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Le blog de Dasola

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23 août 2013

Des adhésifs dans le monde moderne - Marina Lewycka

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Voici un roman plaisant, le deuxième que je lis de de Marina Lewycka. Paru en 2011, Des adhésifs dans le monde moderne (Editions des 2 Terres, 504 pages) se trouvait dans ma PAL depuis au moins un an et il vient de paraître en édition de poche. A Londres, Georgie Sinclair écrit des articles pour une revue, Les adhésifs sur le monde moderne. Son mari, Rip, vient de la quitter; son fils se pose des questions existentielles sur Dieu et la fin du monde, tandis que sa fille vit au loin. Un jour, Georgie fait la connaissance par hasard d'une vieille dame juive et excentrique, Naomi Shapiro (elle ne veut pas dire son âge), et de ses 7 chats qui lui tiennent compagnie dans une grande maison qu'elle habite depuis 60 ans. L'histoire se passe sur 6 mois et beaucoup de choses vont survenir: Georgie prend un amant (agent immmobilier) pendant que Mme Shapiro se retrouve à l'hôpital plusieurs fois suite à des chutes. Georgie, qui se prend d'amitié pour la vieille dame, s'acharne à éviter qu'une assistance sociale ne place Mme Shapiro dans une maison de retraite, et que des agents immobiliers n'achètent la maison à vil prix. Georgie engage des artisans malheureusement pas très compétents pour retaper des pièces mal entretenues. Je vous dirais que les chats sont des personnages essentiels à l'histoire, l'un (une chatte) s'appelle Violetta, et un autre, Wonder Boy se comporte comme "un vrai caïd". Le récit, qui est enlevé, évoque pas mal la grande Histoire (la Seconde guerre mondiale, la création d'Israël et l'attitude courageuse des Danois qui ont sauvé des Juifs). J'ai lu ce roman en 3 jours et je l'ai même préféré à Une brève histoire du tracteur en Ukraine. Lire le billet de Luocine.

20 août 2013

Les salauds - Claire Denis / Michael Kohlhass - Arnaud des Pallières

Les salauds de Claire Denis est un film noir, très noir (Le Bison en parle, en bien, ainsi que Neil et Princécranoir; en revanche, Wilyrah en dit beaucoup de mal). Vincent Lindon qui interprète Marco Silvestri, un marin officier au long cours, revient à Paris suite à un appel de sa soeur. Il va essayer de comprendre pourquoi son beau-frère qui était directeur d'une usine de chaussures vient de mourir (Suicide? Mort accidentelle?) et pourquoi sa nièce se retrouve dans une clinique suite à de graves abus sexuels. Par bribes, on découvre qui est le "méchant" de l'histoire, Edouard Laporte (Michel Subor). Pour ce faire, Marco séduit la maîtresse (Chiara Mastroianni) de Laporte. Mais les apparences sont trompeuses. J'ai aimé l'ambiance générale du film. C'est assez clinique, il n'y a pas de sentimentalisme. Certaines scènes suggèrent beaucoup de choses terribles, au spectateur de se faire son opinion. Vincent Lindon est très sobre, je trouve que c'est au moins une raison d'aller voir ce film qui divise. Mon film préféré de la réalisatrice reste le premier que j'ai vu: Beau Travail (2000).

Ce week-end, comme je l'ai écrit chez Alex-6, je suis allée voir Michael Kohlhass d'Arnaud des Pallières (qui a été en compétition à Cannes cette année). Le scénario est tiré d'une nouvelle de Henrich Von Kleist. Le réalisateur qui est aussi le scénariste a transposé l'histoire dans les Cévennes, au 16ème siècle. Michael Kohlhass est un marchand de chevaux prospère, heureux dans sa vie famililale. Un jour, il se retrouve la victime de l'injustice d'un seigneur. Deux magnifiques chevaux que Michael Kohlhass avait donnés comme caution lui reviennent dans un état épouvantable. Michael Kohlhass demande en vain réparation et il décide de lever une petite armée pour rétablir son droit. C'est un film très rugueux, il n'y a pas de morceau de bravoure, pas d'émotion. Le réalisateur va droit à l'essentiel en faisant des raccourcis. C'est le reproche que je ferai au film, c'est un peu elliptique, sauf la fin. Mads Mikkelsen qui interprète Michael Kohlahass est excellent (comme souvent) et j'ai été très contente de revoir David Bennent, 34 ans après Le Tambour de Volker Schlöndorff. Petite remarque, Volker Schlöndorff avait aussi réalisé, en 1969, un film adapté de la nouvelle intitulée Michael Kohlhass

