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Le blog de Dasola
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billet de ta d loi du cine
7 décembre 2014

Les contes géorgiens - Maia Giorkhelidze

En ce dernier mois de l'année 2014, je (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) m'insinue pour quelques chroniques dans le flux ininterrompu des billets de dasola.

Voici un livre que vous avez peu de chance de pouvoir trouver en librairie. Je ne sais pas à combien d'exemplaires il a été tiré. La seule mention qu'il comporte, à la fin, c'est: Les contes géorgiens, traduit du géorgien: Maia Giorkhelidze, illustration: Jana Zaalishvii, Tbilissi, Géorgie, 2009, 12 euros. Il s'agit donc plutôt d'une traduction compilée de douze contes populaires que d'une oeuvre originale. Je l'ai trouvé en dépôt dans un restaurant géorgien à Paris, et la couverture m'a attiré (outre le fait de trouver un livre en vente dans un restaurant). Cela peut faire un petit cadeau pour un jeune enfant (les 64 pages sont écrit gros).

L'un des contes, "Tikara", m'a donné une impression de déjà-lu (un enfant et son mentor animal, du fantastique, une poursuite par un être transformiste, des objets magiques...). Mais mes dizaines de "Contes et légendes..." (éd. Nathan) à moi sont actuellement dans des cartons, à la suite de la vente de la maison de famille où ils s'étaient entassés un par un au cours des 50 dernières années... Parmi les autres du recueil, celui intitulé "Le plus sage des partages" vaut bien à la fois un épisode du Roman de Renard et du La Fontaine (quand on est invité à partager entre des puissants et des faibles, on a intérêt à bien tailler les parts...). J'ai beaucoup apprécié le conte "Le père et le fils" (gagner son pain à la sueur de son front...). Les quatre pages intitulées "Une poignée et demi" sont plutôt amères. Bref, il y a de la diversité dans ces contes.

A part un billet sur un blog (datant de 2009), je n'ai pu trouver sur internet que quelques informations sur la traductrice (elle vit sans doute de cette activité?), une journaliste vivant en France depuis 2001, sortie de l'ESJ Paris, qui semble avoir vainement essayé, il y a quelques années, de lever des fonds de "financement participatif" pour éditer un livre de photos sur la Georgie. En tant que photographe, elle semble apprécier les baisers décalés... Je n'ai pas non plus cherché à la joindre, puisque j'ai déjà le livre. Mais, si je la croise un jour, je lui demanderai une dédicace!

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20 mars 2014

I am Spartacus! - Kirk Douglas

[Attention, ce n'est pas un billet de Dasola, mais le 28e billet de ta d loi du ciné, «squatter» sur son blog.]

J'ai acheté et lu récemment I am Spartacus !, de Kirk Douglas (192 pages, éditions Capricci, 2013, traduction française Marie-Bathilde Burdeau, édition américaine 2012 par Bryna [la société de KD]). Kirk Douglas est aujourd’hui âgé de quatre-vingt-dix-sept ans (il est né en décembre 1916).

Plus d’un demi-siècle après, l’auteur/acteur/producteur s’est replongé dans l’aventure de ce film qui a duré près de 3 ans : 1ère découverte par lui du roman de Howard Fast, Spartacus, le 9 décembre 1957, sortie du film en octobre 1960. Mais il nous raconte également l’histoire de la Commission sur les activités anti-américaines (HUAC) qui a amené la création des «listes noires» à Hollywood prévoyant l’exclusion de tout sympathisant communiste (juste après l’inculpation des «10 de Hollywood»: scénaristes, auteurs et réalisateurs – dont Dalton Trumbo – qui ont finalement été condamnés à une peine de prison et une amende).

Dans le 1er volume des mémoires de Kirk Douglas (Le fils du chiffonnier, publié en 1988, et que j’avais acheté en «poche» en 1994), la partie concernant Spartacus occupe 40 pages (sur 640). Après y avoir habillé Stanley Kubrick pour l'hiver, il termine le chapitre consacré à cette oeuvre en remarquant que faire le film Spartacus a occupé 3 ans de sa vie... davantage de temps que n'en passa le véritable Spartacus à affronter Rome. La «monographie 2012» est beaucoup plus détaillée et documentée. Kirk Douglas nous fait toucher du doigt la difficulté qu’il a eue à mener à bien ce projet. Acteur célèbre, ayant créé sa propre maison de production, bien introduit dans le milieu, il lui a fallu cependant trouver un scénariste (à partir du constat définitif que l’auteur d’un roman est toujours incapable d’en faire lui-même un film); des acteurs (en leur faisant lire à chacun un projet de scénario «personnalisé» pour le convaincre); un réalisateur… et finalement passer sous les fourches caudines de la censure, la « final cut » revenant à Universal Pictures (co-producteur et distributeur).

I am Spartacus nous décrit en détail l'accueil et le "vécu" du film. Kirk Douglas raconte ainsi "par le menu" (comment l'a-t-il appris?) le visionnage par Kennedy du film Spartacus en 1962 (il n'était pas si évident que cela, pour le Président des Etats-Unis, d'aller "incognito" voir un film au cinéma). Au final, c'est seulement en 1991 que la fameuse scène "des huitres et des escargots" a été réintégrée dans le film, du vivant donc de Stanley Kubrick (qui, malgré tout, a toujours plus ou moins désavoué ce film qui ne lui était pas "personnel").

Pour ma part, la première fois que j’ai vu Spartacus au cinéma, c’est mon père qui m’y avait emmené, je m’en souviens parce que c’était le soir de la première élection de Mitterrand comme Président de la République. Je n’avais pas encore le droit de vote. En sortant de la séance, on a demandé qui était le vainqueur… C’était (donc) le 10 mai 1981. Ca ne nous rajeunit pas.

Je terminerai en signalant avoir pu apprécier une citation du film Spartacus dans le récent dessin animé Mr Peabody & Sherman: je me demande ce qu'en a pensé Kirk? Je suppose que toutes les autorisations nécessaires avaient été demandées... Est-ce qu'il a fallu payer des droits aussi? Ca sera peut-être évoqué dans le prochain bouquin de KD... Pour son centenaire!

P1040481

8 septembre 2013

1200e billet - Tableau

Pour ce 1200e billet sur le blog de dasola, je [ta d loi du cine] m'étais promis de faire un beau tableau plein de chiffres.

 

A

B

C

D

E

F

G

H

I

J

2007

328

114

114

53

897

53

765

27

431

39

2008

188

254

198

117

1950

82

1735

46

1188

79

2009

178

323

202

142

2253

66

2016

40

1461

85

2010

172

348

165

151

2401

42

2199

32

1716

86

2011

129

291

108

120

2216

27

2067

19

1722

56

2012

119

277

98

122

2040

15

1904

14

1729

60

2013 *

86

260

77

-

1485

4

1323

4

1289

51

Total

1200

-

962

-

13242

289

12009

182

9536

456

* Au 07/09/2013 (comme tous les chiffres du tableau d'ailleurs)
A Nombre de billets.
B Nombre de commentateurs (personnes différentes, possédant un blog ou non, ayant fait au moins un commentaire dans l'année).
C Sous-groupe de B correspondant aux personnes qui n'étaient pas venues les années précédentes (les "nouveaux").
D Autre sous-groupe de B correspondant aux personnes qui ne sont pas revenues les années suivantes (certains pouvant par ailleurs être comptés dans C), du moins jusqu'à ce jour. Ce sous-groupe D est susceptible de diminuer, même après la parution du présent billet, si tel ou tel blogueur jamais revenu depuis les années 2007 à 2012 décide un beau jour de refaire un commentaire sur un billet de dasola.
E Nombre de commentaires.
F Sous-groupe de C correspondant aux personnes qui sont comptées, au 07/09/2013, comme étant devenues "Fidèles" au blog de dasola (critère: avoir fait au moins 5 commentaires sur 5 billets différents en venant à au moins deux dates différentes), voir colonne de droite du blog. Il arrive que ce "cap" du 5e commentaire soit franchi plusieurs années après le 1er commentaire fait sur le blog de dasola. Ce sous-groupe est donc susceptible d'augmenter.
G Sous-groupe de E correspondant au nombre de commentaires attribuables à l'ensemble des blogueurs de F (susceptible d'augmenter).
H Sous-groupe de F correspondant aux blogs encore actifs au 07/09/2013 (qui, dans la colonne de droite, n'apparaissent ni comme "Introuvables" ni comme "En pause"; ils peuvent éventuellement apparaître dans les [petites] catégories "Inclassable" ou "Infidèle"). Ce sous-groupe est susceptible de varier, à la hausse comme à la baisse (un blogueur qui fera son 5e commentaire ultérieurement; un blog en pause qui redémarre, un blogueur qui recommence un nouveau blog alors que l'ancien avait disparu; ou au contraire un blog aujourd'hui actif qui passe en pause ou disparaît).
I Sous-groupe de E correspondant aux commentaires attribuables, au 07/09/2013, à l'ensemble des blogueurs de H (donc susceptible de variations correspondantes).
J [rajouté le 10/09/2013] Sous-ensemble de C et de D, mais aussi de E. Correspond aux personnes ayant fait un seul commentaire en tout et pour tout (au 07/09/2013) sur le blog de dasola.

PS du 09/09/2013: suite aux différents commentaires sous le présent billet, je vais essayer d'apporter quelques précisions sur la manière de "lire" simplement ce tableau.
Prenons en exemple l'année 2010 (qui participe au "total" [dernière ligne] dans certains cas): [A] dasola a publié 172 billets. Le total de toutes les années fait bien 1200 billets. [B] 323 blogueurs (ou "sans-blog") différents ont fait au moins un commentaire (certains en ont fait plus d'un) dans cette année 2010. [C] Parmi ces 323 personnes, 165 sont venues pour la première fois en 2010 faire (au moins) un commentaire chez dasola (elles n'étaient pas encore venues les années précédentes); certaines sont revenues les années suivantes, d'autres pas... Et le total des "nouveaux" de chaque année fait bien 962. [D] Parmi les 323 personnes revenues en 2010, j'ai isolé, à la date du 7 septembre 2013, les 151 qui n'étaient pas (encore) revenues les années suivantes (2011, 2012 ou 2013...); nota bene: je n'ai pas fait de croisement pour compter celles qui étaient venues pour la première fois en 2010 et avaient fait plusieurs commentaires, mais seulement en 2010 (mais j'aurais pu le faire...). [E] Les 323 personnes venues en 2010 ont fait un total de 2401 commentaires sur cette même année 2010. Le total des commentaires de toutes les années fait bien 13 242. [F] Parmi les 165 personnes qui étaient venues pour la première fois en 2010 faire (au moins) un commentaire sur le blog de dasola, il y en a 42 qui, au 07/09/2013, ont passé le cap du 5e commentaire répondant aux critères d'affichage dans la "colonne de droite" du blog de dasola. nota bene: les cas sont divers: certains blogueurs ont pu devenir "fidèles" dès l'année 2010; d'autres ont pu, par exemple, faire un seul commentaire en 2010, un autre en 2011, 2 en 2012, et le 5ème (et les suivants...) en 2013 (avant le 07/09/2013): je n'ai pas fait de distinction entre ces "cas", mais j'ai bien pris le comptage à la date du 07/09/2013. Si, fin 2013, ou en 2014, ou plus tard, un autre blogueur fait "son" 5ème commentaire, alors il sera le 43e (etc.). Et, au 8 septembre 2013, le total cumulé de tous les "fidèles" depuis 2007 était de 289. [G] On peut attribuer aux 289 commentateurs "fidèles" à la date du 07/09/2013 un total de 2199 commentaires sur les 2401 commentaires de l'année 2010. Total des commentaires concernés pour les années 2007 à 2013: 12 009. Si un blogueur, dont le 1er commentaire date de n'importe quelle année, a fait un ou plusieurs commentaires en 2010, et devient "fidèle" après le 07/09/2013, alors son ou ses commentaire(s) de 2010 devra/devront s'ajouter au chiffre de 2199. [H] certains des blogueurs "fidèles" passent "en pause" (arrêtent de publier [régulièrement] de nouveaux billets sur leur propre blog - qu'ils annoncent ce "passage" ou non), ou bien suppriment leur blog. Au 07/09/2013, c'est le cas de 10 des 42 qui avaient antérieurement acquis ce statut de "fidèles": il en reste donc bien 32 qui sont encore "actifs" à cette date du 08/09/2013. Et, au total, 182 (sur 289). Ultérieurement, peut-être certain des 10 blogueurs fidèles déjà répertoriés mais inactifs alors redeviendront-ils actifs (fin de "pause", création d'un nouveau blog - cela s'est vu). Ou bien peut-être qu'un autre blogueur de 2010 qui ne faisait pas encore partie des "fidèles" au 07/09/2013 fera son 5e commentaire (comme déjà dit plus haut). [I] Le nombre de commentaires de 2010 imputable aux 32 fidèles actifs au 07/09/2013 est de 1716. Et le total est de 9536 (sur le sous-total des commentaires des "fidèles" incluant ceux émanant de blogs en pause ou disparus, sous-total qui était de 12009 au 07/09/2013). Si d'autres blogueurs parmi les 32 fidèles actuellement actifs passent en pause, alors le nombre de commentaires imputables aux actifs diminuera; si d'autres blogueurs deviennent ou redeviennent fidèles et actifs, alors le nombre de commentaires imputables augmentera. [J] 86 des 165 blogueurs venus pour la 1ère fois en 2010 n'ont fait qu'un seul et unique commentaire sur le blog de dasola. Leur total est de 456. S'ils reviennnent une 2ème fois, ces nombres diminueront, bien entendu.

Je ne prétendrai pas qu'on peut analyser à partir de ces chiffres secs quelque tendance que ce soit. Il doit être vrai, à la fois que plus un blog dure plus il a de chance de finir par s'essouffler, et à la fois que plus un blog a développé des échanges avec d'autres blogueurs, plus l'intérêt peut se maintenir pour le continuer.

J'arrive à réaliser ces statistiques parce que dès le début du blog de dasola j'ai cherché à connaître son audience. Ce ne sont pas vraiment les "outils de statistiques" de canalblog qui sont utilisés (ils portent sur la "fréquentation"), mais bien les données concernant les commentaires. S'y ajoute "en amont" une détection des blogs susceptibles d'intéresser dasola, ce qui permet d'attribuer tel ou tel commentaire signé de tel ou tel pseudonyme à tel ou tel blog, malgré les variations d'adresse email ou d'adresse de blog... ou malgré l'insignifiant "Contacter ce membre par email" qui s'affiche désormais (côté gestionnaire du blog) pour tous ceux qui passent par le "profil" qu'ils se sont créés sous canalblog. Et comme il n'est plus possible de trier les commentaires par pseudonyme directement sur canalblog, cette ventilation serait difficile à réaliser aujourd'hui sur les 13 242 commentaires concernés à ce jour. Par recoupements, j'arrive à tenir compte des changements de titre de blog, ou de plate-forme, ou de pseudonymes, ou d'adresse email... successifs. Souvent, un blog annonce en dernier billet "je suis désormais à telle nouvelle adresse" (pour cause d'insatisfaction liée à la plate-forme, par simple désir de changement, ou pour toute autre raison). L'achat d'un nom de domaine propre (faculté proposée par beaucoup de plate-formes) n'est pas forcément renouvelé sur la durée. Mais on constate aussi quelquefois que plusieurs blogueurs regroupent leurs forces pour créer un blog commun.

