Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le blog de Dasola

Le blog de Dasola
Archives
Derniers commentaires
Challenges terminés

Pour les challenges de l'année en cours, 
voir colonne de droite

4 janvier 2018

Le rire de Mme Lin - Tao Zhang / The Wedding Plan - Rama Burshtein

Voici les deux films que j'ai vus le 1er janvier 2018 comme je l'avais annoncé dans mes voeux. Ils étaient projetés dans le même cinéma "Art et Essai" sur les Champs Elysées.

Autant, pour Le rire de Mme Lin, la salle n'était pas très pleine, autant, pour l'autre, c'était presque complet. Dehors, le temps était détestable.

Le rire de Mme Lin, un film chinois financé en partie par la France, s'apparente presque à un documentaire. Il y a peu de dialogues. L'image est sombre. De nos jours, dans une province reculée de Chine, Mme Lin, filmée souvent de profil et avec la tête baissée, est une dame âgée aux cheveux blancs qui vit seule dans sa maison ouverte à tous les vents. C'est une masure en piteux état. Un jour, elle tombe par terre. Ses enfants qui ne vivent pas avec elle décident de la mettre dans un hospice. L'établissement est complet mais la direction compte sur le décès prochain d'une des pensionnaires gravement malade. On fait d'ailleurs visiter à Mme Lin, la chambre avec la personne alitée... Pauvre Mme Lin qui parle peu et refuse d'aller dans cet hospice. En attendant son hypothétique admission, des arrhes ayant été versées, cette veuve de six enfants se retrouve ballotée d'une famille à l'autre, d'une maison à l'autre. Elle est une charge, une bouche inutile qui coûte cher en médicaments. Et par-dessus tout, Mme Lin se met à rire pour un oui ou pour un non. Elle "tape sur le système" des membres de sa famille qui arrivent à la reléguer dans  l'étable à côté de la vache. La fin du film en musique est absolument terrible. Mme Lin ne méritait pas ça. Même si le film ne m'a pas totalement convaincue, on est touché par le destin de cette vieille femme. Notre époque moderne ne sait pas toujours quoi faire de nos anciens, surtout quand ils déclinent. C'est pourtant un problème qui prend de l'ampleur avec l'augmentation de l'espérance de vie.

Je passe au film israélien The wedding plan (Le projet de mariage) qui est illuminé par la présence de Noa Koler présente dans chaque plan ou presque. Agée d'une trentaine d'années, Michal (Noa Koler), une Juive hassidique pratiquante qui croit au mariage pour la vie, a décidé de se marier. Tout est prévu, la salle, le jour, le nombre d'invités (200). Petit problème, elle ne sait pas encore qui sera l'heureux élu car l'homme qu'elle devait épouser lui avoue qu'il ne l'aime pas. Michal a encore un mois pour trouver l'homme de sa vie qu'elle épousera le 8ème jour d'Hanoukka (en décembre), la fête des lumières. Ce jour-là, il se passe un miracle dans la tradition juive. Michal rencontre plusieurs hommes qui pourraient lui plaire, dont Yos, un jeune rocker au sourire et au regard à faire fondre un iceberg (c'est mon côté midinette qui parle). Est-ce que Michal va se marier et avec qui? Je vous laisse le découvir. Le film est un peu bavard mais Noa Koler vaut la peine que l'on aille voir le film. De la réalisatrice, juive hassidique elle-même, j'avais vu Le coeur a ses raisons (2012) qui m'avait plu. Lire le billet d'Anne.

1 janvier 2018

Très bonne année 2018

Je souhaite à toutes et tous une très belle année 2018 avec tout plein de bonnes choses. Surtout une bonne santé.

Comme diraient les héros de Star Wars, "Que la force soit avec vous!"

Je vais m'empresser d'aller au cinéma (j'ai prévu de voir deux films aujourd'hui)

Je vous embrasse.

31 décembre 2017

Palmarès livres 2017

J'ai lu environ 80 livres en 2017 et quelques BD. Voici une liste de douze romans ou récits que j'ai retenus et que je conseille.

L'intérêt de l'enfant - Ian McEwan pour le thème passionnant.

P1050752

Le garçon - Marcus Malte, un roman lyrique, romantique qui m'a emballée.

P1050724

Huit montagnes - Paolo Cognetti pour le Val d'Aoste et tous les personnages. 

P1070131

L'ordre du jour - Eric Vuillard, un texte au scalpel.

P1050736

Douleur - Zeruya Shalev, mon deuxième Shalev. C'est une écrivain que j'apprécie beaucoup.

P1050559

 La table du roi Salomon de Luis Montero Manglano, un roman ludique dont j'attends la suite avec intérêt.

P1050460

Le merveilleux saloon de McSorley - Joseph Mitchell, des textes qui vous touchent avec des personnages qui sortent de l'ordinaire.

P1050430

La Daronne d'Hannelore Cayre, le polar à lire, le polar de l'année.

P1050384

Celui qui va vers elle ne revient pas de Shulem Deen, un texte qui bouleverse.

P1050299

L'ours est un écrivain comme un autre - William Kotzwinkle, une histoire très amusante.

P1050297

Quand sort la recluse - Fred Vargas, un bon Vargas avec une intrigue aussi tissée qu'une toile d'araignée.

P1050301

La griffe du chien et Cartel de Don Winslow, du violent, du très violent mais deux thrillers haletants.

P1040287   P1050243

 

28 décembre 2017

Palmarès cinéma 2017

A ce jour, en 2017, j'ai vu 110 films. J'ai trouvé l'année cinématographique plutôt intéressante.

J'ai retenu 20 films, mon choix subjectif n'a pas été simple.

Les films sont classés par ordre de préférence avec les deux premiers qui sortent du lot.

1) Mon film préféré est un documentaire, Visages Villages d'Agnès Varda et JR. Un bonheur total. Un film qui fait du bien. Merci encore Mme Varda.

2) Faute d'amour du Russe Andrey Zvyagintsev, une histoire bouleversante. On a le coeur serré devant le destin d'Alyosha. 

3) Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve, une suite honorable du film d'origine.

4) Le jeune Karl Marx de Raoul Peck : très intéressant et je pense avoir appris des choses. Les acteurs trilingues sont excellents.

5) Petit paysan d'Hubert Charuel. Pour un premier long-métrage, c'est remarquable. Le jeune Swann Arlaud est un acteur à suivre.

6) Le Caire confidentiel de Tarik Saleh, un thriller haletant avec Fares Fares, l'acteur principal, qu'on aimerait voir plus souvent.

7) Une famille heureuse de Nana et Simon, à voir pour les comédiens georgiens qui jouent et chantent très bien.

8) L'autre côté de l'espoir d'Aki Kaurismäki car j'aime l'univers de ce réalisateur. Et une fois de plus, je n'ai pas été déçue.

9) Seule la terre de Francis Lee pour le Yorkshire et sa lande et pour la belle histoire d'amour entre Johnny et Georghe.

10) Coco de Lee Unkrich, cette production des studios Pixar/Disney est une réussite totale.

11) Un homme intègre de Mohammad Rasoulof, une histoire qui ne donne pas envie d'aller en Iran, édifiant.

12) Detroit de Kathryn Bigelow, un film dont je suis sortie sonnée.

13) Que Dios nos perdone, un polar espagnol angoissant très bien mené.

14) La planète des singes - suprématie pour les effets spéciaux, on oublie que les singes ne sont pas réels.

