannir pour hérésie. Pendant 408 pages, Shulem revient sur sa vie, son éducation dans une yeshiva, puis son mariage arrangé à l'âge de 18 ans avec Gitty (les unions sont décidées par le Rabbin), sur la naissance de ses cinq enfants dans cette communauté ultra-fermée où les gens s'expriment en yiddish. Il s'agit pratiquement d'une secte que l'on ne quitte pas. Si on la quitte ou qu'on en est chassé, on ne revient pas. Les hommes étudient la Torah leur vie durant et ils n'arrêtent pas de prier toute la journée jusqu'à tard le soir. Les femmes sont des mères au foyer, elles font la cuisine exclusivement casher, élèvent les enfants (minimum cinq par couple). On ne trouve ni ordinateur, ni radio, ni télé dans les foyers. Ils vivent en autarcie, coupés du reste du monde. Shulem explique que sans éducation universitaire et sans formation, il a eu du mal à trouver du travail rémunérateur et donc à joindre les deux bouts pour nourrir sa famille. Shulem ne regrette rien mais on sent qu'il est malheureux de ne plus voir ses enfants. En effet, depuis son bannissement, Shulem ne voit plus ses trois filles et il a le droit de voir ses deux fils six fois par an jusqu'à leur Bar Mitzvah.

Merci à Dominique et Keisha qui m'ont donné envie de lire ce livre.

Lire aussi les billets de Gambadou et de Valérie.

2 juin 2017

L'amant double - François Ozon / Conspiracy - Michael Apted

Pendant cette quinzaine du Festival de Cannes, je n'ai pa eu grand-chose à me mettre sous les yeux.

Et on ne peut pas dire que les sorties depuis la semaine dernière soient exaltantes. Preuve en est avec L'amant double, le nouveau film de François Ozon  (que Pascale a moyennement aimé). Un film étrange et où il ne se passe pas grand-chose. C'est beau à regarder même si les décors sont froids. Il y un côté très clinique comme le speculum de la gynéco (la première scène du film est très marquante). Les scènes érotiques n'ont rien de notables. En revanche, j'ai trouvé les deux chats magnifiques. Le scénario écrit par François Ozon est adapté d'un roman de Joyce Carol Oates qui, sous le pseudonyme de Rosemond Smith, a écrit des romans policiers. Certaines séquences m'ont paru éprouvantes et j'ai trouvé l'ensemble répétitif. De nos jours à Paris, Chloé, jeune femme perturbée et qui a des maux de ventre, va consulter Paul Meyer, un psychiatre qui tombe amoureux d'elle. Ils décident de vivre ensemble. Plus tard, par hasard, Chloé voit dans la rue un homme qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Paul. Elle apprendra vite qu'il s'agit de Louis Delord, le frère jumeau de Paul. L'un est attentionné, l'autre plus brutal. Elle entame une liaison avec Louis sans laisser tomber Paul. Je ne vous dirai rien de plus si ce n'est que la fin m'a paru tomber comme un cheveu sur la soupe et n'a pas grand-chose à voir avec ce qui a précédé pendant presque 2H (le film est long par rapport à ce que l'on nous raconte). Lire aussi le billet de ffred. A vous de voir.

Maintenant, je veux vous éviter d'aller Conspiracy de Michael Apted, sorti cette semaine. Je l'ai vu en avant-première et j'ai trouvé le scénario sans queue ni tête. C'est nullissime. Il est rare que j'emploie ce qualificatif. Je me réjouissais de voir Noomi Rapace, Orlando Bloom, John Malkovich, Michael Douglas et Toni Collette réunis dans un bon thriller (comparé à Jason Bourne sur l'affiche!!!!). Ne me demandez pas de raconter l'histoire, je n'ai rien compris. Le pauvre Michael Douglas meurt et ressuscite (si, si!). Orlando Bloom, un gentil méchant ou un méchant gentil, va terminer sa vie entre les crocs d'un Rotweiler. Toni Colette n'est pas crédible en "flingueuse": la scène est ridicule. Cela se passe à Londres ou à New-York, je ne sais pas. La CIA et le MI6 se marchent sur les pieds, ils se font la guerre. Et la pauvre Noomi Rapace fait ce qu'elle peut. A fuir de toute urgence.