Les auteurs de certains blogs que je n'avais pas encore repérés viennent parfois faire en premier un commentaire "spontané" chez dasola (repérée de par sa notoriété dans le monde des blogs?), peu après la création de leur blog, dont ils souhaitaient (certainement) faire grimper l'audience... Très souvent, ils se découragent vite (blog abandonné au bout d'un ou deux mois), sans plus s'inscrire dans la durée... Et cela (échec, découragement ou "réussite") n'a pas grand-chose à voir avec la qualité de ce qu'ils rédigent! Je pense qu'il s'agit d'auteurs qui commencent avec l'illusion d'écrire pour les autres et dans le but premier d'être apprécié par un maximum de personnes (alors qu'on fait, je pense, un blog pour "se faire plaisir" - y compris par les échanges qu'on prend le temps de tisser et retisser).

Je signalerai en passant que le blog compte aujourd'hui 41 abonnés aux billets lors de leur parution (pas de newsletter). Tous ne sont sans doute pas commentateurs.

Désormais, le blog tourne plus ou moins à 120 billets par an, soit 10 par mois (court ou long, avec ou sans photo(s), signés dasola ou ta d loi du cine).
Le 1000e commentateur arrivera peut-être d'ici aux 7 ans du blog (09/01/2014), ou bien plus tard durant l'année 2014 (1). Pour le 15 000e commentaire (2) et le 1300e billet (3), ce sera certainement en 2014. Mais pour le 300e "fidèle", ce sera sans doute avant la fin 2013 (4)? Et le 500e commentaire d'Aifelle (qui vient de passer son 400e, avec plus de 100 commentaires d'avance sur tout autre "fidèle"), ce sera vraisemblablement en 2015 (5)! Pour ma part [ta d loi du cine], j'en suis modestement à 80 commentaires, un par mois très exactement.

Enfin, je voudrais profiter de ce billet pour saluer le travail (de Sisyphe!) de Coccinelle, qui répertorie sur un blog dédié, [S]on annuaire littéraire, les blogs littéraires (avec un article à part sur "Ils lisent aussi!"), mais aussi les challenges et défis en cours ou illimités (et même ceux terminés).

(1) Le 11/02/2014...
(2) Le 14/04/2014 - et j'ai réussi à le faire moi-même...
(3) Le 25/06/2014 - sans statistiques...
(4) Le 20/10/2013 (Ronnie40)
(5) Le 500e commentaire d'Aifelle est arrivé dès le 22/08/2014... Tous mes voeux de bonne continuation!

26 août 2013

La fabrique de crimes - Paul Féval / Tu peux crever! - Howard Fast

En ce dimanche pluvieux de 25 août 2013 pré-rentrée, je [ta d loi du cine] viens de m'avaler successivement ces deux livres, chinés cette semaine pour 2 euros chacun à Bécherel, village breton comportant une douzaine de libraires d'occasion (première cité du livre en France). Hé bien, c'est une expérience extraordinaire, et que je souhaite partager avec les lectrices et lecteurs de ce blog sur lequel il m'arrive parfois de squatter (au grand dam de ses statistiques de commentaires). En fait, je ne parlerai même que tout à fait accessoirement de l'intrigue de chacun des bouquins.

Quand, par la lecture du premier titre évoqué, vous vous êtes bien surexcité vos neurones jusqu'au paroxysme, et avant la "descente", plongez-vous donc (ou replongez-vous) ensuite dans un ce ces polars à l'ancienne (2ème moitié du XXème siècle), avec un héros ou une héroïne (honni soit qui mal y pense!) improbable mais "identifiant(e)" et pétillant(e) d'intelligence, une intrigue réglée comme du papier à musique (invraisemblable bien que plausible, si vous voyez ce que je veux dire), et beaucoup de dialogues "ping-pong". Je pense par exemple à Compartiment tueur (Sébastien Japrisot), ou même aux Agatha Christie avec Tuppence et Tommy, ou encore à du William Irish (que je découvrais il y a plus de 30 ans via le recueil de nouvelles Du crépuscule à l'aube - mais ceci est une autre histoire), ou tout autre choix de revisite répondant aux critères ci-dessus. Et savourez votre nouvelle "grille de lecture".

Pour commencer, sachez que dans La fabrique de crimes rédigé en 1866, Paul Féval (1816-1879) parodie ouvertement le roman feuilleton dont il a été l'un des maîtres incontestés. Au prétexte des aventures d'Elvire et de Fandango, on trouve, à l'excès, tous les rebondissements rocambolesques (Ponçon du Terrail), quelques développements d'ambiance misérabiliste (Hugo), des scènes épiques auprès desquelles les dumasiennes font pâle figure (encore que, dans Le Capitaine Pamphile...). A chaque page et même parfois plus souvent, un coq-à-l'âne jette aux oubliettes l'action en cours pour des péripéties plus incroyables encore, jusqu'à la chute finale de cette pochade, chute par laquelle je vous interdis de commencer (non mais!). Accroché(e) jusqu'au bout, vous serez alors dans l'état d'esprit adéquat afin de savourer votre livre suivant.

Pour ne rien vous cacher (et même si bien d'autres titres peuvent faire l'affaire), Tu peux crever! (titre en français) fait partie de la série d'une douzaine de romans policiers avec comme titre un prénom féminin rédigés par Howard Fast sous le pseudonyme de E.V. Cunningham, à une époque où il figurait sur la liste noire du maccarthysme. Shirley, l'héroïne éponyme (dans la version anglaise), est une secrétaire de 20 ans qui attend plus ou moins le prince charmant. Mais, intelligente comme elle est, elle le démasque rapidement, à peine a-t-il achevé de se présenter. Là, il sort un flingue... avant qu'ils se sauvent par les toits. La fille n'a pas sa langue dans sa poche et fait tourner ces messieurs de la jaquette en bourrique en les ridiculisant (le roman est daté...). Mais tout est bien qui finit mieux, et, après moult aventures, elle renonce à son cri de guerre (j'aimerais assez connaître l'expression anglaise qui a inspiré le titre français de 1965!) pour finir par dire d'accord à son brave chef de service. Mais ça n'en fait pas une harlequinade pour autant (ce n'est pas de la chick lit non plus - à mon avis), il y a eu des morts.

Voilà, j'aimerais bien connaître, maintenant, d'autres récits de "voyages" causés par la lecture à la queue leu leu de livres ayant une influence sur l'humeur et l'état d'esprit... Pas besoin de recourir à des substances illicites, on peut se droguer avec des bouquins (outre l'addiction), si, si!


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La fabrique de crimes, Paul Féval, Ouest France, Coll. La crème du crime, 125 pages.
Tu peux crever! (Shirley), Howard Fast (E.V. Cunnigham), Folio Policier, 248 pages.

19 avril 2013

20 ans d'écart - David Moreau

[Billet de ta d loi du cine, "squatter" chez dasola, rédigé le 15/04/2013]

Avec quelques semaines de retard, je voudrais rendre compte du film 20 ans d’écart, auquel j’avais consacré une entrée «Solo *GC» ayant comme date limite le 31 mars 2013. Dasola avait refusé de m'accompagner sur le moment (un peu comme pour Lucky Luke?) (1). Lorsque je suis arrivé dans la salle, les rangs clairsemés m’ont fait craindre le navet bouche-à-oreillé. Et puis on est passé, très vite, de quelques dizaines de spectateurs à une salle bien remplie (disons 200 places sur 300 ?). Pour l'anecdote, il me semble bien que figurait parmi les bandes-annonces pré-projection Perfect Mothers (que je n'ai toujours pas vu) - même si je ne pourrais en jurer. Pour notre 20 ans d'écart, ce n'est sans doute pas la peine de rappeler l'argument du film, bien résumé dans son titre: une comédie (romance) qui fonctionne sur le ressort du «contraste» entre deux personnes contemporaines; mais je qualifierais ce contraste de «vertical» (l’âge) au lieu des contrastes «horizontaux» que l’on a vus mille fois (religion, couleur de peau, culture, milieu social, caractère, profession…).

Pour des raisons professionnelles (pour faire preuve d'originalité) dans un milieu pas si glamour qu'il n'y paraît, et suite à un quiproquo initial, une quasi-quadra séduit un étudiant. A partir de là, si l'on ricane à certains moments, à d’autres on rit de bon cœur (ah, les scènes avec le scooter rose -"je l'ai acheté sur photo N&B!"- ou les pétarades...). Avec manipulation ou naïveté, le scénario navigue intelligemment entre les péripéties pro et perso. Côté féminin, ce qui est au départ calculé devient un peu plus abandonné (à défaut d’être sincère) quand le jeu prend un coup de chaud. J’ai trouvé que c’était joué avec beaucoup de crédibilité, même si les acteurs principaux (à ce jour, pas encore 36 ans pour Virginie Efira, mais déjà 24 ans pour Pierre Niney "de la Comédie Française" [ça m'a fait sourire, dans le générique]) n'ont pas tout à fait l'âge des rôles. Il me semble avoir relevé qu'ils n’ont d'ailleurs dans le film pas 20 ans d’écart, mais seulement 17 (si j’ai bien compris, 21 ans contre 38: à un moment, je crois qu’«elle» dit «quand tu auras 31 ans, j’en aurai 48… - ou 41, 58…»). Côté mâle, on a donc un (jeune) homme sincère (par parenthèse, en langage codé, est-ce que que ça ne signifie pas «ne disant pas ne pas être marié/maqué s’il l’est»?); mais un grand cœur que l’on fracasse, ça vous ramène le petit jeunot de base au stade larvaire (attendrissant?).

Au-delà de la comédie, peut-être y a-t-il un brin de satire légère de la dé-composition de relations familiales compliquées (dans un certain milieu social, tout de même!), avec une grande soeur plus que crispante, une pré-ado sensible aux réseaux sociaux et au qu'en-dira-t-on, et des pères qui ont refait leur vie en fricotant sans embarras avec des jeunettes. Pour notre héroïne, c'est mignon (touchant?) de lui voir faire des efforts -assumés!- pour se donner un look rajeunissant (une caricature d'adulescent?): petits états d'âme, mais grandes ambitions. En fait, elle doit mettre toute son énergie à satisfaire une papesse de la mode (diablesse dont je suis bien incapable de distinguer si elle s’habillait en Prada). Sa hiérarchie lui "met la pression": de belles relations de business où, à un moment, entre deux gentillesses, on te dit sans appel «c'est ça ou tu dégages» (et exécution au final). Pour continuer à parler en termes d'images, photographe et coiffeur (?) de mode sortent de ce film habillés pour l’hiver.

Je pourrais encore parler des «effets» attendus qui ne se produisent pas: par exemple, je croyais entendre en «morceau de bravoure» un exposé improvisé sur Oscar Niemeyer et le Bunker (PCF)... ou alors, ça a été coupé au montage et on y aura droit dans des bonus de DVD? Mais pour conclure, je dirais que j'ai bien aimé, que c’est un film bien gentillet, déjà, à revoir au moins tous les 15 ou 20 ans (à différentes étapes de sa propre vie…). Et je ne sais pas si on peut le mettre sur le même plan (c'est prématuré), mais j'aurais envie d'y rentrer régulièrement, comme j'aime bien revisionner d'autres comédies ou romances comme Avanti!, Holiday, Un jour sans fin... Enfin, un truc à retenir: surtout, surtout, ne confiez jamais à une personne que vous avez menti à une autre - occasion de méditer l’expression «être tenu(e) à bout de gaffe»!

(1) elle en revient: voir son billet ici.

13 avril 2013

Deux albums dessinés par Florence Cestac

[Billet de Ta d loi du cine, "squatter" chez dasola]

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"On" m'a offert tout récemment une bande dessinée, Je voudrais me suicider mais j'ai pas le temps, dessinée par Florence Cestac et scénarisée par Jean Teulé (avec une dédicace de celui-ci). Il s'agit d'une biographie du dessinateur de BD Charlie Schlingo, mort en 2005 à moins de 50 ans (par la faute, ou à cause, de la méchanceté? Si, si), que l'une et l'autre avaient connu. Des interviews facilement trouvables sur internet donnent les témoignages des auteurs lors de la parution de l'album (début 2009). Apparemment, tout est basé sur des faits réels, avec seulement une "licence poétique". Par rapport aux auteurs: j'ai lu quelques albums de Florence Cestac et de ses personnages à gros nez (j'en possède deux autres), notamment quelques-uns de sa série sur Les ado, Laura et Ludo, très différente d'Agrippine de Bretécher - est-ce qu'elle y dépeint mieux la réalité, je ne sais pas. Quant à Jean Teulé, dont j'ai découvert la biographie, je pensais (je ne sais pourquoi) que c'était un romancier âgé d'entre 70 et 80 ans. Hé bien non, il vient juste d'avoir 60 ans, et il a commencé par la bande dessinée (il s'était forgé un style graphique particulier semble-t-il). Pour en revenir à Charlie Schlingo, je n'avais jamais eu envie d'ouvrir un de ses albums. Il a apparemment construit dans ses oeuvres un univers spécial au sein de la BD, tout en vivant sa vie comme s'il était dans une bande dessinée (le titre de sa bio est une citation de ce qu'il disait régulièrement quand on lui demandait comment ça allait, si j'ai bien compris). Je pense avoir maintenant la curiosité, au moins, d'essayer d'en découvrir quelques-uns (on trouve des rééditions).

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Bon allez, je vais aussi dire quelques mots de Comment faire de la "bédé" sans passer pour un pied-nickelé, de Florence Cestac et Jean-Marc Thévenet. Dans l'édition que je possède (celle en couleur, de 2001, et non celle de 1988 [bichromie ?]), il y a bien, comme annoncé dans la préface, 19 portraits (plus celui de l'éditeur). De l'introverti (qui referme son carton à dessin juste après l'avoir entr'ouvert) à Crazy Popov le graffeur, en passant par le gaffeur, le copain de, les copines, le fils de, etc., tous pensent et/ou parlent sur 2 pages (avant d'entrer dans le bureau de l'Eéééditeur / dans le bureau de l'éditeur - et il faut voir la tête de l'éditeur dans la dernière case!), avec en général, en page introductive, un portait en pied qui les croque bien. C'est beau comme du La Bruyère. On sent qu'il y a du vécu: Cestac (dessinatrice) et Thévenet (scénariste) ont été tous deux directeurs de collection aux éditions Futuropolis dans les années 1980, et ont dû en voir défiler, des auteurs candidats à la publication, dans leurs bureaux... Je cite le communiqué de presse (mise en vente le 20 janvier 2001): "Au fait, parmi tous ces jeunes gens que [Florence] a reçus, il y en a bien qui sont devenus célèbres et qui ont servi de modèles, non? Réponse: Oui... Mais je ne donnerai pas de noms: je risquerais de me fâcher avec tout le monde!". A lire pour rire.

9 janvier 2013

6ème bloganniversaire

Sixième anniversaire du blog de dasola, et pan! Les statistiques doivent pleuvoir... Mais c'est plus pratique à faire par année civile. Je (ta d loi du cine) vais donc décortiquer l'année écoulée.

