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Le blog de Dasola

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2 novembre 2014

Les Vieux fourneaux: Ceux qui restent / Les Vieux fourneaux: Bonny and Pierrot - Lupano et Cauuet

Je vais enfin chroniquer Les Vieux fourneaux: Ceux qui restent après que de nombreux blogueurs/-euses l'aient fait avant moi. C'est parce que le deuxième tome Les Vieux fourneaux: Bonny and Pierrot vient juste de paraître. Et je pense qu'un tome 3 ne tardera pas (1).

Dans Les Vieux fourneaux: Ceux qui restent, on fait la connaissance de Pierrot, Antoine et Mimile qui forment un trio de septuagénaires assez irrésistibles. Anciens ouvriers syndicalistes, Pierre et Antoine ont gardé leur franc-parler. Antoine vient de perdre sa "chère et tendre" Lucette avec qui il était marié depuis 54 ans. Antoine et Mimile sont venus pour le consoler à l'occasion de ces funérailles (ils arrivent en retard). On fait aussi la connaissance de la petite-fille d'Antoine, Sophie, enceinte jusqu'aux yeux, tout le portrait de sa grand-mère (et elle en a le caractère). Comme cette histoire, qui se passe entre la France et la Toscane et entre le passé (les années 60) et le présent, a été pas mal dévoilée sur différents blogs (Noukette, Aifelle, Violette, Moka ou Stephie, sans oublier A_girl_from_earth, pas plus séduite que cela), je n'y reviendrai pas. Je trouve que c'est un album qui mérite plusieurs lectures. Personnellement, j'avoue avoir été un peu déçue à ma première lecture de ce tome que je n'avais pas trouvé si drôle que cela. Et je n'avais pas forcément compris toute l'histoire. Mais en le relisant, j'ai saisi tout le sel de cette histoire bien menée avec des personnages attachants. Certaines répliques font vraiment mouche. Et j'ai donc été très contente (mon ami aussi) de retrouver les trois v... - pardon, seniors - ainsi que Sophie dans un deuxième tome plein de rebondissements (je conseille de lire les deux tomes dans l'ordre).

Dans Les Vieux fourneaux: Bonny and Pierrot, Sophie a accouchée d'une petite Juliette, elle s'occupe toujours de son théâtre de marionnettes (qu'elle a repris à la suite de sa grand-mère Lucette). En voulant soutenir une cause qui tient à coeur à Pierrot (à la fin du premier tome, elle est devenue millionnaire en euros), Sophie crée un drame en envoyant une grosse somme d'argent en liquide à Pierrot avec un mot signé "Ann Bonny" (coïncidence, Ann Bonny était le surnom d'une femme appelée Anita que Pierrot avait tendrement aimé cinquante ans auparavant et qu'il croyait morte). Bien entendu Pierrot est bouleversé. Pendant ce temps, on suit les tribulations d'une bandes de papis et mamies qui commettent des "attentats gériatriques". Ils habitent dans des îlots de l'Archipel Anarchiste Autonome (réseau dont fait partie Pierrot). Je vous laisse découvrir le stratagème astucieux de Sophie qui va convaincre Pierrot qu'Ann Bonny n'est pas Anita, 50 ans après. Dans les nombreuses péripéties de cet album, vous constaterez qu'il est difficile de trouver une baguette de pain toute simple, et aussi comment des airbags peuvent se transformer en bombes redoutables. Si je vous disais que j'ai préféré ce deuxième tome au premier? Je recommande absolument.

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(1) Tome 3, Celui qui part, chroniqué le 16/11/2015.

31 octobre 2014

Magic in the Moonlight - Woody Allen / Le juge - David Dobkin

Voici deux films vus la semaine dernière.

J'ai trouvé le dernier Woody Allen, Magic in the Moonlight, assez mineur, on ne trouve pas la magie annoncée dans le titre, sauf dans la première séquence où Colin Firth, méconnaissable en grand magicien chinois, fait quelques tours sur une scène de music-hall. Quand il se démaquille, il redevient Stanley, un homme dont la réputation est de démasquer les faux médiums. C'est d'ailleurs la mission que lui confie Stanley Burkan, un de ses amis. Stanley doit déceler l'imposture d'une jeune femme appelée Sophie (accompagnée de sa mère). Sophie ,qui loge chez une mère et son fils dans une villa de la Côte d'Azur, semble montrer des vraies dispositions à la voyance. En tout cas, Stanley, pour une fois, est prêt de le croire. Il faut dire qu'il est tombé amoureux de Sophie. C'est un film aussi léger qu'une bulle de savon avant qu'elle n'éclate. On a connu Woody plus inspiré. Mais j'ai apprécié la fin, et Colin Firth et Emma Stone forment un couple charmant.

Je passe maintenant au film Le juge de David Dobkin que je suis allée voir pour Robert Downey Jr (et aussi parce que j'apprécie les films de "prétoire et de plaidoirie"). Hank est un avocat très doué. Il vit à Chicago avec sa fille et sa femme. Il est sur le point de quitter cette dernière. Hank Palmer (Robert Downey Jr) a deux frères et surtout un père, Joseph (Robert Duvall), procureur dans une petite ville de l'Indiana depuis 40 ans. Hank, qui est plus ou moins brouillé avec sa famille, renoue avec le passé à l'occasion des funérailles de sa mère. Il va se charger de la défense de son père, qui est accusé d'avoir renversé et tué un homme. Joseph Palmer est un vieux monsieur gravement malade qui n'a pas pardonné la désertion de son fils. Les rapports houleux entre le père et le fils sont constants pendant le film qui dure plus de 2H. Ce n'est pas un chef-d'oeuvre, mais j'ai aimé la confrontation entre les deux Robert.

29 octobre 2014

L'affaire Collini - Ferdinand von Schirach / L'Eventreur de Pékin - Peter May

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J'avais emporté L'Affaire Collini de Ferdinand von Schirach (Crimes) à l'occasion de mon circuit en Andalousie. C'est un roman court (140 pages, Editions Gallimard) et assez passionnant. L'histoire renvoie une fois de plus au sombre passé de l'Allemagne nazie. Fabrizio Collini, 67 ans en 2001, vient d'assassiner sauvagement Hans Mayer, un octogénaire respectable de la grande bourgeoisie allemande. Caspar Leinen, jeune avocat débutant mais déjà brillant, est commis d'office. Il accepte d'autant plus volontiers qu'il connaissait bien Hans Meyer, qui était le grand-père de son meilleur ami Philipp, mort tragiquement quelques  années plus tôt. Avec ce roman qui a eu pas mal d'échos en Allemagne (où il est paru en 2011), von Schirach montre les failles du système judiciaire allemand, en particulier en ce qui concerne les crimes perpétrés sous le troisième Reich. Une loi promulguée en 1968 et passée inaperçue a changé les délais de prescription pour les crimes commis, selon que l'on est un assassin ou un simple meurtrier. Les haut dignitaires nazis étaient des assassins. Tous les autres, employés de ministère ou soldats, ... n'étaient considérés que comme simples complices (les criminels de bureaux) alors qu'ils avaient autant de sang sur les mains. En postface, on nous dit que "...le ministère fédéral de la Justice a institué une commission d'enquête indépendante pour évaluer l'empreinte laissée par le passé nazi sur le ministère. Ce livre a participé à la mise en place de cette commission". L'écrivain a fait oeuvre utile.