15) Creepy de Kyoshi Kurosawa, un film japonais qui fait très très peur. On n'oublie pas de sitôt le visage lunaire de l'assassin.

16) Makala d'Emmanuel Gras, un documentaire se passant en RDC qui nous confirme qu'on n'a pas à se plaindre de nos vies dans la vieille Europe.

17) Get out de Jordan Peele, qui pour son premier film a réussi son coup. 

18) Citoyen d'honneur de Gaston Duprat et Mariano Cohn , un film argentin au vitriol.

19) Seven Sisters Tommy Wirkola, pour Noomi Rapace qui interprète sept soeurs.

20) Au revoir là-haut de et avec Albert Dupontel, une histoire émouvante.

Par ailleurs, comme d'habitude, je n'établis pas une liste des "flops" de l'année, si ce n'est que j'ai vraiment détesté Les filles d'Avril, un film espagnol. La momie avec Tom Cruise est nullissime et j'ai trouvé Tom of Finland très ennuyeux tout comme My cousin Rachel.

En revanche, cette année 2017 m'a permis de découvrir le réalisateur japonais Mikio Naruse avec cinq films dont Nuages épars que je conseille à nouveau. J'espère qu'ils sortiront un jour en DVD.

PS du 31/12/2017: après avoir refait mes comptes, c'est finalement 112 films que je trouve (et non 110). Et, pour ma part, je ne compte pas les films vus ou revus en DVD...

25 décembre 2017

Makala - Emmanuel Gras / Le crime de l'Orient-Express - Kenneth Branagh / Coco - Lee Unkrich et Adrian Molina

Décidément la fin de l'année permet de voir des films passionnants. Voici d'abord un documentaire à ne pas manquer, Makala.

En République Démocratique du Congo, Kabwita Kasongo vit pauvrement avec sa femme et ses jeunes enfants dans une cahute dans un village reculé. Le film commence quand Kabwita se met à abattre un arbre immense avec une simple hache à la force de ses muscles. Il y passe une journée entière. Le vent souffle. L'abattage de cet arbre m'a révoltée dès le début, avant que je comprenne à quoi il allait servir. Kabwita le débite, le met dans un grand four afin de le transformer en charbon de bois. Le soir venu, Kabwita parle avec sa femme qui s'occupe de la maison et de la cuisine. En l'occurence, elle fait griller un rat (vous avez bien lu) sur un brasier. C'est la seule viande qu'ils aient à manger. Kabwita rêve de construire une plus grande maison. Pour ce faire, il entasse le charbon de bois bien arrimé sur un simple vélo. A vue de nez, il y a plus de 100 kg de charbon sur ce vélo surchargé. Puis débute le périple de Kabwita qui va parcourir 50 km avec son chargement. Il marche en poussant le vélo. Le chemin caillouteux et empoussiéré monte et descend. Il manque plusieurs fois de se faire renverser. Le vélo va tomber au moins une fois. Des hommes vont l'aider à le redresser. Plus tard, arrivant aux abords à Kolwezi, il va être rançonner par des policiers. La caméra filme de loin cette altercartion. Sinon, le réalisateur filme au plus près des visages. Kabwita ne se laisse jamais abattre, il a beaucoup de courage et de dignité. La séquence finale dans un lieu de prière chrétien est étonnante. La force du film est qu'on oublie que Makala (charbon en swahili) est un documentaire. Il y a une dramaturgie et un vrai scénario. Du très grand cinéma. Chris le pense aussi. Aurore est en revanche plus interrogative.

Je passe rapidement sur Le crime de l'Orient-Express, deuxième adaptation au cinéma du roman d'Agatha Christie. Branagh qui interprète Hercule Poirot a un accent à couper au couteau. La scène du crime où l'on voit le corps de Ratchett alias Cassetti assassiné de 12 coups de couteau est filmée par le haut, comme si le wagon n'avait pas de toit. Parmi les suspects, Michelle Pfeiffer qui interprète Caroline Hubbard est bien, elle a un rôle plus étoffé que les autres. Et j'ai trouvé que Johnny Depp avait pris un coup de vieux. Sinon, c'est un film qui peut se voir.

Je termine avec le dessin animé Coco qui offre un festival de couleurs et de musique (et pas trop de chansons). J'étais partie pour voir Ferdinand (le taureau) et j'ai donc vu Coco avec un immense plaisir. Le film rencontre un succès mérité. J'ai été bluffée par l'animation. Au Mexique, au moment de la période du jour des morts, le jeune Miguel voudrait jouer de la musique. Malheureusement, sa famille, fabricants de chaussures depuis trois générations, a banni la musique et tout ce qui s'y rapporte depuis que l'arrière-arrière grand-père de Miguel, Ernesto de la Cruz, a quitté sa famille pour faire carrière comme guitariste. Ce jour des morts, tous les défunts de chaque famille sont célébrés. Les photos de chacun sont bien mis en évidence sur un autel dans un coin des maisons. La famille de Miguel ne déroge pas à la règle. Quand, à un moment donné Miguel s'empare d'une guitare et passe dans le royaume des morts, l'histoire prend de l'ampleur. Le scénario très bien écrit réserve plein de surprises dont un coup de théâtre. Je suis d'accord avec un des messages du film: les morts sont vraiment morts quand plus aucun vivant ne pense à eux. Un très bon film pour petits et grands.

Ceci étant, je vous souhaite un joyeux Noël!

22 décembre 2017

Livres lus et non commentés depuis le 20/11/17

Après mon retour du Chili, je me suis remise sérieusement à la lecture.

  P1070132 P1070122  P1070123 P1070131

Voici quatre romans, deux islandais et deux italiens. L'un des quatre m'a vraiment beaucoup plu (je remercie Dominique pour son conseil).

Je commence par celui que j'ai le moins aimé, Tenebra Roma, le nouveau roman de Donato Carrisi (Editions Calmann Levy, 299 pages), dans lequel on retrouve le pénitentier Marcus déjà rencontré dans Le Tribunal des âmes et Malefico. Il est amené à enquêter sur une série de meurtres pendant 24 heures dans Rome en proie au chaos à cause de pluies diluviennes qui provoquent le débordement du Tibre. Rome est pillée. Les meurtres perpétrés ont un lien avec une société secrète religieuse, l'Eglise de l'éclipse. J'ai trouvé l'intrigue embrouillée et pas très crédible. Je ne "marche" pas quand c'est trop mystique ou ésotérique. La résolution de l'histoire tient sur les trois ou quatre dernières pages et puis c'est tout. Cela se lit bien mais demeure assez oubliable.     

Je passe à une deuxième petite déception, le roman islandais Ör d'Audur Ava Olafsdottir (Editions Zulma, 236 pages), dont j'avais tant aimé Rosa Candida. J'ai oublié l'histoire assez vite et j'ai été obligée de le refeuilleter pour écrire le billet. Ör, qui est un terme neutre (ni masculin, ni féminin), veut dire "cicatrices" en islandais, des cicatrices sur la peau, mais le terme s'applique à un pays ou à un paysage malmené par une construction ou par une guerre" (Note de l'auteur à la dernière page du livre). En Islande, Jonas Ebeneser, âgé de 49 ans, porte sept cicatrices sur le corps, 4 au-dessus du nombril et 3 au-dessous. Depuis plus de huit ans, il n'a pas touché de femme. Divorcé de Gudrun, il a une fille qui porte aussi ce prénom. Sa vieille mère qui vit dans une maison de retraite s'appelle aussi Gudrun. Quand le roman commence, Jonas qui est malheureux passe son temps à faire des réparations, du bricolage avant d'en finir avec la vie. Mais il se fait d'abord tatouer un nymphéa blanc sur le corps. Il appris que Gudrun Nymphea n'est pas sa fille biologique. Pour éviter que sa famille proche soit traumatisée par son suicide, il part dans un pays qui n'est pas nommé, ravagé récemment par la guerre. Il se donne une semaine avant de mourir, et il emporte donc le strict minimum, dont une perceuse. Je m'arrête là et vous laisse découvrir la suite. Ce n'est pas déplaisant à lire, bien au contraire, mais je ne suis pas arrivée à m'attacher au personnage de Jonas, qui est le narrateur. Lire les billets enthousiastes de Micmelo et de Lou.