En 2012, sur 107 films vus par dasola, 91 films ont donné lieu à 63 billets sur le blog de dasola et ont généré 953 commentaires (je ne compte pas le billet "bilan 2011" - il n'y a pas eu en 2012 de réponse à des "tags cinéma"). Dans cette catégorie générale "Cinéma", certains films ressortent des tags "Film d'animation" (3) ou "Dessin animé" (3). En tant que lecteur-témoin privilégié, je ne peux que constater qu'il devient rarissime que dasola rédige un billet sur les films vus (ou le plus souvent revus) en DVD (1 seul en 2012), alors qu'il y aurait bien matière [ah, la quasi intégralité de la "saga" James Bond...]. Et ne vous inquiétez pas, j'ai pensé à extourner le billet "Ta d loi du cine" de ces statistiques. Pour les livres, dasola ne tient pas un décompte précis des ouvrages qu'elle lit; en tout cas, sur son blog, elle en a chroniqué 60 dans 40 billets qui ont donné lieu à 614 commentaires. Par ailleurs, 5 billets concernaient aussi (ou uniquement) des bandes dessinées (7 albums). Deux autres billets sont signés "Ta d loi du cine", mais une chronique a aussi été glissée par icelui dans un billet signé Dasola... (total: 1 livre et 3 BD). Je complète en signalant que, sur le total des 119 billets, pour les "petites" catégories, les chiffres 2012 sont: "Acteur/actrice", 1 billet (13 com'); "Divers - culture", 5 billets (88 com'); "Humeur", 4 billets (192 com'); "Télévision", 1 billet (25 com'); "Théâtre", 1 billet (13 com'); "Réalisateur", 0. Je peux noter que depuis 6 ans, les billets "Anniversaire", "Centaine de billets" ou "Voeux de nouvelle année" sont catégorisés des fois en "Humeur", des fois en "Divers/Culture"... Enfin, seuls 83 commentaires concernent des billets des années précédentes - ce doit donc être une illusion que de penser que les lecteurs sont intéressés par tout ce qui a pu être rédigé "par le passé" sur le blog qu'ils visitent? Réactions à l'actualité cinématographique, ou de sortie en DVD, ou de parution en librairie...?

Les 2040 commentaires reçus en 2012 émanent de 277 personnes, dont 147 "fidèles" (ayant déjà un nombre de commentaires supérieur ou égal à 5) ayant acquis ce statut antérieurement, et 28 qui sont devenus "fidèles"au cours de cette année même (dont 10 qui avaient aussi fait leur 1er commentaire en 2012). J'avais l'intuition que les commentaires "cinéma" émanaient plutôt des blogueurs "cinéma" et les commentaires "livres" des blogueuses correspondantes, mais c'est beaucoup plus nuancé que cela... Certain(e)s suivent manifestement "le blog de dasola" et pas seulement telle ou telle catégorie de billet, même en rédigeant sur leur propre blog de manière "spécialisée". Voici d'ailleurs le comptage, à ce jour, de la colonne de droite: 42 sont des blogs catégorisés "Cinéma", 73 des blogs "Livres", 55 des blogs "Divers - Culture" [par exemple, ils parlent de films ET de livres...]; 65 sont "en pause" (définitive ou non?), 9 ont cessé de rendre les commentaires à dasola, et 26 blogs n'existent même plus. Mais on a parfois la joie de voir réapparaître des "personnes" sur la Toile: je pense, en ce qui concerne les événements récents, à Gérard Rocher, qui est en train de remettre en ligne ses archives sur le blog d'Armelle, ou à Zogarok (ex-Pinksataniste).

Pour trouver de nouveaux "correspondants", en ce qui concerne la "prospection" de nouveaux blogs, voici ce que ça a donné en 2012: sur un total de 610 blogs qui n'avaient pas encore commenté "le blog de dasola" (dont les 3/5 avaient déjà été visités antérieurement par dasola), 37 sont venus (parfois des semaines ou des mois après [2 en 2013, par exemple]) déposer un commentaire chez dasola suite à celui fait chez eux. 124 ont été exclus de la liste de ceux à lui rappeler régulièrement (3 devaient lui être reproposés quelques mois plus tard), et 22 n'étaient plus actifs ou n'autorisaient plus les commentaires. D'autres commentateurs sont venus, soit parce que visités les années antérieures (par exemple, 16 avaient été visités en 2011 - mais certains l'ont aussi été de nouveau en 2012, surtout ceux de début 2011!), soit "spontanément" (en ayant découvert le blog de dasola via un autre blog, comme parfois signalé dans leur commentaire). J'ai donc pu compter en 2012 un total de 98 nouveaux commentateurs, dont 17 sans blogs (mais avec 10 qui sont désormais "fidèles", comme déjà dit). C'est plus faible que toutes les années antérieures (108 dont 8 en 2011; 165 dont 29 en 2010; 202 dont 32 en 2009 - année la plus faste; 198 dont 28 en 2008; 114 dont 22 en 2007). Le blog de dasola serait-il passé d'une logique de flux à une logique de stock (de commentateurs..)?

Je vais donner un aperçu spécial sur le nombre de commentaires entre le 1er et le 8 janvier 2012: 89 commentaires par 64 personnes (dont dasola qui a fait 2 réponses à des commentaires, et un seul blogueur qui n'est pas encore devenu "fidèle" à ce jour - un seul autre ne l'était pas encore et l'est devenu par son premier commentaire de 2012, qui était son 5ème chez dasola). 23% du total des visiteurs de l'année étaient donc déjà venus en 8 jours. On peut sans doute analyser que c'est justement la grosse période des voeux où beaucoup de blogueurs échangent des voeux de bonne année avec les blogs qu'ils aiment bien fréquenter? Le nombre de commentaires reçus varie de 1 jusqu'à 6 par personne (un certain nombre en ont fait 2, 3 ou 4 en 8 jours, sur des billets de l'année précédente parfois). Et du coup, cela me permet - ça peut être intéressant, pour faire des prévisions (?) - de comparer avec les autres années. Voyons donc comment a démarré 2013 (1er au 8 janvier inclus, pour comparer): 107 par 77 personnes (dont 68 déjà "fidèles"). Et pour les années précédentes: entre le 1er et le 8 janvier 2011, ce nombre avait été de 110 commentaires, par 81 personnes, sur un total de 291 personnes venues pendant l'année (28%). Du 1er au 8 janvier 2010: 108 commentaires par 78 personnes (pour un total de 348 commentateurs différents). 01/01/2009-08/01/2009: 78 commentaires par 54 personnes (323 personnes venues en 2009 au total). 01-08/01/2008 (juste avant le 1er bloganniversaire de dasola): 25 commentaires par 22 personnes (254 personnes venues cette année-là).

Je mentionnerai encore les chiffres nécessaires, à ce jour, pour rentrer dans les différents "Top 50": billets les plus commentés => au moins 27 commentaires [total de ces 52 billets = 1958, sur les 11 864 commentaires des 1118 billets du blog] (il n'y reste plus qu'un billet de 2007, mais encore 6 de 2008 et 5 de 2009, plus d'une dizaine chacune pour ceux des années 2010, 2011 et 2012, et déjà... 2 pour 2013!; et je relèverai aussi que, dans le "top 10", un seul billet autre que "bloganniversaire", "bilan année cinéma" ou "xème centaine de billets" figure, celui sur le film "Le discours d'un roi"); commentateurs fidèles les plus prolifiques en commentaires => au moins 55 commentaires; journées les plus fertiles en commentaires => au moins 16 commentaires (sur 2191 journées depuis la création du blog - à noter que ces 50 "jours de dasola" représentent désormais + de 1000 commentaires).

Pour finir, le "top 10" des commentateurs/trices en 2012 est: Aifelle (85, blog en "Divers - culture"), Dominique [A sauts et à gambades] (84, "Livres"), Maggie (69, "Livres"), Rock07 (57 - 1er commentaire en 2012, "Cinéma"), Alex (56, "Divers - culture"), Alain [le ciné d'] (53, "Cinéma"), Alex mot-à-mots (49, "Livres"), Keisha (40, "Livres"), Wilyrah (38, "Cinéma"), Lystig (36, "Livres"). Je ne mets pas leurs liens, ils figurent dans la colonne de droite.

Et - allons! - la prochaine fois, j'essayerai de faire des tableaux synthétiques...

PS: Dasola me demande de préciser qu'elle remercie tous ses blogueurs pour tous leurs commentaires.

PS2: ceux qui, par le plus grand des hasards, seraient intéressés par (re)lire les autres billets "statistiques" passés peuvent les trouver facilement via le tag "Vie du blog".

17 novembre 2012

1100ème billet

Coup de force: ce [vendredi] soir, je (ta d loi du cine, statisticien chez dasola) viens d'autorité de repousser au 20 novembre 2012 le billet que dasola avait programmé pour aujourd'hui [samedi]. Les billets "centaines", c'est mon dada!

Bon d'accord, onze cents, c'est un chiffre moins symbolique que lors du précédent billet statistique. Mais ça montre que le blog de dasola continue, alors que tant et tant de blogs s'arrêtent. Sans parler de ceux qui, officiellement "en pause" ou tout simplement avec leur plus récent billet qui remonte déjà à quelques mois ou quelques années, ont cessé d'alimenter régulièrement l'intérêt de leurs fidèles lecteurs mais sont toujours consultables, certains blogs ne sont tout simplement plus "en ligne" désormais. Répertoriés pour ceux qui avaient fait au moins 5 commentaires ici dans la colonne de droite, je vais citer, par ordre alphabétique, les disparus du champ des blogs: Adaptator, Aldor, Aleks, Anne, Aurélia, Betty, Big-Cow, Carbro40, Cayoux33, Cuné, El Pibe, Eric, Filo Filo, Freehug, Fritzlangueur, Gérard Rocher, Hathaway, Lune de pluie, M, Nain Dien, Pivoine, Stéphane, Sylvie, XL. Difficile de savoir ce qui "leur" est arrivé, dans la vraie vie ou sur internet. Ont-ils rouvert un autre blog? Sont-ils passés sur Facebouque ou sur Touiteur? Pas d'information...

Depuis le 1000ème billet cité ci-dessus, la plateforme canalblog a connu d'importantes évolution (début octobre 2012, en fait). Entre autres "nouveautés", les "dates" des commentaires ne sont plus visibles sous les billets qu'en "valeur relative" (il y a xxx heures, ... jours, ... mois, ... ans), ce n'est pas très malin et en tout cas pas très informatif (ça tourne même à l'approximation, plus l'ancienneté s'accroît). Mais il ne semble pas y avoir d'alternative de paramétrage (dommage). En outre, il n'est par exemple plus possible, en mode "administrateur", de trier les commentaires par pseudo. Il serait donc sans doute difficile de "reconstituer" des statistiques aussi précises que celles que je tiens sur les 11 471 (au 16/11/2012) commentaires sur les 1099 (jusqu'à hier) billets de ce blog. Malgré canalblog, je peux quand même dire que, pour cette année 2012 (enfin, pour les 21/24èmes déjà écoulés), 1763 commentaires ont été faits par 261 personnes différentes, dont 86 personnes venues pour la première fois en 2012. Au vu des chiffres des années précédentes, je ne suis pas sûr que cette année on atteigne les 2000 commentaires par 300 personnes différentes dont 100 nouveaux venus (chiffres en baisse par rapport à 2011, donc), le nombre de commentaires mois par mois étant à peu près systématiquement en baisse d'une année sur l'autre.

En ce qui concerne mes petits comptages de "top 50" (des billets du blog de dasola ayant eu le plus de commentaires; des blogueurs ayant fait le plus de commentaires sur ce blog...), il est de plus en plus difficile d'y "rentrer" pour les nouveaux billets (il leur faut minimum 26 commentaires) ou nouveaux blogueurs (au moins 55 commentaires sont nécessaires - aucun des disparus ci-dessus n'en faisait partie [mais, avec mon commentaire mensuel en tant que "ta d loi du cine", j'y figure!]). Aifelle semble désormais indétrônable avec les quelque 352 commentaires en un peu plus de 4 ans qu'elle a rédigés sur ce blog. Pour ce qui touche les "journées les plus productives en commentaires", il en faut au moins 16 (commentaires) pour qu'elles soient prises en compte.

Un chiffre original: le blog compte théoriquement 33 abonnés à la "Newsletter". Mais 8 d'entre eux ont demandé à ne pas être informés de la parution de chaque billet - et comme le blog ne publie pas de "vraie" Newsletter, leur abonnement tel qu'il est paramétré ne sert à rien du tout. Il faudra quand même le leur signaler, un de ces jours.

Je voudrais finir en disant un mot "statistique" sur les billets signés "ta d loi du cine" sur ce blog (qui le remarque? Pas tous les commentateurs/trices apparemment. S'en vexer, ou non?): il y en a eu une vingtaine (22 sans celui-ci - plus de 2% donc, désormais, quand même). Mais leur nombre de commentaires ne fait pas spécialement remonter la moyenne (138 au total).

PS: et seuls ceux qui auront lu jusqu'au bout ce billet sauront, en avant-première, que le billet de dasola portera, mardi 20 novembre 2012, sur le film Le capital de Costa Gravas.

8 novembre 2012

Nous... La cité - Rachid Ben Bella / Sylvain Erambert / Riadh Lakhéchène / Alexandre Philibert / Joseph Ponthus

Nous... La cité: voici un livre qui, pour un lecteur qui comme c'est mon cas, ne fréquente guère les "cités" ni les "quartiers", vous estomaque un peu: impression - exacte - de vivre dans un autre univers que celui qui y est évoqué. Suite à un article du Canard Enchaîné du 3 octobre 2012 qui en faisait une critique plutôt élogieuse (1), je [ta d loi du cine, "squatter" chez dasola] me l'étais fait acheter dans (tant qu'à faire) une librairie cigalée.

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Entre quatre "djeun's" et un animateur de rue (Joseph - qui l'était à l'époque, qui ne l'est plus aujourd'hui), lui-même blogueur occasionnel (2) et possédant une plume bien affutée, ça a commencé par un article pour Le Canard et fini par ce livre. Son intérêt vient de ce qu'il ne s'agit pas d'une oeuvre linéaire mais composite, d'un tissage de témoignages thématiques rédigés chacun à l'opposé d'une dissertation, dont le "fil de chaîne" comme le contexte sont apportés par le récit de l'animateur. Déjà, rien que trouver des jeunes acceptant de participer à "l'expérience" n'était pas évident (trouver UNE rédactrice n'a pas été possible), pour qu'ils osent débiter devant nous leurs tranches de vie. Sur la forme, il est intéressant de relever l'appropriation progressive de l'écrit, depuis les débuts où l'on était davantage dans un cadre d'interviews collectives, jusqu'aux textes remis peu avant le "bouclage" que chaque jeune rédigeait désormais seul. Chacun a suivi son propre cheminement personnel pour devenir écrivain - mais aussi s'approprier l'écrit dans la vie de tous les jours: accessoirement, comme le souligne Joseph, écrire un courrier de type "lettre de motivation" ou un courrier au juge d'application des peines est parallèlement devenu une formalité facile. Le début de la route a aussi été parsemé de quelques expériences plus ou moins gratifiantes: se rendre à une conférence par les époux Pinçon (sociologues, auteurs notamment du Président des riches et de L'argent sans foi ni loi) au milieu d'un public "militant"; ou découvrir qu'être absorbé par un livre dans le RER peut permettre de se tirer d'un contrôle sans mal... Et le lecteur découvre, lui, des parcours de vie: depuis le gamin qui "provoque" le prof (pour ma part, je trouve personnellement cela affligeant! Pourquoi? Effet d'une "bêtise de groupe"? Qu'y gagner?), ou suit ensuite plutôt les cours de "l'école de la rue", puis (pour les sous ou pour l'adrénaline) tombe (monte, étape par étape) tout naturellement dans ce que les observateurs extérieurs nomment (à juste titre, je dirais) dans la délinquance, et qui semble à ces jeunes des cités un quotidien ordinaire (ou inversement): l'embrouille pour un regard, le vol, le "business" de la drogue ("shit" - il faut lire ce qui est presque un cours de marketing, exposant comment l'emporter face à la concurrence - en bichonnant la clientèle et par la qualité du service [et non par la kalachnikov, rajouterais-je!]). Et puis, la vingtaine bien tassée et après des séjours en prison pour "des conneries", arrive la volonté de "s'en sortir", en trouvant un boulot, une copine, et en mettant le gamin en route... avec les sursis qui courent pour tout un tas d'autres bêtises faites avant, parfois oubliées et qui vous rattrapent au mauvais moment (la justice peut être trop lente parfois). Car ces jeunes "de banlieue" surfent en permanence sur une ligne de crête: pas de filet de sécurité (si ce n'est les animateurs de quartier qui se (dé)vouent à la tâche sur le terrain - terrain qui les use, certainement, en une dizaine d'années, passés à faire en permanence du marquage "à la culotte" pour éviter les bêtises, lors d'une permission de sortie de prison par exemple). Pour les jeunes, le moindre accroc et c'est la dégringolade: retard à un RV judiciaire parce qu'un membre de la famille était malade et qu'il n'y avait personne d'autre pour le garder; ou un souci de santé qui empêche de travailler... souvent, le couperet tombe et c'est la révocation de sursis (affaire récente, mais aussi affaires plus anciennes... - "additionner les peines et les sursis rendrait fou un comptable"), donc la tôle, alors même qu'il y avait (eu) beaucoup d'efforts pour une "réinsertion" en cours dans la société. Même si leurs "codes" ne sont pas forcément les miens, ni leurs rapports à l'enseignement, Rachid, Sylvain, Alex ou Riadh nous ouvrent des fenêtres sur leur humour, leurs déconnades en bande, leurs savoir-vivre et règles à respecter, et leurs savoir-faire aussi. Je vais me permettre de distinguer (artificiellement?) ces compétences en "positives" et "négatives". Positif, le développement du sens de l'observation, le soin apporté à la qualité de l'information et, presque, les techniques d'enquête (journalistiques, je veux dire): savoir qui interroger pour reconstituer des faits; la solidarité (en prison...). Scène savoureuse où l'un des lascars expose dans le cadre d'un emploi potentiel ses expériences en commerce international (gestion de stock, marketing, relations clientèle...): le lecteur fait immanquablement (même si ce n'est pas écrit) le lien avec les [pages précédentes / quelques pages plus tôt] où sont dépeints le "terrain" et la "clientèle". Négatif: voler, maîtriser (pour la pratiquer) la violence et ses techniques, bafouer l'autorité et admirer ceux qui pratiquent le mieux ces défis... Je ne dis pas que ces témoignages se lisent comme un polar (on voit des personnes vivre leur quotidien, davantage que des mystères se résoudre); mais qu'il y aurait dans ce "vécu sociologique" de quoi donner des accents de vérité à bien des polars. J'ai également découvert dans ce livre un vocabulaire que je ne connaissais guère - mais est-ce celui de l'animateur ou de la cité? -: "moisi" employé dans un sens figuré, "avoir le chat noir", "vanner" (ce n'est pas séparer le bon grain de l'ivraie)...

