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Le blog de Dasola

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5 septembre 2010

Poetry - Lee Changdong

Le film Poetry a reçu le prix du scénario au dernier Festival de Cannes en mai 2010. C'était mérité, à mon avis. En Corée du Sud, de nos jours, Mija, âgée de 66 ans, s'occupe seule de son petit-fils, Wook, un collègien. Ce dernier n'est pas particulièrement respectueux envers sa grand-mère et on apprend assez vite un terrible fait divers le concernant, lui et cinq de ses camarades. Mija est une femme très bien de sa personne qui soigne son apparence mais commence à perdre à la mémoire. Elle travaille comme aide ménagère 3 fois par semaine, chez un vieil homme hémiplégique à qui elle fait même la toilette. Un jour, une affiche dans la rue amène Mija à vouloir écrire de la poésie. Elle s'inscrit à un cours. J'ai retenu une phrase du maître de poésie disant que "pour écrire un poème, il suffit de vouloir vraiment le faire". Une pomme, des abricots tombés d'un abricotier, le chant des oiseaux, un chapeau qui s'envole: tout est matière à poésie. Mais la vie de Mija n'est pas poétique, entre ses problèmes de mémoire et les gros soucis que lui cause son petit-fils. Le film présente le portrait magnifique d'une femme au crépuscule de sa vie. L'actrice Yun Junghee est une star en Corée. J'ai aimé ce film pour l'atmosphère, pour la musique, pour ce qu'il raconte. La première séquence est marquante: de jeunes enfants jouent au bord d'une rivière; tout à coup, l'un d'entre eux voit s'approcher, flottant sur l'eau, le cadavre d'une jeune fille en position ventrale. Je conclurai en disant que selon moi, les séances "poésie" qui ponctuent le film le rallongent inutilement.

3 septembre 2010

Quelle époque! - Anthony Trollope

Ca y est, je viens d'arriver au bout des 807 pages de ce roman qui vient d'être traduit pour la première fois en français. Qui est Anthony Trollope, me demanderez-vous? C'était un romancier victorien, moins connu en France que Charles Dickens ou William Thackeray. Né en 1815 et mort en 1882, fils d'un avocat raté, il fut inspecteur des postes et romancier (il a plus de 50 romans à son actif). Il a écrit des "pavés", dont les chroniques de Barchester qui se passent dans la campagne anglaise. Dans Quelle époque! (Editions Fayard), titre français très ironique et plutôt bien trouvé pour traduire "The Way we live now", Trollope situe son roman à Londres, aux environs de 1873. Le livre nous raconte l'ascension (jusqu'à son élection à la Chambre des Communes) et la chute d'Augustus Melmotte, un homme d'affaires pas très honnête (on va l'apprendre vite), à l'origine très incertaine. Il est peut-être Français. Homme violent, vulgaire et laid, il en est à son deuxième mariage, sa seconde épouse est une femme a priori de confession juive venue de Bohême. Il est aussi le père de Marie, née d'un premier lit. Autour de Melmotte gravitent des personnages issus de la classe aisée, mais en l'occurrence plus désargentés les uns que les autres et qui ne valent pas mieux que Melmotte. Mais leur supériorité vient de ce qu'ils sont nobles et anglais. Bien que Melmotte leur prête de l'argent, ils ont du mal à le tolérer. Parmi ces personnages dont Trollope nous brosse des portraits assez caustiques et sans concession, nous trouvons des jeunes lords ou baronnets désoeuvrés qui tuent leur ennui dans les cartes et l'alcool dans un club appelé "La fosse-aux-ours". Le plus détestable d'entre eux est sans conteste Felix Carbury. Trollope ne l'épargne pas. Il a tous les défauts: joueur, buveur, menteur, criblé de dettes, paresseux et surtout couvé par sa mère, Lady Mathilda Carbury, une veuve, qui s'est mis en tête de devenir écrivain pour arrondir ses fins de mois. Cette dernière a une nette préférence pour son fils par rapport à sa fille Hetta (Henrietta) qu'elle aimerait voir épouser un cousin, Roger Carbury, homme intègre. Nous faisons aussi connaissance de la famille Longestaffe, dont le fils Dolly provoquera en quelque sorte la chute d'Augustus Melmotte. Il y a aussi Miles Grendall (qui touche un salaire du Grand homme - alias Melmotte) et son père Lord Alfred, complètement ruiné et très redevable des largesses de Melmotte. Les personnages féminins jouent des rôles importants sous la plume de Trollope. En plus de Lady Mathilda Carbury, de sa fille Hetta et de Marie (Melmotte), Georgiana Longestaffe, Mrs Winifred Hurtle (une Américaine) et Ruby Ruggles essaient de mener leur vie sentimentale comme elles l'entendent, ce qui n'est pas une mince affaire: les femmes n'avaient pas beaucoup de droits et faisaient souvent des mariages de convenance. Quelle époque! montre le talent de chroniqueur de Trollope. Je ne peux que vous conseiller de vous y plonger pour éprouver le même plaisir que j'ai eu.

1 septembre 2010

Ce que je veux le plus - Silvio Soldini / L'heure du crime - Giuseppe Capotondi

Voici un billet sur deux films italiens très différents dans leur genre mais qui racontent tous les deux une histoire d'amour entre un homme et une femme. Ils sont sortis en août 2010.

L'heure du crime (La Ora doppia) peut se voir comme un polar où Sonia, une femme de ménage (très très jolie) fait la connaissance lors d'un "speed dating" de Guido, un ancien policier devenu gardien d'une belle maison. Sonia paraît vulnérable. Guido tombe amoureux d'elle. Mais rien n'est simple car cette rencontre est peut-être préméditée par l'un des deux. Au cours du film, la demeure que garde Guido est cambriolée au moment où ce dernier et Sonia sont sur place. C'est à partir de là que l'histoire commence à se dérouler entre rêve et réalité, les vivants croisent ceux que l'on croit morts et l'heure double (la ora doppia) joue un rôle. Je n'avais pas deviné la fin surprenante. Les acteurs sont vraiment bien avec une mention spéciale à l'actrice principale d'origine russe, qui irradie. A la différence de ffred, j'ai tout de même préféré le deuxième film italien que je chronique maintenant:

Ce que je veux de plus (Cosa voglio di piu). A Milan, Anna travaille dans un cabinet comptable. Elle vit une relation calme avec Alessio, "gros nounours" rassurant qui est un bricoleur hors pair. Elle espère un enfant de lui. Lors d'une soirée, Anna rencontre Dominico qui fait une livraison. Marié et père de deux enfants, il a des fins de mois difficiles en exerçant des petits boulots à droite à gauche. Anna et Dominico vont vivre une relation purement charnelle, précaire et chaotique, où le manque s'immisce dans leur relation: le manque d'argent, de temps, de lieux où se rencontrer. Leurs vies respectives sont chamboulées. Une liaison adultère n'est pas facile à mener. Le film qui m'a beaucoup touchée vaut pour l'actrice principale, Alba Rohrwacher, dont on remarque d'abord les yeux cernés de khôl. C'est une actrice à suivre qui vient de tourner dans l'adaptation de La solitude des nombres premiers (roman que j'ai chroniqué le 07/04/2009). Je vous recommande vivement ce film (Ce que je veux de plus).