Lire les billets de Luocine et Dominique.

 

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Par ailleurs, je viens juste de terminer L'Eventreur de Pékin, un des romans policiers "chinois" de Peter May qu'il écrivit avant sa trilogie écossaise. Il semble que L'éventreur de Pékin (Babel noir, 425 pages) soit le meilleur de la série. Le titre fait bien entendu référence à Jack l'Eventreur qui a sévi à Londres en 1888, soit 115 ans avant l'histoire qui nous est racontée. Dans ce roman, j'ai fait la connaissance de Li Yan, inspecteur de police et chef de section d'un poste de police. Il vit avec Margaret Campbell, une jolie Américaine blonde aux yeux bleus. Ils ont un petit garçon de 10 mois. Avant de vivre en Chine, Margaret exerçait le métier de médecin légiste. Cela va lui permettre de participer bien malgré elle à l'enquête. A Pékin, un individu à l'esprit malade a décidé de reproduire les crimes de Jack l'éventreur en s'en prenant à de jeunes prostituées et en les dépeçant de la même manière. Dans l'intrigue aux nombreuses péripéties, Li Yan et ses proches vont connaître des moments très difficiles, puisque qu'on apprend que le tueur est un personnage haut placé et capable de tout: nuire à la carrière de Li Yan, expulser Margaret hors de Chine, etc. Tout se déroule en quatre jours. C'est haletant et bien mené. Je recommande.

27 octobre 2014

Le complexe d'Eden Bellwether - Benjamin Wood

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J'ai lu et terminé Le complexe d'Eden Bellwether de Benjamin Wood il y a presque un mois. J'avais récupéré un exemplaire lors de la remise du prix du roman Fnac 2014 puisque c'est lui qui a été récompensé. Il était l'un des trois finalistes avec le roman de Jean-Marie Blas de Roblès et celui de Nikolas Butler. Je n'ai pas encore lu ces deux derniers ouvrages.

En ce qui concerne Le complexe d'Eden Bellwether, j'ai trouvé agréable à lire ce premier roman (500 pages, Editions Zulma), mais j'avoue n'avoir été ni passionnée ni touchée par le sujet. On sait, dès le prologue, que l'histoire se termine mal. Eden est un jeune étudiant de Cambridge, musicien dans l'âme, qui vit avec sa soeur Iris (elle aussi musicienne) et ses parents dans une agréable demeure. Je n'ai pas trouvé sympathique ce jeune homme gâté, assez imbu de sa personne. Heureusement que, pour compenser, nous suivons le parcours d'un autre personnage essentiel de l'histoire: Oscar Lowe, un aide-soignant dans une maison de retraite, qui, un soir, attiré par un concert dans une chapelle, tombe sous le charme d'Iris et devient son petit ami. Oscar donne de l'humanité à cette histoire de musicothérapie et de folie qui ne m'a pas fait vibrer.

Lire les billets beaucoup plus enthousiastes d'Yv, de Clara, de Kathel (qui renvoie à d'autres blogs) et de Sandrine.

24 octobre 2014

Le labyrinthe - Wes Ball / Balade entre les tombes - Scott Franck

Comme j'étais très moyennement tentée d'aller voir Mommy de Xavier Dolan (mon masochisme a des limites), je suis allée voir deux films, pas forcément des chefs d'oeuvre, mais qui m'ont fait passer un bon moment.

Je commence avec Le labyrinthe que j'ai vu avec mon ami. Comme Hunger Games d'après Suzanne Collins, il s'agit de l'adaptation du premier tome d'une trilogie écrite pour les adolescents. L'écrivain s'appelle James Dashner (les livres sont parus en français chez Pocket Jeunesse). La trilogie est donc composée par Le Labyrinthe, La Terre brulée et Le Remède mortel. Dans un futur indéterminé, Thomas, âgé d'une vingtaine d'année, est l'avant-dernier arrivant dans un endroit étrange, en plein air, cerné d'un grand mur de plusieurs dizaines de mètres de haut qui forme un quadrilatère. A un endroit précis, tous les jours, un panneau dans le mur pivote et laisse entrevoir un chemin fait de béton. Il s'agit du début d'un labyrinthe plein de dangers mortels. Thomas fait partie de la trentaine (environ) de garçons retenus prisonniers. Certains sont là depuis 2 ou 3 ans sans espoir d'évasion. Thomas est celui qui va faire accélérer les choses pour trouver une solution de sortie. J'ai trouvé le film sans prétention, plutôt bien fait. Le Labyrinthe est impressionnant et les "griffeurs", qui peuvent faire penser à un croisement d'Arachne avec Alien, font assez peur. Comme mon ami, on attend la suite avec intérêt. D'ailleurs, mon ami a réservé les romans en bibliothèque.

Je passe à un film policier, Balade entre les tombes (le titre m'a attirée). Entièrement filmé à Brooklyn, New-York, cette adaptation d'un roman qui porte le même titre en français écrit par Lawrence Block ne m'a pas déçue (je n'ai pas lu le roman). Cela vient d'être réédité dans la série noire chez Gallimard. Matt Scudder, ancien policier qui a démissionné, est devenu détective privé. Il est engagé par un trafiquant de drogue. Ce dernier veut découvrir qui a kidnappé et tué sa femme (elle a été découpée "façon puzzle"). Scudder, qui fait partie des alcooliques anonymes, trouve une aide providentielle en la personne d'un jeune garçon noir qui aime lire et passe ses journées en bibliothèque. C'est un film d'ambiance. La fin est saignante. Liam Neeson qui joue Matt Scudder est pas mal du tout. Un polar honnête. La salle où j'ai vu le film était complète. Lire le billet d'Alex-6.

 PS: Peut-être irais-je voir tout de même Mommy ce week-end? Pas sûr. [finalement, chroniqué le 25/11/2014]

21 octobre 2014

Andalousie (Al Andalus) 4/4 - Antequera, Malaga, Marbella, Ronda, et Jerez de la Frontera

Comme annoncé, voici mon quatrième et dernier billet sur mon circuit Andalou.

Le soleil ayant été de la partie jusqu'au bout, on a pu admirer des paysages magnifiques sur fond de ciel bleu. Après Grenade et l'Alhambra, nous avons fait un arrêt à Antequera qui est considérée comme le coeur et le poumon de l'Andalousie. Elle fait partie de la province de Malaga.

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En contrebas de cette arche des géants, on peut voir un chantier de fouilles de thermes romains:

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Nous sommes arrivés à Malaga, fondée par les Phéniciens au VIIIème siècle avant J.-C. au bord de la Méditerranée: une grande ville que j'ai trouvée sympathique.