Pour cette approche "sociologique", il ne m'a pas suffi de lire ce livre - tout est bien écrit dans son avant-propos. Mais j'ai eu le réflexe de consulter mon "autorité", en l'occurrence Wikipedia, avant de lire une deuxième fois le bouquin pour en "assimiler" la signification concrète. Et notamment, en filigrane dans le texte, les enjeux du secteur social (et plus particulièrement de la "prévention spécialisée"): restructuration des associations qui gèrent les éducateurs de rues, restrictions budgétaires, voire changement de la philosophie de leurs "missions"... Pendant ma lecture, je repensais à Chiens perdus sans colliers de Gilbert Cesbron (écrit il y a près de 60 ans - donc bien après l'ordonnance du 2 février 1945 sur l'enfance délinquante -, et que j'ai moi-même lu il y a plus de 30 ans): à l'époque, était concernée une autre population (je veux dire, pas forcément de la même "religion" ou avec la même "couleur de peau" - on les qualifierait aujourd'hui de "français de souche"), avec les mêmes problèmes (les mêmes causes produisant les mêmes effets?) - [des gosses de l'Assistance Publique]. La "couleur de peau" a changé (?). Mais pas le mal-être.

En conséquence, pour conclure, je me permets de citer le passage de l'article de Wikipedia sur la prévention spécialisée qui me paraît le plus pertinent pour montrer le travail accompli:
"Le public concerné par la prévention spécialisée:
Il est plus difficile à identifier aujourd'hui qu'il ne l'était dans les années de sa fondation. À l'époque, il s'agissait surtout d'un public d'adolescents perturbateurs, souvent organisés en bandes. Aujourd'hui, les équipes sont en présence d'une dégradation des relations sociales à la fois plus diffuses et de plus grande ampleur qui concernent les enfants, les jeunes et les adultes. Le public de la prévention spécialisée se caractérise par de faibles perspectives d'avenir, ou parfois même par une absence totale, par des difficultés à s'approprier son histoire et ses expériences. Les rapports au temps, à l'espace, à la réalité sont souvent perturbés. Le jeune vit dans l'immédiat, ne peut concevoir un projet à plus ou moins long terme."

(1) J'ai préféré vérifier pour ne pas donner une fausse référence comme cela m'était déjà arrivé. Il s'agit bien d'un article du Canard, signé Jean-Luc Porquet. Et j'ai en prime pu y relever l'explication en note sur la locution "Wesh" qui revient assez souvent dans le livre: "expression passe-partout fréquemment utilisée dans les quartiers populaires".

(2) On trouve des articles de lui, entre autres, sur le site de Article11.

19 juillet 2012

Petite stridulation cigalière

Je (ta d loi du cine, squatter) profite sournoisement d'un "creux" estival pour "repasser" sur le blog de Dasola un article que j'avais rédigé (bénévolement!) il y a près de 2 ans pour la Lettre d'un "mouvement" d'épargne solidaire dont je fais partie, celui des CIGALES (Clubs d'Investisseurs pour une Gestion Alternative et Locale de l'Epargne Solidaire) (1).

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Elles entendent "Culture": les CIGALES sortent leur portefeuille (de leur poche révolver?)

Ce mois-ci [novembre 2010], la Feuille des CIGALES s’intéresse à la thématique de la culture. Ce secteur fait partie de ceux qui sont présentés comme «de prédilection» de nos Clubs d'Investisseurs pour une Gestion Alternative et Locale de l'Epargne Solidaire (CIGALES), - avec le bio, le commerce équitable, les énergies renouvelables, les entreprises d’insertion, les coopératives... Pour rappel, les porteurs de projets que nous finançons, en général, sont très rarement cigaliers eux-mêmes. Avec ce terme de "Culture", on pense spontanément davantage aux subventions du Ministère du même nom qu'à des entreprises qui s'inscriraient dans le marché. Regardons-y de plus près. En creusant un peu ce secteur «culturel», et notamment en examinant les entreprises déjà aidées en plus de 25 ans, on s’aperçoit que le spectre est large: Maison d’édition, librairie de quartier, société de presse éditant un magazine, production audiovisuelle, plusieurs lieux comportant de la programmation culturelle, fabrication de bijoux, et bien d'autres encore (notamment des projets issus de divers milieux artistiques). Quelques exemples non exhaustifs:

Dans le réseau de librairies «Folies d’encre», le site de Saint-Ouen a été cigalée il y a déjà quelques années. C’est un lieu de rencontres et de partage. Vernissages, expositions et lectures s'y enchaînent, faisant de la librairie un véritable lieu de sociabilité autour du livre. Citons également, à Paris, la librairie Mots et merveilles (livres audio, 13ème arrondissement), ou La Terrasse de Gutenberg (dans le 12ème). Certains projets de librairie ont même été développés par des anciens salariés de l'une ou l'autre, ce qui sous-entend un rôle de formation et  de transmission d'expérience.

Plusieurs entreprises, sinon de presse, du moins éditant des magazines, ont été cigalées: jadis, L'Agrandi était un journal reprenant, en gros caractères, des articles parus ailleurs, à l'intention des malvoyants. Sa publication s'est arrêtée il y a quelques années. Les magazines De l'air (photos) et Le Tigre, eux, continuent à paraître. La Maison d'édition Le temps des cerises continue également à sortir de nouveaux titres "hors des sentiers battus de la pensée dominante."

En ce qui concerne le spectacle ou la musique, le théâtre «La comédie Saint-Michel» (Paris 5ème) a sollicité les CIGALES et Garrigue (2) sur un quiproquo («La Passerelle» qu’avaient naguère financée les CIGALES et Garrigue n’était pas, comme le pensaient les porteurs de projet, le Théâtre de La Passerelle !). Toujours dans le milieu théâtral, une jolie histoire: Avec des Ailes. La porteuse de projet a créé sa compagnie théâtrale sous forme de SARL (là où la plupart des compagnies fonctionnent sous forme associative). Elle a pu bénéficier d’un co-financement par une CIGALES parisienne (qui assurait le suivi local) et une CIGALES de la région du Nord-Pas-de-Calais, dont elle est originaire.

L'association Musiques au pluriel (qui a cessé ses activités il y a quelques années) mélangeait dans ses concerts les traditions andalouses et arabes. Toujours vivace, la boutique de réparation d'accordéons "Accord Deléon" développe même la fabrication de nouveaux instruments.

Les CIGALES soutiennent aussi les activités audiovisuelles. La Cathode continue ses activités de vidéo engagée, après avoir hésité sur son modèle économique. De l’autre côté du périphérique (DACP) et récemment la SARL SCOP Inflammable productions ont également été financées.

La convivialité est au rendez-vous chez Cafézoïde (café culturel pour les jeunes). On peut aussi allier restauration et animation: je pense aux Saveurs d’Atabri (où la CIGALES qui soutenait le projet s’est longtemps occupée de la programmation culturelle), ou à Saraaba (financé plus récemment). J'arrête là pour cet inventaire à la Prévert (et les bijoux d'Ikken / Art Kem, que j'oubliais!).

Pour ce qui concerne les aspects plus artistiques, aucune CIGALES Artistes ne s'est créée à ce jour malgré les efforts déployés. Ce que je trouve en tout cas encourageant, c'est que la culture n’est pas forcément condamnée au statut associatif (qui vise, entre autres, à être éligible à des subventions publiques, et ne peut par définition dégager de bénéfices financiers à redistribuer). Créer une société dans le secteur culturel où l’on a envie de travailler, c’est toujours possible. Avoir la prétention, en plus, d’en vivre avec un salaire «décent», ... c’est nettement plus difficile, mais certaines entreprises cigalées y arrivent ! Ce n’est pas toujours sans mal, les entrepreneurs qui parviennent à dégager des bénéfices ne sont sans doute pas économes de leur temps ni de leurs efforts. Comme dans tout autre secteur (3).

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(1) Association régionale des CIGALES d'IDF: www.cigales-idf.asso.fr
(2) Société coopérative de capital-risque solidaire Garrigue: www.garrigue.net
(3) Annuaire des entreprises cigalées en IDF en téléchargement à partir du blog des CIGALES d'IDF.

9 mars 2012

L'exercice de l'Etat [le retour]

A l'occasion de la sortie en DVD du film L'Exercice de l'Etat de Pierre Schoeller, voici un petit recensement de blogs et sites sur lesquels j'ai pu moi-même [ta d loi du cine, "squatter"] poster des commentaires -ou pas- depuis le 3 novembre 2011 et mon propre billet sur ce film. Je ne prétends bien entendu pas que cette liste de critiques sur L'Exercice de l'Etat est exhaustive (+ de 180 items, tout de même (2)). Mais cela constitue en tout cas un large panel d'avis très divers et variés (ceux qui jugent le film, le travail du réalisateur, le jeu des acteurs - des goûts et des couleurs; ceux qui se placent davantage dans le cadre d'une réflexion sur "le" politique...). Il y en a qui m'ont intéressé, et d'autres moins - mais je les ai tous lus. Dasola pourrait sourire -jaune- en constatant que j'ai posté beaucoup plus de commentaires ailleurs au sujet de ce seul film que le total des commentaires et billets que j'ai rédigés, en plus de 5 ans, sur son propre blog... Et si je compte en moyenne 10 minutes par lien (dénicher chaque site ou blog (en vérifiant que je ne le connaissais pas déjà); lire le billet (et éventuellement les commentaires qu'il a suscités); rédiger moi-même un commentaire; revenir quelque temps plus tard vérifier qu'il a bien été publié; copier le lien, le nom du site ou du blog, l'auteur du billet...), je m'aperçois que j'ai dû consacrer plus de 30 heures à cet "exercice", moi. Que de données à gérer! Enfin, si jamais le présent billet suscite de nouvelles réactions, il se pourrait que ma belle "numérotation continue" [à jour au 09/03/2012, 01 h 30 (1)(2)] subisse par la suite des bouleversements...

Ceux qui ont commenté mon article sur le film (avant ou après mon passage sur leur propre billet)

1/ Aircoba & Mxl (La dernière phalange)
2/ Mich (Moteur! Silence, on tourne!)
3/ Claire ( - dans les salles obscures)
4/ K (Interférences)
"310"/ Luocine (Le blog de - Au fil de mes lectures... Et de mes impressions au cinéma...)
"311"/ Oriane (Lysao - Cinéma, culture, théâtre, mangas...)
5/ Pepito (Nos resto parisiens [et ciné!])
6/ Phil Siné (Le blog cinéma de - ou les critiques d'un cinéphile)
7/ Princecranoir ( - )
"279"/ Uiop (Chroniques cinéma )
8/ Yuko (Le blog de - )

Ceux (non repérés par moi auparavant) avec qui j'ai pu échanger des commentaires suite à la parution du présent article

"182"/ Wens (En effeuillant le chrysanthème...)

Ceux qui m'ont répondu sur leur propre blog

9/ Alligator (L’Alligatographe)
10/ André (Bien le bonjour d’ - )
11/ Antoine Rensonnet (De son cœur le vampire)
"280"/ Bobi (BUB, le sous-sol médiatique)
"281"/ Choupynette (Ya d’la joie! Aventures culturelles depuis 2006)
"151"/ Cinedingue ( - , le blog de tous les cinémas)
"282"/ Comme une image ( - Des points de vue, une pointe de cul...)
12/ DH84 ( - )
"306"/ Dominique (The never ending blog)
"270"/ Doorama ( - )
13/ Editions la brochure (Jean-Paul Damaggio) (Le blog des Editions la Brochure)
14/ Edouard (Nightswimming - Notes sur quelques films par - S.)
"211"/ Elsalauravietnam (Page ciné d’Elsa)
"221"/ Faussesvaleurs (Fausses Valeurs - Un autre regard sur le cinéma)
"283"/ Fautlevoirpourlecroire (FautLeVoirPourLeCroire)
15/ Fnaut (Association régionale des usagers des transports des Pays de la Loire - FNAUT Pays de la Loire)
16/ Franglaisrewiev ( - )
"241"/ Fylodindon (PolyGamer)
17/ Hassan ( - 's Stories - Les histoires d’ - )
18/ Heavenlycreature (Fab’s Movies)
19/ Henricles (Le blog politique et culturel de henricles)
20/ Herve Le Derve (Les carnets de route du connard sauvage)
21/ Jeaninetutor (Tout l’art du cinéma)
22/ LeshumeursdeViolette (Les humeurs de Violette)
23/ Leunamme (Rêver de nouveau)
"271"/ Lizagrèce (Maison de Liza)
24/ LN (Les Boggans)
25/ Lolotte ( - Bazar)
26/ Madimado ( - ’s blog, les critiques assassines)
27/ Marine (Clins d’oeil)
"80"/ Maxxu (Aujourd'hui, je critique...)
"172"/ Même esprit ( - , Le retour de la vengeance de l’esprit de la Guérite)
28/ Neil (Les chroniques cinématographiques du petit pimousse)
29/ Nico (Le cinéma de Manu et - )
"186"/ Nicolinux (Le blog de - Un peu de tout, beaucoup de rien)
"253"/ NM (Thomas More)
30/ Pascale (Sur la route du cinéma)
"242"/ Pierre (Store Cult - Toute l’actualité du store d‘Apple)
"226"/ RolandK (Dernières Séances - Roland Kermarec)
31/ Sandra M. (In the mood for cinema)
"201"/ Tching ( - ’s Ciné)
"308"/ Thetvshow ( - )
32/ Yohan (Livres et Cinéma - Et quelques autres aventures "culturelles" ....)