30 mai 2017

L'ours est un écrivain comme un autre - William Kotzwinkle / Ma part de gaulois - Magyd Cherfi

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Est-ce que vous saviez que les ours pouvaient être des écrivains? Je l’ai appris grâce au roman distrayant de William Kotzwinkle (écrivain américain né en 1938 dont je vous recommande Midnight Examiner). Dans L’ours est un écrivain comme un autre (Editions 10/18, 286 pages, paru aux Etats-Unis en 1996 et traduit en français en 2014), un gros ours, sympa et très gourmand, s’empare d’un manuscrit caché sous un vieil épicéa dans une forêt du Maine aux Etats-Unis. L’auteur de «Désir et Destinée» (c'est le titre du manuscrit) est un professeur d’université, Arthur Bramhall, peu fait pour l'enseignement et sujet à la dépression. Il avait caché l'unique exemplaire du manuscrit d'un livre qu'il a été obligé de réécrire après que le premier jet a été brûlé dans l'incendie de sa ferme. L'ours, qui veut ressembler à un humain, dérobe des vêtements dans un magasin et part pour New-York. Là, il trouve tout de suite un agent littéraire enthousiasmé par le roman, dont l'ours a gardé le titre, mais en ayant changé l'auteur et mis le nom qu'il a choisi, "Dan Flakes". Ce qui est amusant dans le roman, c'est que nous, lecteurs, on sait que c'est un ours, mais les personnages du roman ne le perçoivent pas comme tel, même s'ils trouvent son comportement étrange ainsi que sa manière de s'exprimer. Il parle par monosyllabes ou, quand il dit un mot, les gens en comprennent un autre. Dan va connaître les joies de manger encore et encore, de vivre dans le luxe, de devenir un écrivain célèbre et surtout de connaitre de charmantes "femelles", lui qui dans sa forêt du Maine n'avait la possibilité de batifoler qu'une fois par an. Pendant ce temps, le pauvre Arthur Bramhall devient un ours... C'est un roman savoureux que je conseille.

 

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Je passe à un récit autobiographique, Ma part de Gaulois de Magyd Cherfi, le parolier du groupe toulousain Zebda. J'ai été tout d'abord attirée par la photo de couverture de ce livre publié chez Actes sud (259 pages): une photo de famille sur laquelle on voit le petit Magyd au premier plan. Magyd Cherfi est né en 1962 à Toulouse dans une famille d'origine Kabyle. Dans Ma part de Gaulois, il évoque son année du bac en 1981, l'année de l'arrivée de Mitterrand au pouvoir. Magyd est un phénomène dans son quartier, il aime l'oeuvre de Flaubert et il est le premier "Arabe" de la cité à passer son bac. Il a intérêt à l'avoir car sa mère compte sur lui. C'est un récit vivant et optimiste malgré les obstacles sur le chemin du diplôme. En particulier, Magyd est l'objet de moqueries de la part de quelques "durs" de la cité. Tout en préparant le baccalauréat, Magyd fait du soutien scolaire et il écrit des poèmes, il rédige des lettres à la demande. Un parcours qui fait du bien.

27 mai 2017

Quand sort la recluse - Fred Vargas

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Je me suis plongée avec plaisir dans le nouveau roman de Fred Vargas Quand sort la recluse (Editions Flammarion, 477 pages lues en deux jours), où il est question de l'araignée recluse (Loxosceles rufescens), très peureuse, qui se cache et dont la morsure non mortelle peut provoquer des nécroses, des femmes recluses du Moyen-Age et de nos jours (cela a existé), de pigeons et de pigeonniers, de ramiers, de chèvres (comme celle de M. Seguin), d'une famille de merles, d'un chat dormant sur une photocopieuse, d'une tête de murène pas très fraîche. Par là même, on a le plaisir de retrouver Jean-Baptiste Adamsberg, le commissaire béarnais qui est obligé de quitter l'Islande (où on l'avait laissé dans le roman précédent). Il revient dans les locaux de la brigade criminelle du XIIIème arrondissement de Paris pour résoudre une énigme: qui, du mari ou de l'amant putatif, est coupable d'avoir écrasé par deux fois avec un 4x4 une jeune femme de 37 ans, mariée au premier et peut-être maitresse du second? Grâce aux déductions d'Adamsberg, le crime est résolu en deux temps, trois mouvements. A partir de là, Adamsberg et son équipe, sauf son adjoint Danglard qui file un mauvais coton, vont enquêter sans autorisation sur la mort de quelques hommes de plus de 80 ans habitant dans la région de Nîmes. Ces vieillards sont morts d'une piqûre d'araignée appelée la recluse. Dès que la nécrose s'installe, la mort survient dans les trois jours. Convaincu qu'il s'agit de crimes et non d'accidents, Adamsberg nous fait partager ses proto-pensées (des pensées avant les pensées, ses bulles gazeuses). L'enquête n'aboutit par deux fois à rien. On est embarqué entre Nîmes, Rochefort, l'Ile de Ré et Lourdes avec quelques retour vers Paris. Je ne dirai rien de plus. Lisez-le d'autant plus que c'est très bien écrit.