P1050099 Une vue des arènes

P1050103 Le théâtre romain construit à l'époque de l'empereur Auguste, où Malaga était sous domination romain. Ce théâtre se situe en contrebas de l'Alcazaba qui est un palais et une forteresse, bâti au XIème siècle quand Malaga a été sous domination arabo-berbère.

P1050105 Les fortifications de l'Alcazaba.

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P1050108 Théâtre romain et Alcazaba

Après un arrêt à Marbella, station balnéaire très connue mais pas forcément inoubliable...

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...nous sommes arrivés à Ronda, capitale spirituelle de la tauromachie. Ses arènes (Plaza del toros) qui sont les plus anciennes d'Andalousie, datent de 1785.

P1050118 P1050119 La salle de restaurant où nous avons déjeuné, dont les murs sont entièrement recouverts de souvenirs divers et variés sur la tauromachie.

P1050120 P1050126 Dans ces arènes s'est déroulée la première corrida moderne en 1785.

Ronda est aussi connue pour sa gorge de 170 m de profondeur (El Tajo). Cette gorge coupe la ville en deux. Quand on regarde vers le bas, on se dit qu'il ne faut pas avoir le vertige.

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Je termine par Jerez de la Frontera, célèbre pour son vin (Xérès en français ou Sherry pour les Anglais, 16° et 36° de taux d'alcool).

C'est aussi une ville bien connue pour son école équestre et ses célèbres chevaux andalous. On a visité le musée équestre et assisté à un entraînement des chevaux: cela a beaucoup d'allure. Les photos étaient interdites.

Cela ne m'a pas empêchée de prendre en photo un couple de chevaux, en bronze, qui si trouve sur une place de Jerez : un étalon et une jument.

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Pour conclure, pour ceux qui veulent aller en Andalousie, c'est 2H15 d'avion de Paris jusqu'à Séville. Y aller hors saison si possible. Le mois d'octobre est un mois idéal. J'ai noté l'afflux de touristes asiatiques jeunes dans tous les lieux connus: c'est impressionnant. Et, selon les guides à qui j'en ai parlé, ce n'est que le début. Petite mise en garde pour terminer: pour ceux qui aiment (comme moi) envoyer des cartes postales, acheter les timbres de préférence dans une poste "Correos". J'ai appris qu'il existe des services privés qui éditent des timbres (j'en ai acheté à un marchand de cartes postales). Ces timbres sont vendus plus chers et vos cartes n'arriveront pas, si vous les avez naïvement déposées dans une boite aux lettres "normale".

Voilà, je suis prête à repartir en Andalousie.

19 octobre 2014

Andalousie (Al Andalus) 3/4 - Grenade et l'Alhambra

Je continue à vous narrer mon circuit andalou (une fois Cordoue quittée) avec Grenade et son ensemble palatial qui domine la ville: L'Alhambra. Grenade est située à 800 mètres d'altitude au pied de la Sierra Nevada. Je regrette de ne pas être restée plus longtemps pour flâner dans la ville avec ses rues animées et odorantes...

P1050069 ... par exemple avec la vente d'épices contre un des murs de la cathédrale.

 

P1050065 Cette photo montre l'entrée d'une rue commercante connue à Grenade et tout près de la cathédrale.

Pendant une matinée, notre groupe a visité La Chapelle royale et la Cathédrale: dans ces deux lieux, les photos sont interdites (surtout en ce qui concerne la Chapelle). Dans cette très belle chapelle, bâtie sous Charles Quint (1500-1558), se trouvent les gisants de Philippe de Habsbourg (Phillippe Ier de Castille) dit Philippe le Beau et Jeanne Ière de Castille (dite Jeanne la Folle), les parents de Charles Quint, ainsi que ceux d'Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon, les rois catholiques et parents de Jeanne la Folle, et donc grands-parents de Charles Quint. Dans une crypte au-dessous de ces deux couples de gisants, des cercueils en plomb conservent les restes des quatre personnes. Les photos sont interdites car la chapelle est ornée de beaux et grands tableaux assez fragiles. Désolée pour ce manque d'illustration. Concernant la cathédrale, on est frappé par sa luminosité, les murs et les colonnes sont blancs. C'est un vaste édifice construit à partir du XVIème siècle. Le choeur est surmonté d'une coupole de 45 m de haut. Je n'ai pas forcément eu le coup de foudre pour ce bâtiment, mais la visite en vaut la peine.

Voici une photo de la façade:

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Je passe maintenant au plat de résistance, c'est-à-dire l'Alhambra (Al Hamra, la rouge en arabe), ainsi nommée en raison de la couleur que prend la pierre des murailles au coucher du soleil. Edifié sur la colline de la Sabika, l'Alhambra est un ensemble palatial fortifié et un des monuments majeurs de l'architecture islamique. Les parties les plus notables ont été bâties au XIVème siècle par l'un des souverains de la dynastie des Nasrides. Les touristes ne savent plus où donner des yeux tellement il y a de choses à admirer:

En plus des palais Nasrides, il y a le palais de Charles Quint du XVIème siècle, un palais à l'enceinte carrée (sans toit) qui contient un patio circulaire:

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Et voici donc quelques photos qui ont du mal à rendre la beauté de l'ensemble des palais Nasrides qui s'organisent en de multiples salles rectangulaires, partiellement intégrées à l'enceinte, reliées entre elles par des vestibules qui sont disposés autour de cours comme la cour des Lions. Aucune représentation humaine mais des motifs géométriques, végétaux, des stucs et des arabesques.

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P1000537 La fontaine dans la cour des Lions

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P1050044 Une partie de Grenade vue de l'Alhambra

Suite et fin de mon circuit dans mon prochain billet (Antequera, Malaga, Marbella, Ronda, et Jerez de la Frontera)

17 octobre 2014

Andalousie (Al Andalus) 2/4 - Cordoue

Pour la suite de mon voyage en Andalousie, après Séville, voici Cordoue et sa Mosquée-Cathédrale (Mezquita-Catedral). Aucune photo ne peut rendre l'impression que l'on ressent quand on rentre dans ce bâtiment religieux d'une superficie de 2 hectares (j'ai retenu ce chiffre). L'on estime que 12000 personnes pourraient tenir dans cet espace. Il faudrait du 3D+ comme support de photo pour donner une vague idée de ce qu'est cette mosquée, bâtie sur un temple romain, et dans laquelle on a bâti une cathédrale en faisant disparaître 130 colonnes de la mosquée. La mosquée date du VIIIème siècle; agrandie trois fois de suite (avec des styles différents), elle est ainsi la plus grande mosquée du monde après celle de La Mecque. En revanche, sa caractérisique est qu'elle n'est pas orientée vers la Mecque. La mosquée se présente comme un quadrilatère de 130 m de large sur 180 m de long, composé de 850 colonnes en marbre et de 19 nefs. La cathédrale au milieu, bâtie au XVIème siècle, fait pâle figure. La mosquée est plus sombre qu'elle ne devrait l'être, puisque toutes ses ouvertures latérales vers l'extérieur ont été bouchées. Elle a été un lieu de culte musulman jusqu'en 1236 (date de la chute de l'émirat de Cordoue).