18 août 2013

Trilogie - Bill Douglas

Parmi les autres ressorties de l'été, il y a la trilogie "Bill Douglas". Il s'agit de trois moyen-métrages. Les deux premiers sont projetés en une seule séance. Ce sont ceux que j'ai vus. Le premier, My Childhood (Mon enfance, 1972) dure 45 minutes. Le deuxième, My Ain Folk (Ceux de chez moi, 1973), 55 minutes. Ces films sont autobiographiques, ils ont été tournés sur les lieux où a (sur)vécu le réalisateur enfant à la fin de la deuxième guerre mondiale en Ecosse. Les films tournés en noir et blanc dégage tristesse, misère et abandon. On fait la connaissance de Jamie (8 ans) et Tommy (âgé d'une dizaine d'années), deux frères qui vivent dans le dénuement avec leur grand-mère maternelle dans une maison mitoyenne située dans une petite ville minière d'Ecosse. La maman des deux garçons est en train de mourir dans un hôpital. Dans My Childhood, en 1946, Jamie va un peu à l'école mais il traîne beaucoup dehors: il se lie d'amitié avec un prisonnier de guerre allemand. La grand mère presque grabataire fait ce qu'elle peut pour les deux garçonnets mais on peut constater que Jamie, un garçon malingre, a des vêtements troués et qu'il ne mange pas à sa faim. Sans tomber dans le misérabilisme, Bill Douglas montre la pauvreté matérielle et affective que fut son enfance. Les choses vont empirer dans le deuxième film qui est la suite immédiate du premier. Dans My Ain Folk (qui commence avec une scène en couleur) Jamie, après la mort de sa grand-mère, va se réfugier chez l'autre, la mère de son père, une femme méchante et alcoolique qui lui donne souvent une pomme en guise de repas. Cette femme n'a aucune affection pour son petit-fils. Le père de Jamie est remarié et a une maîtresse, c'est un "pauvre type". Les relations familiales ne sont que cris et pleurs. Je n'ai pas encore vu le 3ème volet, My Way Home. J'attends un peu car tout ça n'est pas très gai, mais je ne regrette pas car cela m'a donné l'occasion de connaitre une partie de l'oeuvre d'un réalisateur disparu à l'âge de 57 ans en 1991. Pour l'anecdote (si je puis dire), les deux jeunes acteurs des films sont aussi décédés, en particulier Stephen Archibald: celui qui joue Jamie est mort à 38 ans en 1998.

15 août 2013

Tuez Charley Varrick - Don Siegel

En ce jour du 15 août, j'ai voulu écrire un billet court. Il s'adresse plus particulièrement aux Parisiens. En ces temps de disette cinématographique, je vous conseille d'aller voir une reprise, un film qui date de 1973, Tuez Charley Varrick de Don Siegel, avec dans le rôle principal Walter Matthau. Il est projeté dans une salle à Paris avec succès.

C'est un excellent film policier, haletant. Le film commence dans une petite ville du Nouveau-Mexique, dans une succursale d'une grande banque. Suite à un braquage qui tourne mal, il y a plusieurs morts dont deux des quatre malfrats: un homme et une femme. Cette dernière, Nadine, qui attendait les autres dans la voiture (c'était la conductrice), était l'épouse de Charley Varrick. La somme dérobée, 750000 dollars, est nettement supérieure à ce qu'attendait Charley Varrick qui devine que cet argent est "sale", il appartient à la Mafia. S'ensuit une traque où Charley Varrick ne perd jamais son flegme. La fin est assez jubilatoire. Le film est assez "macho" mais pas trop. En revanche, les femmes ne sont pas que des faire-valoir et elles n'ont pas "froid aux yeux". Un film à (re)voir. Les spectateurs dans la salle du Quartier Latin où j'ai vu le film avaient l'air aussi contents que moi.

12 août 2013

En vrac...

J'ai intitulé ce billet "En vrac" car je rentre de trois semaines de vacances assez occupées et diversifiées puisque, étant partie de Paris pour aller dans le Limousin (à Limoges, racines maternelles), je suis allée jusqu'en Gironde, au sud de Bordeaux (racines paternelles). Après un retour sur Limoges (où j'ai été rejointe par mon ami) nous sommes partis vers le Puy en Velay (une des nombreuses cités d'où part le pélerinage de Saint-Jacques de Compostelle) avant d'arriver en Ardèche, but de notre voyage puisque mon ami tenait à aller voir Ardelaine (j'en reparle en fin de billet).

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Près de Limoges se trouve un parc animalier que je vous recommande, Le parc du Reynou. Les animaux sont beaux et bien traités semble-t-il, et le public assez nombreux. Il y a en particulier deux tigres magnifiques. Le parc est divisé en zone géographique: zone africaine, asiatique, etc.

P1040403  P1040402 Un cerf et un rhinocéros "raplapla".

P1040401   P1040397 Girafes et raton-laveur

P1040404  P1040405 Des bisons (dont deux bébés)

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En Gironde, à une dizaine de kilomètres au sud est de Bordeaux, je vous recommande le Château de la Brède (celui de la famille de Montesquieu) qui est relativement petit (1000 m2 au sol) mais bien meublé (on ne peut pas prendre de photos de l'intérieur).

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En Haute-Loire se situe donc la ville du Puy en Velay, célèbre pour ses lentilles, sa verveine (sous toutes ses formes: infusion, glace ou digestif) et son pélerinage.

Voici quelques photos prises à différents moments de la journée:

P1040416 P1040441  Le rocher et la Chapelle de l'Aiguilhe

  P1040426 Vue panoramique de la cathédrale et du rocher Corneille avec la statue Notre-Dame de France

P1040427 Une vieille maison du Puy

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P1040431  P1040432     La cathédrale

P1040435 Notre-Dame de France qui est une statue faite grâce à la fonte de 213 canons pris aux Russes au siège de Sébastopol pendant la guerre de Crimée en 1855 (Un peu "mastoc" à mon goût).