Lire les billets enthousiastes de Brize et de Cathulu.

24 mai 2017

Roger Moore (1927-2017)

Hier, le 23 mai 2017, j'ai appris avec beaucoup de tristesse que Simon Templar (Le Saint), Lord Brett Sinclair (Amicalement vôtre) et un des James (Bond) n'étaient plus. Roger Moore incarnait une certaine classe britannique. Il va nous manquer d'autant plus qu'il s'était impliqué dans des causes humanitaire au sein de l'Unicef et dans la défense des animaux.

Personnellement, je vous conseille l'intégrale de la série du Saint (1962-1969) : 118 épisodes que j'ai vus il y un ou deux ans. Chacun des 24 épisodes de la série "culte" Amicalement vôtre (1971) se revoit sans fin. Le duo Roger Moore / Tony Curtis était génial.

Il ne fut pas le meilleur des James Bond mais L'homme au pistolet d'or (1974) ou Dangereusement vôtre (1985) sont réussis.

22 mai 2017

La colère d'un homme patient - Raúl Arévalo / Tunnel - Seong-hun Kim / I am Not Your Negro - Raoul Peck

Voici trois films sortis à une semaine d'intervalle entre le 26 avril et le 10 mai 2017. Je me rends compte que j'ai vu pas mal de films intéressants après une période de disette cinématographique.

La colère d'un homme patient de l'Espagnol Raúl Arévalo (sorti le 26 avril) raconte d'une vengeance. José, un homme plutôt banal, va attendre huit ans pour se venger de quelques hommes responsables de la mort de sa fiancée lors d'une attaque de bijouterie. Pourquoi huit ans? Il aura attendu patiemment qu'un homme sorte de prison. C'est le seul des voleurs dont il connait l'identité. Le film n'a rien de spectaculaire sauf la scène d'ouverture. Le film n'est pas mal fait, car on met un moment avant de comprendre le but de José. En revanche, j'ai des réserves sur le fait de se venger en commettant des meurtres gratuits. Certes, José ne s'est pas remis du meurtre de sa petite amie, mais de là à se comporter comme il le fait... Il ne fait pas confiance à la justice des hommes en se faisant justice lui-même. C'est dommage. Pascale a mieux aimé que moi.

Je passe à Tunnel du Coréen Seong-hun Kim (sorti le 3 mai). Le film est un peu long mais cela ne m'a pas gênée. Moi qui suis claustrophobe, j'ai compati au sort de Jung-soo qui a eu le malheur d'emprunter un tunnel long de 1,9 km percé à flanc de montagne. Ce tunnel s'écroule sous nos yeux et Jung-Soo se trouve prisonnier dans sa voiture, pas totalement réduite à l'état de crêpe. Comme boisson et nourriture, Jung-Soo n'a qu'un litre d'eau et le gâteau d'anniversaire qu'il devait donner à sa fille. Il a aussi un portable chargé à plus de 85% qui lui permet d'appeler les secours. De nombreuses péripéties émaillent le récit mais on peut noter que la vie d'un homme vaut moins que la construction d'un autre tunnel. Mais Jung-soo a la chance d'être soutenu et aidé par un sauveteur obstiné, Dae-kyoung. Un film qui vaut la peine d'être vu. J'ai aimé le chien qui tient compagnie à Jung-soo. Lire les billets de Pascale, Alex-6 et Princécranoir.