Ceux chez qui mon commentaire a été publié

"223"/ Adélaïde de Clermont-Tonnerre (Point de vue - Le blog d’ - )
33/ Aldanjah (Critique ouverte - des critiques, des critiques, pour garder l'esprit ouvert!)
34/ Alex Torrance ( - )
35/ Alexandre Mathis (Plan-C : critique cinéma d’hier et d’aujourd’hui)
"207"/ Anne de Malleray (Terraeco.net)
"284"/ Antoine Royer (TVClassik)
"192"/ Auréliano Tonet (Mk2.com, une autre idée du cinéma)
36/ Ava Cahen (Clap! - www.clapmag.com)
"232"/ Axel Zeppenfeld (Chronicart.com, magazine culturel connecté)
37/ Barbara Alloto (Barbara@suite 101)
38/ Benoît Delmas (Le Western culturel, point de vue sur l’actualité des biens culturels)
39/ Bigmammy ( - en ligne)
40/ Bobby (Miss - : blog culturel et personnel)
41/ Bobmorane75 (Glandeur nature)
42/ Borokoff ( - )
"233"/ Camille Principiano (FastNcurious)
43/ Carmadou ( - Quand la loi n'est pas juste, la justice doit passer avant la loi [Film socialisme - Jean-Luc Godard])
44/ Castor junior (Le blog du castor)
45/ Catherine93 ([le blog d’une formatrice en français dans le public ainsi que dans le privé])
46/ Céline ( - cinéma - chroniques de films)
"247"/ Charlotte Garson (Etvdes, revue de culture contemporaine)
47/ Chris ( - toblog)
"191"/ Christian Valade ( - )
48/ Christophe Bouquerel (Eclats et copeaux)
49/ CineCritique ( - , Critiques de films récemment sortis en salles)
50/ Cinéphile doux (Cinéphile m'était conté...)
51/ Comprendre (Le blog de - )
52/ Cyril Cossardeaux (Culturopoing)
53/ Cyrille Falisse (Le passeur critique)
54/ Damien Leblanc (Fluctuat.net)
55/ Dante7 (De l’autre côté, perché avec le blanc lapin...)
"197"/ Delromainzika (Breaking News)
"224"/ Diane McEvoy (La vie en blonde)
56/ Dina_gar (Dinablog)
"285"/ Dubuc ( - ’s blog)
"254"/ Édouard Huber (Famille chrétienne.fr)
57/ El Ronchón (Soulès... tocade)
58/ Eric-C (A la poursuite du 7ème art)
"200"/ Fabien (Cinealliance.fr)
"286"/ Fabrice Agret (BAT, le Billet des Auteurs de Théâtre - Revue en ligne)
59/ Ffred (Le ciné de Fred)
"272"/ Filou49 (Baz art: des films, des livres...)
60/ Geneviève Sellier (Les blogs du Diplo)
61/ Geotoine ( - : l’actualité du cinéma et bien plus encore...)
"222"/ Gérard Biard (La revue du spectacle.fr)
"212"/ Gérard Victor (Cinéma@suite101.fr)
62/ Gilou Ciné (Cinéma World 2011)
63/ Gtab (L'éternité plus un jour)
"161"/ Gustave Shaïmi (Courte-focale.fr, grand angle sur le cinéma)
64/ Guy Chassigneux (Le blog de Guy)
"185"/ Harry Boss (Trop libre - Une voix libérale, progressiste et européenne)
65/ Hamburger Pimp (Celuloïdz)
66/ Henri Golant (La senteur de l’esprit)
"183"/ Isabelle Lepicard & Colette Lallement-Duchoze (Cinexpressions [à l’initiative de l’association Le deuxième souffle], le blog des spectateurs de cinéma de la région rouennaise)
"208"/ J.-C. Werenne (The Big Machine)
"225"/ J.Co (Moustique, l’hebdo qui pique)
"287"/ J’aime regarder les films ( - )
67/ Jdio (Humeurs et escapades)
"273"/ Jean-Pierre Rousseau ( - le blog - la vie, la musique, les idées en liberté)
68/ Jmph (Des petits riens)
"198"/ Josée Legault (Voir)
69/ Julien L (Cineflip)
70/ Kleszewski (K-classroom [L'humeur scolaire et vagabonde d'un professeur d'Histoire Géographie])
71/ La cité des arts ( - )
72/ La passion cinéma ( - )
73/ Laurent Chapuis (Politique et philosophie appliquée)
"288"/ Laurent Dandrieu (Valeurs actuelles)
"189"/ Le ToulouZ'in (Mon humeur des jours)
74/ Linda Lompech (En parallèle - deux journalistes en ligne)
75/ Lucile Bellan (Reviewer.fr)
"169"/ Luzycalor (Le monde de ma fenêtre)
76/ Mapero (Wodka par - )
77/ Margaux (The Season of - )
78/ Mariam (Cinematon.fr)
79/ Marie-Francoise (Blog Critiques Cinéma de - )
"289"/ Max (Minimum de - , un blogue de - Capdeville)
"290"/ Maxime Bourdier (Les flibustiers de l'Actu / Naviguent sur l'actu avec une longue vue étudiante), également publié ici (Edistorsions)
80/ [cf. 27bis]
81/ Mehdi Omaïs (Les cinévores - croqueurs de cinéma)
82/ Mette (Mes critiques de films)
"274"/ Morabetma (Le film d’Omar)
83/ Mymp (Seuil critique)
84/ Nicociné (Mon ciné à moi)
85/ Nicolas Gilli (Filmosphère.com, critiques cinéma sans frontières)
86/ Nicolas Rousseau (Les Chevaliers des Grands Arrêts, le blog des étudiants en Droit public)
"243"/ Norbert Creutz (Sortir.ch)
"175"/ Nord-cinéma.com ( - ) [et ici pour les critiques/commentaires]
"176"/ Nos meilleurs films.fr ( - )
"291"/ Olivier Coufourier (Versatile)
87/ Olivier Kempf (EGEA, Etudes géopolitiques européennes et atlantiques)
88/ Olivierdetrelles (A propos)
"244"/ Parisblognote ( - Geoffroy, Olivia et Flip à Paris)
89/ Pascal Paradou (RFI)
"209"/ Pascale Rousseau-Dewambrechies (Blog Ciné Bordeaux Gironde)
90/ Paul Gevin (Toutleciné.com)
91/ Philistin Mignou (JustFocus, la culture dans tous ses états d’art!)
92/ PierreAFeu (Persistance rétinienne)
93/ Platinoch (Le cinéma de - )
94/ Plume solidaire (Plume acide)
95/ Pollux (Ca coule de source)
"307"/ Rémi (Il a osé - où on cause de tout ce qui est pelloche)
"214"/ Rita Lubitsch ( - , Rita pour Hayworth, Lubitcsh pour Ernst)
96/ RMYBR (Mood Indigo)
97/ Robert Pénavayre (Culture 31)
98/ Romain Duchez (Mon cahier du cinéma, à moi... [Le blog de - ])
99/ Romuald Luszcz ( - journaliste [L'actu ciné, musique, et loisirs de la métropole lilloise en sons et en images])
"260"/ Salles-Cinema.com ( - , les lieux du 7ème Art)
100/ Sansconnivence (Sans connivence)
101/ Selenie (Des lumières au Septième art)
102/ Simon Barbarit (Public Sénat)
"180"/ Thomas Delavergne (Etat-critique.com)
"275"/ Tim ( - fait son cinéma)
103/ Tofie (Cinecritik.com)
"184"/ @Ultima palabra (Blog d'Isabelle Bigand Viviani - Montgeron, ma ville)
104/ Véronique D (Le blog de - )
105/ Vierasouto (CinéManiac, le Ciné qu’on M Critiquer!)
"255"/ Vive la rose et le lilas ( - )
106/ Yetty Hagendorf (Notretemps.com au cinéma)
"292"/ Yohan Drian (Militant 54, le blog de - )
"210"/ Yvette (La petite futée brestoise)
107/ Zama (Zéro de conduite.net - l’actualité éducative du cinéma)

Pour mémoire, un certain nombre de billets ou critiques que je n'ai pas commentés (parce qu'il n'est pas possible de poser de commentaires [ou bien, pas sans une inscription obligatoire - ce qui est rédhibitoire pour moi - chez eux ou chez un "réseau" quelconque]; parce que les commentaires sont fermés; ou encore parce que je n'en ai pas eu envie tout simplement).

"202"/ ALA (Pour un cinéma en pays Fertois)
108/ Alexandre Romanazzi (Abus de ciné.com)
109/ Annie Coppermann (Les Echos)
110/ Antoine Glémain (Atmosphères 53, le cinéma pour tous en Mayenne)
"234"/ Aurèle M. (PerformArts)
"276"/ Bangawa (Les joies de l’ordinaire)
"256"/ Benoit Basirico (Cinezik, le site de la musique de film [interview de Philippe Schoeller])
"293"/ Bernard Achour (Le Nouvel Observateur)
"227"/ Bigbonn (Tortillafilms)
"203"/ Brigitte Barbier - interview de Julien Hirsch (AFC - Association française des directeurs de la photographie cinématographique [le point de vue, exclusivement technique, du Directeur de la photographie du film])
"199"/ Canoë.ca (Canoë divertissement)
"257"/ Catherine Oubrayrie / Waltraud Verlaguet (Jury oecuménique)
111/ Chloé Laroche (SOS dans une tempête de mère - Blog de - , maman, écrivain et violoniste engagée pour la solidarité)
"261"/ Cinebel ( - Avis des internautes)
112/ Cinecdoche ( - )
113/ Cinéclubambulant ( - )
"262"/ Cinéma Lux ( - 3 salles / 1 vidéoclub / Caen - Normandie)
114/ Claudine Levanneur (Nos tendres et douces années.com)
"235"/ Club Cityvox [membres du] (Cinefil.com)
115/ Cyril Fussy (C. Fussy)
"294"/ Cyril Perraudat (Cinéma-France)
116/ Didier Péron (Libération Next)
"204"/ DL (Gauche unitaire)
"263"/ Eléonore Guerra (Comme au cinema.com)
117/ Elodie Emery (Marianne)
118/ Emmanuel Pujol (Club Fan de cinéma)
119/ Emmanuèle Frois (Le Figaro.fr)
"236"/ Emmanuelle Spadacenta (Cinéma Teaser)
"194"/ Étienne Sorin (Evene)
120/ Fabien Reyre (Critikat.com)
"205"/ Fabienne Bradfer (Lesoir.be)
"277"/ Florence Ben Sadoun (Elle vidéos)
121/ Forum de FilmDeCulte, Le forum cinéma le plus méchant du net... ( - )
"215"/ Forum (DVDClassik.com)
"237"/ Frédéric Strauss (Télérama.fr)
"216"/ Gabrielle Costa de Beauregard (Histoire@Politique - Politique, culture, société, Revue électronique du Centre d’Histoire de Sciences Po)
122/ Innovation politique ( - )
"295"/ Ismène (Miettes)
123/ JCMemo ( - , petit “bloc-note” de [ses] loisirs)
"258"/ Jean-Claude Raspiengeas (La-Croix.com)
"206"/ Jean-Luc Lacuve (Le Ciné-club de Caen)
"264"/ Jean-Michel Frodon (Slate.fr)
124/ Jean-Patrick Géraud (A voir, à lire - Le cinéma d’hier et d’aujourd’hui)
"265"/ Jean Serroy (GRE City Local News)
"301"/ Jérôme Bas (Kaamelott, L'Auberge Des Deux Renards - Le site dédié à Kaamelott et aux acteurs de la série culte d'Alexandre Astier!)
"312"/ J-J. Moscovitz (Osons penser et agir)
"238"/ J. M. (CLP) (Le journal de Saône-et-Loire)
"278"/ Julien (Zoom out)
"239"/ Julien Solal (L’Express Culture, avec Studio Ciné Live)
"190"/ La Valise ( - )
125/ Le blog Droit et cinéma: regards croisés ( - )
126/ Le petit bulletin ( - )
"259"/ Les Visiteurs du soir ( - )
"313"/ Lisa Vignoli (Marianne)
"309"/ L’officiel des Spectacles ( - )
127/ Luciole Camay (Note, discerne, régurgite!)
"217"/ Michel Berjon (Fiches du cinéma.com)
"188"/ ML (La Hune, espace d'humeurs et d'humour à développement durable)
128/ M.O. (Bachelard à la caméra. Ce blog est celui des élèves de l'option cinéma-audiovisuelle du lycée Gaston Bachelard [77])
"195"/ Marc-André Lussier (La Presse.ca)
129/ Martin Gignac (Lecinema.ca, pour tout savoir sur le cinéma), également publié ici (Showbizz.net)
130/ Mathias Crucq (CineShow.fr)
131/ Maxime Claudel (Excessif.com)
"240"/ MpM (Cannes 2011 [Ecran noir])
132/ Muriel Gremillet (Causeur.fr)
"266"/ Nathan Reneaud (Palmarès magazine)
"228"/ Nicolas Clément (Focus Le Vif.be)
133/ Parfum de livres...parfum d’ailleurs ( - )
"229"/ Patrick Bittar (Spiritualité 2000)
134/ Patrick Braganti (Benzine, magazine d’essence culturelle)
135/ Pauline Labadie (Il était une fois le cinéma - Webzine)
136/ Philippe De Jonckheere (Le Portillon, actualités culturelles alternatives)
"296"/ Philippe Dupuy (Blog de - )
137/ Pierre Germay (Nord Eclair.be)
138/ Pierre Haski (Rue 89 culture)
139/ Pierre Landais (Digsy Shambles)
"230"/ Politis ( - rubrique Culture)
"267"/ Reynald Dal Barco (Pure Cine by Cinemovies.fr, le magazine du cinéma)
140/ Romain (Le blog du cinéma)
"231"/ Rotko (Grain de sel, forum littéraire et culturel)
"218"/ Sabrina Piazzi (DVDfr.com)
141/ S.Kaganski (Les InRocks)
142/ Sens critique ( - )
"196"/ Simon Riaux (Ecran large: cinéma, DVD, Blu-ray et séries télé)
143/ Sophie Benamon (L’Express [avec Studio Ciné Live])
144/ Sous la Voûte étoilée ( - )
145/ Spectres du Cinéma (Forum de la revue - : Conversations autour des films)
"268"/ Timothee Lechot (Cinema.ch, toute l’actualité du cinéma)
146/ VO ( - [Version originale], le blog de la revue)
"269"/ Voreppe, une ville partagée par tous ( - )
"219"/ W catharos (Le forum communiste et marxiste de La Risposte - Journal communiste)
"220"/ Wallimage ( - Les atouts de l’audiovisuel en Wallonie et à Bruxelles [cite surtout des extraits d'une dizaine d'autres articles de presse])

Et enfin, les gros méchants - ceux qui n'ont pas publié un commentaire que je suis certain de leur avoir fait (individualisé bien sûr - je n'ai jamais effectué de "couper/coller" d'un blog sur l'autre comme on le voit parfois, mais ai presque toujours réagi par rapport à chacun des billets, parfois à plusieurs reprises et à plusieurs semaines de distance - mais certaines plate-formes de blogs n'aiment peut-être pas les Macintosh ou bien Firefox?).