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En Ardèche, avant d'arriver au but de notre voyage, nous avons fait une petite halte au Mont Gerbier de Jonc où naît la Loire. Il avait beaucoup plu avant qu'on arrive:

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Qu'est-ce qu'Ardelaine? L'Ardèche au XIXème siècle était un département relativement industrialisé et l'industrie de la laine était importante. Les moutons y sont nombreux. Mais Saint-Pierreville était passé de 2000 habitants en 1850 à moins de 500 dans les années 1970, et les éleveurs jetaient la laine dont le prix s'était effondré. En 1972, quelques jeunes passionnés ont racheté le bâtiment d'une filature qui avait fermé 10 ans plus tôt. En 1982, ils ont fini par pouvoir créer une SCOP (une société coopérative), et l'aventure a commencé. Aujourd'hui, Ardelaine (fidèle exposant au salon Marjolaine à Paris chaque année en novembre), c'est toujours la fabrication de matelas et de couettes sur place (avec une "filière laine" intégrée depuis la tonte jusqu'à la vente de produits finis - vêtements compris), une boutique et une librairie (axée économie sociale et solidaire, écologie... et moutons), deux musées de la laine... et 47 salariés. Une belle aventure humaine, qui a croisé la route des CIGALEs dans leurs débuts.

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9 août 2013

Keep smiling - Rusudan Chkonia

Keep smiling de la réalisatrice Rusudan Chkonia est un film géorgien que j'ai vu en avant-première et qui sort le 14 août 2013. En 2010, à Tbilissi, lors une émission de télévision, une dizaine de femmes concourent pour remporter le titre de mère de l'année avec des prix somptueux à la clé (un appartement et une belle somme d'argent). Ce concours se déroule en plusieurs étapes (il y a 4 épreuves) pendant quelques semaines. Ces femmes, mariées, veuves, divorcées ou mères célibataires, mènent une vie difficile dans cette république de l'Ex-URSS devenue indépendante. La réalisatrice, par l'intermédiaire de ces femmes, nous brosse un portrait peu flatteur de la Géorgie, dont la situation économique semble assez catastrophique. Les gens vivent dans la promiscuité et la précarité. Entre elles, ces dix femmes ne se font pas de cadeau car l'enjeu est important. Pour ma part, je ne peux pas dire que j'ai été enthousiasmée plus que cela par ce film qui m'a paru brouillon. Malheureusement, je ne me suis pas attachée au destin de ces femmes même si une d'entre elle (au moins) a un destin tragique. A l'issue de la projection, il y a eu une séance de questions/réponses avec la réalisatrice et une des actrices (qui vit en France) qui a laissé les gens assez frustrés semble-t-il, car la traductrice n'était pas très douée. J'ai été contente d'aller voir ce film, mais je m'attendais vraiment à mieux, vu qu'il a reçu quelques prix dans des festivals.

6 août 2013

La couleur de la peau - Ramon Diaz-Eterovic

Voici un roman policier chilien que je vous recommande.

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Dans La couleur de la peau de Ramon Diaz-Eterovic (Edition Métailié), j'ai fait la connaissance du détective Hérédia et de son chat Simenon (avec qui il dialogue souvent). A Santiago du Chili, Hérédia travaille comme détective privé. Amoureux de la littérature, il apprécie aussi Mahler et le tango. Héridia est souvent aidé dans ses enquêtes par Campbell, un journaliste, par Seron, un flic à le retraite et par Anselmo, un kiosquier. Ce dernier va même loger un temps chez Hérédia. Dans ce cinquième roman paru en français - il faut que je lise les quatre précédents -, Hérédia est chargé de retrouver Alberto Coiro, un Péruvien de Lima, venu chercher du travail à Santiago et qui a brutalement disparu. C'est après avoir découvert dans une vieille maison abandonnée le corps pendu de Coiro qu'Hérédia devra enquêter dans les trafics de jeux clandestins et autre. Sans dévoiler la fin, Coiro s'est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Il ne sera pas le seul. Je suis content d'avoir découvert Ramon Diaz-Eterovic qui sait nous raconter des histoires où l'humain prime sur le reste. Il fait preuve de beaucoup d'empathie dans la description de ses personnages humains. J'ai hâte de retrouver Simenon, un chat de bon conseil. Lire le billet très complet de Noëlle.  