Je termine par I am Not Your Negro du cinéaste haïtien Raoul Peck (sorti le 10 mai). Raoul Peck a plus ou moins mis en image le dernier manuscrit inachevé de James Baldwin (1924-1987), qui voulait rendre compte de la vie de trois personnalités marquantes des années 60 en interviewant Medgar Evers, Malcolm X et Martin Luther King. Malheureusement, il n'a pas pu le faire car ces trois hommes ont été assassinés. Ces voix noires dérangeaient. Ils luttaient contre la ségrégation très présente dans beaucoup d'états des Etats-Unis. Depuis 40 ans, rien n'a vraiment changé. Dans certains états, il vaut toujours mieux être blanc que noir. En plus de la voix du narrateur (Samuel L Jackson en VO), j'ai été sensible à la voix de James Baldwin. Son visage expressif et ses yeux sont inoubliables. Le film alterne documents d'époque et texte. L'ensemble est parfois brouillon mais je vous le conseille. Tout comme Pascale et Yuko.

19 mai 2017

A mon âge, je me cache encore pour fumer - Rayhana

Avant qu'il ne soit trop tard, je veux vous conseiller de voir A mon âge, je me cache encore pour fumer de Rayhana. A l'origine, il s'agit d'une pièce de théâtre écrite par la réalisatrice (dont c'est le premier film) qui a été jouée en France (lire le billet d'Hélène). A part l'introduction et la conclusion qui se passent en extérieur, l'action se déroule dans un hammam d'Alger en 1995, au moment où les attentats du GIA font rage. Au générique de fin, on apprend que les séquences en intérieur ont été tournées dans un hamman de Thessalonique construit en 1444 (lire https://fr.wikipedia.org/wiki/Bey_Hamam). Fatima (Hiam Abbass) est responsable d'un hammam avec Samia, sa jeune collègue dévouée qui, à 29 ans, n'est toujours pas mariée. Ce hamman est fréquenté par différentes femmes de tous âges et de toutes conditions. On s'attache rapidement à plusieurs d'entre elles, dont une vieille femme qui explique comment elle a été mariée dès l'âge de 11 à un de ses oncles. Une femme qui vient de divorcer est contente de l'avoir fait, même si elle été physiquement blessée. Une jeune veuve est regardée avec suspicion car son mari faisait partie du GIA. Ce hamman sert aussi de refuge à Miriem, enceinte sans être mariée, qui est menacée de mort par son frère qui la poursuit. Le lieu est sombre, les coupures d'électricité fréquentes, mais on sent une énergie  dégagée par toutes ces femmes très solidaires entre elles. J'ai beaucoup aimé ce film. Les actrices y sont pour beaucoup.

16 mai 2017

Alien Covenant - Ridley Scott / Life - Origine inconnue - Daniel Espinosa / Braquage à l'ancienne - Zach Braff

Comme j'ai à chroniquer des films qui m'ont davantage intéressée, je commence par le tout-venant.

Au début d'Alien Covenant, le énième film avec la celèbre bête dentue bavant de l'acide et pas sympa avec les humains, j'ai eu un peu peur que cela ressemble à Prométheus qui m'avait paru fumeux. Dans une immense pièce de forme ovoïde, très "high-tech", David (l'un des personnages principaux de Prometheus), un androïde, dialogue avec Peter Weyland, son géniteur. Et puis, heureusement que l'on se retrouve très vite en 2124 dans un vaisseau spatial, le Covenant, contenant des embryons, des colons et 15 membres d'équipage, tous en état d'hibernation. Seul Walter, un androïde (copie conforme de David) est "éveillé" et dirige le vaisseau vers une planète accueillante qu'il doit atteindre dans sept ans. Malheureusement, un vent solaire provoque le réveil catastrophique de l'équipage, et des pertubations radios (on entend une chanson) amènent le nouveau commandant à changer de trajectoire. La planète visée ne se trouve qu'à deux ou trois semaines de là. Qu'est-ce qu'ils n'ont pas fait? La planète où le soleil est absent est pleine d'arbres immenses, de rivières et de montagnes. On n'entend aucun bruit d'animaux mais en revanche le blé est mûr. C'est là que l'on fait connaissance des "aliens", des anamorphes ou xenomorphes, des spores à l'origine, qui en s'introduisant par le nez ou par les oreilles des membres de l'équipage se développent très vite et tuent leur hôte. Ils sont indestructibles ou presque. Je ne vous dévoilerai pas plus l'histoire, sauf que l'on retrouve sur cette planète le vaisseau Prometheus, et David qui va affronter Walter. J'avoue avoir eu peur. L'ambiance est angoissante à cause du manque de lumière. Tout le film baigne dans le gris foncé. La fin du film laisse présager une suite. J'ai trouvé que Katherine Waterston s'en tire bien, et Michael Fassbender qui interprète David et Walter vaut le détour avec son comportement glaçant. Mon ami ta d loi du cine a trouvé intéressant qu'il y ait deux androïdes. Pour ma part, j'ai aimé le film avec ses qualités et ses défauts.