"297"/ A.P (Time Out)
147/ A brûle pourpoint ( - )
"213"/ Achille1 (Detox Info.fr - chroniques ...sans publicité)
"248"/ Alain sPira (Paris Match)
148/ Boustoune (Angle[s] de vue)
149/ Bundef (Nerdalors - TV cinéma - Jeux video - Geekeries and co)
"298"/ Burnain (Buffet Playlist)
150/ Céline (Le Mag - culture)
151/ [cf. 11bis]
"249"/ Cellar Door ( - )
"245"/ Ciné partout tout le temps ( - )
152/ Clara Carlesimo (Le blog des étudiants de 1ère année de Cannes)
153/ Corentin Chrétien (Le Règne de l’Arbitraire - si vous n’êtes pas d’accord, c’est parce que j’ai raison)
154/ CrocNique (Crocnique, Informations travaillées pour petits bourgeois [dixit Andy Vérol])
155/ Descartesculture (Le Mélange des cartes [Blog culturel du Lycée Descartes de Tours])
"299"/ Edwood (The Web's Worst Page - Les critiques cinéma 1998-2012)
156/ Elodie Kempenaer (Lebourlingueurdu.net)
157/ Eyquem (Spectres du cinéma)
"187"/ Fabrice Simon (Versus, contreproint de vue sur le cinéma)
158/ Fanny (Paris pêle-mêle)
159/ Fashion (FashioNeedsMe)
"250"/ Garko ( - )
160/ Guillaume Richard (UniversCiné Belgique)
161/ [cf. 63bis]
"300"/ Impétueux (Le cinéma d’ - “J’aime la citronnade; je n’ai pas besoin que la citronnade m’aime” – Henry de Montherlant)
162/ Jérémie Noël (Le moment critique cinéma)
"246"/ Jérôme (Cinétrange)
163/ Julien Bouffartigue (Mon site à moi! Découvrez mon univers)
164/ Julye Roussel (Julye prof rebelle)
165/ L. ( - aime le cinéma)
166/ L’heure de la sortie ( - , Les DVD d’hier et d’aujourd’hui)
167/ Laurie Villenave (Critique Film)
168/ LegolasGamer (Gohanblog, les yeux dans les jeux!)
"193"/ Le Quatrième rang ( - . L’actualité cinéma, vue de là [Nb: cet article est paru dans le numéro 758 du 29 octobre de Marianne])
169/ [cf. 75bis]
"251"/ Maëlle (Les menus plasirs [vin, cinéma, photos et autres plaisirs de la vie])
170/ Maverick (Le blog buster [par Ripley & - ])
171/ Max Angel (Le blog de - )
172/ [cf. 27ter]
173/ MissBlogdel ( - )
"302"/ Nell (Nelissage)
"303"/ Nicolas Gilson (Un grand moment 2 ciméma - ou pas)
174/ Nkm (Nathalie Kosciusko-Morizet)
175/ [cf. 86bis]
176/ [cf. 86ter]
"252"/ Olivia Leboyer (Toutelaculture.com, la boite à sorties)
"304"/ Orsonne Ouellsse pour CineQuaNon (Esseclive.com, le site des étudiants du groupe Essec)
177/ Pascal (C'est arrivé près de chez moi, le petit blog culturel de - )
178/ Serge Guérin (Enjeux d’une Société durable, conviviale & intergénérationnelle)
"305"/ Ruehd ( - )
179/ Ted ( - sifflera 3 fois)
180/ [cf. 102bis]
181/ Toonoo ( - , les chroniques de l'équipe Comnoo : c'est tout nous !)

Bien entendu, tout lien erroné ou inopportun pourra être corrigé ou retiré de la liste sur simple demande de qui de droit.

(1) Tous les items supérieurs à 181 sont postérieurs. Et, bien entendu, chaque lien n'apparaît que dans une seule "catégorie"...
(2) Au 23/05/2012, plus de 300 liens sont répertoriés (numérotés plus ou moins dans l'ordre où je les ai dénichés), et il continue à en apparaître...

PS: je viens d'apprendre avec désolation que le Panoptique allait cesser sa parution au bout de 18 mois (sauf si se présente un repreneur - peut-être en train de se porter volontaire?).
PS du 21/03/2012: comme indiqué par Edouard dans son commentaire ci-dessous, le Panoptique pour février 2012 a été réalisé par le Ciné-club de Caen.

2 février 2012

Manchette/Tardi (suite) - Griffu - Le petit bleu de la côte ouest

Je [ta d loi du cine, squatter] n'avais pas prêté une attention particulière au nom de Jean-Patrick Manchette (par exemple, je n'avais pas "capté" qu'il était mort en 1995...) avant d'avoir l'occasion par dasola de lire les 3 adaptations posthumes par Tardi de trois de ses romans. J'avais lu Griffu il y a des années (en édition Dargaud des années 80, et non dans l'EO aux Editions du square de 1978). A l'époque, je l'avais lu davantage pour le dessin de Tardi que pour son scénariste. Plus courte que les adaptations (une cinquantaine de pages, contre 75 pour Le petit bleu de la côte ouest, et une centaine pour La position du tireur couché ou Ô dingos, Ô châteaux), cette oeuvre (Griffu) est un peu particulière par rapport aux trois autres, parce qu'il s'agit d'un scénario de BD écrit directement pour Tardi et que les deux auteurs ont personnellement collaboré puisque Griffu a été publié du vivant de Manchette.

 P1020630

Ce n'est pas l'édition en photo ci-dessus (dont la couverture est totalement différente) que j'avais lue. Dans l'autre dessin de couv' (qu'on retrouve plus ou moins hors-texte de page de garde, et en page intérieure, p.29), le héros éponyme portait un imperméable boutonné, avec flingue en pogne et poing fermé, et avait donc l'air d'un dur, et non d'un gentil jeune homme...

A mon avis, l'habillement de Gérard Griffu a son importance. Son action commence en costard-cravate bien rasé pour finir près de poubelles, avec la barbe des 3 jours du con qui a mal dormi et en sale état. Au bout de quelques pages, on lui a fait le coup du renard au fond du puits, avant qu'il réussisse à se cavaler. La nouvelle couverture se situerait par là, mais cette image ne devrait pas exister (à cause de détails que je vous laisse trouver). Ensuite, évidemment, il cherche à savoir pourquoi et qui, et c'est parti (on ne le verra pratiquement plus qu'en imper hermétique ou à poil - à part 2 vignettes intermédiaires). Comme le dit souvent Tardi, le scénario de Manchette est un mécanisme d'horlogerie où chaque petit fait est à sa place. L'histoire se déroule sur trois jours, avec ce qui m'apparaît personnellement comme quelques incohérences (quelques repères permettent de savoir que, s'achevant un mercredi, son prologue s'était joué un samedi ou un dimanche - est-ce qu'un "privé" reçoit sa clientèle ce jour-là, en robe de chambre et mal rasé? Et pouvait-on dormir 14 heures dans une station de métro pour en sortir à 2 heures du matin dans les années '70?). Ca mêle étudiantes en sociologie et boite de strip-tease (quel rapport?). Il suit des pistes (adresse... petite... agenda... restaurant...  journal... encore la petite...), s'accroche, en dur qui sait encaisser, malgré les gnons qui pleuvent et les morts qui s'accumulent. Il réfléchit, et ça l'énerve qu'on le prenne pour un crétin. Ca se termine donc avec deux pages pour résoudre l'intrigue, et deux pages de flingage final, où Griffu, en légitime défense et ne faisant que riposter, tue son monde à chaque coup de feu et quitte seul la scène, sur ces mots: "A cette pensée, là où je suis, je ris".

Il est hors de question que je me lance dans des évocations d'éventuelles similitudes avec des polars ou films noirs (américains ou autres), je ne m'y connais pas assez. Je dirai juste que, pour ma part, cet univers me fait penser, un peu, aux Enquêtes de Sam Pezzo, trois BD de Giardino parues chez Glénat dans les années '80.

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Et voici maintenant la chronique annoncée par dasola dans son article précédent. Concernant Le petit bleu de la côte ouest (je ne sais pas pourquoi ce titre me fait penser par association d'idée à "pigeon"? Peut-être à cause du Vieux bleu de Walthéry. Bref), je ne vais pas en faire une critique sociopolitique (ça a déjà été fait) sur le spleen du cadre. L'histoire dessinée par Tardi commence et s'achève sur des tours de périphérique où rêvasse le héros, Georges Gerfaut. Entretemps, ce père de famille sans histoire a dû rentrer dans la clandestinité, en quittant femme et enfants, parce qu'on en voulait à sa peau sans qu'il sache pourquoi (ben oui, ça arrive à tout le monde d'amener un blessé d'accident de la route à l'hôpital, non? On ne vous en veut pas à mort pour ça, d'habitude).

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Il se retrouve traqué par deux tueurs professionnels, que l'on voit agir pour le compte d'un mystérieux commanditaire (le lecteur suit aussi l'action vue côté tueurs). Par chance, il réussit à en éliminer un, avant d'être contraint d'aller se terrer dans les montagnes pendant plusieurs saisons. Seule la résurgence inopinée du tueur survivant (qui avait repris la traque à son compte) ramène Gerfaut vers la civilisation - urbaine (arguer d'une amnésie, ça semble marcher facilement). Un dernier coup de balai pour liquider l'immonde salaud de service, et il peut reprendre sa vie antérieure - qui ne paraissait pourtant pas particulièrement lui manquer pendant tous ces mois? Et tourner en rond en voiture sur le périph'.

Ah, vérification faite, "petit bleu de Gascogne", c'est une race de pigeon "idéale pour la chasse", semble-t-il (?). Mais un télégramme ("petit bleu") joue aussi un rôle dans l'histoire. Et le gerfaut, c'est un faucon. Alors, allez savoir ce que l'auteur avait en tête...

Il reste encore plusieurs polars de Manchette à adapter, je ne sais pas si c'est dans les projets de Tardi? En 2009, il expliquait son (r)apport aux romans de Manchette, sans annoncer qu'il en dessinerait un troisième pour 2011. Mais si ce devait être le cas, je parierais sur Fatale, dont il parle incidemment dans une interview vidéo.

PS du 13/02/2012: on m'a familièrement soufflé que "petit bleu de la côte ouest" ferait référence à un morceau de jazz - enfin, du blues. Vous suivez? Mieux que moi alors!

3 novembre 2011

L'Exercice de l'Etat - Pierre Schoeller (billet complémentaire)

C'est seulement après avoir lu sur ce même film le billet de Dasola (la "maîtresse de blog" d'ici), et avoir insisté pour qu'elle me le raconte (fin comprise - j'ai insisté, je vous dis) que j'ai moi aussi (ta d loi du cine, squatter) eu envie de voir l'Exercice du pouvoir - pardon, l'Exercice de l'Etat, ce que j'ai fait le week-end dernier. Et du coup, j'en ai rédigé un billet (le 16ème que je signe, si je compte bien).

Pour commencer par évacuer rapidement les personnages qu'on voit le moins, je dirais que le Premier ministre, le Président de la République, sont très bien, très crédibles - peut-être d'autant plus qu'on ne reconnaît pas tel ou tel véritable policitien. Dans le générique, au début, j'ai été frappé par la grande présence de la Belgique (notamment de la Wallonie). Peut-on supposer que c'est parce que l'acteur principal de ce film français est belge, ou bien y voir un message subliminal, la Belgique ayant récemment passé plus d'un an sans gouvernement de plein exercice (est-ce que réellement ça a changé quelque chose?)?

J'ai trouvé que l'Exercice de l'Etat portait une certaine vision de la manière dont peuvent se prendre des décisions au plus haut niveau de l'Etat, vision très éclairante et désabusée (et pour moi, c'est bien un compliment). Dans le dossier de presse du film (distribué par Diaphana), que m'a montré Dasola, Olivier Gourmet (le ministre Saint-Jean) dit que Pierre Schoeller lui a conseillé de lire la bande dessinée Quai d'Orsay (1). Effectivement, j'ai retrouvé dans le film des tics, des situations, y figurant... Un vocabulaire flamboyant, un langage outré parfois dans la grandiloquence imagée. Je me demande s'ils peignent cependant la réalité, ou un univers imaginaire. En même temps, le film donne à voir la densité de la parole (similaire à celle des "décideurs" que j'ai pu cotoyer - ou même regarder à la télé). Transparaissent le jugement sûr, après l'analyse définitive en quelques mots, l'instinct (l'expérience?) qui permet, à partir de très peu d'éléments (même non verbaux), de reconstituer une situation, des rapports de force... Ce n'est pas de la divination, mais de la logique. S'ensuivent quelques ordres brefs, pour exécution immédiate, du ministre à l'équipe à son service. Pour ne parler que de ses deux plus proches bras droits (Directeur de cabinet et Chargée de communication), ce sont des cerveaux supplémentaires disponibles. Une séquence le met magnifiquement en relief: lors d'une vive conversation téléphonique avec un autre ministre, l'une, à ses côtés, et l'autre, au téléphone (à son autre oreille) lui donnent, en temps réel, de brefs "éléments de langage", qu'il ressert à son collègue. Ils influencent, ici, la parole du ministre. A noter que si la professionnelle l'aide pour sa communication et l'organisation de sa vie conjugale, elle veille à ne lui fournir, elle-même, aucune information sur sa propre vie privée (une absence de réponse qui passe avec un beau sourire).

Les éléments de langage servent à la communication. On assiste à plusieurs remue-méninges pour trouver un lieu, une image-choc, inédite, une formule que retiendront les média et qui rendront l'action politique, par essence peu visible et complexe, audible pour les citoyens. Parole, justement: alors que notre ministre a engagé publiquement la sienne, à la radio, sur un domaine de son champ de compétence, on voit comment l'intérêt supérieur de l'Etat, froidement analysé, peut amener un homme politique (quel que soit son poste) à manger son chapeau - quoi qu'il en ait (et, accessoirement, on lui a clairement fait comprendre que c'était aussi le sien - d'intérêt). Il n'a plus qu'à se soumettre - ou se démettre, c'est le seul choix qui reste lui appartenir. Ainsi, on voit, en filigrane, la puissance des "grands groupes" (Vinci, clairement cité) du CAC40, qui attirent désormais vers eux ceux qu'on pouvait appeler "les meilleurs de nos énarques" (qui devenaient il y a quelques décennies les "grands commis de l'Etat", avec le sens de l'intérêt général, du service public et de l'Etat - classés dans un autre ordre si vous préférez!). Une scène (morceau de bravoure) le met clairement en évidence: le dîner entre deux anciens camarades de promo, dont l'un qui part pantoufler, amer, dans le privé, avec comme argument (je cite approximativement!): "on a du pouvoir, mais on n'a plus de moyens d'action...". A côté des éléments humains (les péripéties quotidiennes qu'affrontent le ministre et son entourage), les contraintes budgétaires dans lesquelles se débat la France aujourd'hui sont bien évoquées, je trouve. Des investissements nécessitent quelques milliards: où les trouver, pour financer les réformes nécessaires? En vendant, encore, des "bijoux de famille" (avec un impact social à la clé bien évidemment). Et notre ministre va même devoir mettre lui-même en musique une réforme à laquelle il était initialement opposé.

Pourtant, j'ai quand même ressenti une certaine sympathie pour ce personnage qui n'est malgré tout pas cynique. Face à la mort (ministre des transports, il incarne la compassion de l'Etat), il fait preuve d'un recueillement qu'on sent sincère. Et à côté de cela, s'il est capable de se comporter par ailleurs comme un tueur en politique, avec les sourires de façade et l'exécution froide en coulisse, une autre facette montre sa solitude en tant que personne (des centaines de contacts dans son téléphone portable - et pas (ou plus?) un seul ami à appeler pour prendre un pot à l'improviste). C'est l'occasion de faire ressortir le côté humain du personnage: lorsque, bourré comme un coing, il entreprend d'aider son chauffeur à construire son pavillon de banlieue. Effort dérisoire: c'est celui-ci qui devra ramener son ministre (sur son dos) dans son appartement familial des beaux quartiers. Autre côté où l'humble l'emporte sur le puissant: après un accident de la route, la famille de la victime qui accepte (tolère?) la présence des hautes autorités de l'Etat à des funérailles - mais en interdisant toute prise de parole (leur souhait est respecté). Ce qui n'empêche pas notre ministre de se psalmodier, pour lui seul, le discours préparé. Scène que je mettrais en parallèle avec une autre qui nous montre l'image frappante (muette) de l'orateur qui prononce un discours (on ne l'entend pas), alors qu'il doit être en train de penser à tout autre chose que ce qu'entend son public suspendu à ses lèvres.