Je continue avec La femme de l'ombre d'Arnaldur Indridason. Il s'agit du tome 2 de la Trilogie des ombres (Editions Métailié, 317 pages). Il n'est pas forcément nécessaire d'avoir lu le tome 1, les histoires étant distinctes même si l'on retrouve les enquêteurs Flovent et Thorson. Cela se passe toujours dans les années 40, en plein conflit mondial, à Reykjavik. En 1943, l'Islande est une base des Alliés. Malheureusement, les relations entre les miliataires et les habitants de Reykjavik sont parfois tendues et à juste raison. Le corps d'un homme est rejeté par la mer, un deuxième homme est sauvagement tabassé  dans un pub et meurt suite à ses blessures, enfin une jeune femme disparaît alors qu'elle fréquentait les militaires de la base aérienne. Flovent et Thorson se partagent le travail. C'est un roman d'atmosphère. Plusieurs personnages dont une femme dont on ne connaîtra le prénom qu'à la toute fin de l'histoire sont présents tout au long de ces histoires qui s'entremêlent plus ou moins. Indridason a très bien su jouer avec la chronologie des événements. Il y a un décalage dans le temps entre deux récits. On s'en rend compte au fur et à mesure de la lecture. Je n'ai pas boudé mon plaisir, même si ce n'est pas un coup de foudre. Les personnages de Flovent et Thorson manquent un peu de vie. Malgré tout, comme Aifelle, je lirai le troisième tome.

Je termine par mon "chouchou", Huit montagnes de Paolo Cognetti (Editions Stock, 299 pages), que j'ai eu envie de lire grâce à Dominique. En juillet 1984, Pietro Guasti part pour la montagne dans la région du Val d'Aoste pour la première fois. Lui, l'enfant des villes, découvre la randonnée en montagne avec son père, un montagnard fervent. Mais Pietro souffre du mal des montagnes sans oser l'avouer. Cependant, c'est là que Pietro rencontre Bruno Guglielmina, né dans ces montagnes, qui n'arrête pas de travailler dur. Une belle amitié va débuter qui durera plus de 20 ans, même s'ils se perdent de vue pendant quelques années. Comme Dominique, j'ai aimé tous les personnages, même ceux qui sont moins présents, comme les deux mères des deux garçons. Le père de Pietro, pas très commode, a beaucoup de dignité. L'écriture est limpide. Je me suis sentie bien en leur compagnie et je les ai quittés à regret. Un roman qui a été justement récompensé du Prix Médicis Etranger cette année.

19 décembre 2017

Seule la terre - Francis Lee

On arrive à la fin de l'année 2017 et il y a encore des sorties cinéma digne d'intérêt. Par exemple, Seule la terre. En effet, après avoir lu le billet enthousiaste de Pascale, je me suis décidée à aller voir le premier long-métrage très abouti de Francis Lee, qui a aussi écrit le scénario. L'histoire se passe dans les landes du Yorkshire, de nos jours. Johnny (25 à 35 ans) travaille dans la ferme familiale, avec son père et sa grand-mère qui n'arrêtent pas de lui faire des reproches. Le travail avec le bétail (vaches et brebis) est dur, Johnny fait de son mieux à aider les vaches à vêler. Le soir pour tenir le coup, il boit beaucoup à en vomir. Par ailleurs, il s'adonne à des relations homosexuelles sans lendemain. Johnny est rustre. Le père qui marche avec une canne consécutif à un AVC va être diminué encore plus à cause d'une deuxième attaque. Pourtant, la ferme doit tourner. Pour aider Johnny, une annonce est publiée dans le journal et seul Gheorghe, un Roumain y répond. Johnny et Gheorghe s'en vont dans la campagne sauvage et désolée mais si belle du Yorkshire pour aider les brebis qui mettent-bas. C'est là que Johnny va tomber amoureux. Les étreintes entre les deux hommes commencent par être rudes puis elles vont s'adoucir au fur et à mesure. J'ai été sensible à la beauté des paysages, aux relations entre ces deux jeunes hommes, leurs gestes de tendresse. Pendant tout le film, on ne perd pas de vue que de s'occuper de bovidés ou d'ovins est un travail prenant. C'est presque un sacerdoce. J'ai aimé la scène où Gheorghe récupère la peau laineuse d'un agneau qui vient de mourir. Il fabrique une sorte de manteau qu'il enfile sur un autre agneau. Puis il installe l'animal près de la maman brebis qui hume la laine et laisse donc têter le petit agneau, le prenant pour le sien. Un très beau film à voir en version originale de préférence. Lire aussi le billet enthousiaste du Bison.

16 décembre 2017

Un homme intègre - Mohammad Rasoulof

Voici un film iranien marquant. Il a reçu le prix dans la section d'"Un certain regard" au dernier festival de Cannes, et, par ailleurs, le réalisateur a eu son passeport confisqué, il ne peut plus sortir d'Iran et risque six ans de prison. Mohammad Rasoulof n'est pas tendre avec la société iranienne qui vit dans la corruption et les versements de pots-de-vin. Dans son film, dès que les gens ont un petit pouvoir, ils en profitent. Les fonctionnaires de justice et de police en prennent pour leur grade. Ainsi que les banquiers...

Après avoir quitté Téhéran, Reza et sa femme Hadis se sont installés dans le nord de l'Iran dans une grande maison avec plein de terrain autour. Reza élève des poissons rouges, tandis qu'Hadis, grande et belle femme ayant du caractère, dirige un collège de filles dans la ville voisine. Ils ont un petit garçon d'une dizaine d'années. Reza a du mal a joindre les deux bouts et n'arrive pas à rembourser son prêt pour la maison. Cette maison et le terrain sont convoités par une société de distribution d'eau appelée "La compagnie". Reza est un homme incorruptible qui n'accepte aucune compromission. Sa famille et lui vont le payer cher, entre menaces, chantage et courte incarcération. On lui propose de racheter la maison à la moitié de son prix. Acculé, Reza ne veut pas céder. J'ai craint pour sa vie et celle de sa famille au vu de ce qui arrive à ses poissons rouges. Et pourtant, peu à peu, assez subtilement, entraîné par les circonstances, Reza va passer du statut d'opprimé à celui de maître et d'oppresseur. Il va même en arriver au meurtre. Le film comporte de très belles scènes dont une digne des Oiseaux d'Hitchcock et une autre où une maison brûle dans un paysage hivernal (le contraste des couleurs entre le jaune du feu et le gris de l'hiver est magnifique). Les seuls moments de douceur du film sont celles entre Reza et son fils, et quand Reza se réfugie dans une grotte où il prend un bain d'eau chaude. Par ailleurs, je remercie Strum (lire son billet très complet, il raconte beaucoup de l'intrigue) de m'avoir éclairée sur ce que Reza fabrique avec des pastèques: il en fait de l'alcool de pastèque. Je ne savais pas que cela existait. Allez voir ce très bon film qui ne donne pas envie d'aller vivre en Iran, ou même de le visiter (et c'est une voyageuse qui parle).