Lire les billets de Pascale, ffred, Vladdy pas convaincus du tout. Alex-6 un peu plus?

Je passe à Life-Origine inconnue de Daniel Espinosa, un huis-clos qui se passe dans et autour de la Station Spatiale Internationale. Six astronautes de plusieurs nationalités récupèrent des échantillons de cellules venus de la planète Mars. Ils raniment un de ces échantillons qui est baptisé "Calvin". C'est un organisme unicellulaire qui grossit de plus en plus. Cela ressemble à un poulpe. Il est doté d'une très grande force et de beaucoup d'intelligence. Je ne vous fais pas un dessin: une lutte s'engage entre Calvin et les humains. Calvin pour survivre a besoin de se nourrir (d'humains) et d'oxygène. Le suspense est haletant et la fin fait penser que les ennuis commencent pour l'humanité. Un film pas désagréable à voir bien que Pascale  (encore elle ) n'ait pas trop aimé.

Pour se détendre, mon ami et moi, on a vu Braquage à l'ancienne de Zach Braff. Ce n'est pas le film du siècle mais l'histoire est sympathique et plein de bons sentiments. Trois papys, Joe (Michael Caine), Willie (Morgan Freeman) et Albert (Alan Arkin), apprennent que le fonds de pension qui payait leurs  retraites n'existe plus. Ils vont s'en prendre à la banque qui a récupéré l'argent. Le film est émaillé de quelques gags amusants. Il faut prendre le film pour ce qu'il est, une comédie bon enfant qui se termine bien grâce à une petite fille et sa poupée (pour ceux qui ont vu le film). L'avis de Pascale (toujours elle ).

13 mai 2017

Une famille heureuse - Nana & Simon

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Il n'est pas courant de voir des films georgiens. En voici un réalisé par Nana Ekvtimishvili et Simon Groß qui vient de sortir sur nos écrans (à Paris tout au moins). Je précise que les cinéastes apparaissent au générique avec seulement leur prénom. Je vous recommande chaudement ce film tant pour l'histoire que pour les comédiens. Par ailleurs, pendant le déroulement de l'histoire, vous aurez l'occasion d'entendre des chants georgiens chantés et joués par les acteurs eux-mêmes. Une famille heureuse est celle de Manana, la cinquantaine, professeur dans un lycée. Elle vit dans un appartement pas très grand avec son mari, ses deux parents âgés et ses deux enfants. Le jour de son anniversaire, Manana annonce qu'elle les quitte tous sans donner une explication et en ne se lamentant pas (telle était la ligne de conduite de la reine Victoria: "Never complain, never explain"). Elle trouve un appartement à louer dans une proche banlieue. On sent qu'elle avait besoin de ce moment et de ce lieu de détente loin des jérémiades de sa mère et des problèmes domestiques. Lors d'une réunion d'amies d'enfance, Manana apprend quelque chose qui lui fait d'autant moins regretter d'être partie. Son mari n'arrive pas à s'habituer à ce départ, mais qui sait ce que l'avenir réserve car le film se termine sur le visage de Manana songeuse. Le film dure 2 heures mais je ne me suis pas ennuyée une minute. J'ai quitté Manana à regret. L'actrice Ia Shugliashvili qui interprète Manana est sensationnelle.

10 mai 2017

Dans une coque de noix - Ian McEwan / Alex - Pierre Lemaitre / Le promeneur d'Alep - Niroz Malek

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Quand j'ai vu qu'un nouveau roman de Ian McEwan était paru, je me suis empressée de lire le résumé et je l'ai acheté. Dans une coque de noix (Editions Gallimard, 212 pages) est une réécriture d'Hamlet de William Shakespeare. Sauf que le Hamlet de McEwan est un foetus dans le ventre de sa mère, enceinte d'au moins 8,5 mois. Le roman est écrit à la première personne. C'est le foetus qui est le narrateur. S'il ne voit pas encore, ce bébé à naître entend tout à travers le placenta, et quand le roman commence, on le sent inquiet car il a compris qu'un meurtre se prépare. Sa mère Trudy et son oncle Claude (amant de sa mère) se préparent à empoisonner son père John, un poète pas très recconu. John et Trudy sont en effet séparés et Claude a pris à la place dans le lit conjugal. Je ne vous dévoilerai pas comment le futur bébé va contribuer à l'arrestation des assassins. Le roman est plaisant même si ce n'est pas mon préféré de McEwan.