Juste avant d'entrer dans la mosquée, nous sommes passés par la Juderia, l'ancien quartier juif de Cordoue, où est né Maimonide, médecin et philosophe juif en 1138. Douze ans plus tôt naissait, dans cette même ville, Averroès, philosophe, théologien, mathématicien et médecin musulman.

Je regrette de ne pas être restée plus longtemps dans la mosquée pour m'en imprégner, je compte bien y retourner assez vite.

Et voici quelques photos:

P1000472 Le minaret (encore existant) de la mosquée recouvert par le clocher

P1000474 Intérieur de la mosquée (ainsi que les 2 photos suivantes)

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P1000479 La cathédrale

P1000480 Intérieur de la mosquée encore (et les photos suivantes jusqu'à indication contraire)

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P1050016 Extérieur de la Mosquée

P1000451 Rue de la Judéria avec des pots de fleurs accrochés à flanc de mur

P1000455 La statue de Maimonide dans la Judiera

P1000457 Un patio dans la Judéria

P1000460 Oranger: les oranges sont très très amères

P1000468 Rue des fleurs dans la Juderia, avec le clocher de la cathédrale dans le fond

P1050017 J'ai quitté Cordoue en prenant ce pont romain qui enjambe le Guadalquivir. Il a été restauré pas mal de fois.

P1050019 A Priego de Cordoba, sur la place où se trouve l'hôtel de ville, j'ai pris en photo cet arbre qui m'a fait penser à un personnage assis (un "ent", me souffle mon ami).

P1050028 Ruelle de Priego de Cordoba

P1050034 Maison de Priego de Cordoba

La suite du voyage (Grenade et l'Alhambra) dans mon prochain billet.

15 octobre 2014

Andalousie (Al Andalus) 1/4 - Séville

Et maintenant, voici mon premier billet sur l'Andalousie où j'ai passé une semaine enrichissante. Je suis remontée loin dans le passé. Très belle région où trois religions (juive, musulmane et chrétienne) ont cohabité en bonne intelligence pendant quelques siècle, du VIIIème au XIème siècle. Cette région a été conquise tour à tour par les Phéniciens (XIème siècle avant J.-C.), par les Grecs, puis par les Carthaginois en même temps que les peuples ibères (VIème au IVème siècle avant J.-C.), puis les Romains sont arrivés et l'Andalousie est devenue une province romaine appelée la Bétique. Ensuite, les Wisigoths occupèrent l'Andalousie dans les premiers siècles de notre ère suivis par les Berbères emmenés par Tarik en 711 après J.-C. L'Andalousie devenue Al Andalus est d'abord un Emirat puis un Califat. Cordoue rivalisait avec Bagdad à cette époque. C'est alors que les Chrétiens deviennent prépondérants à partir des années 1200 (en 1236, chute de Cordoue et de la dynastie des Almohades). 1492 est une année marquante à plus d'un titre: découverte de l'Amérique par Christophe Colomb et l'arrêté d'expulsion des Juifs d'Espagne (Sefarad) par Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon. Jusqu'au XXème siècle, l'Andalousie n'a eu de cesse de laisser des bâtiments remarquables qui font aujourd'hui l'admiration des touristes. L'Andalousie est d'une grande richesse architecturale tant en qualité qu'en quantité.

Voici quelques exemples en photo.
Je commence par Séville où j'ai débuté mon circuit.
La place d'Espagne construite pour l'exposition ibéro-américaine de 1929:

P1000341 Elle forme un hémicycle.

P1000340 Elle est traversée par des canaux. Et quatre ponts (représentant les quatre provinces fondatrices de l'Espagne) enjambent ces canaux.

P1000376 Un bâtiment face au musée archéologique à côté de la Place d'Espagne. Je l'ai prise pour les reflets dans l'eau.

P1000376 D'ailleurs (à la demande de mon ami), voici la photo à l'envers...

P1000398 L'une des deux tours de la place d'Espagne

P1000409 Deux exemples de céramique peinte (azuleros) représentant les provinces d'Espagne

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P1000418 La Tour d'or sur les bords du Guadalquivir. Elle fut érigée au XIII siècle sous la domination Almohade

P1000354 La cathédrale de Séville avec la Giralda

P1000424 La Giralda qui domine la cathédrale est l'ancien minaret de la Grande Mosquée almohade. Aucune autre construction ne doit atteindre sa hauteur.

 

P1000429 L'intérieur de l'Alcazar qui a été bâti vers 844 sous les Omyyades d'Espagne.

P1000431 L'Alcazar encore

P1000435 Un des plafonds. Pendant mon voyage, j'ai fait beaucoup de photos de plafonds, qui sont des merveilles.

 

P1000436 Toujours l'Alcazar (+ photo suivante)

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P1000353 Un patio

Sur les 6 km de remparts de Seville que Bizet nous fait connaître, il en reste 500 mètres.

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P1000416 Comme beaucoup de villes en Espagne, voici les arènes (Plaza de toros) où on assiste à des corridas. Il y a de moins en moins, le football est passé par là.

La suite de mon voyage (Cordoue) dans mon prochain billet.

12 octobre 2014

Gone girl - David Fincher

Avant de vous faire un petit compte-rendu sur mon voyage en Andalousie où le soleil était de la partie, je voudrais évoquer un film que j'avais vu en avant-première.

Je me réjouissais d'avance: le réalisateur David Fincher (que l'on ne présente plus: Seven, Alien 3, The Game, Zodiac, etc.), + une adaptation de Les apparences, un thriller de Gillian Flynn (pas lu) qui est un best seller international. Le film Gone Girl fut une déception en ce qui me concerne.

Je reconnais que la réalisation est fluide, rien à dire de ce côté là. David Fincher est très doué. Mais c'est l'histoire (dont je ne vous dirai rien) qui me pose problème. Elle m'a mise très mal à l'aise. Après une première heure très réussie, un retournement de situation que je vous laisse découvrir fait basculer le film dans une atmosphère malsaine avec des moments de démence pure (sans que l'on sache le pourquoi du comment). L'ensemble manque de subtilité à l'image d'une scène "gore" inutile qui vire au grotesque. Nick Dunne, le mari (Ben Affleck, un peu terne), change de statut: de bourreau qui trompe sa femme et est soupçonné de meurtre, il devient la victime d'une machination infernale orchestrée par son épouse "disparue" Amy (Rosamund Pyke, qui fait une interprétation d'anthologie). Personnellement, j'ai trouvé ce film misogyne. J'ajouterais qu'en arrière-plan, la critique que fait Fincher sur la société du spectacle manque d'épaisseur. Gillian Flynn qui a écrit le scénario a changé la fin par rapport au roman. Je me demande ce que cela donne. Le film dure 2H30. C'est un peu long surtout vers la fin. Cela n'empêche pas qu'il va certainement avoir du succès. Lire les billets d'Alex-6, de Wilyrah et Wolvy28.