3 août 2013

Gold - Thomas Arslan

Voici un curieux film que je vous conseille: c'est un western allemand. En 1898, cinq hommes et deux femmes s'engagent dans une ruée vers l'or au nord du Canada (dans la région du Klondike). Emily Meyer (Nina Hoss vue dans Barbara), qui descend d'un train de Chicago, est la dernière à se joindre à ce groupe hétéroclite composé d'un cuistot et sa femme dans leur carriole, d'un guide (l'organisateur de ce voyage), d'un meneur de chevaux (considéré comme un subalterne), d'un photographe qui compte faire un reportage sur ce périple, et d'un homme assez désespéré qui a laissé sa femme et ses 4 enfants en Amérique afin de gagner suffisamment pour leur faire vivre une vie meilleure. Le guide promet que ce voyage qui doit durer 6 semaines (1500 km à parcourir) sera presque une partie de plaisir. Bien évidemment, rien ne se passera comme prévu, car l'itinéraire choisi est semé d'embûches: les chemins sont malaisés dans cette nature sauvage et quasi déserte. De temps en temps, ils croisent des indiens mutiques, un pendu ou des chevaux morts. Le réalisateur, qui est aussi le scénariste du film, reste au plus près des personnages, qui ne sont pas tous capables d'affronter la nature hostile. L'histoire tient en haleine jusqu'au bout: pas mal de musique et peu de dialogue. Le film m'a fait un peu penser à Dead Man de Jim Jarmush (pour la musique de Neil Young) et à La dernière piste de Kelly Richardt. Mais j'ai nettement préféré Gold. S'il passe par chez vous, allez-y.

31 juillet 2013

Romans lus dans le cadre du prix du Roman Fnac de la rentrée 2013

Comme promis, je vous communique les titres des cinq romans que j'ai reçus dans le cadre du Prix du roman 2013, aucun d'eux ne fait partie des quatre finalistes.

Je les ai mis dans l'ordre où je les ai lus:

Le cas Eduard Einstein de Laurent Seksik (Editions Flammarion) qui est une biographie romancée sur un des deux fils d'Albert Einstein. L'écrivain nous narre la triste de vie d'Eduard, fils cadet d'Albert. Cet homme qui souffrit de schizophrénie toute sa vie a vécu la plupart du temps dans des cliniques psychiatriques en Suisse où il subit des traitements épouvantables. Il est mort à 55 ans. Le récit reste trop superficiel. Je n'ai pas été autant émue que j'aurais pu vu le sujet. Le roman sort fin août.

La nuit en vérité de Véronique Olmi (Albin Michel) est mon préféré des cinq, lire mon billet du 30 juin 2013. Le roman sort le 21/08/13.

La route du salut d'Etienne de Montety (Gallimard) se passe d'abord en France puis en pleine guerre de Bosnie en 1994. On suit quelques Français engagés comme combattants dans ce terrible conflit. Lire mon billet du 06 juillet 2013. Le roman sort fin août.

Ce sera ma vie parfaite de Camille de Villeneuve (Editions Philippe Rey) fut une déception. Pas mal écrit, mais l'histoire n'a ni queue ni tête.

Enfin le roman anglo-saxon du lot: Un parfum de scandale (Editions Belfond) d'Annalena McAfee (l'épouse à la ville de Ian Mc Ewan). Sans être méchante, elle n'a pas le talent de son mari. Son roman est beaucoup trop long. J'ai eu l'impression qu'il y avait beaucoup de redites, c'est assez interminable, et les deux personnages féminins ne m'ont pas beaucoup intéressée. Dommage.

Voici maintenant les quatre romans finalistes, j'espère qu'ils seront plus enthousiasmants.

La Lettre à Helga de Bergsveinn Birgisson (Editions Zulma)

Trois grands fauves d'Hugo Boris (Editions Belfond)

Chambre 2 de Julie Bonnie (Editions Belfond)

Les Evaporés de Thomas Reverdy (Editions Flammarion)

29 juillet 2013

L'inconnu du lac - Alain Guiraudie

Et voici le deuxième film vu juste avant de partir en voyage. Dans un registre particulier, L'inconnu du lac d'Alain Guiraudie (interdit aux moins de 16 ans) est avant tout un film d'atmosphère (assez crépusculaire). Tout se passe au bord d'un lac pendant l'été. Il n'y pas de musique mais on entend le bruit de l'eau et du vent dans les feuillages. Quelques hommes se prélassent nus (du bas) sur le sable. D'autres vont dans les fourrés pas loin pour faire l'amour. Tous ces hommes semblent se connaitre. C'est un lieu de drague. On ne sait pas qui ils sont, quel est leur milieu social (c'est le côté intéressant du film). Ce sont des hommes qui aiment les hommes. Franck, le héros de l'histoire, est un de ceux-là. Il tombe amoureux d'un nouveau venu, Michel, dont on se rend compte rapidement que c'est un dangereux meurtrier qui n'hésite pas à supprimer ceux qui risquent d'être un danger pour lui. Il y a aussi Henri, qui s'est mis à l'écart des autres (mais il observe), plus très jeune, un gros ventre et qui se prend d'amitié pour Franck. Henri est le personnage que j'ai préféré. Et puis il y a le policier maigrichon qui mène l'enquête sur une noyade suspecte. L'histoire, tout en respectant l'unité de lieu et d'action, se déroule sur plusieurs jours. Si on fait abstraction de certaines scènes et de plans plus ou moins scabreux, on peut voir ce film, noir et violent dans tous les sens du terme. Je suis contente de l'avoir vu même si ce n'est pas un sujet qui me touche. Ffred, Neil, Mymp et d'autres en parlent.