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Je passe à Alex de Pierre Lemaitre (Livre de Poche, 396 pages) dans lequel on retrouve le commandant Camille Verhoeven, terrassé par le chagrin depuis la mort de sa femme Irène dans Travail soigné. Alex, une jeune femme vient d'être enlevée. Enfermée dans une cage (une "fillette" comme au temps de Louis XI), dans un hangar désaffecté, on découvre rapidement qu'Alex est à la fois victime et bourreau. Je vous laisse découvrir comment elle arrive à s'échapper de sa cage et quels liens relient les victimes qu'Alex annihile à l'acide sulfurique. Le rythme est haletant et le final glaçant.

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Je termine par Le promeneur d'Alep de Niroz Malek (Le serpent à plumes, 156 pages) que j'avais repéré chez Miriam (je l'en remercie). Niroz Malek, né en 1946 et issu de la communauté yézidie, est syrien né de parents kurdes. Il vit à Alep en Syrie sous les bombes. Il ne veut pas quitter sa ville à laquelle il est très attaché. Le livre est composé d'une cinquantaine de courts chapitres d'une ou deux pages qui se rapportent à des moments rêvés (souvent des cauchemars) ou réels vécus par l'écrivain ou des proches. Entre les barrages, les barbelés, les maisons à moitié détruites, les bombardements, on continue d'aller au café du coin, on bavarde, on va au marché, on essaye d'aimer et on meurt beaucoup. J'ai été marquée par les chapitres comme "Une violence" (p.51) avec un parallèle entre la violence verbale écrite par un stylo et la violence des tirs de balles, ou "Les portes du jardin public" (p.145), où la grille de l'enceinte du jardin s'adresse à l'écrivain en lui disant "Vous n'allez pas trouver de quoi vous réjouir". Ce jardin public est devenu un cimetière. Un livre court mais intense où malgré tout j'ai trouvé une certaine légéreté grâce à l'écriture magnifique, pleine de poésie. De plus, la traduction est excellente. Je vous le conseille.

7 mai 2017

Le journal des présidents - Cabu

Ce 7 mai 2017 au soir, nous aurons élu une 8ème Présidence à la tête de notre Vème République (un Président ou beaucoup plus hasardeusement une Présidente). Je me rappelle avoir repéré en décembre 2014, en solde chez une librairie rue du Faubourg Saint-Antoine, Ma Vème République (de Cabu), et ne pas me l'être acheté sur le moment. On pouvait penser, à l'époque, que les 3ème et 5ème Présidents de la Vème République décèderaient peut-être avant leur dessinateur, naturellement. Inutile de dire que, courant janvier 2015, le livre n'était plus en stock. Quatre des cinq dessinateurs assassinés dans les locaux de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015 étaient eux-même plus âgés que la Vème République (pour l'un d'eux, de quelques mois seulement). Wolinski était né en 1934, Cabu en 1938, Honoré en 1941, Tignous en 1957 et Charb en 1967. Je [ta d loi du cine, squatter chez Dasola] cède évidemment à la facilité en choisissant de publier le présent billet billet aujourd'hui (toujours dans la série des "hommages" que je leur rends).

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C'est Dasola qui a acheté, tout récemment, Le journal des présidents signé Cabu.

Comme nul ne l'ignore, Jean Cabut, né en janvier 1938, a vu son 1er dessin publié à 14 ans (via un concours), et on peut dire qu'il est passé "pro" à 16 ans avec ses dessins publiés dans des journaux. La 4ème de couv' mentionne qu'il était titulaire de la carte de presse n°21991. Si tous les dessins de cette publication sont bien évidemment de sa main (sur une période de plus de 60 années de vie professionnelle de dessinateur de presse), il est peu probable que cette compilation en ait été choisie par lui (à moins qu'il en ait eu personnellement l'idée - si c'est le cas, le lecteur n'en est pas informé). Le "Cabu" de ce livre (posthume) est devenu une marque déposée (comme précisé en 4ème de couverture).