5 octobre 2014

Saint Laurent - Bertrand Bonello

Voici donc le deuxième "biopic" sur Yves Saint Laurent, celui pour lequel Pierre Bergé n'a pas donné son blanc seing. On peut comprendre sa position, car le réalisateur montre la face sombre d'YSL: ses démons, le fait qu'il se droguait, qu'il menait une vie dissolue (mais cela le rend plus humain). Au détour d'une scène, on apprend qu'Yves Saint Laurent, qui a refusé de faire la guerre d'Algérie est devenu dépendant aux médicaments à cette époque, durant son séjour à l'hôpital. J'ai noté que Bertrand Bonello a tenu à mettre l'accent sur le dur métier de la couture: la précision dans les gestes et chaque étape pour aboutir à ce qui deviendra une robe, un pantalon ou une veste. La maison Saint Laurent formait une grande famille (Yves Saint Laurent appelait chaque ouvrière par son prénom), mais le couturier était capable de renvoyer une employée sans état d'âme par une simple phrase. Bertrand Bonello, qui a aussi écrit le scénario avec Thomas Bidegain, a centré son film sur dix ans dans la vie de YSL: de 1967 à 1977, "l'âge d'or" de la maison de couture. Nettement plus en retrait que dans le film de Lespert, Pierre Bergé (Jérémie Rénier) est montré comme l'homme d'affaires qui sait négocier le nom d'YSL. Les amours (en particulier avec Jean de Bascher) et les dérives d'YSL sont évoquées, mais sans que cela soit trop appuyé. Le réalisateur a trouvé un juste équilibre. L'une des dernières séquences en "split screen" (l'écran divisé en plusieurs images) est très réussie: il s'agit du défilé de la collection automne-hiver de 1976, les poupées russes: c'est sublime. Il faut noter l'apparition d'Helmut Berger, méconnaissable à 70 ans, qui interprète Yves Saint Laurent âgé, très seul avec comme seul compagnon un bouledogue français, Moujik, le 4ème du nom. Cette race de chien était une des passions d'Yves Saint Laurent. Je n'ai pas vu passer les 2H30 que dure ce film que je recommande. A noter l'interprétation exceptionnelle de Gaspard Ulliel dans le rôle d'Yves Saint Laurent.

Ce billet paraît le lendemain du jour où je devrais être en Andalousie. Je fais un petit circuit d'une semaine loin d'Internet. A très bientôt.

2 octobre 2014

Leviathan - Andrey Zviaguintzev

Pour ceux qui me lisent, je vous recommande absolument Leviathan, un film russe d'Andreï Zviaguintzev, le troisième que je vois de ce réalisateur (après Le Retour et Elena). Il a reçu le prix du scénario (amplement mérité) au dernier festival international du film de Cannes. De nos jours, au bord de la mer de Barents au Nord-Ouest de la Russie, Kolya, sa femme Lilya et son fils Romka vivent dans une grande maison en bois. Lilya, qui est la seconde épouse de Kolya, a des relations difficiles avec son beau-fils Romka. Quant à Kolia, il tient un garage et fait de petites réparations. Quand l'histoire commence, on apprend que le maire de la petite ville voisine veut, pour son compte personnel, exproprier Kolya et sa famille: il guigne le terrain. Je vous laisse découvrir comment il va arriver à ses fins, par des moyens pour le moins brutaux qui peuvent faire désespérer du genre humain. Pendant les deux heures quinze que dure le film, les personnages parlent beaucoup, s'affrontent, s'aiment et boivent des litres de vodka (les femmes ne sont pas en reste). Les paysages où se côtoient squelette de baleine et bateaux échoués donnent une impression de fin du monde. La musique de Philip Glass est vraiment très belle. La fin laisse un goût amer. Il n'y a aucun espoir. Il semble que le réalisateur se soit inspiré d'un fait divers survenu aux Etats-Unis. Ce film admirable est, pour moi, un des meilleurs de 2014. Lire le billet de Miriam.

29 septembre 2014

Elle l'adore - Jeanne Herry / 3 coeurs - Benoit Jacquot / Avant d'aller dormir - Rowan Joffe

Voici un billet sur trois films, dont deux m'ont mise de très mauvaise humeur.

Je commence par le moins mauvais film selon moi, Elle l'adore de Jeanne Herry, avec Sandrine Kiberlain et Laurent Lafitte. Je l'ai vu en avant-première dans une salle de province, nous étions 2 (deux) dans une grande salle. Muriel Bayen (Sandrine Kiberlain), divorcée, mère de deux enfants et qui exerce la profession d'esthéticienne, est une "groupie" du chanteur Vincent Lacroix (Laurent Lafitte). Celui-ci commet un acte irréparable et lui demande son aide. Muriel s'acquitte plus ou moins bien de sa tâche mais s'en tire en mentant avec aplomb à un couple de policiers. Car Muriel est une affabulatrice-née, c'est ce qui la sauve. J'ai oublié de préciser que le couple de policiers, une femme et un homme, sont amants. Cela génère quelques scènes assez drôles. Kiberlain est très bien comme souvent. Mais je trouve que le ressort dramatique manque de "punch". Sans dévoiler davantage l'histoire, on peut dire qu'à la fin, Vincent a perdu une fan. Regardable. Pour ceux qui l'ignorent, Jeanne Herry est la fille de Miou-Miou et de Julien Clerc.

Maintenant, je passe à deux films que j'ai vus dans la même soirée (que j'ai eu l'impression d'avoir gâchée).

Pour 3 coeurs de Benoît Jacquot, je reprends à mon compte la critique assassine de Mymp et je pense être encore plus déçue que lui. Dans une ville de province, Valence (dans la Drôme), en fin de soirée, Marc Beaulieu (Benoît Poelvoorde), inspecteur des impôts, vient de rater son train et il erre comme une âme en peine dans la ville déserte. Il croise le chemin de Sylvie Berger (Charlotte Gainsbourg). C'est le coup de foudre. Ils se perdent de vue (je vous passe les détails à part le fait que Marc est fragile du coeur), et voici que Marc, revenu à Valence, tombe sous le charme de Sophie (Chiara Mastroianni), venue en pleurs dans son bureau des impôts pour régler un problème. Sophie est la soeur de Sylvie, ce que Marc ignore jusqu'au jour où ils se marient, et Sophie ignore que Sylvie a connu Marc avant elle. Les deux soeurs, qui tiennent un magasin d'antiquités, ont une relation fusionnelle. Que ce film est triste à voir et mortellement ennuyeux! Malgré le titre, je n'ai ressenti aucune passion amoureuse. Charlotte Gainsbourg passe son temps à allumer des cigarettes d'une scène à l'autre. Chiara Mastroianni n'est pas en reste. Quand elles ne fument pas, elles déjeunent chez leur mère (Catherine Deneuve, très bien), et face à elles, Benoit Poelvoorde qui fait ce qu'il peut. Je l'ai trouvé touchant, mais pas crédible en amoureux des deux soeurs. Il faut dire que l'on peut se demander pourquoi il tombe amoureux de Charlotte Gainsbourg qui "fait la gueule" tout le temps. J'ai eu de la peine pour lui. La musique n'est pas terrible et la voix off qui fait avancer l'action n'ajoute rien. Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé le film, sauf la fin, qui m'a paru logique.