31 août 2010

Alain Corneau 1943-2010

Décidément l'été 2010 aura été une période noire pour le monde du spectacle. Après Laurent Terzieff, Bernard Giraudeau et Bruno Crémer, c'est maintenant au tour d'Alain Corneau de tirer sa révérence. C'était un homme qui avait la passion du cinéma (et de la musique) et qui savait la faire partager. Personnellement, je trouve que son meilleur film reste (bien entendu) Série Noire d'après Jim Thompson en 1979 avec Patrick Dewaere, Marie Trintignant et Bernard Blier: très grand film noir. Sinon, les autres films qui à mon avis valent la peine sont Nocturne indien avec Jean-Hugues Anglade (1989, d'après Antonio Tabucchi), Stupeur et tremblement (2003) avec Sylvie Testud (très fidèle au roman d'Amélie Nothomb). Sans oublier non plus, dans une moindre mesure, Tous les matins du monde d'après Pascal Quignard (avec les Depardieu père et fils et Jean-Pierre Marielle) et la viole de gambe de Jorgi Savall. Je n'oublie pas Police Python 357, Le choix des armes, Fort Saganne et La menace. Il est dommage que sa carrière se soit terminée avec deux films, l'un vraiment décevant, Le deuxième souffle, sorti en 2007, et le très récent Crime d'amour, pour lequel je m'attendais à mieux [chroniqué le 07/10/2010].

PS: en hommage à Alain Corneau, le film Série Noire sera diffusé ce soir, mardi 31 août 2010, à 22H40, sur France 3.

29 août 2010

Histoire et Préhistoire en Périgord

Je ne vous avais rien dit de mes vacances de début août 2010. En voici un petit aperçu. J'annonce tout de suite qu'il n'y a qu'une photo pour illustrer ce billet. En effet, j'ai visité des lieux où les photos sont interdites comme pour les grottes (ce qui peut se comprendre) et dans les gisements à ciel ouvert (question de droit d'image).

Avant de faire une courte échappée en Aquitaine, mon ami et moi nous sommes arrêtés dans le Périgord, célèbre pour son foie gras et son patrimoine préhistorique.

D'abord un arrêt à Périgueux (que nous ne connaissions pas et qui vaut le détour) nous a permis d'admirer ses vieilles maisons et au moins un musée: Vésunna, site musée gallo-romain où est présentée, à couvert in situ, une domus Gallo-Romaine ayant connu deux niveaux d'occupation (vers le milieu du 1er, puis vers le milieu du 2ème siècle de notre ère), qui a été mis au (1) jour. Ce beau lieu bien aménagé qui date de 2004 a été conçu par Jean Nouvel.

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Ensuite, nous nous sommes dirigés vers les Eyzies à une quarantaine de km au sud-est de Périgueux. Nous avions trouvé un hôtel bien sympa sur les rives de la Vézère, qui est la rivière sur les bords de laquelle se trouvent, pour l'instant, les endroits les plus marquants (et encore accessibles au public) concernant la préhistoire. Et maintenant, sans faire de la publicité particulière, je dois dire que le guide vert d'un fabricant de pneumatiques bien connu nous a rendu un fier service.

En effet, nous n'avions rien réservé concernant les visites. C'était de l'improvisation. Dans un encart du guide, il était mentionné que, si l'on n'avait pas réservé, on pouvait arriver avant 9H30 à la billetterie de la grotte de Font de Gaume afin de s'insérer dans la queue des visiteurs du jour. Bien nous en a pris. On a eu la chance d'acheter nos précieux billets pour les grottes de Font de Gaume et des Combarelles. Et c'est là aussi que nous avons pu acheter d'avance, pour le lendemain, les tickets pour deux visites-conférences aux sites du Moustier et de La Ferrassie.

Nous avons commencé par les Combarelles (13000 ans BP (2)) où sont gravés environ 200 profils d'animaux, essentiellement des mammouths, des chevaux et des bisons, les trois animaux que l'on retrouve dans la plupart des grottes ornées. On peut y admirer aussi un profil de lionne (plus exceptionnel). La visite se fait en petit comité: pas plus de 8 personnes, ce qui donne 49 personnes par jour. A la sortie, sur le "livre d'or" à disposition des visiteurs, parmi les messages de gens mécontents de n'avoir pu rentrer dans les grottes en arrivant à l'improviste (contrairement à certains qui avaient parfois réservé un an à l'avance et payé 1,50 euro de frais de réservation), j'ai relevé celui qui trouvait, je cite, que l'"on pren[ait] les touristes pour des pigeons", il rajoutait qu'il attendais un courrier de réponse du Ministère!". C'est surtout la petite note écrite en exergue par un autre visiteur qui m'a amusée: "Et ta soeur?".

L'après-midi du même jour, nous avons pu admirer l'intérieur de la grotte de Font de Gaume qui est la dernière grotte à dessins polychromes ouverte au public (14000 BP). Le nombre de visiteurs est limité à 180 par jour. La grotte est une merveille. Combarelles et Font de Gaume sont distantes de 3 km.

Le lendemain, un jeudi, c'est Néanderthal. En effet, les deux sites à gisement stratigraphiques (s'étendant sur des dizaines de milliers d'années - des centaines de siècles!), Le Moustier et la Ferrassie, sont deux endroits où ont été trouvés des squelettes de néanderthaliens.
Nous avons eu la même conférencière qui est capable de captiver son auditoire en nous emmenant sur le terrain, en nous parlant pendant plus de 2 heures chaque fois, avec seulement ces stratigraphies, quelques documents, et quelques éclats de pierre ou moulages de crânes. Même moi qui n'y connait pas grand-chose, je pense avoir beaucoup appris. Il est à remarquer que la préhistoire est un domaine tabou dans certains pays que je ne nommerai pas ici. Je ne m'étendrai pas sur le sujet.

Depuis les dernières découverte de l'ADN et autre, les préhistoriens ont fait des découvertes intéressantes sur les premiers hommes. Il y eu quelques avancées spectaculaires, même si beaucoup de choses nous demeurent inconnues sur la préhistoire. C'est pourquoi la conférencière et les guides des grottes n'ont pas arrêté de nous répéter que quand ils nous disent des choses, c'est qu'elles ont été vérifiées. Pour le reste, chacun est libre d'interpréter (exemple, les dessins et gravures des grottes: sanctuaire? sacré? chamanisme? rite initiatique? On ne le saura jamais).

Nous avons terminé notre journée en allant visiter le musée de la préhistoire des Eyzies, très intéressant aussi (il a été rénové au XXIe siècle). Bien entendu, la célèbre statue (datant de 1930) de l'homme de Néanderthal qui trône à proximité ne correspond plus du tout à l'idée qu'on s'en fait aujourd'hui. Mais chut! "Néanderthal" est peut-être toujours parmi nous aujourd'hui.

Je voudrais terminer en disant que l'on a eu très beau temps pendant notre virée dans le Sud Ouest et aussi que mon ami qui lit beaucoup et est un passionné d'archéologie s'est ruiné en revues et livres que l'on a trouvés sur place.

(1) et non "à" jour comme on l'entend et le lit souvent par erreur. On découvre un site, on ne l'actualise pas.

(2) Pour la préhistoire, on parle en "BP" (Before Present), "avant le présent"... sachant que, par convention (anglo-saxonne?), la "date de référence" de ce présent est (déjà!) à 2 générations de nous: 1950 "de notre ère" (après J.-C.). 14 000 BP, ça donnerait donc 12050 avant J.-C. Mais "environ", puisque, en préhistoire, il est difficile d'avoir une datation même au siècle près. Ouf! Vous suivez?