PS : pour répondre au commentaire de Pyrausta (antidaté par rapport à la date de parution de mon billet: celui-ci avait été publié par erreur le 25/07/13 pendant quelques minutes...), je ne suis pas du tout allée voir ce film par voyeurisme (j'ai longtemps hésité). Certains dialogues et plans ne mettent pas très à l'aise. J'ai parfois regardé ailleurs. Mais j'ai une (et non un) collègue qui l'a vu et qui me l'a conseillé. Ce n'est pas un film grand public mais j'ai été surprise de voir presque autant de femmes que d'hommes dans la salle où j'étais. En revanche, quand ma collègue l'a vu, c'était dans une grande salle pleine avec seulement trois spectatrices dont elle.

26 juillet 2013

Frances Ha - Noah Baumbach

Voici un des deux films que j'ai vu juste avant de partir en Ecosse.

Frances Ha de Noah Baumbach est un film en noir et blanc qui dégage un certain charme auquel je n'ai pas été sensible. Frances est une jeune femme de 30 ans qui se cherche encore. Elle n'arrive pas à trouver un emploi dans la danse (danseuse ou chorégraphe). Parallèlement, elle hésite aussi entre différents endroits où habiter. Après avoir été en colocation avec sa meilleure copine, Sophie, elle se retrouve à partager le loyer exorbitant d'un appartement à Brooklyn avec deux garçons. Puis, après un séjour à Noël chez ses parents, elle loge dans un collège huppé où elle trouve un petit boulot. Entretemps, elle fait un aller-retour à Paris (on se demande pourquoi). A la fin, elle trouve un "job" dans la danse (comme elle l'avait rêvé), et bien entendu un logement bien à elle. Greta Gerwig, actrice principale et co-scénariste du scénario, est charmante mais son personnage m'a crispée. On devine dès le début que rien de mal ne peut lui arriver: c'est "un conte de fée sans prince charmant". Le noir n'ajoute rien, si ce n'est que cela fait plus chic. Je ne comprends pas l'engouement pour ce long-métrage, mais allez-y si vous le coeur vous en dit. Et puis l'affiche donne envie. Lire le billet d'Alex.

23 juillet 2013

Impressions d'Ecosse 3/3

Et voilà des photos de paysages écossais:

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Le pont qui relie l'île de Skye au reste de l'Ecosse

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Le Loch Ness vu du château d'Urqhart

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Paysage des Highlands.

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Des chardons (symbole de l'Ecosse)

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Pour parcourir l'Ecosse, notre groupe a été tranporté principalement par autocar mais aussi en Ferry et en train.
Nous avons pris le Jacobite steam train: un train à vapeur qui relie Fort William à Mallaig. Le trajet, qui nous a pris plus d'une heure 45, fait 41 miles (environ 60 km). On peut voir ce train et l'itinéraire suivi dans les films d'Harry Potter (surtout le premier). 

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Je ne voudrais pas oublier les "fans" de Downtown Abbey car voici la demeure (un petit château) qui fut choisi comme décor pour l'épisode "spécial Noël 2012". Il se trouve à Inveraray. Et il se visite.

Je le trouve très beau avec ses pierres grises.

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Je terminerai par un clin d'oeil "BD" avec L'Ile noire d'Hergé, où Tintin en compagnie de Milou (et les Dupont Dupond) poursuivent des faux-monnayeurs. L'histoire se passe en Ecosse. A un moment donné, Milou s'enivre de whisky de la marque "Loch Lomond". Cette marque existe, j'en ai rapporté une petite bouteille. Ce whisky n'a pas encore été goûté.

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Voici aussi deux vues du Loch Lomond prise du petit village de Luss. Il y avait des canards qui barbotaient et des enfants qui se trempaient les pieds. Je ne sais pas si l'eau était chaude.

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21 juillet 2013

Impressions d'Ecosse 2/3

Vous l'avez demandé: voici les photos d'une distillerie de whisky que nous avons visitée. Sa caractéristique est qu'elle est la plus petite distillerie d'Ecosse. On a eu une séance dégustation: le whisky 10 d'âge est bon, selon les échos que j'en ai eus. Je ne suis pas connaisseuse en la matière, et puis boire de l'alcool à 40% à jeun en fin de matinée, ce n'est pas trop ma "cup of tea" personnelle. Quoi qu'il en soit, à la boutique, j'ai acheté de la confiture parfumée au whisky et des "fudges" (genre de caramels tendres fondants) au whisky: excellent, sauf pour celles et ceux qui veulent garder la ligne.

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Et voici les photos de la distillerie:

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On sentait les vapeurs d'alcool et il faisait très chaud.

 

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Dans la présentation qu'on nous a faite, il a bien été question de la "part des anges": cette évaporation de l'alcool dans les tonneaux (ceux-ci viennent souvent du Bordelais) au fur et à mesure que les années passent.

Sinon, je voulais revenir sur deux demeures que j'ai visitées:

Bradock Castle, ancien manoir des ducs de Hamilton entouré d'un magnifique jardin où fleurissent en particulier des rhododendrons et avec vue sur la mer.

Ce domaine est situé sur l'île d'Arran à l'ouest de l'Ecosse.

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Et Scone Palace qui se situe dans la région du Perthshire à l'est de l'Ecosse où furent couronnés de nombreux rois d'Ecosse.

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Dans le parc, on entend et voit des paons et des vaches de race Highland (vu la chaleur ce jour là, elle étaient installées sous un arbre).