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Une petite recherche dans les bases de données de l'INPI (Institut national de la propriété industrielle) m'a permis de repérer deux dépôts successifs, l'un simplement du mot "Cabu" (N°4166821, le 21 mars 2015), l'autre de la signature elle-même (N°4220387, le 26 octobre de la même année). Je préciserai juste que les "marques" Tignous ou Wolinski n'ont pas été enregistrées. Quant aux nombreuses réponses pour Honoré ou à celle sur Charb, elles sont non-pertinentes.

J'ai regardé cette somme de dessins avec beaucoup d'intérêt, parfois un brin de nostalgie. J'étais loin de les connaître tous. Si j'ai dû voir passer dans Le Canard Enchaîné que je lis depuis plusieurs décennies chaque dessin qui y est paru, je ne me rappelais bien entendu pas tout. Quelques dessins ont déjà été repris dans les recueils brochés que Cabu publiait régulièrement, mais ce n'est pas forcément la majorité. Et il est à noter que le présent livre est en couleurs. Enfin, j'ai compté plus d'une vingtaine de mentions "croquis inédits." Sur les 175 pages, je me permets juste de "citer" la double page ci-dessous (si cela peut vous mettre en appétit de lire vous-même le reste).

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Concernant le nombre de dessins par président, il n'est pas non plus directement proportionnel au nombre d'années de mandat pour chacun. Mais des anciens présidents, des présidents en exercice, ou de futurs présidents, pouvaient aussi cohabiter - dans la même vignette, ce qui fausse mes comptes... Allons-y: pour l'anecdote, Coty 1 et Auriol 3 (sous la IVème République, notre K-bu débutait!). De Gaulle 28 (pour 11 ans de Présidence), Pompidou 21 (pour un quinquennat involontaire), Giscard 37 (seul représentant du septennat unique sous la Vème), Mitterrand 91 (en 14 ans - j'ai compté seulement pour "1" la vignette où on le voit vieillir d'année en année, comme les autres cas de vignettes à figures multiples pour un même Président). Chirac bat (sauf erreur de ma part) les records avec 94 dessins (il a aussi été deux fois premier Ministre, deux fois candidat avant de l'emporter en 1995, et a eu, à l'heure où je rédige, des rapports avec deux de ses successeurs de son vivant). Sarkozy est représenté 76 fois pour un quinquennat (Cabu se doutait-il qu'il échouerait à recandidater?), et Hollande 54 fois (pour un peu plus de la moitié de son quinquennat à lui).

Pour en revenir au présent et à nos élections de cette année 2017, la 4ème de couverture de ce livre paru en mars 2017 a donné le quinté dans le désordre pour le 1er tour.

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Cabu avait bien entendu eu l'occasion de croquer ces personnages politiques, comme je suppose des milliers d'autres de la Vème République. Ne serait-il pas intéressant de faire un corpus complet (une base de données...), avec le nombre de dessins pour chacun? Ou alors, il faudra attendre une thèse universitaire, le genre d'ouvrage visant à l'exhaustivité qu'on ne peut guère réaliser du vivant d'un artiste productif.

Alors que dire encore sur ce livre? Bien évidemment, je suis content de pouvoir regarder ensemble ces dessins réunis sur un même thème (et conscient qu'il peut y avoir un intérêt "patrimonial" à cet ouvrage). Mais, non moins évidemment, j'aurais de loin préféré (comme tout le monde sauf quelques malheureux décervelés) qu'il puisse encore, de longues années, nous faire partager avec humour ses réactions aux événements et fur et à mesure que ceux-ci se produisent...