27 août 2010

Tribulations d'un précaire - Iain Levison / Départs anticipés - Christopher Buckley [Livres lus en vacances (2ème partie)]

Comme promis, je continue mes chroniques des lectures de ma pause estivale. Suite à mon billet du 17/08/2010, voici deux autres livres très différents.

Tribulations d'un précaire de Iain Levison (éditions Liana Levi) n'est pas un roman, mais un récit. Je pense qu'il donne un avant-goût, dans un autre style, au livre de Florence Aubenas, Quai de Ouistreham, que je n'ai pas encore lu. Il nous raconte ses différentes expériences de travail, souvent pénibles et peu rémunératrices. Une licence de lettres en poche (qui lui a coûté 42000 $!), il va devenir homme à tout faire sur un plateau de cinéma, serveur dans une réception, employé dans une poissonnerie de supermarché (suivi d'un licenciement sec), chauffeur de poids lourd/déménageur, et surtout pêcheur en Alaska. Ce n'est pas toujours drôle mais le ton est suffisamment caustique pour que j'aie lu ce récit avec intérêt. Voici un aperçu du ton du récit avec le premier paragraphe: "C'est dimanche matin et j'épluche les offres d'emploi. J'y trouve deux catégories de boulots. Ceux pour lesquels je ne suis pas qualifié et ceux dont je ne veux pas. J'étudie les deux." Depuis, Iain Levison est devenu écrivain. Cf. mon billet du 17/02/2008 sur Un petit boulot.
 
Départs anticipés (Point seuil) de Christopher Buckley est un roman satirique (le premier que je lis de cet auteur). Au vu de la 4ème de couverture, je ne m'attendais pas du tout à l'histoire que j'ai lue au début. En effet, il nous y est annoncé (en résumé) l'histoire (de pure fiction) des retraités (les baby boomers) américains qui vivent aux crochets de la jeune génération grâce à la retraite par répartition à notre époque de crise économique. Le roman n'est pas tout fait cela. C'est surtout l'histoire de Cassandra (Cass) Cohane (qui a changé son nom de famille en Devine), conseillère en communication car elle n'a pas faire ses études à Yale (à cause de son papa), blogueuse forcenée. C'est elle qui déclare la guerre à ces "baby boomers" en ayant l'idée du "transitionnement volontaire" soit pour parler plus clairement "le suicide assisté" quand on atteint l'âge de 70 ans. Le roman brosse les portraits de personnages hauts en couleur comme Cassie (je vous laisse découvrir tout ce qui lui arrive, par exemple son passage miné dans l'armée), et d'autres qui gravitent autour d'elle, plus ou moins proche du pouvoir: Gideon Payne, évangéliste puceau et peut-être matricide; Monsignor Massimo Montefeltro (sorte de d'Ambassadeur en second du Vatican);  Randolph K. Jepperson, congressiste puis sénateur du glorieux état du Massachussetts, futur candidat à la présidence des Etats-Unis
et amant de Cassandra; Bucky Temple, conseiller politique du président des Etats-Unis en place; Terry Tucker, patron et plus tard associé de Cassie. Tout ce petit monde arrive à être attachant malgré leurs défauts (qui sont nombreux). Bien entendu il y a ceux qui sont "pour" et ceux qui sont "contre" concernant le projet du transitionnement. Au cours de ma lecture, j'ai cru que j'allais abandonner vers la page 160, je n'accrochais pas. Je me demandais où Christopher Buckley voulait m'emmener; et puis les presque 300 dernières pages se lisent d'une traite. La seule chose que je vous dirai pour conclure est que ce fameux "transitionnement" n'est pas adopté... mais il reste à l'étude.

25 août 2010

800ème billet

Mon huit centième billet tombe en cette fin de période estivale où, dans la blogosphère, le rythme de billets et celui des commentaires sont loin de tourner à la vitesse maximum. Je vais malgré tout publier un billet "statistiques" essentiellement axé sur mes commentaires reçus - histoire de continuer à épater certains de mes lecteurs ou lectrices par un "billet-bilan" comme à chaque centaine.

En divisant le nombre de mes commentaires [6563] par le nombre de personnes m'en ayant laissé [619], je m'aperçois que la moyenne de commentaires par personne dépasse les 10. Mais on fait vraiment dire n'importe quoi aux statistiques (n'en déplaise au statisticien)... En fait, mon recordman ne m'a pas encore fait 200 commentaires (cela ne saurait tarder, il en est à 198 - coucou, Ffred!). Et à l'inverse (à l'autre bout de ma courbe - de Gauss??), j'ai eu 287 commentaires de personnes qui ne sont pas revenues (dont 87 sans blog). Pour les 200 blogueurs à un seul commentaire (ceux que j'appellerais les "fragiles"), il y en a plus de 90 avec lesquels l'échange n'est pas ou plus possible, soit parce que leur blog ne parle pas du tout ni de films ni de littérature (mais de photos, cuisine, couture, art en général, politique...) [une quinzaine], soit parce qu'il sont passés en pause ou bien ont déjà disparu de la Toile [plus de 50 - on est vraiment dans l'éphémère], soit parce qu'ils réclament l'inscription à "leur" forum pour pouvoir échanger, quand il ne s'agit pas de "pollueurs" qui souhaitent surtout augmenter la fréquentation de leur site professionnel (je ne les supprime pas toujours - mais j'attends souvent quelque temps avant de "valider" leurs commentaires - en général succincts et rarement très intéressants).

En ce qui concerne les 72 blogueurs qui sont venus seulement 2 fois déjà me commenter, au moins 23 ne sont plus non plus "dans le coup" (je m'en aperçois quand, de temps en temps, je pense à repasser chez eux - mais je ne suis pas encore repassée chez tous récemment), et 5 sont des "sans blogs" (en général, leurs 2 visites se sont suivies très rapidement). Citons rapidement et pour information le nombre de personnes à 3 commentaires (68, dont un seul non-blogueur), et à 4 commentaires (32). Ces chiffres peuvent évoluer tous les jours! Par rapport au total, moins du tiers (188 sur 619) des personnes venues voir mon blog ont fait à peu près les 8/10e (5279 sur 6563) de mes commentaires. Ca ne colle pas tout à fait avec la règle "commerciale" des 20/80 (80% du "chiffre d'affaire" généré par 20% des "clients"), mais que faut-il en penser? Bien entendu, divers biais rentrent en compte, si l'on se replace dans le contexte "humain" des blogs: la notion de "flux" et de "stock". Je calcule mes statistiques depuis le début de mon blog; certains blogueurs venus durant ces 3 ans et quelque, et qui étaient très actifs à l'époque, ont pu quitter la blogosphère; certains de ceux qui ne m'avaient laissé qu'un commentaire ont pu y être plus qu'éphémères. Je compte aussi comme une "personne" les commentateurs "sans blog". L'un d'eux est rentré dernièrement dans la catégorie "commentateurs fidèles sans blog" créée spécialement pour lui (mon statisticien préféré est hors-concours!).

Et de mon côté? En 2010, à ce jour, j'ai visité pour la 1ère fois 250 blogs (mi-cinéma, mi-littérature), et j'en ai revisité (parfois pour la 5ème ou 6ème fois!) pas loin de 400 (qui, eux, ne m'ont ou m'avaient toujours pas fait de commentaire). Sans parler, bien entendu, de tous les com' échangés ou rendus avec ceux qui étaient déjà venus chez moi.