Au final, si je peux me permettre d'ajouter ce que je n'ai vu mentionné nulle part, le sujet m'a rappelé celui du film russe Leviathan.

13 décembre 2017

Les Vieux fourneaux : La magicienne - Cauuet et Lupano

P1070126        P1070128

Depuis deux ans que je les avais quittés, j'avais hâte de retrouver Pierrot, Antoine et Emile, nos "vieux fourneaux". Il est conseillé de lire les tomes précédents pour situer les personnages dans ce tome-ci. Je vous avoue qu'à la première lecture, j'ai été un peu déçue. Je viens de le relire pour écrire ce billet et je l'ai bien apprécié, même si j'ai préféré les tomes précédents. Je l'ai trouvé moins humoristique. C'est peut-être le sujet qui le veut.

Antoine suit la tournée de marionnettes de sa petite-fille Sophie, car il veille sur Juliette, la fille de cette dernière. Ce tome porte le sous-titre "La magicienne". Cela se réfère au nom d'une sauterelle, appelée "la magicienne dentelée", qui se reproduit par "parthénogénèse télythoque" (son vrai nom est Saga pedo, après vérification dans wikipedia - je croyais qu'il s'agissait d'une invention des auteurs!). Cet insecte vit sur un terrain jouxtant l'usine Grand-Servier qui voulait s'agrandir. Bien entendu, les écolos veulent protéger la zone où vit cet insecte protégé, au grand désespoir d'Antoine qui considérait que l'extension de l'usine aurait permis une relance économique du département du Tarn-et-Garonne avec de la création d'emplois. Sophie, le personnage central de ce tome, est aussi surnommée "la magicienne dentelée", en raison du mystère qu'elle laisse planer sur l'identité du papa de sa fille. Toujours est-il qu'à la fin de cet épisode, on connaît les identités des pères de Sophie et de Juliette. Et on devine que Sophie a peut-être enfin trouvé l'homme dont elle rêvait. Enfin, on observe comment Emile, revenu d'Ecosse, reçoit du lisier sur la figure malgré ses bonnes intentions. J'avais cru, quand le premier tome était paru, qu'il n'y aurait que 4 tomes. A posteriori, en raison du succès de ces "Vieux fourneaux", un cinquième tome est prévu, puisqu'il est écrit sur la dernière vignette "fin de l'épisode". Il faut noter qu'il y a un "merchandising" autour de cette série: des mugs (j'en ai acheté un) et des tee-shirts entre autres.

P1070130         P1070129

10 décembre 2017

La villa - Robert Guediguian / Le brio - Yvan Attal / Johnny

Comme je l'avais annoncé dans mon billet précédent, j'ai vu quatre films français depuis mon retour du Chili. Voici les deux manquants.

Avec La Villa, je me suis réconciliée avec le cinéma de Robert Guédiguian. La villa est celle où vit un vieux monsieur dans une calanque près de Marseille. En introduction, on voit cet homme qui a une attaque. Paralysé, il ne pourra se débrouiller tout seul. A l'occasion de ce triste événement, ses trois enfants, Joseph, Armand et Angèle (interprétés par Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan et Ariane Ascaride), reviennent pour s'occuper de lui. Surtout ses deux fils. Joseph est accompagné par Bérangère (Anaïs Desmoutiers), une "jeunette" qui pourrait être sa fille et qu'il présente comme sa fiancée. Le jeune médecin qui s'occupe du père en profite pour rendre visite à ses parents, qui sont des voisins du père. Raconté comme cela, on pourrait croire qu'il ne se passe pas grand-chose, et bien on aurait tort, car on s'attache tout de suite aux personnages, on se sent en famille. On apprend un élément tragique sur la vie d'Angèle. Il y a quelques retours en arrière dans le passé. L'histoire nous raconte le temps qui passe sur un ton mélancolique avec une pointe de tristesse. Elle nous évoque aussi la vie d'aujourd'hui où les migrants cherchent refuge en Europe. J'ai aimé la manière dont Guediguian filme la calanque et la mer. Je me suis sentie dépaysée. Cela donne des envies de voyage. Pas forcément le film de l'année mais une belle histoire. Lire les billets de Pascale, ffred, larroseurarrose.

Je termine avec Le brio d'Yvan Attal. Neïla Salah, une jeune banlieusarde de Créteil issue de l'immigration, arrive en retard pour sa première journée en fac de droit d'Assas - à la réputation de "droite". Dans l'immense amphi où Pierre Mazard (Daniel Auteil) débute son cours, il l'interpelle. Leur relation débute mal. Leur altercation est filmée et diffusée très vite sur Internet. Les propos de Mazard à caractère raciste le mènent au conseil de discipline. Il bénéficiera néanmoins d'un sursis s'il arrive à faire que Neïla remporte le prochain concours d'éloquence, qu'Assas n'a pas gagné depuis plusieurs années. Mazard n'est pas un homme facile. Il m'a fait l'impression d'être un misanthrope plutôt qu'un raciste. Pour débuter l'entraînement de Neïlah, Mazard lui demande de lire L'art d'avoir toujours raison (ou La Dialectique éristique) de Schopenhauer (on le trouve en français pour 2 euro en collection Librio). Dans ce petit ouvrage, Schopenhauer décrit 38 stratagèmes pour sortir vainqueur de tout débat. Pour revenir au film, on suit avec un certain intérêt la confrontration entre les deux protagonistes. Cela se laisse voir, et j'ai aimé vers la fin le discours de Neïlah face à quelques personnes. Le film semble avoir trouvé son public. Lire le billet de Pascale.

**************************************

Sinon, je pense que tout le monde est au courant: Johnny, l'idole des jeunes, est parti, la France est en pleurs, les funérailles furent nationales. Voici une photo prise chez un marchand de journaux dans une gare parisienne avant-hier. Je ne sais pas ce que vous en pensez mais n'est-ce pas un peu exagéré? Même si je l'aimais bien, Johnny...

journauxjohnny

7 décembre 2017

Noël, ça fait vraiment chier! - Elsa Cayat

P1050657   P1050658 

J'ai davantage apprécié Noël, ça fait vraiment chier! que le précédent livre que j'avais lu d'Elsa Cayat. Sous-titré "Sur le divan de Charlie hebdo", l'ouvrage (octobre 2015, 122 pages) reprend 25 chroniques parues dans l'hebdomadaire entre février 2014 et janvier 2015. Il s'agit donc de textes courts, illustrés par ("portés par des dessins de") Catherine [Meurisse]. Elsa Cayat tenait sa rubrique "Charlie divan" dans un numéro sur deux (tous les 15 jours).