J'aurais aimé en tout cas qu'il y ait dans ce beau volume une page bibliographique avec la liste de l'intégralité des livres parus du vivant de Cabu, même si certains sont (aujourd'hui, peut-être plus demain?) épuisés. J'avais apprécié la présence d'une telle page pour Wolinski dans Ca, c'est moi quand j'étais jeune (lettre ouverte à ma femme). Pour ma part, je n'étais pas encore revenu sur l'oeuvre cabuesque depuis mon 1er billet évoquant les albums que je possédais sur Le Grand Duduche. Mais peut-être trouverai-je un angle pour parler de tel ou tel autre titre dans les mois à venir? Les intégrales Mon Beauf (octobre 2014 chez Michel Lafon) ou Le Grand Duduche (1ère édition en novembre 2008 chez Vents d'Ouest), toutes deux parues du vivant de Cabu, m'intéresseraient certainement. [cf. billet du 07/07/2018]

*** Je suis Charlie ***

6 mai 2017

Get out - Jordan Peele

Aujourd'hui, j'évoquerai Get out, un film d'horreur (genre cinématographique dont je ne suis pas fan), mais une fois n'est pas coutume. Il n'est pas dénué d'humour et on peut le voir comme un portrait de la nouvelle Amérique de Trump. Ce film à très petit budget a rapporté beaucoup depuis sa sortie aux USA en février 2017. C'est le premier film du réalisateur. Dès la séquence d'ouverture, on sent l'angoisse poindre. C'est la nuit, un jeune noir marche en cherchant une adresse dans une banlieue calme sur un plan. Tout à coup, il est attaqué et enlevé dans une voiture blanche. Après ce prégénérique, on fait la connaissance de Chris, un jeune noir photographe, et de Rose sa petite amie, une jolie jeune femme blanche issue d'un milieu démocrate très aisé. A priori, Rose n'a pas révélé à ses parents que Chris était noir mais elle le rassure. Son père, neurochirurgien, aurait voté une troisième fois pour Obama s'il avait pu. Chris et Rose partent justement pour le week-end visiter les parents et le frère de Rose. Juste avant leur arrivée, un daim s'écrase contre leur voiture. Ce n'est que le début des événements étranges et effrayants que va vivre Chris, bien accueilli par la famille qui vit dans une très belle demeure loin de tout. Il faut noter que les deux domestiques de la maison sont noirs, mais leur comportement paraît étrange. Ils semble apathiques. Dès le premier soir, la mère de Rose, Missy, une psychiatre, pratique l'hypnose sur Chris. Et ce n'est pas terminé car le lendemain, une multitude d'amis blancs des parents viennent pour une surprise-partie dont on se demande la finalité Je ne vous en dirais pas plus car il y a plusieurs retournements de situations qui effraient ou font sursauter. Moi qui ne suis pas très fan de ce genre de film, je me suis laissée séduire par Get out bourré de qualités avec des acteurs convaincants et un scénario malin qui prend les spectateurs par surprise. Je vous le recommande.

3 mai 2017

Après la tempête - Hirokazu Kore-Eda

Après Nobody knows, Still walking, I Wish, Tel père tel fils, et Notre petite soeur, voici le sixième film que je vois du réalisateur japonais. Après la tempête m'a bien réconciliée avec Hirokazu Kore-Eda car j'avais eu un sentiment mitigé à propos de I Wish et Notre petite soeur. Dès les premières images, j'ai su que j'allais aimer le film. Ryôta (Hiroshi Abe), la quarantaine, père divorcé, travaille dans une agence de détectives privés. Il n'arrête pas d'emprunter de l'argent à droite et à gauche, même à ses collègues. Il triche, il ment mais il a un côté irrésistible. Joueur invétéré, il perd de grosses sommes et n'arrive donc pas à payer la pension alimentaire qu'il doit à sa femme Kyôko, qui élève leur fils âgé d'une dizaine d'années. Avant d'être détective privé, Ryôta  a écrit un roman quinze ans auparavant, mais rien depuis, par manque d'inspiration? Par paresse? Toujours est-il que son éditeur lui propose d'écrire un texte de manga sans que cela enthousiasme Ryôta plus que cela. Ryôta est un père plutôt absent, comme le fut son propre père décédé tout récemment. En revanche, sa mère, encore en vie, est une sacrée personnalité. Un typhon, phénomène météorologique fréquent dans certaines régions du Japon, va peut-être contribuer à un rapprochement entre Ryôta et Kyôko. En tout cas, c'est ce que souhaite ardemment la grand-mère Shinoda Yoshiko. Le rythme est lent mais pas trop. Je n'ai pas vu passer les deux heures que dure le film. Mon personnage préféré est celui de la grand-mère (Karin Kiki). C'est l'actrice qui jouait dans Les délices de Tokyo et Still walking. Il faut noter que le réalisateur est fidèle à certains de ses acteurs.

Lire le billet de Pascale.

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