Je vois assez fréquemment des blogs vivant "en circuit fermé" avec une petite liste de blogeurs/euses qui sont toujours les mêmes. Je ne fonctionne pas ainsi: pour mes billets ayant plus de 10 commentaires, je pense qu'il serait extrêmement difficile de trouver la même liste de commentateurs sur deux billets différents... Tiens, il faudrait vérifier (c'est bizarre, je vois mon statisticien qui vire au verdâtre...).

Bon, je termine par une pirouette: ce billet étant déjà suffisamment long, je ne rentrerai donc pas dans le détail (par catégorie, par nombre de commentaires, par tag...) de mes 100 derniers billets. Qu'il vous suffise de les lire! C'est d'autant plus facile que canalblog a rajouté tout récemment en option un outil de recherche que je trouve bien pratique: merci! (en haut de ma colonne de gauche).

PS: je suis désolée pour mes lecteurs les plus anciens, mais mon statisticien insiste pour que je soumette, une fois de plus, la liste de mes quelque six derniers billets de 2007 qui n'ont pas encore été commentés. Par ordre chronologique, ça donne:
L'affaire de la rue de Lourcine - Eugène Labiche - mise en scène Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff (Théâtre -
18/03/2007) (1)
L'Ami de la famille - Paolo Sorrentino
(Cinéma - 12/05/2007)
Les temps difficiles
- Edouard Bourdet
(Théâtre -
04/06/2007)
A la vitesse de la lumière
- Javier Cercas
(Livres - 19/07/2007) (1)
Le roi des Juifs - Nick Tosches (Livres - 04/12/2007) (1)
Lumière silencieuse - Carlos Reygadas (Cinéma - 14/12/2007)

(1) Commentaire suscité par le présent billet durant le mois (et un peu plus) où il est resté en page d'accueil de mon blog.

23 août 2010

Cleveland contre Wall Street - Jean Christophe Bron

Si, comme moi, vous n'avez toujours pas compris ce que sont les subprimes, la titrisation et autres termes barbares qui ont causé tant de dégâts financiers non négligeables aux Etats-Unis (et ce n'est pas fini), je vous conseille ce documentaire-fiction absolument remarquable fait par un Suisse. C'est un authentique film à suspense. On assiste à un procès avec un vrai juge, de vrais avocats, 8 vrais jurés et des protagonistes qui ont été acteurs et/ou témoins de ce qui s'est passé et se passe encore à Cleveland (Ohio, USA), et plus précisément dans un ghetto du ghetto nommé Slavic Village à l'est de Cleveland. 20 000 familles soit 100 000 personnes ont été expulsées de leurs maisons. Celles-ci ont été laissées à l'abandon, vendues aux enchères et sont souvent devenues des "squats". Ces expulsions ont commencé avant même la crise financière mondiale que l'on connaît. Cleveland est une ville sinistrée qui a voulu intenter un procès à 21 banques de Wall Street pour leur demander réparation. Les avocats des banquiers ont réussi à faire arrêter la procédure. Le réalisateur, Jean Stéphane Bron, a donc reconstitué un procès qui aurait dû avoir lieu. On est frappé par la personnalité de chacun des protagonistes: l'avocat de la défense, l'avocat "du diable" (Wall Street) au visage patelin; et surtout par les témoins comme l'ancien policier, les larmes aux yeux quand il raconte qu'il a dû expulser une vieille dame de 86 ans, ou comme un père de famille, ouvrier qualifié, qui, après avoir témoigné, regarde impuissant la vente aux enchères de sa maison; ou bien encore le jeune noir dealer de drogue à ses heures qui est devenu démarcheur pour vendre des subprimes. Plus il en vendait, plus il était payé "au noir", jusqu'à 7000 dollars. On assiste au procès jusqu'aux délibérations et au verdict qui se défend (si, si). C'est surtout la faillite d'un système (la vie à crédit) qui est montrée du doigt. Je vous laisse découvrir les exemples qui sont donnés. La plupart des victimes sont des personnes faibles ou vulnérables: les noirs, les personnes âgées et les gens pas très fortunés (c'est un euphémisme). La grande force de ce documentaire-fiction Wall Street contre Cleveland réside dans l'absence de manichéisme (à la différence des films d'un autre documontreur, Michael Moore pour ne pas le nommer). A ce jour, des familles continuent à être expulsées. Allez voir ce film riche d'enseignements et de questionnements... Non, courez-y plutôt!

19 août 2010

Inception - Christopher Nolan

Je reprends mes billets cinéma en essayant de faire une critique sur un film qu'il faut au moins avoir vu pour en parler sur les blogs ou les dîners en ville. Très sincèrement et spontanément, je n'étais pas pressée d'aller le voir. Je me suis décidée en voyant fleurir moult billets sur ce film de Christopher Nolan. Presque trois semaines après l'avoir vu, que m'en reste-t-il? Je le trouve techniquement bien fait avec de belles séquences comme celle qui se passe à Paris. En revanche, j'ai trouvé le scénario un peu superficiel, malgré de très bonnes idées (de dimensions métaphysique et philosophique). J'ai trouvé un peu simpliste la machine instillant, à l'aide d'électrodes, un rêve identique programmé dans le cerveau de plusieurs individus en même temps. J'aurais aimé savoir comment les scientifiques en étaient arrivés là. Cela est acté dès le début, il faut y croire, et c'est justement ce fait qui m'a gênée. On ne nous donne aucune indication quant à l'époque où se passe l'histoire, certainement dans un futur proche. Inception se révèle marquant par les séquences où les rêves s'emboîtent les uns dans les autres. On arrive à descendre jusqu'à 5 niveaux de rêve. Je retiens d'Inception le personnage (à mon avis le plus intéressant) de Mal jouée par Marion Cotillard. C'est une morte qui vient interférer dans les rêves d'un vivant, en l'occurrence son mari Cobb (Leonardo di Caprio, très bien), qu'elle hante. Si cette morte n'existait pas (!!!), il n'y aurait plus beaucoup d'histoire, des événements n'auraient plus lieu d'être. Concernant les rêves proprement dits, j'ai été frappée par les ralentis, par les personnages en apesanteur, les paysages enneigés ou les gratte-ciel à perte de vue ainsi que par les falaises qui s'écroulent. Un reproche que je ferais au film, mis à part le scénario, est que certains personnages ne sont pas exploités (par exemple, celui interprété par Ellen Page n'apporte rien). On ne connaît pas leur motivation excepté le fait que rêver est une drogue dont on ne peut plus se passer. A part ça, pendant que j'écris ce billet, ne rêvons-nous pas tous ensembles?
Lire les nombreux billet élogieux sur ce film comme ceux de Wilyrah, ffred, la nymphette, alamissamoun, bastien, Oriane ou Thomas Grascoeur par exemple. Il y a quand même d'autres sons de cloches comme ceux d'Armelle et 007Bond (1).

(1) Ed parle de tout autre chose: j'avais lu son billet trop vite, comme lui et Nolan me l'ont fait remarquer ci-dessous.

17 août 2010

Le grand Loin - Pascal Garnier / Le bal des débris - Thierry Jonquet [Livres lus pendant mes vacances (1ère partie)]

Pendant ma pause estivale, je ne suis pas allée au cinéma (sauf pour voir Inception) mais j'ai pas mal lu.