Si j'ai donc davantage "accroché", c'est sûrement parce qu'il s'agissait de textes courts avec un début, un milieu et une fin (exercice de style). A ce propos, dasola me souffle souvent de faire court, quand je rédige un de mes billets. Alors je [Ta d loi du cine, "squatter" chez dasola] vais juste m'autoriser à compiler quelques citations dans un patchwork réducteur, mais toujours révélateur: L'autorité, comme le dit si bien la consonance du mot, c'est autoriser à se taire (p.63). Lorsque l'argent est un instrument d'échanges de biens matériels, le but de l'homme est l'humanité. En devenant le but et la fin de la vie, les biens matériels sont devenus ce par quoi l'homme s'attribue de la valeur (p.111). Le problème de l'homme commence quand lui-même devient un système, car un système c'est avant tout insiste, aime, et oublie-toi! (p.109). C'est quand l'homme souffre qu'il s'aperçoit qu'il aime. Non quand il est heureux avec l'autre (p.28). Proust n'aurait pas dit mieux (mais sûrement plus long!).

Et, ci-dessous, quelques-uns des dessins qui accompagnent les chroniques, où reviennent souvent les thèmes des relations familiales, des mères abusives, etc. Le plus souvent, Catherine (bien vivante) met en scène la psychanalyste.

P1050655   P1050654   P1050652

 P1050653 

Pour la bande dessinée publiée en fin du livre, j'ai préféré reprendre ici la version publiée dans le "numéro des survivants" en janvier 2015.  

P1050650  P1050651

Par souci de précision, j'aurais bien aimé que soient mentionnées les dates où les chroniques d'Elsa Cayat avaient été publiées, mais c'est vrai qu'on peut s'en passer. Je n'ai en tout cas pas vu ce livre mentionné sur beaucoup de sites ou blogs (à part ceux de la presse, ceux de librairie ou vente en ligne), excepté ici.

Pour la petite histoire, depuis la mort d'Elsa Cayat, Yann Diener [APE 8690D et non F?] a pris la suite pour Charlie hebdo, en matière de psychanalyse / d'une certaine manière, avec une chronique hebdomadaire intitulée "Les histoires du père Sigmund".

*** Je suis Charlie ***

PS du 09/12/2017 (15h00): suite aux différents commentaires déjà suscités par ce billet, quelques compléments.
Voici une citation extraite de la première chronique d'Elsa Cayat, celle qui donne son titre au recueil: « Une femme me dit: "Noël, ça fait vraiment chier. J'adore préparer Noël pour mes enfants mais voir mon père, assister à l'atmosphère mortifère qu'il fait régner, ne me dit rien". Elle rit et se rend compte qu'elle attend depuis toujours qu'il lui parle enfin... ». [Je ne mets pas la chronique entière, bien entendu, car elle fait trois pages. Mais elle serait à lire intégralement].
Je pense que j'aurais dû mettre cette citation dès la première mouture de mon billet, même si cela le rallonge un peu. Quant au choix de la date (publier en décembre [2017] un billet sur ce livre paru en octobre 2015), je l'assume.

6 décembre 2017

Films vus et non commentés depuis le 20 novembre 2017

Depuis que je suis rentrée du Chili, j'ai recommencé à aller au cinéma. Et je viens de voir quatre films français qui se laissent regarder.

Dans ce billet, j'en commente deux dans l'ordre où je les ai vus.

D'abord Jalouse, de David et Stéphane Foenkinos, qui permet à Karin Viard de prouver une fois de plus son talent dans un rôle pas facile, pas très sympathique. Nathalie Pécheux, une cinquantenaire, est prof de français en khâgne dans un lycée parisien. Divorcée, elle vit avec sa fille danseuse, qui espère entrer très prochainement à l'école de danse de l'Opéra de Paris. Nathalie (Karin Viard), par ses remarques mordantes et son comportement, est devenue odieuse auprès des siens, qui par ailleurs sont plutôt patients avec elle. Je n'ai pas compris le titre du film. Nathalie n'est pas jalouse des autres, elle est mal dans sa peau durant une période parfois délicate pour les femmes. Karin Viard est à l'écran dans pratiquement tous les plans du film. Face à elle, Dara Dombroff qui interprète sa fille joue très juste, ainsi que la Québecoise Anne Dorval dans le rôle de l'amie de Nathalie. Une autre actrice que je n'avais jamais vu jouer et que j'ai trouvé surprenante et épatante, c'est Julie-Marie Baup, dans le rôle de la nouvelle compagne de l'ex-mari de Nathalie. Je n'oublie pas Anaïs Desmoutiers qui joue la collègue du lycée de Nathalie et qui ne se laisse pas démonter devant l'agressivité de cette dernière. Lire les billets de Pascale, de Tinalakiller et Ffred.

Je passe à Prendre le large de Gaël Morel, dans lequel Sandrine Bonnaire interprète le rôle d'Edith Clerval, une ouvrière en usine qui décide, comme l'usine qui l'emploie, d'être délocalisée au Maroc à Tanger. C'est la seule qui n'accepte pas le plan de licenciement qui lui permettrait de tenir financièrement un moment. A Tanger, où elle compte s'installer, les conditions de travail sont dures et le salaire est au niveau du pays, c'est-à-dire très bas. Qu'à cela ne tienne, ayant trouvé à se loger dans une pension de famille tenue par une mère et son fils, elle essaye de vivre au jour le jour avec des handicaps comme la barrière de la langue et le fait qu'elle soit une femme seule dans un pays musulman. Dans l'usine, à Tanger, on l'appelle l'étrangère. Elle n'est pas acceptée. Le thème du film fait penser au scénario de Crash Test Aglaé dont le ton était plus léger. Sandrine Bonnaire, en femme qui n'envisage pas de s'arrêter de travailler, est crédible, c'est la seule actrice connue du film. Face à elle, le jeune Kamal El Amri et Mouna Fettou (le fils et la mère propriétaires de la pension) sont bien. La fin optimiste que je ne dévoilerai pas rend l'ensemble moins sombre. Lire le billet enthousiaste de ffred.

3 décembre 2017

Voyage au Chili - Ile de Pâques (conclusion)

Ces dix jours ont été un vrai bonheur pour les yeux. Cela faisait cinq ans que je voulais faire ce voyage. J'y suis arrivée. Je suis très contente même si c'est frustrant de ne pas rester assez longtemps pour s'imprégner des paysages, de la lumière et pour rencontrer les gens. J'ai trouvé les Pascuan ou Rapanui accueillants et les Chiliens en général plutôt sympathiques. Il y a un grand brassage de population. A l'hôtel à l'Ile de Pâques, nous avons été accueillis par une jeune femme autrichienne qui vivait là depuis un an ou deux. Notre guide, Elisabeth, née à l'ïle de Pâques, avait vécu à Bourg-en-Bresse. Il y a aussi pas mal de Polynésiens de Tahiti qui vivent sur l'île. Notre chauffeur, par exemple, parlait le français. Il était de Tahiti et avait la nationalité française. J'ai été aussi frappé par l'important nombre de chiens errants pas menaçants du tout qui sont nourris par la population chilienne. Il parait qu'il y en a plus de 5 millions, Ile de Pâques compris. Sur l'île, on croise beaucoup de chevaux, des vaches et des poules et coqs en liberté.

P1060598 Deux chiots près d'un site

P1060820 Les poules sur la plage d'Anakena

P1060945 Une jument et son poulain près de la mer

P1060949 Un autre groupe de chevaux

P1060574 Des chiens à un carrefour de la ville

A Hanga Roa, nous sommes entrés dans quelques bâtiments dont une bibliothèque municipale plutôt rustique mais c'est bien qu'un tel lieu existe:

P1060507

P1060582

P1060583

P1060585

P1060586

Dans le musée d'Hango Roa où se trouve l'oeil du Moaï, on peut voir des outils qui servaient à sculpter ces statues.