Je termine par mon deuxième "coup de gueule". Avant d'aller dormir, de Rowan Joffe (le fils de Roland), est d'abord un roman que je n'ai pas lu mais qui a été chroniqué sur des blogs (par exemple ici et [ce dernier article comporte d'autres liens]). On peut dire que l'histoire est Un jour sans fin sans humour. Depuis 14 ans, suite à un grave accident, Christine (Nicole Kidman) se réveille tous les matins sans se souvenir de ce qu'elle a fait la veille. Ben (Colin Firth) est toujours à ses côtés. Un certain docteur Nash (Mark Strong) essaye de lui faire retrouver la mémoire. Ce film est sinistre à tout point de vue, et j'ai été choquée par quelques scènes entre Colin Firth et Nicole Kidman. Pauvre Colin! Ceux qui ont vu ou verront le film me comprendront. Vivement le prochain Woody Allen, dans lequel il joue un des rôles principaux. Quant à Avant d'aller dormir, vous pouvez vous abstenir de le voir.

...Heureusement que mes deux prochains billets évoqueront deux films très réussis: Leviathan (chroniqué le 02/10/2014) et Saint Laurent (chroniqué le 05/10/2014).

26 septembre 2014

L'Ange gardien - Jérôme Leroy / Le détroit du loup - Olivier Truc

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Quand j'ai été chez ma libraire et que j'ai vu que ces deux romans étaient parus, je n'ai pas hésité une seconde à casser une fois de plus ma tirelire en ne tenant pas compte de ma PAL monstrueuse. J'ai d'ailleurs eu une remarque ironique de la part de mon ami à ce sujet.

Je commence par L'Ange gardien de Jérôme Leroy (320 pages, Edition Gallimard, Série noire) que j'ai lu en premier en moins de 24 heures. Je l'ai autant aimé que Le Bloc, le roman précédent de l'écrivain. L'Ange gardien se compose de trois parties dont les titres sont les noms des personnages principaux du roman:

- Berthet (le tueur à gages redoutable et sans état d'âme, la soixantaine, agent de l'Unité, une police parallèle). Devenu un témoin gênant, sa tête est mise à prix.
- Martin Joubert, qui s'appelait autrefois Denis Clément, ancien prof dans une ZEP à Roubaix, qui rédige maintenant des articles dans un journal d'extrême-droite même si ses idées sont plutôt de gauche. C'est lui que Berthet va choisir pour écrire son histoire avant qu'il ne soit trop tard.
- Kardiatou (Diop), une belle jeune femme noire issue d'un quartier défavorisé de Roubaix (justement), qui va devenir ministre et se présenter à une élection municipale face à une candidate d'extrême-droite, la fille du chef du "Bloc patriotique", dont on a fait connaissance dans Le Bloc.
Berthet veille sur elle depuis longtemps sans qu'elle le sache, il est son ange gardien.

C'est vraiment un roman agréable, le style coule tout seul. Jérôme Leroy est un très bon écrivain à découvrir, pour ceux qui ne le connaissent pas.

Je passe maintenant au roman Le Détroit du Loup d'Olivier Truc (Edition Métailié noir, 400 pages), dans lequel on retrouve Nina Nansen et Klemet (le Lapon), qui font partie de la brigade des rennes. Trois mois ont passé depuis la fin de l'histoire précédente. Nous sommes à la fin avril/début mai. Le temps d'ensoleillement augmente de jour en jour. Quand l'histoire s'achève le 12 mai, il dure 24 heures, il n'y a plus de coucher de soleil. La température extérieure atteint les 3 ou 4° maximum. C'est l'époque de la transhumance des rennes qui sont des bêtes craintives et assez envahissantes. Erik Steggo, un jeune Lapon marié depuis peu, tombe de sa barque et meurt noyé dans le détroit du Loup: un troupeau de rennes effrayés par quelque chose a provoqué des remous dans l'eau, et cela a entraîné la noyade du jeune homme tombé de sa barque. Nils Stormi, qui a du sang sami, est chargé de retrouver le corps. Nils exerce le métier hautement risqué de plongeur en grande profondeur pour l'industrie pétrolière. L'intrigue tourne en effet autour de la convoitise de riches industriels pour des terres occupées par les rennes. Le personnage de Klemet est devenu assez secondaire. En revanche, nous faisons la connaissance du père et de la mère de Nina. Cette dernière reprend contact avec eux à l'occasion d'une recherche dans le passé. Cela ne se passe pas très bien. Comme dans le roman précédent, il faut prendre le temps de s'acclimater à l'histoire touffue et aux nombreux personnages. C'est totalement dépaysant et j'attends le troisième tome en espérant qu'il soit peut-être un peu plus court. Lire le billet de Sylire.

23 septembre 2014

Pride - Matthew Warchus

Pride du réalisateur Matthew Warchus est le genre de film qui me rend euphorique. Je trouve que ce genre d'histoire qui met en valeur la solidarité et la tolérance est une belle leçon par rapport à notre époque où l'individualisme et le "chacun pour soi" priment sur beaucoup de choses. Nous sommes en pleine période Margaret Thatcher, Premier ministre britannique, la "dame de fer" qui est restée inflexible devant les protestations des mineurs britanniques. Certaines mines de charbon considérées comme déficitaires devaient fermer. La grève durera un an entre 1984 et 1985, au terme duquel le gouvernement britannique n'aura cédé sur rien. Lorsque le film commence, durant la "Gay Pride" de 1984 à Londres, des "gays" et lesbiennes décident de collecter de l'argent pour les mineurs en grève. Joe, Jonathan, Mike, Jeff et quelques autres, sous la houlette de Mark qui mène le groupe, se mettent en tête d'aider des mineurs en grève et plus particulièrement ceux d'une petite ville galloise. La rencontre va être explosive, les mineurs restant assez dubitatifs au départ. Heureusement que les femmes ou soeurs de mineurs sont là...  J'ai entendu les critiques de l'émission "Le Masque et la Plume" qui n'ont pas été très gentils pour ce film en évoquant en particulier la musique tonitruante (ce n'est pas faux); personnellement, cela ne m'a pas dérangée. Les personnages, dont beaucoup inspirés de personnes réelles, sont tous plus attachants les uns que les autres. Le défilé final (syndicats des mineurs et gays et lesbiennes ensemble devant le parlement britannique) donne "la pêche". Je conseille vraiment ce film qui m'a fait penser aux Virtuoses de Mark Herman (1996). 

20 septembre 2014

Les corrections - Jonathan Franzen (Challenge pavé de l'été 2014)

Challenge Pavé de l'été !