J'ai donc sous le coude quelques notes sur divers romans et récit. Je commence avec:

Le grand Loin de Pascal Garnier (éditions Zulma): une histoire très noire dans laquelle Marc, la soixantaine, emmène sa fille Anne, 36 ans, internée en hôpital psychiatrique, dans un voyage (sans retour) en camping car. L'histoire dans lequel apparaissent quelques cadavres d'individus décédés de façon pas naturelle (on devine aisément qui est le coupable de ces forfaits) - figurent aussi un chat appelé Boudu, un doigt gangréné, un sorcier vaudou - se termine bien évidemment très mal. C'est une histoire perturbante très bien écrite avec un ton et un style particulier. C'est le deuxième roman de Pascal Garnier que je lis (après Comment va la douleur?), ce n'est pas le dernier.

Le bal des débris de Thierry Jonquet, roman récemment réédité (Poche point seuil), est totalement jubilatoire. C'est un des premiers romans de cet écrivain disparu il y a juste un an. Fredo, le narrateur, 24 ans, travaille dans un "hosto pour vieux" (sic): il pousse des chariots toute la journée. Il est marié à Jeanine, une syndicaliste CGT active, assistance sociale dans un autre hosto à vieux de la région. Fredo raconte sa (més)aventure qui s'est passée trois mois auparavant. Un certain Lepointre Alphonse, ancien truand, admis à l'hôpital pour un accident sur la voie publique, va changer sa vie. L'histoire peut se résumer à: comment faire sortir des bijoux volés à une "vieille" hospitalisée, quand la police fouille partout et devient omniprésente au sein de l'hôpital. La fin, en pied-de-nez bien trouvé, se déroule en Bretagne. Ce roman permet à Thierry Jonquet d'épingler, avec verve et une grosse pointe de vitriol, le monde médical en général et les services de gériatrie en particulier.

31 juillet 2010

Films vus et non commentés depuis le 01/07/2010

Comme je l'avais écrit, je mets mon blog en vacances estivales jusqu'au 16 août inclus.

Mais juste avant, voici un billet sur 5 films qui méritent toute votre attention.

Le premier qui l'a dit de Ferzan Ozpetek est un film sympathique avec beaucoup de chansons de variété italienne entraînantes. Mais j'ai trouvé le scénario est un peu maladroit avec des personnages dont on ne sait pas trop quel est leur rôle (comme la charmante brunette), et je n'ai pas compris tous les flash-back. Chez les Cantone, fabricants de pâtes des Pouilles dans le sud de l'Italie, deux frères, Tommaso (qui veut devenir écrivain et qui vit à Rome) et Antonio (le frère aîné et héritier putatif de la fabrique), s'apprêtent, sans s'être concertés, à révéler leur homosexualité lors d'un repas familial. Après sa déclaration, Antonio est banni par son père. Tommaso, pris de court, n'a rien révélé et devient, de ce fait, l'éventuel successeur de son père qui a du mal à accepter ce qu'il vient d'entendre. Dans cette région d'hommes machos et virils, l'homosexualité est inconcevable. L'histoire tourne autour de cette famille où les femmes sont très présentes. En particulier, la grand-mère diabétique, la tante un peu nymphomane et fantasque ou bien la mère de Tommaso et Antonio qui sait très bien qu'elle est trompée par son mari. On assiste à plusieurs scènes très drôles avec des amis de Tommaso qui viennent de Rome, essayant de ne pas montrer qu'ils sont homosexuels.

Le film argentin Lluvia de Paula Hernandez se passe à Buenos Aires sous la pluie: il tombe des trombes d'eau pendant presque tout le film. Nous faisons tout de suite la connaissance d'Alma dans sa voiture, coincée dans un embouteillage. Survient Roberto, trempé et en bras de chemise, qui semble fuir quelque chose. Il s'invite dans la voiture d'Alma. Au fur et à mesure que le film se déroule, on apprend ce qui est arrivé à Roberto, qui est Alma et pourquoi elle ne répond pas à l'appel téléphonique d'un certain Andrès. J'ai trouvé ce film magnifique grâce à  la prestation des deux acteurs, Valérie Bertucelli et Ernesto Alterio. Un film que je vous conseille absolument.

Yo tambien, d'Alvaro Pastor et Antonio Naharro, est un film espagnol sur un sujet pas facile et traité avec beaucoup de pudeur mais c'est sur le fil. On peut se sentir mal à l'aise. Daniel commence un nouveau travail dans une association. Il tombe amoureux dès le premier regard de Laura, une blonde au physique avenant (mais une femme blessée incapable d'aimer). Daniel a fait des études universitaires, c'est un homme sensible de 34 ans; mais Daniel est trisomique de la tête au pied (comme il dit). Je conseille ce film pour sa délicatesse.

L'italien d'Olivier Baroux vaut la peine d'être vu pour Kad Merad qui m'a convaincue en arabe se faisant passer pour un Italien depuis des années car comme il est dit sur l'affiche, "Qu'on s'appelle Mourad ou Dino, on est tous égaux... surtout quand on s'appelle Dino". Mourad travaille chez un concessionnaire de voitures de luxe à Nice. Son patron, qui doit partir à la retraite, pense à lui pour lui succéder mais rien ne se passe comme prévu, surtout que Mourad a un rival pour le poste. En effet, la famille de Mourad habite Marseille, le père a une attaque cardiaque qui l'affaiblit. Il charge son fils de prendre sa place pour "superviser" le Ramadan qui vient juste de commencer. Mourad ne connait rien ou presque à l'Islam. Tout ce qui s'ensuit permet à Mourad de se remettre en question, de revenir à ses racines, etc. Film plaisant.

Enfin, j'évoquerai Donne-moi ta main d'Anand Tucker qui sort le 11 août prochain. Je l'ai vu lors d'une avant-première. L'histoire se passe en Irlande pour la grande partie mais tout commence aux Etats-Unis où une jeune bostonienne, Anna, vit depuis plusieurs années avec Jérémy, un Irlandais. Ils sont beaux (surtout elle) et riches, mais elle désespère qu'il lui offre une bague de fiançailles. Elle profite de l'occasion qu'il séjourne en Irlande, une année bissextile, pour le rejoindre afin de faire elle-même sa demande, le 29 février, comme une tradition locale l'autorise. L'avion est détourné pour cause d'intempéries vers le Pays de Galles. Qu'à cela ne tienne, le compte à rebours commence pour Anna qui veut rejoindre Dublin à tout prix à la date fatidique. Le film vaut pour la prestation de la gracieuse Amy Adams, les paysages irlandais sous la pluie et pour Matthew Goode (l'Irlandais de rencontre qui aide Anna pour atteindre son but) qui n'est pas mal du tout. Film très très sympathique, idéal pour l'été.