P1060857

P1060858

P1060859

Ainsi que des tablettes avec l'écriture Rongo Rongo qu'à ce jour, on n'a pas encore pu encore déchiffrer.

P1060889

P1060890

Par ailleurs, on peut voir des tombes très colorées au cimetière :

P1060938

P1060939

P1060941

Je suis aussi entrée dans l'église du village: un bâtiment tout en long avec quelques belles statues en bois.

P1060983

P1060984

P1060989

P1060992

J'ai vu qu'un projet datant de 2016 prévoit que l'église prenne la forme d'une tortue.

P1060902

P1060903

Enfin, j'ai croisé un ananas, des bananes et quelques arbres ou arbustes en fleurs. Le climat est subtropical.

P1060511

P1060530

P1060534

P1060557

P1060532

P1060706

P1060789

P1060791

P1060581

J'espère que les photos vous auront donné envie d'aller visiter le Chili un de ces jours. Je compte bien y retourner pour la Patagonie chilienne tout au sud.

2 décembre 2017

Voyage au Chili - Ile de Pâques (Ile de Pâques - 2ème partie)

Me voici presque arrivée à la fin de mon périple chilien.

Après le site de Tongariku, on s'est dirigé vers l'un des versants du Rano Raraku où des quantités de statues Moaïs sont plus ou moins enfouies.  Cela ne se voit pas forcément, mais il s'est mis à pleuvoir beaucoup et ce n'était pas facile de prendre des photos.

P1060711 P1060765

P1060716 P1060724

     P1060730  

P1060743

 

P1060735      P1060738

P1060739         P1060751

P1060768     P1060752

Sur le flanc du volcan, on trouve une des carrières où étaient taillés les Moaïs.

 P1060746   

 

P1060756   Au loin, on voit les 15 Moaïs alignés.

Voici un des premiers Moaïs qui s'apparente le plus à une forme humaine, il est plus rond.

P1060761      P1060763

La pluie s'étend calmée, on a pu aller voir une pierre magnétique (pleine de magnésie) dont on ne connait pas l'origine. Les visiteurs n'ont plus droit de la toucher. Les quatre petites pierres indiquent les points cardinaux.

P1060784

Pour terminer la journée, on s'est retrouvés au nord ouest de l'île sur la plage d'Anakena. Le sable est un mélange de corail blanc et de coquillage.

Six Moaïs tournent le dos aux baigneurs. Il paraît que l'eau du Pacifique était bonne.

P1060794       P1060795

P1060800

Suite et fin demain.

1 décembre 2017

Voyage au Chili - Ile de Pâques (Ile de Pâques - 1ère partie)

Et me voici enfin arrivée avec une certaine impatience à l'ïle de Pâques, une île au milieu de l'Océan Pacifique, à plus de 3000 kilomètres à l'ouest des côtes chiliennes, et à 4000 km à l'est de Papeete (Tahiti). L'île la plus proche serait Pitcairn à plus de 2000 km à l'ouest, là où se ont échoué les Mutinés du Bounty. L'île de Pâques, qui resssemble à une tortue avec ses trois volcans à chaque extrémité, fait environ 160 km2 et est peuplée d'à peu près 8000 habitants. Il faut noter le nombre croissant de touristes: presque 120 000 par an. Pourquoi ce nom "ile de Pâques"? Parce que l'île a été découverte par un Hollandais, un jour de Pâques, le 6 avril 1722. Les trois volcans sont, dans l'ordre d'apparition : le Poike à l'est (3 millions d'années), le Ranau Kau au sud-ouest de l'ïle (2 millions d'années), et enfin le Maunga Terevaka au nord (environ 300 000 ans).

P1070120 Un "magnet" représentant l'ïle de Pâques.

P1060491 Après avoir atterri à l'aéroport Mataveri et s'être installé à notre hôtel à Hanga Roa, la seule ville de l'île, on a commencé à se diriger vers les sites où l'on admire les Moaïs (presque 900), qui veillent sur l'ïle depuis quelques siècles. Les premiers Moaïs taillés et sculptés par les Polynésiens de l'île datent du XIIIème siècle et les derniers du XVIIème siècle.

Les entrées des sites sont payantes. Le forfait global est de 80 dollars US que l'on visite un ou tous les sites. Et il est conseillé d'être accompagné d'un guide.

D'abord, le site de Punau Pau où l'on voit des formes rouges: les chignons que portaient les statues Moaïs. A une ou deux exceptions près, tous les Moaïs sont des statues masculines. Ces monolithes en tuf volcanique pèsent plusieurs tonnes, comme les chignons (pukao) sculptés, eux, dans du tuf rouge.

P1060515     P1060526

Ensuite, on s'est dirigé vers le site de Ahu Akivi, où l'on trouve les seuls Moaïs qui regardent vers la mer et ils sont assez éloignés du rivage. Les autres MoaIs debout que l'on peut admirer sur l'île ont la tête tournée vers la terre mais sont près du bord de mer.

P1060536     P1060550

P1060552  Pour cet ensemble, les statues ont été restaurées (comme les autres redressées). Leur socle est collé avec du ciment.

Comme pour toutes les autres statues, les yeux sont absents. C'était les derniers éléments ajoutés juste avant que les Moaïs soient redressés. En 1978, on a enfin retrouvé un oeil enfoui dans le sable. Il est exposé dans le petit musée très intéressant et gratuit de Hanga Roa. L'oeil est en corail blanc et l'iris en tuf rouge (comme les chignons).

P1060884

Le lendemain, on s'est dirigé vers le site de Haka hanga où l'on trouve des Moaïs renversés la tête contre terre ou non, des pukao (chignons) et des traces de ce qui fut des habitations ou des poulaillers

P1060627 Un poulailler

P1060651 Tête et chignon

P1060659 Buste

P1060603

P1060632 Statue renversée face contre terre

P1060623

P1060634 Chignons

P1060636 Tête

 Je termine ce premier billet sur l'île de Pâques avec le site de l'Ahu Tongariki pas loin du volcan Rano Raraku où l'on peut voir 15 Moaîs alignés.

P1060663 Les 15 statues avec le volcan Poïke au fond.

P1060670

P1060680

P1060686

P1060693

P1060702

Il a commencé à pleuvoir, par la suite ça s'est agravé.

La suite demain.

29 novembre 2017

Voyage au Chili - Ile de Pâques (Atacama - 2ème partie)

Nous avons atteint une première fois les 4200 mètres d'altitude dans l'Altiplano, la plus haute région habitée au monde après le Tibet. L'Altiplano s'étend sur 4 pays: Argentine, Bolivie, Chili et Pérou.

Pour y arriver on a d'abord fait une halte au village de Socaire avec son église,

P1060266

P1060270  A ces altitudes, on ne trouve que peu ou pas d'arbres mais cette sorte de végétation.

P1060285 On voit aussi des touffes d'herbes séchées appelée la "paja brava", dont se nourrissent les vigognes.

 

P1060296 Je n'ai pas été perturbée par l'altitude mais plutôt par le soleil qui m'a vrillé les yeux. C'est une photo du soleil prise vers 13h sur l'Altiplano. Il était juste au dessus de ma tête.

Nous avons plus particulièrement vu les lagunas Miscanti et Miñiques. Ce sont des lacs d'eau salé.

P1060287

P1060299

P1060307

P1060308

P1060305

Il s'agit de lieux de reproduction d'oiseaux comme la Tagua cornuda.