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Voici une autre photo de vache Highland prise dans l'île d'Arran. J'aime beaucoup la frange.

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Et enfin, deux joueurs de cornemuse: le premier (avec lunettes noires) photographié à Edimbourg et le deuxième à Inveraray.

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19 juillet 2013

Impressions d'Ecosse 1/3

Je voudrais tout d'abord faire une observation, l'Ecosse est vraiment au nord de l'Europe car pendant cette période de l'été où le soleil a brillé, il ne se "couchait" pas avant minuit, la nuit noire n'était pas vraiment noire mais bleutée et, à 4 heures du matin, il faisait grand jour.

J'ai commencé et terminé mon tour d'Ecosse par Edimbourg qui est une très belle ville où l'on monte et descend beaucoup. Le célèbre château est bâti sur un volcan éteint.

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Voici d'autres photos d'Edimbourg:

P1030654 La Cathédrale Saint Giles

P1030657 Une rue en courbe et en pente (il y en beaucoup dans la vieille ville).

P1030661 Une rue avec au loin la mer

P1030666 La maison où vécut Robert Louis Stevenson pendant une vingtaine d'années de 1857 à 1880.

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P1030639 Vue panoramique d'Edimbourg (du château)

P1030584 Sur la gauche, le monument à Sir Walter Scott

P1040209 Grassmarket

P1040208 Victoria Street

P1040213 Greyfriar Bobby et sa statue: un petit chien (1856-1872) qui adorait son maître, et qui pendant 14 ans, a dormi sur la tombe de ce dernier avant d'être enterré à ses côtés. Il existe même un livre (d'Eleanor Atkinson) sur cette histoire (je l'ai acheté en VO).

Quittons Edimbourg et allons vers Glasgow, où ma visite panoramique fut courte, et je le regrette.

P1030714 Le beau bâtiment du musée de Glasgow

P1030718 Monument à Walter Scott

P1030725 L'intérieur de la cathédrale Saint Mungo, la seule cathédrale médiévale à être restée intacte après la réforme.

P1030727 L'extérieur de la cathédrale Saint Mungo

 

P1030595 Le pont sur le Forth : un pont ferroviaire sur lequel passent les trains dont la destination est Edimbourg. Il se trouve à 14 kilomètre de la ville. C'est l'un des plus longs ponts ferroviaires du monde, il enjambe le fleuve Forth qui lui-même se jette dans la mer du Nord.

 

P1040097 Le château de Dunvegan, très bien meublé, qui appartient encore à un membre du clan Mac Leod. Il se situe à l'ouest de l'île de Skye dans les Highlands.

 

 

P1040114                                           P1040117 Le château d'Eilean Castle qui est bâti sur une île reliée par un pont aux terres intérieures. Il paraît que c'est le château le plus photographié de cette partie de l'Ecosse et il a servi comme décor de cinéma.

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Et enfin, voici le château en ruines d'Urqhart qui surplombe la rive nord du Loch Ness (je n'ai pas vu Nessie). Le site est majestueux. Le château fut presque détruit en 1692.

J'avoue que je connais peu l'histoire de l'Ecosse; c'est pourquoi je me suis acheté un petit livre en version anglaise qui devrait m'éclairer sur cette région.

Suite dans 2 jours avec quelques paysages et jardins.

16 juillet 2013

Hijacking - Tobias Lindholm

Me voici donc revenue d'Ecosse après une semaine de ciel bleu, de soleil et de températures estivales. En revanche, je n'ai vu ni fantôme ni Nessie.

Avant de faire un petit compte-rendu sur ce voyage illustré avec quelques photos, je voudrais évoquer un film danois (sorti cette semaine), qui est prenant et passionnant de bout en bout. Hijacking (Kapringen en VO) a été écrit et réalisé par Tobias Lindholm (le scénariste de la série télé Borgen et du film La Chasse de Thomas Vinterberg). Dans ce film tiré d'une histoire vraie, nous assistons pendant 1H40 aux négociations entre des pirates somaliens (qui ont pris à l'abordage dans l'Océan indien un bateau d'une compagnie maritime danoise) et le PDG de la compagnie. Les Somaliens se servent de l'équipage, composé de sept hommes, comme objet de négociations. L'action se déroule alternativement au siège de la société danoise et sur le bateau. Nous assistons aux échanges téléphoniques par téléphone cellulaire interposé entre Peter, le PDG de la compagnie, et Omar, le négociateur somalien. Pendant les 137 jours qu'aura duré cette affaire, les protagonistes de cette triste histoire vont pas mal changer, et certains vont longtemps rester marqués comme Mikkel Hartman, le cuistot du bateau. C'est un film intelligent qui montre comment il est plus rapide de négocier avec des hommes d'affaires pour un contrat commercial de plusieurs millions de dollars qu'avec des preneurs d'otages miséreux qui n'ont pas grand-chose à perdre. 

6 juillet 2013

Pause vacancière en Ecosse + Livres mystères 2, 3, 4 et 5

Et oui samedi 6 juillet 2013, aujourd'hui, je pars 8 jours en Ecosse. Je vais faire le tour de cette région en passant par l'île de Skye. J'essaierai d'apercevoir Nessie dans le Loch Ness; en revanche, je ne boirai pas de whisky (pas fan du goût). Je me réjouis de découvrir Edimbourg, quelques châteaux et surtout les paysages. Je croise les doigts pour que le temps soit clément.