 

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C'est à grâce à ce challenge Pavé de l'été 2014 initié par Brize que je me suis enfin décidée à lire Les corrections de Jonathan Franzen (Edition Seuil en poche, 692 pages), roman que j'avais  dans ma PAL depuis 10 ans (1). Pendant donc presque 700 pages, nous entrons dans la vie d'une famille américaine assez déjantée: Enid et Alfred Lambert, presque octogénaires, et leurs enfants, Gary, Chip et Denise. Le roman se décompose en sept parties dont une sorte de préambule, "Saint Jude", suivi de "L'échec", "Plus il y songeait, plus il était en rogne", "En mer", "Le Generator", "Un dernier Noël", et un épilogue, "Les corrections". C'est à Saint Jude, qui se situe dans le Middle West, que vivent Enid et Alfred. Ce dernier, ancien ingénieur dans les chemins de fer, est aussi un inventeur. Quand le roman commence, Alfred est atteint de la maladie de Parkinson et d'un début de démence sénile, tandis qu'Enid souffre de douleurs à la hanche. Cela ne les empêche pas de partir en croisière. Chip, âgé de 39 ans, a exercé la profession de professeur d'université. Il écrit désormais des articles dans le Warren Street Journal tout en travaillant sur un scénario. Puis, par un concours de circonstances dont je vous passe les détails, il arrive en Lituanie. Gary, la quarantaine, est marié à une femme riche qui déteste sa belle-mère Enid. Père de trois jeunes fils. Gary souffre d'une dépression profonde, mais il a quand même réussi dans une banque d'affaires. Quant à Denise, elle est bisexuelle. Chef-cuisinier dans un restaurant, Le Generator, elle devient l'amante de son patron et de la femme de ce dernier. Je m'arrête dans ce résumé succinct. J'avoue avoir lu ce roman sans beaucoup de plaisir avec des personnages tous antipathiques (mention spéciale à la femme de Gary): un peu trop humains (?). J'ai trouvé le chapitre "En mer" assez interminable. Je sais que ce roman a reçu de bonnes critiques quand il est paru. Je ne les partage forcément.

(1) ... même si non mentionné dans mon billet du 24/10/2007.

17 septembre 2014

Un homme très recherché - Anton Corbijn

Ce mercredi 17 septembre 2014 sort en France un film d'espionnage avec du suspense comme je les aime: Un homme très recherché, réalisé par Anton Corbijn (The American). Le scénario du film est une adaptation d'un roman de John Le Carré. C'est l'occasion de voir le très regretté Philip Seymour Hoffmann dans un de ses derniers rôles. Il est magistral comme tous les acteurs qui l'entourent. Il interprète Günther Bachmann, un membre des services secrets allemands. En 2012, plus de 10 ans après les événements du 11 septembre, la ville de Hambourg n'oublie pas qu'elle a abrité une importante cellule terroriste à l'origine des attaques contre les tours du World Trade Center. Issa Kharpov, d'origine russo-tchétchène, affreusement torturé en Russie, arrive clandestinement à Hambourg afin de récupérer une fortune laissée par son père. Il est abrité par des membres de la communauté musulmane de la ville allemande. Günther Bachmann pense que le jeune homme n'est pas un terroriste, mais il va se servir de lui pour faire tomber un plus "gros poisson", un homme bien sous tout rapport qui pourrait financer des groupuscules terroristes par l'intermédiaire d'ONG. Le problème de Bachmann et de son équipe, c'est qu'ils ne sont pas tout seuls sur le coup et qu'ils sont eux-mêmes espionnés. Je ne vous en dirais pas plus si ce n'est que les personnages féminins (interprétés par Robin Wright, Rachel McAdams et Nina Hoss) ne sont pas que des faire-valoir, bien au contraire et que la ville de Hambourg n'est pas assez mise en valeur (et ça c'est dommage). Je compte bien revoir avec plaisir ce film qui dure 2H sans temps mort.

14 septembre 2014

Gemma Bovery - Anne Fontaine / Mademoiselle Julie - Liv Ullmann

Pour la projection de Gemma Bovery en avant-première, on était une vingtaine dans la salle de 200 places. Pour Mademoiselle Julie, on était sept pour une contenance aussi de 200 places. Le point commun entre ces deux films, à part le fait qu'ils sont adaptés plus ou moins librement d'oeuvres littéraire et théâtrale très connues où les héroïnes ont des destins tragiques, et qu'ils sont réalisés par des femmes, est que je les ai vus dans le même complexe cinématographique au nord de Paris. Depuis son inauguration voici presque un an, je constate avec inquiétude, quand j'y vais, que les spectateurs manquent à l'appel. Je sais que ce complexe n'est pas très bien desservi par les transports en commun; en particulier, il n'y a pas de station de métro proche (mais il y a le tramway). Personnellement, j'y vais à pied, habitant à un quart d'heure de là. J'espère que ces salles vont voir leur fréquentation augmentée d'ici un ou deux ans. En effet, des milliers de logements sont en cours de construction dans cette partie nord de Paris (boulevard Mac Donald); de plus, une passerelle est en train d'être construite au dessus du périphérique pour relier cette partie de Paris à la ville d'Aubervilliers.

Pour en revenir à Gemma Bovery d'Anne Fontaine, le film est une adaptation du roman graphique de l'Anglaise Posy Simmonds qui s'est elle-même inspirée de Madame Bovary, le roman de Gustave Flaubert. Martin Joubert (Fabrice Luchini), marié et père d'un grand adolescent, est un ex-bobo parisien qui rédigeait des notules dans l'édition. Depuis quelques années, il a repris la boulangerie de son père dans une petite ville de Normandie. Il faut le voir pétrir sa pâte.  Cela n'empêche pas Martin d'avoir garder sa passion pour les beaux textes en général et pour Madame Bovary en particulier. Et il n'en revient pas quand il apprend le nom des nouveaux occupants de la maison voisine de la sienne: Gemma et Charly Bovery, un jeune couple d'Anglais. Gemma est une jeune femme rayonnante qui semble s'ennuyer, Charly n'est pas médecin mais il fait de fréquents déplacements à Londres, il vend du vin et accessoirement, restaure des objets. Joubert, qui est le narrateur du film et dont l'imagination n'a pas de limites, a l'impression que Gemma va connaître le triste destin de l'héroïne de Flaubert. Il n'a de cesse d'essayer de faire changer les choses mais en vain. Il assiste même de loin à la liaison entre Gemma et Rodolphe (pardon, Hervé dans le film, un jeune bellâtre). La réussite du film tient beaucoup au charme déployé par Gemma Arterton et j'ai trouvé Luchini vraiment très bien. Cela m'a presque donné envie de lire le roman de Gustave Flaubert (je ne l'ai jamais terminé) et pourquoi pas Anna Karénine (ceux qui verront le film que je recommande sauront pourquoi). Lire les billets de Cathulu ou Cachou.