P1060448      P1060449

Sur la route, on a aussi vu des vigognes au loin. Le jour d'après, j'ai pu en prendre une en photo. Admirez cet animal très gracieux qui peut courir à à une vitesse de 60km/heure malgré l'altitude, grâce à un coeur plus gros que la normale pour un camélidé de la même origine que l'alpaga.

P1060424      P1060423

Nous avons terminé nos visites dans la région désertique du Chili avec les Geysers d'El Tatio (Le grand-père qui pleure, en espagnol).

On s'est levé à l'aube, car nous avons parcouru plus de 80 km pour atteindre à 4300 mètres d'altitude ces 80 geysers actifs, le plus grand site de geysers de l'hémisphère sud. L'eau ne monte pas très haut mais c'est suffisamment impressionnant car l'eau qui jaillit est à une température de 85* celsius. Il est interdit de s'approcher trop près. Il y a eu malheureusement ces dernières années des personnes décédées par imprudence. Elles sont tombées dans l'eau. On ne meurt pas tout de suite, mais les brûlures sont telles que l'on ne résiste pas longtemps. J'ai été frappée par l'odeur d'eau chaude qui se dégage.

P1060343

P1060355

P1060384

P1060394

P1060408

De retour à Santiago, on est reparti à l'Ile de Pâques: plus de 5 heures de voyage.

Mon billet dans deux jours.

28 novembre 2017

Voyage au Chili - Ile de Pâques (Atacama - 1ère partie)

A deux heures d'avion de Santiago, à plus de 1700 km au nord, pas loin de la frontière bolivienne, on arrive dans des paysages désertiques. La région est l'un des déserts les plus arides du monde. Il n'y pleut jamais ou presque. Voici la Vallée de la Lune.

P1060110

P1060129

P1060116 Une très grande dune

P1060139 Toutes les traces blanches, c'est du sel. 

P1060141 Ces trois formes sont surnommées "les trois Marie". La première à gauche a été cassée - par un touriste français, nous a-t-on dit (!).

P1060174 Le soleil commence à se coucher.

 

P1060181 Paysage lunaire.

P1060187

Il y a un ensoleillement extraordinaire et il fait chaud et sec.

Le jour suivant, sur la route de l'Altiplano (4200 mètres d'altitude), on s'est arrêté à la laguna Chaxa sur le Salar d'Atacama (le plus grand lac salé du Chili), à 2500 mètres d'altitude, où vivent des flamants: les flamants roses du Chili et les flamants roses des Andes. C'est un endroit d'un calme absolu.

Concernant la prise des photos pour cette partie du voyage, ce fut souvent difficile car la réverbération était telle que j'avais du mal à visualiser ce que je voyais sur mon écran d'appareil. J'ai un petit Lumix basique qui néanmoins me satisfait. J'ai pris souvent les photos au jugé.

P1060235

P1060225

P1060238

P1060239

P1060244

P1060256 Nourriture du flamant. Ce sont des petits organismes plein de carotène, d'où la couleur rosé des flamants.

J'ai aussi vu un bécasseau de Baird qui fait partie des oiseaux nichant dans le Salar.

P1060236

Et un invité surprise, un petit lézard.

P1060255

La suite demain.

26 novembre 2017

Voyage au Chili - Ile de Pâques (Valparaiso)

Voici la suite du voyage chilien avec une halte à Valparaiso (un nom de ville qui m'a toujours fait rêver). Valparaiso a été le plus grand port d'Amérique latine au XIXème siècle. De nos jours, Valparaiso reste une ville importante, la deuxième du Chili avec 1 million d'habitants, et le premier port du Chili. Le poète Pablo Neruda (1904-1973), prix Nobel de littérature en 1971, avait acheté une maison qui se visite. Et on voit quelques chats qui tournent autour des visiteurs et des rosiers.

P1050901 P1050898 P1050894

P1050896

Valparaiso est une ville en deux parties: la partie basse avec les bâtiments administratifs, le port et les commerces, et la partie haute avec ses maisons en tôle et aux murs colorés.

P1050916          

P1050936     

P1050926

P1050995

Le "Street art" est très répandu.

P1050963       P1050941

P1050992     P1050905

P1050931 Cette mention "no AFP" se réfère aux problèmes des retraites et des fonds de pension au Chili. La retraite se fait par capitalisation et non par répartition (comme en France). Au bout du compte, le montant des retraites n'est pas à la hauteur des fonds épargnés.

Car comme dans d'autres pays, le Chili est face à trois problèmes: l'éducation, la santé et les retraites. Tout est payant.

Valparaiso est célèbre pour ses funicalaires: il en existe trente, mais seuls quinze sont en état de marche.

P1050978

 

P1060015       P1060016

Et voici le port de Valparaiso

P1060053        P1060034

 

P1060059

Et une vue d'ensemble de la ville.

P1060046

Enfin, voici un peu de végétation.

P1050952 des nèfles

P1050970 et la fleur du fruit de la passion.

Je n'oublie pas un lama (à qui je n'avais rien fait) qui s'est permis, comme pour le capitaine Haddock dans Le temple du soleil, de me cracher dessus (il m'a prise par surprise).  Je ne lui en ai pas voulu, la preuve, je lui ai à mon tour tiré le portrait.

P1050891

La suite dans deux jours.

24 novembre 2017

Voyage au Chili - Ile de Pâques (Santiago)

Me voici donc de retour dans la grisaille parisienne après 10 jours intenses à Santiago, Valparaiso, Atacama et l'ïle de Pâques. J'ai passé environ 43,5 heures dans les avions plus quelques heures d'attente avant d'embarquer. Comme dirait l'autre, je ne ferai pas cela tous les jours mais cela en valait la peine.

Je commence par Santiago, capitale du Chili où vivent 7 millions d'habitants, soit presque 1/3 de la population total chilienne. Santiago n'a rien d'exceptionnel, mais c'est de là que l'on part pour aller partout au Chili, en avion, en bus ou en train.

Début du voyage, justement, par la gare principale avec dans son prolongement une station de métro en sous-sol et une gare routière. La structure du toit est en fer. Elle a été contruite par une société française en 1885 selon un projet de Gustave Eiffel.

Vous noterez le grand sapin (ce n'est pas un vrai) pour les futures fêtes de fin d'année. Il faisait presque 30°, c'est quasiment l'été puisque nous sommes dans l'hémisphère sud. La nuit tombe à 20h.

P1070025

Les guides qui nous ont fait les visites nous ont bien évidemment beaucoup parlé de la dictature de Gustavo Pinochet. Plus de 25 ans se sont passés depuis la fin de la dictature en 1989. Mais les Chiliens sont encore très marqués. Je rappelle que Pinochet, général originaire de Valparaiso, a renversé le 11 septembre 1973 le président Allende (lui aussi originaire de Valparaiso) par un coup d'Etat (très aidé par les Américains qui voyaient d'un mauvais oeil les communistes arrivés au pouvoir). On a trouvé Allende suicidé de deux (!) balles dans la tête dans le palais de Moneda (siège de la présidence du Chili), dont une des façades avait été bombardée par les putschistes. Sur un des côtés de la place, on voit une statue de Salvador Allende.

P1070006      

P1050825

Santiago est une ville très étendue dont on n'a pas fait totalement le tour. Elle est traversée par une rivière appelée le Mapocho (110 km de long).

P1060073

Pas loin du palais de la Moneda, on trouve la place des Armes où se situe la Cathédrale.