Pour moi, ça se regarde comme un polar: je veux dire que c'est un film qu'il faut revoir une deuxième fois, avec attention, quand on en connaît les péripéties, afin d'être à même de prendre en compte les moindres "éléments annonciateurs". Pour cela, il m'évoquerait un peu le film Le Candidat. Mais cette oeuvre contemporaine m'a également fait penser à un film que j'apprécie depuis longtemps - et que j'ai parfois vu moqué comme kitch, ou cabotin: Le Président, avec Jean Gabin en tête d'affiche. Pour dire quelques mots à ce sujet, il s'agit là d'un film de 1961 (début de la Vème République - il y a plus d'un demi-siècle, je n'étais pas né), mais le "président" qui en est le centre était, à l'époque où il se déroule (la IIIème République), celui "du Conseil" (responsable devant la Chambre des députés), et non celui de la République. Puisse, en 2012, l'Exercice de l'Etat susciter réflexion. Personnellement, quand j'entends dire "dans la situation actuelle, personne ne pourrait faire mieux que lui", j'entends "beaucoup d'autres pourraient faire aussi bien, essayons, donc!". Je rêverais que passe une émission de télé-réalité où des décisions "politiques" (fût-ce pour une "cité" de fiction) seraient à prendre par différents "acteurs" ou "candidats" (ces termes sont signifiants!), avec leurs conséquences enchevêtrées mises en évidence le plus clairement possible, et "votes" du public (j'allais écrire "des citoyens"!)... Cela me redonnerait peut-être envie de racheter une télé! 

(1) Quai d'Orsay, de Christophe Blain et Abel Lanzac, t.1. paru en 2010 chez Dargaud, t.2 à paraître (prépublié cet été en N&B dans Le Monde).

PS du 09/03/2012: pour une liste de plus de 180 blogs ou sites ayant consacré un article à ce film, c'est par là.
PS du 23/05/2012: désormais, le billet concerné recense plus de 300 liens.

9 septembre 2011

Chroniques de l'ère Xénozoïque - Mark Schultz

C'est en cherchant des billets de blogs concernant des challenges BD que j'ai eu l'idée de chroniquer cette série que je [ta d loi du cine, squatter] possède, Chroniques de l'ère xénozoïque, de Mark Schultz. En effet, j'ai eu mon attention attirée par le nouveau challenge de Mr Zombie (2011-2012) sur les Comics. Et mes 6 tomes étaient édités... dans la collection "Comics USA" (Glénat) entre 1988 et 1993. Je viens d'en refaire une lecture séquentielle (je les avais achetés entre 1998 et 2003, d'occasion - et dans le désordre bien sûr!).

Dans cette collection, les titres des albums de cette version française en 6 tomes sont: t.1: Jack Cadillac. t.2: Hannah Dundee. t.3: Xénozoïque. t.4: Cadillacs & dinosaures. t.5: Destination Wassoon! t.6: Tenrec est mort!

Chaque album est composé de plusieurs courts épisodes (chacun avec son propre titre) construits autour de "l'arc narratif" général. Le 1er album brosse le tableau de la manière suivante: nous sommes au XXVIème siècle, dans l'ère xénozoïque (qui a succédé à l'ère quaternaire), la mer a manifestement monté, et, en 5ème vignette, un homme canarde un ptérodactyle. L'action principale se passe à la Cité sur la mer, où le nommé Jack Tenrec (surnommé "Cadillac") a hérité d'une place éminente. Arrive justement d'une autre cité, Wassoon, une (charmante) ambassadrice, Hannah Dundee. En p. 17, après quelques péripéties qui plantent le décor, ils s'envisagent d'une certaine manière. Il est à noter que la "carte" qui va donner les "lieux" où se déroulent les actions n'apparaît qu'à la fin du t.3.

Hannah et Jack ne sont pas indifférents l'un à l'autre - mais ont-ils le droit de se faire confiance pour les choses les plus sérieuses (l'intérêt de leurs cités respectives), à part, bien entendu, pour des broutilles telles que se sauver mutuellement la vie à maintes reprises dans ce monde dangereux et sauvage dont ils maîtrisent chacun différents aspect? Hannah fait montre de caractère. Sa cité est renommée pour les activités de chasse ou de pêche (mais s'y transmettent par oral des connaissances érudites du passé), là où la "Cité sur la mer" de Jack développe des fermes expérimentales et des centres de recherche pour repartir vers la croissance. Jack, lui, fait partie d'une lignée surnommée les "vieux-sang" prônant la non-intervention de l'homme sur son milieu et l'harmonie avec la nature. Nous en apprenons davantage (en même temps que les héros - mais avec des clés de lectures "contemporaines" qu'ils ne possèdent peut-être pas, dans "leur monde") sur le cataclysme qui s'est produit au début du XXIème siècle (uchronie - en 2010, "notre" civilisation semblait encore exister, mais pour très peu de temps, cf. début du t.5 - dessiné en 1988!). Par ailleurs, j'ai trouvé très intéressante la description d'un changement "politique" que l'on voit s'annoncer puis se réaliser, avec la mise en place d'un renversement de majorité au sein du "Conseil gouvernemental" de la Cité sur la mer.

Dans ce monde coexistent, au sein d'une nature grouillante de vie, différentes espèces de dinosaures, mais aussi d'autres animaux disparus tels que les mammouths, ou encore des insectes géants (dans certaines zones), et une humanité restreinte en nombre qui n'a que récemment émergé des abris souterrains où elle a passé quelques siècles pour survivre à une catastrophe dont la mémoire s'est perdue (dans le t.2, on aperçoit quelque chose qui ressemble assez à Fat Man, dans un niveau de sous-sol condamné). Des êtres reptiloïdes mystérieux, les "Griths", semblent avoir des connaissances poussées sur cet univers, mais ne communiquent qu'avec quelques humains sélectionnés par eux.

J'ai cru détecter dans les premiers épisodes une certaine influence de Will Eisner (The Spirit), notamment par le dessin caricatural des visages et des "mouvements". Au fil des années, l'auteur dessine ses héros de manière de plus en plus réaliste (mention spéciale pour la belle Hannah Dundee, et pour sa rivale auprès de Jack, Dahlgren - ce que l'on découvre dans le t.4). Il est à noter que cette édition "Comics USA" ne publie peut-être pas les histoires dans l'ordre (on s'en rend compte par des allusions à ce qui s'est passé "avant"), le lecteur attentif peut détecter des problèmes de chronologie (dans le t.3, une note en bas de page signale que tel épisode prend place avant tel autre paru dans le t.1!). Pour varier la forme narrative, certains épisodes ont la forme de rapports de recherches ou de comptes-rendus diplomatiques.

Dans cette série, un certain nombre d'éléments me font penser à Edgar Rice Burroughs (Tarzan, John Carter, Pellucidar...): les dinosaures (comme à Pal-ul-don - cf. épisode "Tarzan dans la préhistoire"), l'opposition entre 2 cités (structure narrative fréquente chez le père de Tarzan...), dont l'une s'appelle Wassoon (Barsoom / Mars dans la série John Carter de Burroughs (avec une tribu de guerriers verts nommée "warhoons"): est-ce neutre - je ne suis pas anglophone?), une ancienne civilisation disparue (Mars...). Dans le t.6, "Tarzan" est même expressément évoqué par Hannah Dundee, qui en tant que spécialiste de la civilisation ancienne connaît ses classiques littéraires... Et Tenrec et Dundee ont parfois un petit quelque chose de Jane et de Tarzan lors de certaines de leurs aventures! Mais la BD, qui évolue sur plusieurs registres, contient aussi des éléments comiques (humour de type pince-sans-rire, clins d'oeil au lecteur...), en même temps qu'un manichéisme "de façade" assumé (les bons sont les bons et les méchants les méchants). Je ne lui trouve pas vraiment le même "ton" que, par exemple, La terre de la bombe de Ramaïoli et Durand (autre BD post-cataclysmique), que je trouve beaucoup plus cynique et dur.

Je n'en dirai pas davantage sur le contenu détaillé de chacun des albums (j'espère avoir donné envie de les découvrir), d'autant moins que - aaargh, frustation intense - le 6e tome, titré Tenrec est mort!, se termine sur un suspense haletant... Il y a eu, il y a quelques années, une réédition (en N&B, en 2 volumes, chez Akileos), que je ne connais pas: celle-ci contiendrait l'équivalent d'un t.7 (même si, par ailleurs, la série reste inachevée)? Et il paraît même que les épisodes y sont publiés dans l'ordre chronologique! Je n'ai plus qu'à les chercher en bibliothèque...

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C'est Dasola qui est revenue de vacances et qui a photographié les couvertures des 6 albums détenus par Ta d loi du cine [le 10/09/11].

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5 septembre 2011

Océans - Jacques Perrin & Jacques Cluzaud

Cherchant désespérément sur quoi écrire, je [Ta d loi du cine, squatter] retrouve quelques notes prises il y a fort longtemps pour un billet que j'ai toujours eu la flemme de rédiger. Hop!

Océans, sorti le 27 janvier 2009, nous l'avions vu, Dasola et moi, en avant-première, presque deux mois auparavant. En fait, je m'étais fait "racoler" devant l'UGC Ciné Cité Les Halles et m'étais vu proposer l'invitation, parce que je rentrais dans les quotas nécessaires au panel (et, oui, j'avais eu le droit d'y aller accompagné!). A la fin, il y avait un long questionnaire à remplir, mais je ne pense pas que, à ce stade, ça pouvait changer quoi que ce soit au film...

La presse en ayant abondamment parlé et reparlé, notamment à l'occasion de ses passages à la télé (je ne l'ai pas regardé, pour ma part), je me bornerai à "critiquer" les défauts (à mon avis) de ce film.

Je me rappelle encore les très belles images du début, les oiseaux de mer qui pêchent en piqué, filmés alternativement dans les airs et sous l'eau (comme dans La marche de l'empereur?). En général, les parties concernant les animaux sont magnifiques. On nous montre des oiseaux, des morses, des iguanes et des poissons magnifiques et spectaculaires, d'accord. Je n'ai vraiment pas vu la nécessité du vieil homme et de l'enfant, qui n'apportent pas grand-chose si ce n'est une pseudo-réflexion philosophique. Et ça manque un peu de sous-titres. Il me semble enfin avoir regretté un défaut d'explications (d'incrustations?) sur les lieux concernés (notamment, les musées). Sans doute que ce film était taillé sur mesure pour le marché anglo-saxon (le peu de texte qu'il y avait était en anglais, dans la version vue en avant-première)? Le fait qu'aucun requin n'ait été martyrisé pour ce film (ceux à qui on coupe les ailerons avant de les rejeter à la mer sont des "animatronix"), c'est bien, mais c'est anecdotique. Personnellement, en tant que carnivore (et piscivore!) qui s'assume, la mention "Aucun animal n’a été maltraité durant le tournage" m'avait paru un peu ridicule voire hypocrite, alors que les opérations de pêche reconstituées existent bel et bien. Il n'est pas non plus question de pollution. Ca a un côté un peu "bien-pensant", un peu moralisateur (comme si on jugeait le spectateur quelque peu débile?). Enfin, peut-être est-ce un film destiné à prendre date, et à revoir en 2050 (restera-t-il des dauphins, des requins... et des pêcheurs?).

1 septembre 2011

Lancement d'un tag sur les séries de BD?

C'est (la fin de) l'été, Dasola est partie et risque d'être peu à portée d'ordinateur, je (Ta d loi du cine) peux danser - pardon, squatter ce blog (j'ai les clés) comme l'an dernier!

Pour commencer, un billet que je procrastinais depuis fort longtemps. Le "Tag des 15 auteurs" (qui a pas mal tourné en 2010) m'inspire, pour ma part, une liste de 15 séries de BD. Règle du jeu: entendons par série au moins trois albums avec les mêmes héros...
Je vais éviter aussi bien les "incontournables" datant d'il y a plusieurs décennies (Tintin, Spirou, Corto Maltese, Astérix, Lucky Luke...) que les "blockbusters" actuels (Thorgal, Largo Winch...), sans même parler des Manga (ceci est une autre histoire [cf. billet du 15/11/2017!]). 
Je privilégierais en ce qui me concerne des séries sans doute assez peu connues, mais dont j'apprécie assez les "histoires d'hommes". Il s'agit plutôt de séries réalistes (au moins dans le scénario, sinon toujours dans le dessin). La plupart de ces séries sont "terminées", mais certaines sont toujours "en cours". Mes exemplaires, en général, je les ai achetés d'occasion...

Bien entendu, en tant qu'initiateur, je triche: je m'accorde davantage que 15 minutes pour lister toutes les informations sur 15 séries de BD importantes pour moi. J'ai encore triché sur le nombre puisqu'il y en a 17 en tout... C'est vrai que j'aurais pu aussi considérer que 2 séries ont le même auteur; ou bien qu'il existe, à tout le moins, une "convergence intellectuelle" entre Frank Cappa et Johnny Focus... Les séries sont classées selon l'ordre du "BDM" (une bonne référence en matière de BD), dont je tire également les infos sur auteurs [sauf dates venant de Wikipedia] et parutions.
Et enfin, s'il est hors de question que je "tague" 15 autres personnes, ... je vous convie à le faire si l'idée vous en plaît! C'est parti...

15 séries de Bandes dessinées qui, pour moi, valent la peine d'être lues:

Air mail
Dessin et scénario: Micheluzzi (1930-1990).
3 vol., parus de 1984 à 1986 chez Dargaud.

Buddy Longway et Jonathan Cartland (deux séries qui se croisent)
Buddy Longway: Dessin et scénario Derib, 20 vol., parus de 1974 à 2006 chez Le Lombard.
Jonathan Cartland: Dessin Michel Blanc-Dumont, scénario Laurence Harlé (1949-2005), 10 vol., parus de 1975 à 1995 chez Dargaud.

Le Chariot de Thespis
Dessin: Rossi, scénario Bonifay (sur les 2 derniers vol.)
4 vol., parus de 1982 à 1988 chez Glénat.

Dorian Dombre
Dessin: Francis Vallès, scénario José-Louis Bocquet.
3 vol., parus de 1989 à 1991 chez Glénat.

Les Fils de l'Aigle
Dessin et scénario: Faure (sauf les 5 premiers vol., scénario Vaxelaire).
11 vol., parus de 1985 à 1998 chez 4 ou 5 éditeurs et ré-éditeurs...

Frank Cappa
Dessin et scénario: Manfred Sommer (1933-2007).
4 vol., parus de 1984 à 1989 aux Humanoïdes associés puis chez Kesselring.

L'Indien français et Zoulouland (ces deux séries dessinées par Ramaïoli ont fini par se rejoindre).
L'indien français: Dessin Ramaïoli, scénario René Durand; 8 vol., parus de 1978 à 1992 chez Glénat (le dernier chez Soleil Productions).
Zoulouland: Dessin et scénario Ramaïoli (sauf. vol.1 René Durand); 18 vol., parus de 1987 (vol.1 chez Lavauzelle) à 2003 chez Soleil Productions.