29 juillet 2010

Le monde selon Bertie - Alexander McCall Smith

Dès sa parution en français aux éditions 10/18, il y a quelques semaines, je me suis précipitée pour acheter (sans hésiter) et lire le quatrième tome des aventures des habitants du 44 Scotland Street à Edimbourg: Le monde selon Bertie, d'Alexander McCall Smith. J'ai dévoré les 416 pages d'une traite avec un grand plaisir. Il ne se passe pas grand-chose d'extraordinaire chez ces Edimbourgeois mais j'ai voulu savoir ce que devenaient les personnages. Bertie, toujours âgé de 6 ans (c'est le seul qui ne vieillit et qui n'évolue pas beaucoup) est devenu le grand frère d'Ulysse, 4 mois. La maman de Bertie, Irène Pollock, a toujours le même comportement envers son fils: elle est insupportable. Comme dit l'auteur dans sa préface: pour sa mère, Bertie est un projet et non un enfant. Il continue de voir le psychothérapeute, le Dr Fairbairn, dont Ulysse semble être le portrait craché... Ce qui nous amène à nous poser une grave question: qui est le père d'Ulysse? La question reste en suspens. Domenica, revenue de Malacca, vit une situation pénible avec son ex-locataire, Antonia (devenue sa voisine de palier), à propos d'une tasse en porcelaine. Matthew, l'employeur de Pat (dont il croyait être amoureux) va peut-être découvrir l'amour avec Miss Harmony, l'institutrice de Bertie. Cette dernière va connaître un préjudice de carrière suite à son renvoi de l'école (vous saurez pourquoi en lisant le roman). Bruce revient s'installer à Edimbourg, toujours imbu de sa personne et dégageant une forte odeur de brillantine. Il trouve une âme charitable qui l'héberge gratuitement. Quant à Cyril, le chien d'Angus (qui est au désespoir), on ne le retrouve qu'à la fin. Le pauvre, soupçonné à tort d'avoir mordu des mollets innocents, s'est retrouvé à la fourrière en attente d'un verdict fatal. Heureusement que le témoignage de Bertie va le sauver. Pour en revenir à Ulysse, ses parents, Irène et Stuart, l'égarent à un moment donné dans les rues d'Edimbourg. Après quelques péripéties, tout rentre dans l'ordre. Le roman dégage un charme écossais indéniable. Lors de mon dernier voyage new-yorkais, j'ai vu qu'un 5ème tome était paru que l'on peut traduire littéralement par "L'insoutenable légèreté des scones": tout un programme! Petite anecdote en passant: dans une des librairies visitées (toujours à New-York), les romans d'Alexander McCall Smith étaient classés à la lettre M (ce qui me paraît aller de soi); mais dans une autre, ils l'étaient à la lettre S! Enfin, pour voir mes chroniques précédentes sur cette série, c'est ici et .

27 juillet 2010

Copacabana - Marc Fitoussi

Copacabana de Marc Fitoussi est l'occasion de voir Isabelle Huppert dans un rôle plus léger que d'habitude: elle joue Babou, la mère d'Esmé(ralda) qui est sur le point de se marier d'ici peu. Esmé ne souhaite pas que sa mère assiste au mariage car elle lui fait honte. En effet, toute sa vie, Babou, de caractère assez fantasque, a eu du mal à trouver un travail stable et elle a fait mener à sa fille une vie chaotique en déménageant souvent. Rêvant de partir peut-être un jour au Brésil, Babou se résout, afin de remonter dans l'estime de sa fille, à accepter un emploi de vendeuse d'appartements en multipropriété à Ostende. Contre toute attente, Babou est douée dans ce domaine et obtient les meilleurs résultats. Elle attire la jalousie de ses collègues mais c'est son bon coeur qui va la perdre (je ne vous dirai pas comment ni pourquoi). Allez voir ce film bien joué par Isabelle Huppert et tous les autres, dont Aure Atika en "méchante", Noemie Lvovsky dans le rôle de la "bonne copine" qui prête sa voiture et Luis Régo qui interprète un amoureux transi (très convaincant dans les deux scènes où il apparaît). Je n'oublie pas Lolita Chammah (la fille d'Isabelle Huppert dans la vie) qui est vraiment très bien. Le film se termine joliment en musique. Tout cela donne envie de partir. Ce film simple et sans prétention semble rencontrer un certain succès public, c'est mérité.

25 juillet 2010

Les chaussures italiennes - Henning Mankell

Au vu de toutes les critiques plus que positives que j'ai lues sur la blogosphère, je me suis décidée à lire Les chaussures italiennes d'Henning Mankell, et pourtant j'avais des réticences après la lecture du résumé de la 4ème de couverture qui ne m'inspirait pas. Et après mon coup de coeur pour Profondeurs, roman froid comme la glace, j'ai été déçue par Les chaussures italiennes (Editions du Seuil). Je m'attendais à autre chose. D'abord, le titre du roman constitue seulement une référence à un passage court (et anecdotique) sur un Italien vivant en Suède, fabricant de chaussures sur mesure livrées un an après la date de commande. Les chaussures italiennes, qui se déroule sur une année, est un roman à la première personne dont le personnage central et narrateur s'appelle Fredrik Wallin. Ce dernier, âgé de 66 ans, ancien chirurgien orthopédiste dont la carrière a été brisée, vit reclus sur une île en compagnie d'une chatte et d'une chienne. Pour lutter contre le froid et la solitude, il creuse un trou dans la glace chaque matin et s'y immerge. Son seul contact extérieur consiste en un postier, Jansson qui vient trois fois par semaine en hydrocoptère ou par bateau. Wallin m'a paru tout de suite plutôt antipathique. Il reconnaît lui-même être un lâche (c'est peut-être pour cela que je n'ai pas aimé cette histoire). Un jour, Jansson, en guise de courrier, amène quelqu'un avec lui, Harriet, la femme que Wallin a aimée 40 ans plus tôt et qu'il avait laissée tomber du jour au lendemain. L'image d'Harriet s'aidant d'un déambulateur est surréaliste. Harriet est faible et malade, elle va mourir. Avec cet événement inattendu, Wallin découvre qu'il a une fille, Louise, jeune femme d'une trentaine d'années, assez marginale. Wallin, bousculé dans sa vie monotone, se remet en question. Il renoue contact avec la personne qu'il a mutilée suite à une erreur médicale. L'île où vit Wallin va devenir le lieu d'événements tragiques et parfois plus gais car Wallin va s'humaniser, s'ouvrir aux autres. Personnellement, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages et j'ai trouvé certains faits décrits invraisemblables. Je suis tout de même contente d'avoir lu ce roman malgré ma déception. Pour compléter, voir les avis enthousiastes d'Aifelle, Cuné, Dominique, Cathulu, Yv, BMR.

23 juillet 2010

Deux films avec Gemma Arterton

Je reprends temporairement mon rythme d'un billet tous les deux jours avant ma pause estivale du 1er au 16 août inclus. Car j'ai encore envie de parler de films que j'ai vus ou de romans que j'ai lus même si j'ai quelques réserves pour certains.
J'ai pu apprécier, coup sur coup, Gemma Arterton (
une jeune femme qui est train de se faire un nom dans le cinéma) dans deux films britanniques: La disparition d'Alice Creed de J. Blakeson et Tamara Drewe de Stephen Frears.

Le premier est un huis-clos à suspense très bien fichu avec un début presque sans paroles. Nous avons trois personnages: deux ravisseurs et leur victime, Alice Creed. On voit pendant le premier quart d'heure toute la préparation de l'endroit qui servira de geôle pour la kidnappée et qui est le cadre des 3/4 du film. On apprend petit à petit qu'Alice Creed n'a pas été choisie par hasard mais que des liens unissent la jeune et l'un des ravisseurs. On découvre aussi les liens qui unissent les deux ravisseurs: Vic et Danny, l'un étant un peu plus âgé que l'autre. Toute l'histoire se déroule côté victime et ravisseurs. Il n'y a aucune intervention extérieure. J'ai trouvé le parti pris du réalisateur assez original. Gemma Arterton en kidnappée donne du fil à retordre à ses deux ravisseurs très bien interprétés par Eddie Marsan et Martin Compston (qui a bien grandi depuis Sweet sixteen de Ken Loach en 2002).