EdinburghMontage

J'écrirai bien entendu un petit compte-rendu à mon retour.

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En attendant, je continue mes mini-chroniques sur les livres que j'ai lus "confidentiellement" dans le cadre du prix du roman Fnac, dans l'ordre de préférence.

Livre mystère 2 : je ne connaissais pas l'écrivain et pourtant il est co-auteur d'une BD sur les derniers jours de Stefan Zweig. Dans sa biographie romancée à paraître, il est question de l'évocation du destin tragique du fils schizophrène d'un génie de la physique. Pas mal du tout, mais l'ensemble reste un peu superficiel, sans vrai point de vue. Et j'ai été gênée par le fait que, régulièrement, l'écrivain se mette à la place du malheureux héros: il le fait parler. Mais c'est une opinion purement personnelle.

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Livre mystère 3 : ce roman a été écrit par un journaliste qui, a priori, est responsable des pages littéraires d'un grand quotidien national. Il situe son histoire en 1994, en pleine guerre de Bosnie. Il décrit comment de jeunes Français, issus ou non de l'immigration, se trouvent mêlés à ce conflit comme simples soldats, pour un motif religieux ou autre. On est au plus près des personnages, mais je n'ai pas trouvé que l'écrivain nous faisait sentir l'horreur de la guerre: trop neutre à mon goût.

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Livre mystère 4
: voici un roman anglo-saxon écrit par une femme, l'épouse d'un écrivain britannique très célèbre. Je dois dire que, selon moi, elle n'a pas tout à fait le talent dudit mari. En 1997, une journaliste pigiste doit faire une interview d'Honor, une vieille dame de 80 ans, ancienne grande reporter qui a cotoyé les grands de ce monde. La jeune femme voudrait bien qu'Honor lui révèle quelque secret inavouable. Le roman fait presque 500 pages, c'est long. 150 pages auraient suffi. J'ai trouvé des répétitions, l'action n'avance pas, ça patine. Je ne conseille pas vraiment.

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Livre mystère 5 : ce roman est un mystère en lui-même. Je n'ai pas "accroché" du tout à l'histoire de ce vieil homme qui va bientôt mourir de manière violente et qui nous raconte des bribes de sa vie. La jeune femme qui a écrit ce roman le fait dans un style agréable, mais cela n'a pas suffi à mon bonheur.

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J'ai mis 3 semaines et demi pour lire ces cinq romans.


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Pour conclure, je vous dis à très bientôt.

3 juillet 2013

Moi, moche et méchant 2 - Pierre Coffin et Chris Renaud

Moi qui vais en général voir une moyenne de 8 films par mois, je me retrouve un peu en panne sèche de chroniques cinéma, n'ayant vu qu'un film pendant les trois dernières semaines. Cela ne m'était jamais arrivé, sauf en vacances hors de Paris. Actuellement, les films qui sortent ne me tentent vraiment pas. Toujours est-il qu'après une journée de dur labeur au travail, je suis quand même allée voir hier soir (mardi 2 juillet 2013) Moi, moche et méchant 2 de Pierre Coffin et Chris Renaud. Il s'agit de la suite logique du premier (qui m'avait plu). Gru est devenu un vrai "papa gâteau" avec les trois orphelines dont il s'occupe. Ils vivent tous ensemble dans une grande maison avec un immense sous-sol, dans lequel il mène des expériences avec les minions et le professeur Nefario afin de mettre au point des confitures et gelées idéales. Cependant, les minions sont tellement nombreux que Gru ne se rend pas compte que quelques-uns disparaissent, tout comme une base secrète militaire au pôle nord littéralement arrachée du sol par un gros aimant. En effet,le "méchant" de l'histoire rève de dominer le monde en commençant par changer (je vous laisse découvrir comment) les minions en créatures chevelues de couleur violette avec des dents acérées. Le scénario est plein d'humour avec des clins d'oeil aux films de James Bond: cascades, voiture amphibie et même une "Gru girl" (si je puis m'exprimer ainsi) dont notre héros va tomber amoureux. Et puis les minions sont nettement plus présents que dans le premier film. Le film est vraiment agréable à regarder, et plaira aux petits et aux grands. Bref, je conseille.

30 juin 2013

Livre mystère 1 / Toyer - Gardner McKay

J'ai déjà évoqué le fait que j'avais été sélectionnée pour être membre du jury du roman Fnac 2013. J'ai reçu cinq romans : quatre français et un britannique. Trois d'entre eux ont été écrits par des femmes, et j'en retiens particulièrement un qui sortira fin août. La femme qui l'a écrit est la seule dont je connaissais le nom. L'histoire se passe à Paris. un garçon obèse de 12 ans et sa mère sont logés chez des gens aisés (souvent absents) dans le 1er arrondissement. La maman récure pratiquement tous les jours l'appartement de fond en comble. L'enfant devient le souffre-douleur de sa classe dans un collège qui se situe à proximité, mais l'obésité n'est pas la seule raison des quolibets à l'encontre de ce garçon qui est plein de ressources. Il est capable de voir un fantôme du passé. J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman bien écrit dans lequel les relations mère-fils m'ont touchée. Peut-être devinerez-vous qui a écrit ce roman édité par les Editions Albin Michel et qui paraîtra fin août 2013? Je vous communiquerai le titre du roman et son auteur fin juillet.