Ivor
Dessin et scénario: Zoran.
5 vol., parus de 1986 à 1988 chez Le Lombard.

Jimmy Tousseul
Dessin: Desorgher, scénario Desberg (avec Despas pour les 2 derniers, série "Les nouvelles aventures de Jimmy Tousseul").
15 vol., parus de 1989 à 2008 chez Dupuis, puis aux éditions Caravelle et enfin chez Glénat qui a republié la série.

Johnny Focus
Dessin et scénario: Michelluzi (1930-1990).
3 vol., parus en 1985 chez Kesselring et chez Artefact.

Jonathan
Dessin et scénario: Cosey.
14 vol., parus de 1977 à 2008 chez Le Lombard.

Julien Boisvert
Dessin: Michel Plessix, scénario Dieter.
4 vol., parus de 1989 à 1995 aux Editions Guy Delcourt.

Mérite maritime
Dessin: Stéphane Dubois, scénario Alain Riondet (1945-1998).
3 vol., parus de 1992 à 1997 chez Casterman.

Les Peaux-rouges
Dessin et scénario: Hans Kresse (1921-1992).
9 vol., parus de 1974 à 1982 chez Casterman.

Soda
Dessin: Luc Warnant (2 premiers vol.) puis Bruno Gazzotti, scénario Tome.
12 vol., parus de 1987 à 2005 chez Dupuis.

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PS: suite à un échange "hors-blog", on m'a fait remarquer que je n'avais pas précisé ce que j'attendais des blogueurs: dont acte. Hé bien, sur le modèle du "tag des 15 auteurs" (qui ramène encore plusieurs dizaines de blogs différents quand on fait une recherche sur G**gle...), il s'agit de donner sur votre blog "votre" liste de 15 séries de BD favorites, théoriquement sans y passer plus de 15 minutes, et héroïquement de repasser le bébé à 15 autres blogueurs nommément cités en les mettant au défi d'en faire autant. Un "tag", quoi.

3 août 2011

Avant-première du Palmarès Wikio cinéma

Allez comprendre... C'est moi (Ta d loi du cine), et non Dasola en personne, qui ai reçu par mail la proposition de Wikio de publier "en avant-première" le palmarès cinéma de Wikio pour ce mois d'août.
Je me permets de supposer [quel mauvais esprit, hein!] que les blogueurs habitués à effectuer ces publications en avant-première sont actuellement en vacances...

Ci-dessous en copier-coller le tableau transmis (après consultation de Dasola par moi et accord de principe) par le "communauty manager" de Wikio, listant les 20 premiers dudit palmarès (suite de l'article après les mots "classement réalisé par Wikio").

1 Lyricis Interactive
2 Filmosphère
3 IN THE MOOD FOR CINEMA
4 FilmGeek
5 CineHeroes
6 CinéBlogywood
7 Twilight-Belgium
8 Rob Gordon a toujours raison
9 Sur la route du cinema
10 cinemateaser
11 Le blog de Dasola
12 IN THE MOOD FOR CANNES
13 Critiques cinémas d'hier et d'aujourd'hui
14 CloneWeb
15 Cinefeed
16 Blog d'une ciné-Geekette
17 Journal de Vance
18 CinéComics
19 IN THE MOOD FOR DEAUVILLE
20 MyScreens

Classement réalisé par Wikio

Sur ce "top Wikio" cinéma d'août 2011, je (Ta d loi du cine, "statisticien" du blog de Dasola) ferais juste remarquer qu'une même personne truste 3 places du "top 20" pour ses 3 blogs différents "IN THE MOOD FOR". Cela ne peut qu'être bien mérité...
Vous pouvez aussi en savoir plus sur l'ensemble de l'historique des classements Wikio du blog de Dasola pour 3 catégories: cinéma (présence constante dans le "top 20" depuis janvier 2009; "pire" place = 16e en mars 2011, meilleure = 4e à trois reprises en 2009); culture (depuis avril 2010; entre 87e et 136e); et enfin, classement général des blogs (depuis janvier 2008; entre 552e et 2351e).

29 juillet 2011

Petite satisfaction statistique

A l'occasion du passage en pause de Dasola, j'en [Ta d loi du cine] profite pour annoncer une nouvelle qui me tient à coeur...

Ca y est, le dernier des "billets orphelins" de 2007 du blog de Dasola a reçu son commentaire (il y a déjà quelques semaines) ;-)

Merci à tous pour l'effort (il en restait près de 60 début 2008, et encore 25 à la mi-2009). Maintenant, je vais me fendre de quelques chiffres d'analyse. Au total, les billets "à un seul commentaire" de ce blog sont donc 111, commentés par 50 personnes différentes (je citerais juste Ffred [9 billets], Dominique [de Nuages et vents, 7 billets], et Toinette80 [qui signe désormais Astrid, 5 billets]; seules 2 personnes ont commenté un unique billet "par ailleurs monocom" sur le blog - sans s'y remanifester donc). Les 828 autres billets se partagent la somme de plus de 8720 commentaires.

Puisque je tiens la plume, je vais aussi donner quelques autres stats sur les "singletons" (personnes qui ont mis un seul commentaire sur le blog de Dasola): ils ont été 39 en 2007 (dont 24 blogueurs et 15 sans-blog), 81 en 2008 (52 et 29), 87 en 2009 (60 et 27), 94 en 2010 (67 et 27), et 39 (36 et 3) en 2011 à ce jour.

Cela représente au total 340 personnes (sur 740, soit 46%), dont 101 non-blogueurs, et autant de commentaire bien entendu (mais sur 8830, soit moins de 4%). La plupart des blogs dont n'ont émané qu'un seul commentaire les années précédentes ont cessé leur activité (parfois dans les jours ou les semaines qui ont suivi leur commentaire chez Dasola).

Les billets "monocom" du blog de Dasola, eux, remontent, pour la plupart, à 2007 (1ère année d'existence du blog). Nous en avons ramé, dasola et moi, à les ramener à la surface en rappelant encore et encore leur existence aux internautes (notamment par le biais des "bilans statistiques" publiés périodiquement - ci-dessous quelques liens vers ceux-ci, qui ressortent du tag "Vie du blog").

800ème billet - 25/08/2010
700ème billet - 3ème bloganniversaire - 09/01/2010
600ème billet - 15/06/2009
2ème anniversaire - 09/01/2009

En 2011 (à ce jour), 229 personnes ont fait 1319 commentaires (511 personnes sont venues sur le blog les années précédentes sans revenir cette année). Hé bien, désormais, on va pouvoir commencer à [leur] repasser tous les pauvres billets de ce blog qui n'ont eu qu'un unique commentaire...
Comment ça, "nooon!"? C'est bon, je sors.

6 octobre 2010

Quatre bandes dessinées pédagogiques sur la Chine

Les quatre grandes inventions; Quatre savants de l'antiquité; Les quatre médecins; L'architecture de la Chine ancienne.
Texte: Zhu Keng. Illustrations: Hong Tao, Feng Congying. Les livres du dauphin, Beijing, 2005. Distributeur: Société chinoise du commerce international du livre.

Il s'agit d'une série de 4 BD, que Dasola a achetée au musée de Shanghaï en sachant que je suis un "BDphage". Les quatre albums, de format carré (26,5 cm de côté) comportent 46 planches de BD chacun. Ils présentent, à l'intention d'un (jeune) public sans doute étranger (il existait aussi une version anglaise?), des domaines scientifiques et quelques grands noms qui leur sont liés. Je vais en faire une critique d'un point de vue occidental. Il me semble que, pour les Chinois, l'Antiquité n'a pas la même acception qu'en Europe: où s'arrête-t-elle, en Chine, par exemple? Il est vrai que l'histoire de ce pays est longue. Si l'on trouve dans les livres des dates dans le calendrier chrétien (de 401 av. J.-C à 1593 ap. J.-C; notamment, pour les dates de naissance et de décès de personnages historiques et/ou célèbres cités dans tel ou tel des 4 titres), les "repères chronologiques" sont souvent fournis par l'indication "sous la dynastie des Han" (ou celle des Ming, etc.): le repère est certainement pour les Chinois aussi parlant que, pour nous en France, parler de Clovis, de Saint-Louis, de Louis XIV ou de Louis XVIII (comment ça, ça ne vous dit rien?). Cette collection est bien "sino-centrée". Les BD mettent en évidence l'importance qu'ont eue la Chine et les Chinois dans des domaines comme l'approximation du nombre Pi, l'acupuncture, l'invention du papier. La première planche du 1er livre, pour l'invention de l'écriture, cite rapidement l'Egypte, Sumer, l'Inde et les Européens, et c'est fini. Notre "grand voyageur" Marco Polo n'est pas cité, ni non plus la sortie de Chine des inventions présentés, entre autre la poudre à canon, la xylographie, l'imprimerie... Le commerce avec l'étranger est cité seulement "en passant" (à propos de l'utilisation de la boussole). Il n'est pas précisé quand la médecine occidentale est venue "concurrencer" la médecine chinoise (19e s.?). L'architecture chinoise est réduite aux pagodes, aux ponts et aux "grandes murailles". Sur le plan graphique, les dessins sont jolis, plus stylisés que réalistes, avec notamment de gentils garçonnets facilement identifiables? Le public visé semble plutôt les 10-12 ans. Enfin, si les livres que j'ai entre les mains comportent l'indication "première édition 2005", la première édition en français d'au moins deux des livres semble remonter à 1996, comme l'indiquent les résultats d'une simple recherche via Google sur le nom d'un des dessinateurs (Feng Conguing). Au final, une gentille lecture, qui fait découvrir de manière rapide bien des faits et noms que nous ne connaissons pas en Europe, sans effets de propagande.

PS: vous l'aurez deviné, dasola est de retour en France. Je vais donc très prochainement lui rendre les clés et m'éclipser... en attendant de créer, peut-être un de ces jours, mon blog à moi!
(s) Ta d loi du cine, "squatter" chez dasola

PS2: à Paris, on peut même trouver ces titres chez la librairie You Feng. Mais je ne garantis pas que ce soit la même édition!

4 octobre 2010

SOS Cocotte

Cette fois, c'est la fin, je [ta d loi du cine] racle mes fonds de tiroirs pour finir de "squatter" le blog de Dasola jusqu'à son retour...
Voici en guise d'oeuvre littéraire (désolé Dasola - je sais bien que ce n'est pas non plus le genre de la maison...) une (més)aventure datant d'octobre 2006. Ces échanges de mails commencent par un petit "Help" à mes "friends".

Salut Les Gens
Est-ce que vous connaîtriez un "truc" QUI FONCTIONNE pour décoincer le couvercle d'une cocotte-minute? En fait, je ne l'ai pas utilisée durant plusieurs années, et elle est restée fermée (mea culpa!), donc je pense que le joint en caoutchouc a dû morfler...?
Et, tout seul, c'est pas facile de tirer sur les machins dans deux sens opposés!
Donc voilà, j'attends vos solutions miraculeuses pour pouvoir faire cuire mes légumes d'AMAP!
Merci, à+

Réponse de Copain 1:
Mais es-tu sûr de vouloir vraiment lâcher ce qui mijote dans la cocotte depuis trois ans ?
Peut-être que [Copain 2] pourrait te conseiller sur les services de santé publique à avertir avant d'entreprendre une telle manoeuvre.

Réponse de Copain 3:
Peut-être faut-il plonger la cocotte dans de l'eau bouillante un peu savonneuse.
Puis, en se protégeant les mains à l'aide d'un torchon, tenter de décoincer le couvercle en tournant vigoureusement la poignée du couvercle.
Sinon il faut faire brûler un cierge, réciter quelques prières ou bien danser autour de la cocotte (car les menaces ça ne marche pas).
Sinon au micro-onde (avec un peu d'eau) ou à l'eau bouillante (encore !), les légumes ça cuit aussi. Comment faisait-on avant les cocottes ?

Réponse (pragmatique) de Copain 2:
Salut,
Si le joint du couvercle de la cocotte colle au récipient, c'est que le joint a dû fondre : le joint est foutu.
Foutu pour foutu, tu peux le travailler au tournevis (un qui ne risque rien) pour le glisser entre le couvercle et le rebord de la cocotte, et décoller progressivement le joint.
A un moment, tu pourras faire un bras de levier avec le tournevis et séparer les deux pièces.
Après, tu prends la mesure du couvercle et tu vas chez Darty (surfe d'abord sur internet pendant que tu y es) ou chez le constructeur de la cocotte pour trouver un joint.
N'oublie pas auparavant de te renseigner pour savoir comment on peut remettre le machin en place; ils peuvent peut-être te faire ça sur place.
Après ça, il va te falloir retirer les morceaux de joint collés sur le rebord, il faut tout enlever.
D'ici là, je pense que tes légumes de l'AMAP auront pourri et même germé...
Si tu veux manger, il faut peut-être recourir à la casserole, couverte de son couvercle, bien entendu. La cuisson dure plus longtemps que pour la cocotte mais c'est jouable.
Sinon, effectivement, y a le "krohonde" qui n'est pas mal.

Réplique de Copain 1:
Avant la cocotte minute, on attendait un peu plus longtemps pour le cuisson, c'est tout.
[Ta d loi du cine], laisse tomber la cocotte ! (Qui sait, ça peut décoincer quelque chose....).

Copain 4 (lapidaire):
Tu n'as qu'à écrire à Seb.

(48 heures plus tard)
Resalut Les Gens.
Merci à [Copain 4], [Copain 2] et [Copain 3] qui m'ont répondu en privé.
1/ J'ai bien noté les quelques conseils, notamment celui de laisser tomber (la cocotte! avec l'idée que ça la décoincera (la cocotte!)).
Ou de passer sous l'eau bouillante (sans s'ébouillanter).
J'ai pas bien compris pourquoi je devais écrire à Bastien: il a fait un article sur les cocottes?
Ou c'est une blague que j'ai pas comprise?
Quant aux légumes au micro-onde: ??
Moi, j'utilise mon micro pour faire chauffer de l'eau, ou réchauffer des aliments déjà cuits (conserves par exemple au hasard), PAS pour cuire des éléments crus...
2/ Gore: est-ce qu'il y en a qui seraient intéressés, un de ces jours/soir, pour aller voir "Une vérité qui dérange", sur le réchauffement climatique, de cet ex-futur Président? (...)
Merci,
A+ Les Gens

Précision utile de Copain 4:
Bonjour [Ta d loi du cine],
je te parlais de Seb, le fabricant de cocottes-minute et non de Seb(astien) [Copain 5].
a+

Copain 1 (répondant à l'invitation ciné):
Pour un instant, j'ai cru comprendre que le gore était dans la cocotte, maintenant ouverte... (...).

Intervention technique de Copine 1:
Je me permets de donner mon avis pour dire que les légumes à la cocotte c'est pas top comme cuisson, parce que trop rapide ! (ça tue les vitamines)
il vaut mieux utiliser un cuit-vapeur (genre couscoussier...), je te déconseille aussi le micro-onde pour la même raison...

Copine 2 (le mot de la fin!):
Coucou à tous,
De mieux en mieux. C'était déjà à mourir de rire mais alors là... J'adore, même si je passe pour une folle. Hier au bureau en lisant le 1er mail cocotte de [Ta d loi du cine] je commence à rire un peu, puis je me suis mise à rire fort et à en pleurer. Fou rire, je ne pouvais même pas lire à mes collègues les messages qui me faisaient rire tellement je riais et là ça continue. Non je n'y crois pas SEB et Seb. Merci les gars, ça fait du bien de rire comme ça.

Le problème a donc fini par se résoudre, et depuis, entre moi, ma cocotte et mes légumes d'AMAP (fûssent-ils patisson), tout va bien, merci...

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