P1070072

La place était pleine d'arbres en fleurs. Comme nous y étions un dimanche (d'élections présidentielles qui plus est), il y avait beaucoup de monde. Les élections présidentielles (il s'agissait du premier tour) permettent à un Conservateur d'être en tête face à un Socialiste pour succéder à Mme Michelle Bachelet.

P1070079        P1070074

En continuant d'avancer, on se retrouve devant le marché central dans lequel sont vendus poissons et coquillages pêchés dans le Pacifique.

P1050772

P1050796

P1050784

P1050783

P1050781

P1050790

P1050787

Dans les rues de Santiago, on croise beaucoup de chiens errants nourris par la population, de chats, et même des lamas.

P1050807

Le Chili est un pays riche en minerais de cuivre (le 1er exportateur mondial) et depuis peu, il exploite le lithium que l'on a découvert dans le désert d'Atacama au nord du Chili (à la frontière bolivienne). Selon ce que j'ai compris, 50% des richesses du Chili sont possédées par seulement trente familles. Les inégalités de salaires sont importantes entre riches et pauvres, et entre hommes et femmes. 

La suite dans deux jours avec Valparaiso.

PS : Désolée si vous ne voyez pas apparaître toutes les photos, c'est la faute à Canalblog. Cela devient de pire en pire.

21 novembre 2017

Je suis un récidiviste - Petros Markaris

Me voici de retour afin de reprendre les rênes du blog après 10 jours inoubliables au Chili avec l'Ile de Pâques.

P1050751

Avant quelques billets sur ce voyage, voici un billet sur un livre de Petros Markaris lu juste avant mon départ et que j'ai découvert par hasard au rayon polar d'une grande surface. Il a été écrit en 2006. Une postface écrite en 2016 conclut l'ouvrage. Je suis un récidiviste de Petros Markaris (Editions L'échoppe, 110 pages) permet de mieux connaître l'écrivain, né en 1937 à Istanbul, "La Ville", d'un père arménien et d'une mère grecque. Je l'ai pour ma part découvert grâce à ses romans policiers, dont "la trilogie de la crise" (Liquidations à la grecque, Le justicier d'Athènes, Pain, éducation, liberté) et un Epilogue (Epilogue meurtrier). Dans ces romans policiers et ceux écrits antérieurement, Journal de nuit (son premier roman  que je suis en train de terminer), Le Che s'est suicidé, L'empoisonneuse d'Istanbul ou Actionnaire principal, le commissaire Kostas Charitos mène des enquêtes à Athènes ou aux environs. Charitos est marié à Adriani et père de Katerina (Markaris a aussi une fille, qui, elle, vit à Istanbul). Adriani est une très bonne cuisinière, comme la femme de Brunetti ou celle de Maigret. C'est grâce à Charitos que Markaris a choisi d'écrire des romans. Et Markaris qui est trilingue (grec, allemand et turc) a choisi la langue grecque pour écrire, c'était naturel pour lui. Il explique comment il a choisi le quartier d'Athènes dans lequel il fait vivre Charitos, d'origine petite-bourgoise. Charitos, un policier attachant (qui aime lire les définitions du dictionnaire et qui conduit une voiture Mirafiori) n'est pas un personnage excentrique comme le sont Poirot ou Holmes. Markaris préfère Miss Marple ou même l'inspecteur Rebus de Ian Rankin. Pour résumer, Markaris est un Arménien hellénisé élevé dans la langue allemande qui a longtemps vécu dans La Ville (Istanbul). J'ai aussi appris que Markaris était traducteur de Goethe et qu'il avait une passion pour Bertold Brecht. De même, qu'il a été scénariste. Il a co-écrit avec Theo Angelopoulos L'Eternité et un jour (1998). Le livre comporte des photos d'Athènes en noir et blan prises en février 2017 et quelques-unes avec Petros Markaris chez lui. Un écrivain intéressant dont je recommande tous les romans avec Charitos si vous ne les connaissez pas encore.

Le blog de Dasola
  • CINEMA, LIVRES, DVD, SPECTACLES, TV - BILLETS DE BONNE ET (parfois) MAUVAISE HUMEUR. Critiques et opinions sur films, livres et spectacles. [Secrétaire de rédaction et statistiques: "ta d loi du cine" (216 commentaires, du 17/01/07 au 30/04/24)].
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Newsletter
83 abonnés
Liens (en cours de mise à jour)

** INDEX AUTEURS (LITTÉRATURE), FILMS & REALISATEURS (CINÉMA) **

*** CHALLENGES DE L'ANNEE EN COURS ***


** LE SITE DU STATISTICIEN **


*** LIENS ***
(BLOGUEURS COMMENTANT SOUVENT LE MIEN)

  • = Dix blogueuses et blogueurs ayant fait au moins 500 commentaires chez dasola se présentent =
  • On crée un lien lorsqu'un blogueur a commenté au moins cinq billets en venant à (au moins) deux dates différentes sur ce blog. 
  • Une adresse de mail (xxx@yyy.fr ou com...) [non publiée!] est exigée par Canalblog pour enregistrer votre commentaire. 
  • Vous ne voyez pas tout de suite apparaître votre commentaire, car je dois d'abord le valider (cela peut prendre quelques heures)
CINÉMA (22 blogs en activité)

DIVERS - CULTURE (57 blogs en activité)

LIVRES (70 blogs en activité)

QUELQUE TRISTESSE

QUELQUES BLOGS DÉSORMAIS EN PAUSE (À MON GRAND REGRET)

QUELQUES INFIDÈLES (NE ME RENDENT PLUS MES COMMENTAIRES...)

QUELQUES INTROUVABLES (BLOGS SUPPRIMÉS OU DISPARUS?)

SANS BLOG (COMMENTATEURS SUR LE MIEN)

STATISTIQUES, INFORMATIONS, RECORDS (DEPUIS LA CRÉATION DU BLOG)

  • * Blog créé le 09/01/2007, transféré sur Canalblog en juin 2007, migré à l'insu de son plein gré sur l'outil Overblog en février 2024 *
  • 2710 billets (au 03/05/24), dont tous ont eu au moins un commentaire
  • 33 220 commentaires (au 05/05/24 [+ 4 [anciennement 203] "égarés" lors de la migration"]) [dont 261 dasola] par au moins 1276 personnes, dont 107 (re)venues en 2024
  • 408 blogueurs [dont 157 actifs en 2024] m'ont fait au moins 5 et jusqu'à 1211 (au 28/04/2024) commentaires (voir ci-dessus)
  • Abonnés (être prévenu à chaque nouveau billet publié sur le blog): 77 au 07/03/2024 (via "Newsletter" ci-dessus)
  • Billet commenté par le plus de personnes: 77 commentaires par autant de commentateurs/trices (billet du 09/01/2014)
  • Billet comptant le plus de commentaires: 123, par 46 commentateurs/trices différent(e)s (billet du 10/06/2023)
  • Record de commentaires en 1 an de date à date par 1 même blogueur-euse: 146 par DocBird (du 15/07/22 au 14/07/23)
  • Record de commentaires en un mois: 355 en janvier 2014
  • Record de commentaires en une année civile (même blogueur-euse): 143 par Manou en 2023
  • Record de commentaires en une journée: 44 le 09/04/2009
  • Records de nouveaux commentateurs en un mois: 24 (dont 22 blogueurs) en mai 2008 et mars 2009
Pages