Dans le deuxième, nous retrouvons Gemma Arterton dans le rôle de Tamara Drewe du film éponyme. C'est adapté d'une BD de Posy Simmonds qui vient d'être (ré)éditée en français. Devenue journaliste free-lance, Tamara revient dans le village de son enfance pour vendre la maison familiale. Vilain petit canard quand elle était petite, elle est devenue une ravissante jeune femme qui va faire des ravages auprès de la gente masculine alentour. Une des propriétés proche de la maison de Tamara abrite des écrivains plus en moins en mal d'inspiration. Il y a aussi deux jeunes filles (des chipies) désoeuvrées des environs qui s'occupent en espionnant les adultes. Elles vont semer le chaos autour d'elles, tout cela pour les (beaux) yeux d'une rock-star et de son chien appelé "Boss". C'est une histoire d'adultère, de vaches en folie. L'histoire se termine mal. Je ne vous dirais pas comment. J'aurais voulu apprécier plus cette comédie cruelle qui m'a parue manquer de rythme. C'est un peu long. Je m'attendais à autre chose. En revanche, les acteurs, très bien choisis, sont pratiquement tous inconnus du public français. Rien que pour eux et la campagne anglaise, je vous conseille ce film.

21 juillet 2010

Série Z - J. M. Erre

Ce roman paru aux éditions Buchet Chastel représente un hommage savoureux au cinéma de série Z du titre. J'ai été attirée par la couverture rouge et après avoir feuilleté les premières pages qui m'ont paru prometteuse chez mon libraire. Le roman se décompose en chapitres dont les en-têtes sont de vrais titres de films de série Z (certains mémorables: Ne prends pas les poulets pour des pigeons ou Y a un os dans la moulinette ou encore Le jour se lève et les conneries commencent), ayant tous ont un lien avec l'histoire que l'auteur, J. M. Erre, nous raconte. Félix Zac vit avec Sophie (dite Soso), écologiste convaincue, prof de sciences naturelles dans un collège classé ZEP. Félix et Soso ont un chat appelé Krasucki (qui surnomme Félix "le distributeur de croquettes") et une petite fille Zoé, 12 mois, plutôt remuante et prête à toutes les bêtises. Pour résumer la situation de Félix: "il vit aux crochets de Sophie". Félix tient un blog sous le pseudo de Docteur Z qui parle de cinéma. Il vient de terminer un scénario qui raconte une histoire se déroulant dans une maison de retraite où des meurtres ont lieu. Quand Félix pense avoir trouvé un producteur potentiel en la personne d'un boucher en gros, Boudini, qui fournit, entre autre, une maison de retraite pour de vieux comédiens, la fiction rejoint la réalité car des morts suspectes surviennent dans ladite maison. C'est l'occasion de faire connaissance d'un certain docteur Schlokoff, médecin mais aussi taxidermiste, de triplés adultes qui font des filatures, de centenaires encore verts grâce au V**gr*, de l'inspecteur Galachu (et ses carnets), de la mère et de la soeur de Félix. Je suis loin d'avoir raconté les moult péripéties de ce roman au style enlevé, aux situations parfois lestes mais dont l'ensemble est très, très amusant. Lisez le billet de Keisha qui n'a pas boudé son plaisir. Je n'avais rien lu de J. M. Erre, je pense que je lirai ses deux précédents romans parus en poche.

17 juillet 2010

Petits meurtres à l'anglaise - Jonathan Lynn

Petits meurtres à l'Anglaise (Wild Target en VO), "remake" d'un film français que je n'ai malheureusement pas vu, Cible émouvante de Pierre Salvadori (1993, avec Jean Rochefort, Marie Trintignant et Guillaume Depardieu), donne l'occasion au génial (je pèse mes mots) Bill Nighy de camper Victor Meynard, un tueur à gages très attachant qui de temps en temps parle le français. Très pince-sans-rire, c'est le meilleur dans sa partie. Jamais arrêté, il réussit avec brio ses contrats, même s'il y a parfois quelques dommages collatéraux. Victor a une mère, pensionnaire dans une maison de retraite depuis peu. Cela ne l'empêche pas de rester dangereuse: elle manie les armes avec dextérité. Même les aiguilles à tricoter sont mortelles, un pauvre perroquet trop bavard en fera les frais. La nouvelle mission de Victor est de supprimer une jeune femme, Rose, qui a arnaqué un individu (irrésistible Rupert Everett) encore plus voleur qu'elle. L'objet du délit est un faux Rembrandt. Rose a beaucoup d'aplomb mais par moments, elle s'apparente à "miss catastrophe", au grand dam de Victor qui n'arrive pas à ses fins. De fil en aiguille, Victor ne se résout pas à tuer Rose, mais se retrouve plutôt à la protéger contre d'autres tueurs. Cela permet à un jeune homme, Tony (Rupert Grint), de se joindre au couple. Le film est vraiment drôle, preuve en est que la salle n'a pas arrêté de s'esclaffer pendant toute la projection. Tout est dans le "non-sense" et l'humour anglais. Il y a quelques cadavres par-ci par-là, un chat blanc devenu rose suite à une folle soirée, des méchants pour de rire. Emily Blunt qui interprète Rose est vraiment ravissante avec ses beaux yeux, et Rupert Grint tout droit sorti d'Harry Potter joue son premier rôle de Moldu avec conviction. C'est un des films à voir cet été.

13 juillet 2010

Le chuchoteur - Donato Carrisi

J'ai acheté Le chuchoteur (publié aux éditions Calmann-Lévy) pour la bibliothèque loisirs dont je m'occupe. Je l'ai vu en tête des ventes chez mon libraire, je me suis dit qu'il avait l'air bien. Et bien m'en a pris, je l'ai lu en un week-end. Une fois que l'on est plongé dedans, on ne le lâche plus jusqu'à la fin des 435 pages absolument haletantes. Je veux préciser tout de suite que l'auteur ne donne aucune indication de temps ni de lieu, à part que cela se passe entre un 5 février et le mois d'octobre suivant, et dans un endroit indéfini où il fait froid en hiver quelque part en Europe ou ailleurs. Pour brouiller les pistes encore plus, l'auteur a donné aux personnages des noms de différentes origines: Boris, Goran, Roche, Mila (pour Marie Elena), Rosa, Stern, Krepp: tous sont des policiers ou travaillent pour la police, sauf une religieuse d'origine grecque, Nicla Papaklidis, qui les aide à un moment donné avec ses dons de voyance avérés. Le sous-titre du roman est "Dieu se tait, le diable murmure". L'histoire débute par la macabre découverte de six bras gauches coupés nets, enterrés dans un champ. Ils appartiennent à six petites filles âgées de 7 ans à 13 ans dont on nous donne les prénoms, comme Caroline, Debbie, Anneke, Sabine. Les corps martyrisés (mais non violentés) des fillettes sont découverts (sauf un) au fur et à mesure que l'histoire avance dans des endroits tels qu'un pavillon, un sous-sol, un coffre de voiture, un jardin d'une grande demeure. Ce ne sont pas des lieux choisis au hasard. Les corps sont arrangés dans des positions plus ou moins naturelles. Un d'entre eux est retrouvé dans une flaque de larmes (si, si). C'est une histoire très complexe, sans temps mort, où les personnages principaux menant l'enquête ont eux-mêmes des secrets inavouables ou un passé qu'ils ne dévoilent pas, où un homme chuchote (le titre original italien est "Il suggeritore"): celui qui incite, qui fait surgir les instincts les plus bas d'êtres humains influençables et faibles. C'est lui qui tire les ficelles et donne des indices pour que la police trouve les corps des petites victimes. Le passé et le présent se confondent dans cette histoire qui remonte loin dans le temps. Stop, je ne dirai rien de plus. C'est le premier roman de cet auteur: un coup de maître. C'est un coup de coeur pour Calypso.