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En attendant, voici une critique sur Toyer de Gardner McGrath (1932-2001), qui vient de paraître en poche. Après l'avoir emprunté à la bibliothèque, j'ai lu la version grand format (Editions du Cherche-Midi). Ces 700 pages se lisent vite car le texte est découpé en petits chapitres de un à trois pages. A Los Angeles, depuis un an, Toyer sévit en lobotomisant des jeunes femmes après avoir eu des rapports intimes avec elles. Face à lui, Maud Garance, une psychiatre qui s'occupe des victimes de Toyer (surnom trouvé par une journaliste), va tout faire pour que cet homme soit mis hors d'état de nuire. En effet, comme les victimes de Toyer ne sont pas mortes mais plongées dans le coma, la police ne semble pas s'intéresser à cette affaire qui a déjà fait 12 victimes. Dans ce roman datant de 1998 (mais publié en français en 2011), il n'est bien évidemment pas fait mention de l'ADN, ni des téléphones portables qui auraient pu empêcher Toyer de rester impuni si longtemps. Le roman est composé de trois grandes parties: le commencement, le milieu et la fin (si, si). C'est ce dernier chapitre que j'ai retenu, car il se déroule dans un laps de temps de douze heures - haletantes. Pour résumer, je dirais cependant que ce thriller n'est pas indispensable à lire. Le reproche que je lui fais est qu'on n'arrive pas à bien cerner certains personnages comme celui de Maud, par exemple.

Lire le billet d'Isa.

27 juin 2013

Le fils unique - Yasujiro Ozu

Quoi de neuf comme sortie "cinéma"? Et bien je viens d'aller voir Le fils unique de Yasujiro Ozu (1903-1963), un "vieux" film en noir et blanc de 1936 resté inédit en France. Ce fut le premier film parlant du réalisateur du Goût du saké. L'image et le son (malgré la restauration) crachottent beaucoup mais cela ne m'a pas empêchée d'apprécier ce film. Comme souvent dans les films d'Ozu, la caméra est à hauteur du sol. Le film débute par une citation: "Le drame de la vie commence avec le lien entre parents et enfants". Dans le Japon d'avant-guerre, Ozu nous raconte une histoire simple, celle d'une veuve, ouvrière dans une filature de soie, et de son fils (âgé de 15 an au début). En 1923, cette femme, qui vit dans une province du centre du Japon, vend tout ce qu'elle possède afin que son fils aille au lycée. Elle veut qu'il réussisse dans la vie et qu'il ne tombe pas dans la misère comme elle. Pourtant, treize plus tard, en 1936, rendant visite à son fils qui vit à Tokyo, elle se rend compte qu'il mène à son tour une vie assez misérable avec sa femme et son fils âgé de quelques mois. A 28 ans, il travaille comme "demi-prof" dans un collège et gagne très peu. Il souffre de cette situation. Le couple vit dans une masure d'un lotissement au milieu d'un terrain vague. Ozu nous décrit les dures conditions de vie de ces gens humbles. Mais il n'y aucun misérabilisme. Je vous conseille d'aller voir ce film s'il ressort en province. A Paris, il se donne dans 2 salles.

24 juin 2013

Les fiancées d'Odessa - Janet Skeslien Charles

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A mon tour, j'ai décidé de lire Les fiancées d'Odessa de Janet Skeslien Charles (Editions Liana Levi, piccolo), après avoir lu des billets sur des blogs qui en ont parlé en bien (Aifelle, Keisha, Kathel et Theoma par exemple). Dans les années 90, Daria, la narratrice, célibataire et âgée d'une vingtaine d'années, vit avec sa grand-mère Boba en Ukraine, à Odessa sur les bords de la Mer Noire. Occupant un poste d'assistante dans une compagnie israélienne de fret maritime, Daria n'a pas pu trouver mieux comme emploi (elle a pourtant un diplôme d'ingénieur). La ville d'Odessa, outre le fait qu'elle possède le 3ème plus bel opéra du monde (après ceux de Rome et Prague), est célèbre pour son escalier de 132 marches qui mène à la mer. Mais Odessa comme d'autres villes en ex-URSS est gangrénée par la corruption et les trafics en tout genre, dirigés par la mafia locale. Les gens d'Odessa souffrent de privations. D'ailleurs, de nombreuses jeunes femmes de cette ville aspirent à se marier avec un étranger (un Américain de préférence) afin de quitter l'Ukraine. C'est l'opportunité qui s'offre à Daria. Fin de la première partie. La deuxième partie du roman se passe dans la région de San Francisco, où Daria qui a obtenu un "visa fiancée" vit avec Tristan qu'elle épouse. Mais le rêve tourne au cauchemar car Tristan n'est pas celui qu'elle croyait. Je vous passe plein de péripéties, que je vous laisse découvrir. Un très bon roman, léger et grave à la fois, que je vous conseille.

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