Maintenant, je passe à Mademoiselle Julie de Liv Ullman qui a aussi écrit l'adaptation d'après la pièce (écrite en 1888) d'August Strindberg. Le film dure 2H10 et c'est son gros défaut. La pièce d'origine est courte et représente en général 1H30 de représentation sur scène. Le film m'a paru long, très long malgré les trois acteurs (Jessica Chastain, Colin Farrell et Emily Norton) qui sont formidables. La réalisatrice a à peu près respecté l'unité de lieu (un grand domaine), de temps (la nuit de la Saint-Jean) et d'action, le jeu de séduction entre Mademoiselle Julie, fille de baron, et Jean (John), le domestique, avec comme témoin Kristin (Kathleen) la cuisinière. Je trouve que c'est une oeuvre qui est intéressante mais qui a vieilli de par son sujet: une jeune femme de la "haute" qui veut séduire quelqu'un qui est d'une classe sociale inférieure, tout en le méprisant (comme elle méprise les représentants de la gent masculine). Ella agit envers lui avec condescendance. De même Jean et Kristin éprouvent un certain mépris envers Mademoiselle Julie qui a osé s'abaisser à leur niveau. La réalisatrice a ajouté des choses: on voit Mademoiselle Julie enfant dans le préambule, la musique est très présente et meuble les temps d'arrêt, cela n'ajoute rien. Dommage. Lisez plutôt la pièce. [Pour ce film, voir le billet d'Alex_6].

11 septembre 2014

Deux romans (Présélection du prix FNAC 2014 [4 et 5/5]) et Prix du roman FNAC 2014.

Je voulais terminer avec les deux derniers romans que j'ai reçus dans le cadre du prix du roman FN*C 2014.

Mais d'abord, pour ceux qui l'ignorent encore, c'est un premier roman écrit par un jeune Anglais qui a été récompensé: Le complexe d'Eden Bellwether de Benjamin Wood (Edition Zulma). Je compte le lire dès que possible. La cérémonie de remise du prix s'est déroulée comme l'année dernière dans une salle tout en haut du théâtre du Châtelet. C'est la lauréate de l'année dernière, Julie Bonnie, qui a annoncé le roman primé. L'écrivain a remercié l'asssistance en parlant français avec un charmant accent. Ci-après quelques photos. Personnellement, je ne suis pas restée longtemps, incommodée par le brouhaha et la chaleur - juste le temps de récupérer le bouquin...

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Je reviens donc sur les deux romans que je n'avais pas encore chroniqués et dont je n'ai pas beaucoup entendu parler dans les chroniques littéraires récentes.

Je commence par Les Révolutions de Jacques Koskas d'Olivier Guez (Editions Belfond, 330 pages), qui est un journaliste de profession: cela se sent dans sa façon d'écrire. C'est son premier roman. Cela ne m'a pas déplu mais le roman n'a pas vraiment de style. J'avoue n'avoir pas été passionnée plus que cela par la vie et le destin de Jacques Koskas, issu d'une famille juive sépharade. Entre 2003 et 2008, Jacques mène une vie de dilettante loin des préceptes enseignés par son milieu. Il papillonne de Paris aux Etats-Unis en passant par l'Autriche et l'Ukraine, je vous laisse découvrir les péripéties qu'il traverse. Et à la toute fin du roman, d'un coup de plume, il se retrouve en Israël à mener une vie plus sage et conforme à une certaine morale religieuse en étudiant dans une yeshiva. L'épilogue m'a laissée songeuse.

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Et je termine donc avec Le jour où tu m'as quittée de Vanessa Schneider (Editions Stock, 200 pages) dont j'ai bien apprécié la prose et le traitement modeste de l'histoire (dans le bon sens du terme). C'est écrit simplement à la première personne. Une jeune femme, divorcée et mère de deux enfants, vient de se faire quitter par son amant. Il y a de la tristesse, des interrogations mais pas trop d'amertume car finalement la vie continue. Si vous le trouvez en bibliothèque, pourquoi pas?

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9 septembre 2014

Enemy - Denis Villeneuve / Maintenant ou jamais - Serge Frydman / The Salvation - Kristian Levring

En attendant des sorties plus consistantes au mois de septembre, voici trois films qui m'ont plus ou moins plu.

Je commence par Enemy de Denis Villeneuve qui m'a laissée assez perplexe. De nos jours, à Toronto, Adam Bell, professeur d'université, mène une vie terne avec sa petite amie. Cependant, quand le film commence, il assiste à des ébats amoureux, dans un lieu fermé, en compagnie d'autres hommes. Ce n'est pas la première fois. Plus tard, par hasard, grâce à une vidéo conseillée par un collègue, il découvre qu'il a un double, une copie conforme de lui-même. Adam mène son enquête qui le met en présence d'Anthony, son sosie parfait, un acteur mariée à une femme enceinte. Chacun rejette l'autre, cette gemellité fait peur. Au loin, dominant Toronto, l'araignée ("la mère") sculptée par Louise Bourgeois fait son apparition. Ces éléments que je vous livre ne donnent qu'une vague idée de ce qu'est l'histoire. J'avoue n'avoir pas compris où le réalisateur voulait en venir. Jake Gyllenhaal qui joue les deux personnages d'Adam et Anthony est très bien, Toronto est superbement filmée. Tout le film baigne dans les tons ocres. Mais je me suis passablement ennuyée devant ce film trop abstrait pour moi. Lire le billet de ffred nettement plus enthousiaste.

Je continue avec Maintenant ou jamais de Serge Frydman (qui a aussi écrit le scénario), avec LaÏla Bekhti et Nicolas Duvauchelle, qui est un film que j'ai bien apprécié. Une jeune femme qui donne des leçons de piano rêve d'une belle maison où elle vivrait avec mari et enfant. Malheureusement, son mari vient d'être licencié de la banque où il officiait. Elle décide de braquer cette banque avec l'aide d'un libéré sur parole (Nicolas Duvauchelle) qui lui avait volé son sac à main peu de temps auparavant. Ce film m'a paru avant tout une jolie histoire d'amour. D'ailleurs la fin que je ne dévoilerai pas pourrait faire penser à une suite. Le couple Bekhti/Duvauchelle m'a fait un peu penser à celui formé par Emanuelle Devos/Vincent Cassel dans Sur mes lèvres de Jacques Audiard (2001). Lire le billet d'Alex-6.

Je termine par The Salvation, un western danois (si, si) dans lequel Mads Mikkelsen, Eva Green et quelques autres font merveille. J'ai personnellement beaucoup aimé cette histoire assez violente. En 1871, quelque part aux Etats-Unis (au Texas?), Jon, un Danois, ancien soldat très bon tireur, vient attendre au train sa femme et son fils qu'il n'avait pas vus depuis sept ans. Tous les trois s'embarquent dans une diligence en compagnie de deux hommes violents qui violentent la femme de Jon et tuent aussi le jeune garçon. La vengeance de Jon est assouvie très vite sans savoir que le frère d'un des "méchants" fait régner la terreur dans une petite ville voisine. La trame est classique, un homme solitaire, une petite ville où les habitants pas très courageux ont peur et commettent des actes de lâcheté face à des "très méchants" dont un Corse joué par Eric Cantona (himself). Eva Green qui a perdu sa langue (au sens propre du terme) sait très bien manier le fusil. Une curiosité que je vous conseille. Lire le billet de Trillian.

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