9 juillet 2010

Shrek 4, il était une fin - Mike Mitchell (avant-première en IMAX 3D)

Mon ami m'a suggéré trois angles différents pour ce billet. J'annonce le plan, je parlerai d'abord de la logistique, avant de continuer sur le film, et de finir sur l'IMAX 3D.

J'ai été invitée le 29/06/10 à assister à une avant-première de ce dessin animé en IMAX 3D. N'ayant pas vu les précédents, mais ayant un a priori contre, je n'y serais pas allée toute seule. En revanche, mon ami s'étant déclaré intéressé, je nous ai donc inscrits. Si j'avais su... j'y aurais été en velib' ou en voiture (si nous avions été motorisés), car la projection avait lieu aux cinémas Gaumont Pathé Quai d'Ivry [sur Seine], soit (pour nous) largement de l'autre côté du périph'. J'aurais dû me méfier au vu de l'invitation aux indications approximatives: déjà, il était marqué comme code postal 92400 et non 94200, et il n'y avait pas le moindre plan (mais seulement indiqué les stations "Pierre Curie" à Ivry [ligne 7 du métro] ou "Ivry" [ligne C du RER]). Pour éviter de payer un supplément avec le RER, nous avons pris le métro, mais sans regarder plus précisément les localisations. A l'arrivée, le "quai Boyer" (adresse du cinéma) ne figurait même pas sur le plan présent dans la station de métro. Nous avons dû demander "La Seine, c'est par où?" à des indigènes: il en est résulté une demi-heure de marche au milieu de nulle part ou presque! Heureusement que nous étions partis en avance. En nous dépêchant un peu, nous sommes arrivés avec seulement 5 minutes de retard, et loin d'être les derniers. Selon la toute nouvelle directrice du complexe qui a fait de 10 minutes en 10 minutes les annonces au micro, les embouteillages empêchaient certaines personnes d'arriver dans les temps (nous avons donc vu quelques bandes-annonces en IMAX 3D pour patienter). Finalement, ça a commencé.

Shrek alors...

Le film était projeté en V.F. Je l'ai trouvé mieux que ce à quoi je m'attendais. D'après ce que j'ai lu depuis, il y a beaucoup de références à des personnages de contes. Par exemple, le "méchant" du film dont le nom français est "Tracassin" s'appelle en VO "Rumpelstiltskin" (c'est le nom d'un personnage qui a donné son titre à un conte des frères Grimm). D'ailleurs, la trame de ce conte est en filigrane dans Shrek. Pour en venir à Shrek, l'ogre vert, il n'est pas à proprement parler "sexy". Marié à Fiona, jolie jeune femme devenue "verte" elle aussi suite à un sortilège, ils sont les heureux parents de trois marmots, ogres en puissance. Et justement, quand l'histoire commence, Shrek se lasse d'être un gentil ogre. Il voudrait à nouveau faire peur à ceux qu'il rencontre. Son voeu est exaucé grâce à un stratagème de Tracassin qui en profite pour instaurer un pouvoir absolu en réduisant tous les ogres en esclavage. On retrouve ensuite les héros récurrents, à ce que j'en sais, l'âne, personnage pas très courageux uni à une charmante dame dragon rose, et le chat "potté" qui s'est bien enrobé. Fiona devient une amazone prête à combattre le mal. Quant à Tracassin, méchant et mégalomane (il m'a fait penser au Dr Loveless dans Les mystères de l'Ouest - pour ceux qui connaissent), il est entouré de sorcières tout droit sorties de chez Harry Potter. Pour ceux qui ont aimé les précédents "Schrek", ce n'est pas le meilleur, il serait temps que cela s'arrête. Je n'ai pas un avis si négatif.

Pour la vision 3D, on nous a distribué de belles lunettes (beaucoup plus "classe" que celles avec lesquelles j'avais vu Le crime était presque parfait d'Alfred Hitchcock, il y a plus de 20 ans, la technique a quand même énormément évolué), accompagnée de lingettes antibactériennes (c'est vrai que mon ami avait lu quelque part que ces lunettes risquaient de devenir des nids à saletés). J'ai trouvé que la vision en relief faisait diminuer de taille l'écran lui-même. L'impression est étrange mais pas désagréable. Je trouve que cette technique est une avancée technologique pour ce genre de films. J'espère renouveler l'expérience. En revanche, je ne suis pas convaincue de la valeur ajoutée de ce procédé pour des films avec des personnages réels. J'espère que le 3D ne va pas devenir systématique. Dès la fin de la projection, nous avons fait le chemin inverse pour rejoindre le métro: une demi-heure de marche mais sans l'inquiétude d'être en retard.

A part ça, je viens de voir sur mon programme ciné de cette semaine que le cinéma Gaumont Pathé Ivry allait retransmettre, en 3D, la finale de la coupe du monde de foot Espagne-Pays-Bas. On n'arrête plus le progrès!

6 juillet 2010

Swap in follies New York - billet exceptionnel

 P1000922Je n'ai pas pu attendre plus longtemps, vous l'attendiez tous, ca y est, il est arrivé, il est là... mon colis reçu de ma "swappeuse", j'ai nommé... Lilibook. Le paquet avait été dûment réceptionné par mon gardien d'immeuble, puisque j'avais pris un week-end prolongé.
Je voudrais dire que c'était la première fois que je participais à un "swap". Je trouve l'initiative de recevoir des cadeaux d'une personne que l'on n'a jamais vue
plus que sympathique. J'en suis émue. Je découvre en même temps que vous le GROS colis qui recèle tout plein de choses: à manger, à lire, à visionner, utiles ou décoratives.

Les cadeaux emballés: P1000924

Les cadeaux déballés: P1000925


Lilibook a vraiment fait preuve de beaucoup de goût. Je la remercie encore.
   
Voici donc ce qu'elle m'a envoyé:
Arsenic et vieilles dentelles de Frank Capra avec Cary Grant
30 ans et des poussières de Jay Mc Iverney
Du café qui m'a l'air plus que sympathique.
Des cookies bien tentants.
Deux jolis verres représentant des endroits emblématiques de New-York
1 magnet à mettre sur mon frigo.
1 marque-page.
Sans oublier un gentil mot sur une carte.

P1000926

P1000928 P1000927 
 

Je n'ai jamais vu le film et je n'ai pas lu non plus le roman d'un auteur que je vais découvrir. Je vais bien entendu goûter les cookies tout en sirotant le café.

Je voudrais féliciter Manu et Amanda (pour rappel, cette dernière était ma "swappée"), nos deux gentilles organisatrices de ce swap qui m'a plu, moi qui aime davantage offrir que recevoir.

Et merci encore à Lilibook.

Le blog de Dasola
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